J'me suis réveillé. C'est bon j'suis achevé, j'suis remonté et près à attaquer. Traverser, s'habiller, ingurgiter. Troublantes habitudes, gestes pourtant ridicules. Un reflet dans le miroirs, comme plisser les yeux dans le noir. Je sors car j'en peux plus. De cette chaleur étouffante, de son attention obsédante. je prend mon job, un rail de coke , un café J'prend rien, juste un blouson de jeans, juste des clopes pour la rimes; pour la fin en soi. Un, deux, trois me voila en bas, quatre,cinq,six je fuis la rue Félix, sept,huit,neuf; me voila face seul comme un veuf; dix,onze, douze; je songe à rien fuyons cette partouze, cette anomalie d'amour qui traine les rues. Je tourne en rond, je file le mauvais coton, c'est pas bête c'est surtout très c**. Je n'aime pas ça, j'ai bus, j'ai pris, je ris, j'ai avalé ces cachtons de bouffons. Je tourne sur moi, les bras ouvert, je veux voler, je veux pas crever. Que fais-je ? Que sais-je ? Marcher sur le trottoirs, les yeux fermé tel un foulard, un pas devant l'autre, sur la bande limite de c'te blizzard. Pas envie de lire, ni même de trainer au hasard. J'ai envie de nouveauté, pas de faits de société...

Mes pieds, un et deux, marchent sans s'arrêter. Les yeux fixés, sur ces basket abîmées. Je ne sais pas où aller. J'allume cette cigarette, je fixe ce bout incandescent; je ne me sens pas près à rester. Les portes de fer, l'entrée poser au marqueur. Pas moyens de la loupé ici ils sont déjà emprisonnés. Et pourtant j'y vais, quel fils endiablé. Quel est ce garçons humilié, qui a c'te gosse mal réglé? Arrêtez de mes regarder, je ne suis qu'un mec pas terminé. C'est quoi cette parano, c'est quoi ce nouveau côté psycho ? Je m'assois sur cette barre de faire, regardant au loin d'autre barrière. Vous aussi vous êtes prisonnier de leur regard ? Mal dans votre peau, sans pouvoir dire un mots ?! Je songe et je me sens bête à parler au animaux dans ma tête.