« d'abord, ils ont enfermé les drogués. puis, ils ont enfermé les prostituées. ensuite, ils ont chassé les pauvres clodos et tabassé à mort tous les homos. ils ont renvoyé les immigrés chez eux, nous ont abreuvé de mensonges pour qu'on ferme les yeux.
on a pas osé élever la voix, on est resté terré dans notre trou. et il n’y avait plus personne pour réagir, quand ils s’en sont pris a nous... »
FLLYD CASEY HERZINGER dit herzy dix-huit ans, né le treize décembre bisexuel, aime le toutcequiseboit deux plugs, un tatouage à l'épaule gauche, un au flanc droit, un entre les omoplates
Dernière édition par Fllyd Herzinger le Dim 14 Nov - 16:02, édité 6 fois
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:08
« J’ai toujours été considéré comme " le mec bizarre ". Allez savoir pourquoi. Quoi que de toute façon, je m’en fiche. Je ne suis peut-être pas être Einstein – ouais, je le reconnais, j'ai pas un Q.I. pas particulièrement extraordinaire – je sais parfaitement que la notion de bizarre dépend de la personne qui l’emploie. Moi, je suis étrange parce que je suis pas le genre de mec qu’on croise tous les jours. Ouais, ça peut paraître prétentieux, je sais, mais c’est comme ça. Et d’ailleurs, ça pourrait très bien être péjoratif, qu’est-ce que tu en sais ? Rien du tout, c’est bien ce que je dis. Non, en fait c’est plutôt neutre. On m’a souvent dit que j’avais un caractère plutôt particulier, pas ordinaire. Les gens s’imaginent peut-être que j’ai envie d’entendre que je suis, Ô Seigneur, différent ? Bah, chaque être humain a, dans son entourage, son lot de cons, pas vrai ? Bref. En fait, les gens peuvent bien penser ce qu'ils veulent, je m'en tape. C'est leur vie, pas la mienne. Ils pourraient très bien se transformer en chèvre et se mettre à danser la macarena en se torchant à taffes de Marie-Jeanne et en s'envoyant une bouteille de batida de coco que j'en aurais rien à branler. C'est comme ça, c'est tout. Notez mon exquise prose, au passage. Je me fous de votre gueule ? Ouais, je me fous de votre gueule. C'est carrément tordant, d'ailleurs. OK, je suis un petit merdeux. Je le vois dans vos yeux. N'empêche que Dieu m'aime bien. Encore bien, sinon j'aurais fait vœux de rester vierge jusqu'au mariage pour que dalle. Et ouais, ça vous étonne, pas vrai ? C'est pas vraiment moi qui ai choisi, en fait. C'est mes parents, des pratiquants en surpuissance. Ils aimeraient bien que je devienne pasteur, ou un truc comme ça. Qu'ils aillent se faire foutre. Moi, ce que je veux, c'est être pompier. Comme ça, je pourrai fumer tranquille, parce que vous savez, " fumer comme un pompier ". Bref, ouais, sauver des vies de cette façon, c'est ma vocation. On dirait pas, mais encore une fois, je m'en tape, parce que ma vie ne regarde que moi. » D'un mouvement brusque, je refermai les doigts sur le petit morceau de papier noirci de mon écriture penchée et désordonnée, le transformant en une petite boulette que j'envoyai dans la poubelle. Et hop, un point pour Fllyd. En fait, ce petit aide-mémoire ne m'avait pas servi à grand chose, dans la noble tâche qu'était de me présenter à ma nouvelle classe. Comme personne ne disait rien, je tournai la tête vers ma prof de biologie, qui me dévisageait d'un air choqué. « Vous... Vous vous moquez de moi ? » balbutia-t-elle de sa voix de vieille. « J'ai déjà répondu à cette question-là, m'dame, mais je peux vous la refaire, si vous avez eu une absence. » À présent, cette vieille peau tremblait de rage. Ses mâchoires étaient crispées et ses yeux lançaient ce qui se voulait être des éclairs. J'ai faillis éclater de rire. « HERZINGER, CHEZ LE PROVISEUR, IMMÉDIATEMENT ! » hurla-t-elle, en me propulsant sur le visage un tsunami de postillons. Avec une grimace de dégout, je m'essuyai d'un revers de manche, ce qui eu don de l'exaspérer encore plus. Tordant. « Quoi, déjà ? » Un coup de pied au cul me propulsa hors de la pièce.
we are young
L'enfance. Les plus beaux jours d'une vie, dit-on. L'innocence. La joie. La tranquillité d'une vie sans soucis, si ce n'est de quelle couleur on allait colorier son dessin. L'enfance, c'est les années où l'on se forge. Où l'on apprend. À penser de telle ou telle façon. À considérer les gens, les choses, les événements, de telle ou telle façon. En fonction de son entourage. Parents, grands-parents, amis, parents des amis, télévision, radio, dessins animés. Ça fait beaucoup, pour un gosse. Du coup, dans certains cas, l'éducation ne se passe tout à fait comme on l'aurait souhaité. Un fils de bonne famille devient un cancre, une racaille, un bon à rien, un délinquant. Une fille de parents travaillant dans le social n'achète pas de capotes, se retrouve à cacher sa grossesse à sa mère, lui pique de l'argent en cachette pour son avortement. Bref. Fllyd, il a toujours été très comme ses parents tout en n'étant pas du tout comme eux. Si, c'est possible. Topo. Père fils unique ; mère fille unique ; Fllyd fils unique. Père pratiquant ; mère pratiquante ; Flyyd athée. Père drogué ; mère droguée ; Fllyd... Et bien, Fllyd... Disons drogué en devenir. Croyez-moi, c'est difficile à expliquer. Encore plus à comprendre. De toute façon, c'est pas si important. Fllyd, il a toujours vécut sa vie tout seul. Même lorsqu'il était môme. Indépendant, il a apprit à marcher sans l'aide de ses parents, à colorier sans l'aide des maîtresses, à faire du vélo sans les petites roues sans l'aide de son père, à regarder des deux côtés avant de traverser la route sans l'aide de sa mère, à cuisiner des muffins sans l'aide de ses grands-mères. À représenter un icosagone dans l'espace, à l'aide de petites formes de papier blanc tracées au préalable par son professeur, sans l'aide dudit professeur. Ce fut la première fois qu'il vola. Et qu'il arnaqua. À huit ans. « M'man ? » Rien. « Maman ? » D'accord, ce serait donc un monologue. « M'man, y a plus de papier qui colle des deux côtés ? J'en ai besoin pour l'école. » La jeune femme aux longs cheveux bruns et ondulés avait tourn" légèrement la tête vers lui. Allongée de dos sur son lit, elle arrivait juste un peu plus bas que le visage on ne peut plus sérieux de son fils, qui se tenait planté devant elle. Elle l'avait observé quelques secondes, puis avait soupiré. « Si il n'y en a plus dans le tiroir, c'est qu'il n'y en a plus, mon cœur. » Son timbre tenait plus du souffle que d'une vraie voix. Ce qui avait rendu ses pupilles dilatées à ce point y était certainement pour quelque chose. C'était assez étrange, de voir comment une femme pouvait être à la fois aussi croyante et aussi décalée. Le petit Fllyd lui avait attrapé le bras et la secouait légèrement. « Mais j'en ai besoin. On peut pas aller en acheter ? » Elle avait secoué frénétiquement la tête de droite à gauche. Bon. Inutile d'insister. Et tout aussi inutile de songer à demander à papa. Il n'était pas là, de toute façon. Sa mère s'était déjà rendormie, alors, Fllyd miniature avait tourné les talons et claqué la porte de la chambre parentale derrière lui. Sans un mot, un air incroyablement indifférent scotché sur les traits il s'était laissé tomber sur la chaise qu'il occupait lorsqu'il faisait ses devoirs. Il n'y était resté assis que cinq secondes, car il avait sauté sur ses pieds à peine une respiration plus tard et avait filé vers la porte d'entrée, qu'il avait refermée derrière lui sans faire le moindre bruit. Le couloir filant sur toute la largeur de l'immeuble était sombre, la cage d'escaliers aussi. Et il avait beau être courageux et plus ou moins mature pour son âge, Fllyd restait un môme trop petit pour atteindre l'interrupteur, et qui n'avait qu'une hâte : revenir dans la lumière du jour. La famille Herzinger habitait un quartier modeste - assez pauvre pour qu'un enfant de seulement huit ans se promenant seul ne soit pas considéré comme quelque chose de particulièrement surprenant, assez riche cependant pour que ledit enfant n'ait pas à craindre les mauvaises rencontres. Le petit brun connaissait son chemin par cœur, pour l'avoir tracé des centaines de fois avec son père, ou sa mère, ou sa baby-sitter. Ses pieds l'avaient directement conduit au rayon papeterie. Trop petit, il avait du grimper ingénieusement - faire tout tomber à ce moment-là aurait été vraiment très nul - sur les étagères pour atteindre son cher papier collant. Discrètement, il avait déchiré l'emballage, avait fait glissé le rouleau dans sa manche droite, avait sauté sur le sol. L'assaut avait duré à peine vingt secondes. L'air de rien, il s'était promené quelques minutes, puis s'était approché de la sortie, étroit passage encadré de deux machins antivols. Il avait redressé vivement la tête, avait affiché un immense sourire, et levé les mains et fait de grands signes à une inconnue qui passait derrière la vitre qui donnait sur la rue. « Maman, attends-moi ! » En trottinant, il était sorti du magasin. Comme si de rien n'était. Chez lui, il s'était rassit tranquillement. Jusqu'à ce que sa mère ne sorte de la cuisine. « Fllyd ! Où étais-tu ? » Il avait levé vers elle de grands yeux étonnés et innocents. « Ben, je faisais caca, pourquoi ? »
we run green
DAVE— allô ? HERZY— alors ? DAVE— alors ? HERZY— alors... DAVE— quoi, alors ? HERZY— ben, alors ? DAVE— tu te fous de ma gueule ? HERZY— et alors ? DAVE— alors vas te faire foutre ! HERZY— alors là... DAVE— ... HERZY— ... DAVE— ... HERZY— alors ? TUT ... TUT ... TUT ...
« Alors ? » s'impatienta la demoiselle, assise sur le lit de Fllyd. Ce dernier baissa le poignet, fixa quelques secondes l'écran de son téléphone portable, silencieux, avant de tourner les yeux vers sa compagne. Son visage était indifférent, son expression neutre. Puis un sourire moqueur barra ses lèvres. « Alors quoi ? » La blonde eut un cri d'agacement et de rage, ramassa un oreiller, juste à côté d'elle, et le lui balança à la figure. « Tu fais chier, Herzinger ! Tu sais très bien ! Est-ce que Dave, le mec du bahut le plus sexy, le plus bandant, mon fantasme vivant, celui qui me fait mouiller ma petite culotte chaque fois qu'il passe, avec sa tête de beau gosse, viendra-t-il ce soir ? » Ce dernier éclata de rire, s'avança tranquillement jusqu'à elle, lui attrapa les mains, et, ignorant ses hurlements, la maîtrisa en quelques secondes à peine. D'un air triomphant, il s'assit sur son ventre, sans lâcher ses mains qu'il emprisonnait dans les siennes, sur sa poitrine, se pencha, captura ses lèvres roses, ne faisant nullement attention à ses ruades et ses grognements, et, à nouveau, esquissa un sourire en coin. « Tu verras bien, pas la peine de t'exciter comme ça sur moi ! Je pourrais pas te baiser, même si je le voulais, de toute façon. » Elle s'immobilisa sous l'indignation, le contempla d'un air choqué, avant d'éclater de rire à son tour et de se redresser pour lui embrasser le torse. « Même si tu pouvais, je voudrais pas de toi, connard. » Elle riait, tout en disant cela, mais Fllyd fit mine de le prendre au mot, et entra dans son jeu. Derechef, il courba l'échine, l'embrassa. « Ah, tu crois ça ? » Ses lèvres descendirent jusqu'à son cou, se firent plus pressantes. Sous la surprise, la blonde marqua un temps d'arrêt, avant de sourire. De contentement ? D'amusement ? D'ironie ? Nulle n'aurait su le dire. « Fllyd, qu'est-ce que tu fais ? Je croyais que toi... » En grognant, il la fit taire d'un baiser. « On s'en tape. Tout ce que je veux, c'est toi, alors boucle-la un peu et laisse-moi faire. » Elle se tût, libéra ses mains, les enroula autour de son cou, inclina la tête vers l'arrière. La sentant abandonner toute réserve, Fllyd leva les doigts jusqu'aux siens, les décrocha de sa nuque, et se redressa en ricanant. « Alors, c'est qui qui n'a pas envie de l'autre maintenant ? » Elle resta un instant sans comprendre, puis le rouge lui monta aux joues. Elle balança sa main dans sa figure, lui faisait pisser du sang par le nez, tellement la gifle qu'elle lui administra fut violente. « Espèce d'enculé, t'es vraiment qu'un pauvre con, je te déteste ! » Elle sauta sur ses pieds et alla s'assoir en chien de fusil sur l'appui de fenêtre, le regard vrillé vers le ciel, le visage encore furibond. En soupirant, Fllyd se laissa tomber de travers sur son lit, allongé sur le dos, bras écarté. Ils restèrent ainsi plusieurs minutes, peut-être cinq, peut-être dix, peut-être plus. La blonde finit par tourner la tête vers Fllyd, qui la regardait d'un air moqueur. « Alors, il vient ou pas ? » ronchonna-t-elle. « Tu verras bien ce soir, blondasse ! »
Dernière édition par Fllyd Herzinger le Dim 14 Nov - 15:59, édité 21 fois
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:09
hum josh bienvenue sur STV & bonne continuation pour ta fiche de plus en plus de membres, ça fait plaisir
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:13
Columbine Lauhs a écrit:
hum josh bienvenue sur STV & bonne continuation pour ta fiche de plus en plus de membres, ça fait plaisir
Que dire de plus ?
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:25
merci à vous deux, depuis le temps que j'attendais de jouer Josh, anyway. par contre, est-ce normal que la partie partenariat et certains champs du profil soient inaccessibles aux humbles petits membres ?
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:29
J'aimerais te dire que c'est normal. Mais ça ne l'ai pas. je vais essayer d'arranger ça, c'est peut être un bug de forumactif, espérons.
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:36
yé croua qué si tou change lé pérmissiouns, cé séra bon.
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:41
J'ai honte, c'était trop facile à régler. c'est parce que j'avais pas encore été voir
Nan, mais c'est Eden, quoi. Fut lui apprendre à créer des champs pour le profil !
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:44
MDRRR.
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:45
faudra qu'on s'trouve un lien de la mort qui tue, hein too
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:49
J'ai fait ça hier à plus 1H du matin quand tous le monde dormait moi nameho j'vais déposer plainte contre toi vilaine petite soeur ! ><
Fllyd rien que le début de ta fiche, je suis pire que fan !
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 13:51
Fllyd Herzinger a écrit:
yé croua qué si tou change lé pérmissiouns, cé séra bon.
JOSH + cet accent de la mort Bref bienvenue ton avatar est sublime en passant (a)
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 14:06
eden, sais tu que si tu fais cela, dieu ne t'acceptera plus sur terre, puisque je suis sa plus fidèle servante
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 14:08
Dans ce cas suis les règles et arrête de flooder sur les fiches des membres soeurette (a)
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 14:12
C'est moi qui a crée les règles, donc je peux les changer à tout moment donc j'ai le droit de flooder sur les fiches de nos nouveaux petites beaux membrounet tout choux
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 14:15
gniah .(a) un lien avec plaisir, choue.
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 14:22
on définira ça quand tu auras fini ta fiche, alors
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 15:04
OH MERDE. JOSH ! Voilà, t'es fiché, je veux un lien avec toi (ouais, sinon bienvenue !!! )
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 15:17
JASH, l'incontournable. bien sûr qu'il nous faut un lien
Invité
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 16:01
Désolée du double-poste, mais j'ai terminééé(...)ééé. pas terrible mais bon, je me rattraperai en rp.
Dead Pixels
Sujet: Re: HERZINGER. ended. Dim 14 Nov - 16:20
franchement, j'adore j'te valide, dans le groupe inky même si il vaut un blinky, c'est pour t'encourager à le faire évoluer