'Dea - officieusement, 17 ans; officiellement 20 ans - fille de bourgeois danois - cœur en guimauve endurci - mangeuses d'hommes, croqueuses de femmes - délicieusement machiavélique derrière sa naïveté feinte - attitude vengeresse dans son fort appétit sexuel - air innocent, blondeur virginale, candeur à se mettre le monde dans sa poche - pilules magiques ou poudre immaculée exclues de la partie - face : vie de lycéenne banale; pile : luxure, cocktails raffinés, robes de soie, tromperies et coups bas... - double personnalité & double vie.

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WHY IS THE BEDROOM SO COLD ?
YOU'VE TURNED AWAY ON YOUR SIDE.

LOVE WILL TEAR US APART

" Elle m'a eu. Elle m'a trompée de bout en bout. J'aimerais dire la garce, mais cela m'est impossible. Je me sens faible, idiot, naïf mais...putain, je l'aime !

Comment ne pas résister à son petit numéro ? Regard innocent, sourire en coin, tellement féminine, tellement craquante dans son petit numéro de jeune fille naïve et maladroite. On avait vraiment envie de la protéger.'Dea. J'avais à peine 18 ans. Je n'étais qu'un petit branleur, un mec qui pensait pouvoir se mettre n'importe qui dans son lit, abandonné aux histoires de cul d'un soir avec de charmantes et idiotes créatures. Mais, merde, cette fille est rentrée dans ma vie. Hypnotisante, énigmatique. Toutes ses conneries de Cupidon, de tomber amoureux, foutaises pour moi. Si vous m'auriez vu, littéralement à ses pieds. Fini de lever des filles dans les toilettes crados des boîtes fréquentables, fini les vêtements dégeu et ringards, les remarques salaces envers tous les jolis culs en travers de ma route, les pilules gobées avant d'aller en cours. Putain, ce n'était plus moi, j'étais un autre mec. Un mec bien ?

La petite nouvelle, blondinette ingénue. Tous les mecs voulaient se la faire. Et moi, petit branleur prétentieux, je l'ai eu. Elle à joué avec mes sentiments, me rendant fou. Fou d'elle. Je l'ai invité à boire un verre chez moi, elle n'a rien bu mais moi, j'étais saoul. J'ai tenté en vain de lui faire boire mes ridicules paroles, mes déclarations enamourés, p'tain si mes potes me voyait. Mais c'est moi qui était pendu à son regard, à ses pieds. On a fait l'amour. Sous ses airs de jeune fille à peine sortit de l'adolescence, sa vraie silhouette de femme se révélait à mes yeux au et à mesure qu'elle enlevait ses vêtements. Ce n'était pas le corps d'une jeune fille de 16 ans. Mais sur le moment, c'était plutôt mon sexe incontrôlable qui me préoccupait. Mes gestes étaient maladroits, je craignais de la brusquer. Mais elle a avait les choses en main, elle faisait l'amour comme une bête. De l'expérience. J'étais déboussolé et amoureux. J'ai réduis la nourriture que j'ingurgitais, mes notes ont chutées. Aucun problème, c'est normal. J'étais un autre mec. Mes pensées étaient obnubilées. Je passait mes jours à la sauter, à faire un sorte que son bonheur soit inépuisable, sans accro.

Elle m'a eu, la salope. Elle avait tout organisé. Le sms qui me pressait de venir. Les rideaux ouverts. Je l'ai vue. Dans ses sous-vêtements noirs en dentelle. Ma soeur dans le même appareil. La brune & la blonde. Les deux femmes de ma vie. Se touchant, se caressant, s'embrassant avec une douceur féminine mêlée à cette rage masculine. La porte était fermée à clé, et je les voyaient par la fenêtre, paralysé. Elle se sont faits l'amour, sous mes yeux, avec tendresse et fureur. Depuis combien de temps ce foutait-elle de moi comme ça, avec ma putain de soeur ? J'étais fou. Elle m'a rend fou. Je fus pris d'une colère immense, qui ne s'est toujours pas éteinte. Elle se leva, se mis devant cette fenêtre, son corps nu offert à mes yeux, un sourire salace aux bords des lèvres. "Je te quitte."

ft. Marlowe S.