Papa Noël a craqué son slip et les rennes se sont fait la malle. Cette année la fête de famille verras chez les jeunes un changement radical. Le sapin sert de feu de camp et on s'enroule tout nu dans les guirlandes. C'est fait pour ça les vacances, on glande. Et puis surtout on fait la fête. Car c'est bien connu les jeunes adorent faire croire qu'ils sont bêtes. De grands enfants cette meute de lycéen et d'étudiant. Cependant, cette année je vous l'ai dit, pas question de faire semblant. Le petit Jésus va se prendre un sacré coup d'neuf dans les dents. Une skin party, ça vous dit ? Aller répondez pas nous on saura tout de suite que vous avez menti. Dans le lieu préféré, celui anciennement béni des dieux, les turbulents organisent la soirée comme des fous drogués. Lumières fluorées et tamisées, boissons alcoolisées, pilules colorées, rien n'est oublié. C'est sur toutes les lèvres depuis plus d'une semaine. Un cache-cache géant pour geek hallucinés a été mis en place, quelle veine ! Chacun par texto a été informé de son rôle. Pacman, bouboules ou fantômes. Bon dieu d'merde ça va être drôle. Vous avez deviné où tout cela se déroulait ? Mais enfin connectez les neurones que vous n'avez pas encore cramés. J'suis adorable franchement, j'vais tous vous avouer. Ce jeu de dément se trouvera au beau milieu de l'église abandonnée. Parmi ses champs laissés à l'abandon d'ici quelques minutes vous pourrez voir des adolescents courir en bande affolés de mouton. Non non, on ne dit pas pauvres cons. Les aliénés s'amusent comme ils veulent. On ne se fout pas de leurs gueules. Et puis une fois un acide affalé, un bédau fumé. Se courir après dans le noir des champs et de la forêt. Pour sûr ça va bien nous faire marrer. Alcoolos et drogués croisent intéressés de jolies demoiselles aux collants troués. Manquer, les pacmans par les fantômettes ce sont fait manger. Un couple de bouboules pas le moins du monde stressé se fait piquer leurs foulards. Ils sont trop occupés à forniquer les veinards. La nuit avance, à peine la nuit commence. Un foulard volé on l'échange contre un shooter de vodka ou de rhum au bar. Bonne équivalence. De la vieille bâtisse une musique à vous envoyer en Hp résonne et fait sa belle. Ils ont trop poussé sur les décibels. On s'en fout. La mort ne nous fait pas peur puisque l'avenir est à nous. Finir entre quatre planches c'n'est pas pour nous. Faudrait voir quand même a pas finir avec sur les bras un cadavre puis au trou.

Nuit d’hiver sans vraiment aucun intérêt. Assise sur mon lit, devant la télé éteinte et les volets fermés. De toute façon, qu’est-ce que je pourrais bien regarder ? De la téléréalité pour les mannequins ? Les dessins animés idiots pour les enfants ? Ennui. Alors je reste assise, inutile à penser dans le vide. Penser à des choses qui n’ont aucun intérêt. Penser aux autres. Ne plus penser. Je tourne en rond dans ce vide. Je ne me complais pas, dans ce vide. Qui s’y complairait ? Bref, fini les lamentations. Mes cheveux pas coiffés (devrais-je dire comme d’habitude ?), un jean déchiré et un tee-shirt avec le nom d’un groupe quelconque et des vieilles bottes en cuir font toujours l’affaire, quand il est l’heure de sortir. Et c’est justement le cas. J’hésitais, une soirée en compagnie de tout ces gens me regardant avec leurs yeux étranges, me surveillant car je ne porte pas les dernières fringues à la mode, parce que je bois une bière d’une traite comme un mec peut le faire. Ils ne comprennent pas, et personne ne le comprend. Mais finalement j’y vais, je m’en vais les affronter telle que je suis, telle que je veux être, qu’ils le veuillent ou non. Je les emmerde, de toute façon.

Noël est une fête que je déteste. Pourquoi ? La famille. Cette fête force à être avec la famille et je déteste ça. Vous m’imaginez faire une fête avec ma mère ? Il ya des limites quand même. Elle peut m’offrir ce qu’elle veut comme cadeau, il finira brûlé dans la cheminée sans que j’ouvre le papier, de toute façon. Autant que je sorte, quitte à aller dans un coin pommé avec des gens de mon âge, à peu près, et me prendre une cuite monumentale. Ils me regarderont. Je les regarderai. Mais c’est moi qui me moquerai d’eux. Ne cherchez pas pourquoi, je serai bourrée de toute façon.
Il n’y a qu’une fête où tout le monde va ce soir, une fête avec des règles imposées. On aura tout vu. Censé faire rire ? Probablement, même si attraper des foulards pour boire ne me plait pas vraiment. Depuis quand faut-il faire un jeu pour boire ? Useless. Mais apparemment, ça plait aux autres, alors je ferme ma gueule.

Je ne suis pas seule, il y a déjà du monde et des personnes que j'ai croisées certaines fois, au lycée, dans la rue ( autre part ? ). Il y a McAlister, la fausse garçon manqué. Il faut toujours qu'elle vienne gâcher le peu de bonheur que j'ai - si je peux appeler ça "bonheur" - . J'ai soif. Je n'ai pas envie de jouer à ce jeu débile. C'est ce qu'ils auraient dit, non ? Alors je m'assois sur... sur je ne sais pas quoi et j'attends. Attendre est peut-être bien la meilleure des choses.

Je ne suis plus un enfant. J'aimerais tellement pourtant. Très égoïstement, revenir en arrière. Mais trêve de plaisanterie j'ai bien d'autre chose à penser depuis hier. Si les dragons dans mon sang on décidés de me laisser tranquille pour le moment. On ne peux pas dire que mon fournisseur de gros en fait autant. Depuis hier il me prend la tête pour un lot de coke pas assez vite écouler. La poudre blanche est resté bloquer dans mes poches, concurrence et examens au lycée m'obligeant à ralentir mes tournées. Du coup forcément il me prend la tête l'autre enculé. Me passant une main agacée dans les cheveux je soupire. La soirée ne pouvait pas commencé d'une manière pire. Je comptais m'amuser, un peu décompresser le stresse qui me tombe dessus depuis que Colum vis à la maison. À la place je début la skins party par une dispute avec l'autre con.

EDEN - J'suis pas un mulet ! Faut bien que je continue le lycée ! Puis j'y peux rien s'il y a de la concurrence p'tain !
FOURNISSEUR - Écoute moi clairement le gamin, tu écoules, dans les temps, la came que je te refile, sinon j'prendrais des commission pour le retard. Pas de délais, tu connais la règle.
EDEN - T'es pas réaliste j'fait c'que je peux ! J'suis dehors dans le froid à me geler tout les soirs !!
FOURNISSEUR - Lève encore la voix sur moi, et on passera par ta chère soeur pour mieux te faire bosse, clair la pédale ?

Je me recule, estomaqué. Il m'a attrapé par le col, menaçant mais n'osant pas me frapper. Comme avec l'autre abrutis de Cliffton, mon statut de lépreux me défend. Un contagieux comme moi on ne lui cogne pas dedans in-punemment. Opinant du chef je m'écarte rapidement. Un dernier regard menaçant. Le visage statique je prend congé sans ajouter un mot. C'est l'heure de rejoindre les autres, d'à mon cou nouer le foulard pour jouer le beau. À peine ais-je avancer vers la vieille église. Qu'à travers les arbres des ombres hilares glissent, se poursuivent. Repérant Matt qui tangue un peu plus loin. J'hésite un instant mais trop vite l'envie m'étouffe, je le rejoins. Profitant de l'obscurité pour me cacher à son regard, la musique effroyablement forte pour me dissimuler à son ouï. Je passe par derrière lui. D'un geste vif j'attrape le foulard du rouquin. Remarquant qu'il est de la même couleur que le mien. Je m'exclame d'un air boudeur. Repoussé très loin toutes mes présentes peurs.

EDEN - Merde. T'es aussi un "pacman", j'voulais une vodka à l'oeil, Matt tu sers à rien...

Ce matin je me suis réveillé dans la rue. J'ai bien ça, la liberté d'être à-la-rue. Il fait froid mais qu'importe, ma couverture tiens chaud et le reste c'est dans la tête. Faut mieux ça que de finir à écouter de la fausse musique dans une fausse fête. Je reconnais volontiers que la techno est loin d'être ma musique préférée. Le contraire serai même plutôt à affirmer. Perdu dans mes pensées encore endormis mes affaires rapidement je replis. Petit, léger les passants m'observe apeuré par ce postiche d'enfant honnis. Pourquoi quelqu'un à l'aire si faiblard, dort-il dans le brouillard ? Question de choix de vie, d'indépendance. De galère aussi. Mon orgueil cependant comme tout première dépendance. M'empêche de montrer que mes orteils on un peu congelés cette nuit. Enfin enfin, coquet derrière mes aspects de rebelles mal-lechés, je dégaine un portable récemment volé et compose le numéro de d'Ines. C'est quelques heures plus tard, douché et un café à la main que je remercie ma nouvelle amie. Elle m'annonce que se soir un cache-cache est organisé dans les bois, fallait me le dire avant traitresse ! Elle éclate de rire devant ma réplique, et moi aussi.

INES - Du coup du décide d'être quoi ?
LISE - Bouboules jaune, j'aime tous ce qui a rapport au couleur.

Devant rejoindre ses amis elle s'excuse de ne voir ce soir m'accompagner. J'élude distrait. J'ai envie de m'évader. Il est à peine midi et déjà pourtant rester dans cette maison me fait suffoquer. Je sort, j'm'en vais. Besoin urgent de danser. L'air d'une marquise en cuir, un peu toqué avec son sac-à-dos troué sur le dos, je flâne les rues de la ville. Un regard en arrière, il pourrait peut-être me suivre, l'autre fou, le vil. Un chocolat chaud me tente bien. Plus que ça même le cacao m'appel, réclame que je le fasse mien. Mais pour ne pas entamer ma petite réserve de monnaie. Je décide naturellement que pour déguster il va falloir travailler. Une petite rue commerçante, perceurs, tatoueurs et bouquinistes bigarrés. Parfait parfait, ici j'vais pouvoir faire mon numéro en paix. J'installe tout et laisse la musique m'emporter. Les heures défilent sans soucis. Mes pieds devenue plus léger que me ramènent peu à peu des pièces, la monnaie s'il vous plait par ici. C'est lorsque le jour se couche qu'enfin je choisie de m'arrêter. Avisant d'un starbuck au bout de l'avenue je me faufile avec plaisir. Cinq chocolat chaud plus tard, bon dieu que de plaisir. La nuit à sombré, et si j'allais voir ce que donne ce jeu de pleine aire pour adolescents suicidaires ? Je prend une petite boîte, en avale deux cachets qu'on ma dit coloré. La marches ne me fait pas peur, cependant quand j'arrive au abord de la soirée... Je m'arrête, grimaçant. Elle ne me plait pas, mais alors pas du tout cette musique que j'entend. On dirais des oisillons qui s'étouffent avec du ciment. Franchement, comment peut-on trouver ça planant. Si mes oreilles réclame à grand cris du Tchaikovski je ne peux me résoudre à quitter ce drôle d'endroit. Mon sac pèse lourd sur mes épaules, oh tiens elle commence à jouer son rôle. Mon adorable hallucinogène par petite dose. Je lève les yeux vers le ciel. Noir d'ébène, aucun ange aux lumineuses ailes. Je dépose ma maison de toiles ciré sur le sol. Une mélodie que je connais par coeur à remplacé l'autre que je vomis. Je m'élance dans une gracieuse Farandole. Seul dans ce noir qui seul avec le blanc emplie ma vie. Je suis devenue un aliéné papillon de nuit. Près à fuir au moindre bruit. Se laissant guider par ses camées d'envies.

tu vas pouvoir voler chérie. Tellement plus haut que toutes leurs étoiles pourries. Tu sera le meilleur, l'adulé. T'a manière de danser les fera rêver. Je m'élance les bras tendue vers ce ciel adoré. Je serais martien, extraterrestre. Futur rois de cet univers brouillons où personne jamais ne reste. Les notes me transcendes, mon corps fibre dans l'aire comme prit dans une étrange transe. Je suis l'elfe de la forêt, beau à en crever. Prétentieux de liberté. Plus rien ne m'atteins. Je ne mourrai jamais, et surtout pas demain. La portée qui m'envole, pas besoins d'ailes la gravité je suis plus fort qu'elle. À la limite de la pensée, nos vis sont aussi folle que dégradée. Je veux pas penser, je veux exister. Exister jusqu'avec la vie m'étouffer. Pourquoi tu vas pas rejoindre les autres ? Raté. Mon geste ce perd dans l'immensité. Je m'étale au sol, déconcentré par cette voix inconnue qui a glacée. Je réouvre les yeux. Tous ce confond, je ne vois rien d'autre qu'un étrange jeu. Toujours aucune chose nommés "couleurs", bordel de dieu ! Je me relève d'un bons gracile, apeuré. [color:7d25=light blue]Qui est là ?! Avancez vous je ne vous distingue pas. J'époussette mon pantalon empoussiéré, le cuir noir qui à haut moins le mérite de me tenir chaud. Surtout que je ne porte qu'un immense débardeur noir et un sweat zippé en haut. J'suis comme ça, le froid j'ai appris à l'apprivoiser. Surtout que j'suis défoncé. Et vue qu'on entre précisément là, dans ce cas. Je plisse les yeux, pensant reconnaitre la forme qui me fait fac. Handicape de merde, quand il fait trop sombre je vois très mal que voulez vous que j'y fasse ! Tu serais pas... J'avance d'un pas. Mon assurance cristallisant ma peur loin de moi. TOI ! Mais arrête de me suivre partout ! Dit à Jack que je reviendrai jamais au cirque ! Je suis libre et je fais ce que je veux ! Et si t'es là pour me tuer si je refuse, sache que je ne me rendrai pas s'en me battre ! Ce même-ci j'y vois pas à deux mètre devant moi. J'suis un crétin. J'viendrai pas de me mettre dans la pétrin ? Bouaf tempis je sais que le meilleur, c'est moi. Enfant dérangé, désaxé. La peur tu l'a oubliée au milieu du trop plein de pilules avalées.

J'ai froid. J'ai chaud. Il fait beau ? Ah non c'est moi. Il neige, j'crois. Enfin logiquement le truc gris qui tombe du ciel c'est pas de la cendre. Y'a un volcan près d'ici ? Tu délire Lise, tu pars en transe. Sourit. J'écoute mon esprit. Je tournoie sous la neige et je souris. Le mec en face serait-il un chat ? J'entend pas ce qu'il me dit. Enfin si. Mais je comprend pas. J'replie mes bras autours de moi. j'sort la langue, attrape un peu de neige. Oh ça m'gèle. Bon c'est pas toi ça mais il m'a dit quoi ? Je te suis pas partout...c'est pas de ma faute si tu es toujours dans les parages où je me promène. Je ne suis pas de ton cirque. Te tuer ? J'ai une tête de tueur en plus ? Je ne vais pas me battre a violence ne résout rien, c'est toi l'autre jour qui m'a attaqué. Je te veux pas du mal, faut pas croire tout ce qu'on raconte sur les gitans de nos jours ! Alleluah ma caboche avais tout compris. On répond au mignon. Pourtant j't'ai vue à ma dernière représentation, puis à Londres, puis là j'te revois... À croire que tu me suis ! Oui tu pourrais vouloir me tuer, engagé par les gens du cirque pour m'y ramener. Mais c'est vrais que... Ouai si t'avais voulue me tuer tu t'y serais pris autrement. Dit moi, c'est de la neige qui tombe hein ? Y'a pas de volcan ici ? Tu porte des vêtements de quelles couleur ? J'ai grandis dans un cirque, j'ai pas peur des gitans crétin, j'suis un saltimbanque, un sdf fière de sa liberté dans leur monde sur-consommé. Oh... J'vais vomir. Tout en parlant je tournoyais. Sur moi même ma vision détraqué et la paysage comme pris dans un bocal fêlé. J'me penche et renvoi mes chocolats chaud, mes pilules son déjà diluées dans mon sang ? J'dirais à cent pour cent. L'amertume de la bile envahi ma gorge, la ronge. J'doit avoir un drôle de tronche. Pourtant j'm'arrête pas de sourire. Des vies y'en a des pires. Je récupère mon sac, tremblote sur mes jambes trop maigres en pensant aux africains qui crèvent de soif. Bah moi aussi là je crève de soif. Mais j'voudrais une bière. Tiens et aussi m'envoyer en l'aire. J'chipe un chew-gum dans ma poche arrière. L'autre poursuivant pourrait pas faire l'affaire ? Et s'il est plutôt fille bah, on s'prendra juste une cuite. Arg bordel qu'ils baissent leur infâme musique ! Désolé mec de t'avoir agressé, j'suis un peu parano dès fois. J'suis Lise, danseur et équilibriste de génie, et toi ? J'souris, encore et toujours à toutes mes envies. Et là alors que je me suis suffisamment rapproché pour distinguer son visage... Ce dont j'ai envie, c'est lui.

Une baleine c'est un gros mammifère qui nage dans la mer. Elles sont d'une jolie couleur bleus, il parait. La mer c'est vert ? Ah non c'est couleur je ciel. Je crois. Drôle de nuance, et celle du miel. C'est quoi ? J'veux savoir moi ! Et les chevaux, les oiseaux ? C'est quoi qui fait beau ? Pourquoi le rouge ça n'irais pas avec la jaune ? Ça ressemble à quoi du jaune ? Des questions qui on bercé mon enfance. On me disait prend la balle bleus lise, je savais pas c'était laquelle. Ça déclenchait souvent des querelles. J'suis pas pareille. Ma vision d'arriéré ma coupé les ailes. J'suis comme une télé mal-rêglé. Mes canaux de perceptions des couleurs sont pétés. Et puis de toute manière COULEUR, ça veux rire dire. C'est un mot qu'on targue à longueur de temps, pour m'agacer y'a pas pire. Suffit de voir " oh regard moi c'est jolies couleurs " " la couleur de ta robe est magnifique " " ses yeux sont d'une couleur ". Faites les taire ou j'me suicide dans l'heure. Non mieux, j'me ramène avec une mitrailleuse et je tue toutes ses chieuses. Et leurs chieurs avec. Mon vis à vis reviens tout à coup dans ma vie. À oui c'est vrais j'suis encore envi. Faiblard comme une petit souris. J'ai montre rien, pire j'en ris. j'lui fais fasse, me mordillant la lèvre avec envie. Je le metterai bien dans mon lit. Merde... j'en est pas. toujours avec un temps de retard ses paroles viennent à moi. J'ai pas fait exprès...j'voulais aller au cirque car on venait de posé notre campement près du votre. Je te suis pas, c'est peut-être e destin, mais je ne suis pas un traqueur quand même. Heu nan il y a pas de volcan..je crois. Il neige oui... mes vêtements ? heu oui ils sont coloré pourquoi ? Pas le temps de répondre puisque cette fois de nouveaux mots viennes se percutés aux anciens. Tu devrais pas prendre ce genre de chose?! Équilibriste de génie ? ... Moi j'suis Ange, le nouveau Oliver Twist de ce siècle, gitan et vagabond de ville en ville. Et...j'ai pas vraiment de talent je crois. Ravis de te rencontre Lise. Oh mais en fait, a par que moi c'était un clown barbue qui me berce le soir, on est pareille ! Ange ? C'est... Waoh... J'suis jaloux. En plus t'es trop canon ange, ta des ailes, blanches ? Tu me parlerais de la couleur de tes vêtements ? Moi j'connais pas les couleurs... J'lai vois pas... Pour ça que j'essai les pilules, ils parait qu'elles permettent d'accéder à une monde tout coloré. Il parait... T'a aucun talent ? Impossible tout le monde en a un. Même si c'est un talent de merde, genre celui des humains c'est de tout détruire. Moi c'est de danser, j'peux tester voir si le tiens se serai pas d'embrasser ? Aussitôt dit, aussitôt fait. J'l'attrape par le pull et alors qu'il regarde fondre sur le bout de son nez un flocon égaré. Je décide que nos corps ce soir seront fait pour se réchauffer.

Rend moi mes yeux d'enfant, je te dirais pourquoi je ment autant. Pourquoi le jour de mon anniversaire, j'ouvre pas les yeux. Je sais déjà combien se sera gris derrière, qu'ils ne seront plus là eux. Parents présent en creux. P'tite soeur, nos espoirs qu'ils ont lâchement foutue au feu. Petite soeur... Être si cher à mon coeur. La menace de tout à l'heure me fait froid dans le dos. Il touche à une seul de ses cheveux, je le noie sous les eaux. J'me prendrais pour le seigneur. J'me démerderai j'lui ferai bien peur. Même si je risquerai de crève juste après. Pas d'importance, cette enfant je l'aime trop pour le laisser la souiller.

MATT - Et ba alors laisses moi si j'sers à rien. Va t'faire suçer par un de tes droguée; moi j'suis pas à ce point mal tombé. Arrêtes de me suivre, j'suis pas d'humeur.

Allons bon. Il a envie de jouer au con ? Ça me ramène à avant. Je lui courait après, lui me rejeté sans sentiments. Mais j'aimer bien ça, je l'admirait pour son indépendance. J'était touché par la douleur aigue qui dans ses yeux caché l'innocence. Brisé son enfance. Bien plus tôt que la mienne. Dit Matty, tu rêve encore ? Dés fois la nuit, tu te surprend a avoir envie ? Moi oui. Ça veux dire que tout espoir n'est pas partie ? Dites moi oui. J'vous en supplie. J'ai envie de toi, par exemple. On érige un nouveau genre de temple ? Des baiser qu'on échange. Un plaisir nouveau et bien étrange. Enfin avant d'en arriver là faudrait déjà que j'arrive c'qu'on discute de manière civiliser. J'peux pas te violer, j'suis pas si mal-élévé. Alors que faire ? Fuir l'enfer. Un sourire au goût un peu amer. Comme une dizaine d'années en arrière. Te souviendras-tu que j'avais ce drôle d'air ?

EDEN - J'peux essai de te mettre de bonne humeur. On chasse des bouboules jaunes ?

Attitude de gamin, celle que j'avais perdue en chemin. Tu me reconnais comme ça ? Cette ancienne allure d'innocent gamin. Pourquoi t'a jamais voulue de moi ?

Sauvez moi. Mes sentiments sont pas mort. Aidez moi. Ils sont toujours aussi fort. Son visage m'inspire de drôle de louanges. Un genre qu'on explique sûrement pas aux bambins de quelques mois. Tu m'apprend encore comment on fait pour draguer ? J'ai très envie de t'embrasser. On passe les limites. Un jour ou l'autre faudra bien qu'on les imites. Nos parents hais, on aura plus l'âge des gamineries. C'est ça qui te fait peur. Ou bien juste que c'est vraiment pas la bonne heure ? Il neige autours de nous, t'à remarqué ? La terre deviens un tapis enneigé.

MATT - P*tain Lauhs tu laisses jamais tomber ?!!!! Mais il te faut quoi ? T'as pas comprit que j'suis pas le mec à fréquenter ? Tu veux te rebeller, montrer que t'es devenu grand ?! Parfait fais le sans moi, t'as bien vu que même gosse j'voulais pas de toi. J'suis pas le mec désiré. Puré tu veux quoi ? que je vienne te bercer le soir avant de te coucher ? Que l'on discute autour d'un café et aller faire les boutiques ? tu cherches quoi au juste ?!!!

EDEN - M'agresses pas ! T'es pas aimé ?! Tu rigoles ou quoi t'e limites adulés par toute tes trainés ! Arrêtes donc une seconde de jouer les pauvres gamins délaissé ! Tu l'as été tu ne l'ai plus. Si tu t'attache pas au gens c'est parce que tu le veux bien. Stoppe la stigmatisation de ton cas, comme tu me le si bien dit : t'es pas unique ducon. Y'en a d'autre des gosses qui on pas eue des parents aimants. Ils ont pas tous finis manipulateur au sentiments gelés ! Je cherche quoi ? RIEN DE TOI ! T'étais pas là, j'avais envie de vodka. Point barre connard.

La colère a sauté hors de moi comme un coup de poing. La coupe est pleine. Je le foudroie d'un regard emplie de haine. La blessure de ses mots cachés sous des tonnes de rancune. J'pourrais même lui en foutre une. Au lieu de ça une sillouhette indistincte passe derrière moi en courant, poursuivant par deux autres tout aussi hilarent. Bizarre... Ah mais oui, le cache-cache ! Je capte ça alors que déjà j'me suis écrouler sur matt. Violemment pousser par des participants un peu trop impatient. Pas de chance on finie tout les deux dans la neige. Nos lèvres se sont rencontrés, aimantées ? Ça m'avais affreusement manqué. Aidez moi. J'suis drogué. Sauvez moi. C'est sure là il va me frapper...

Dans ses lèvres, il y a un goûte de rêve.

MATT - De quelle manière j'dois te le dire ? Je..ne ...veux..pas...de ...TOI !! Tu vas me suivre longtemps ? J'veux pas que tu me fasse retrouver ma bonne humeur, j'veux pas que tu ramène les souvenirs du passé futil. J'veux que tu sortes de mes pensée. Non je veux dire de mon entourage, ok?!!!!

Dans cette trève il reste qu'un goût haine.

EDEN - Tu as quoi en particulier contre moi Wolden ? Tout le monde sais que c'est avec moi que t'es le plus virulant. C'est pour quoi ? Parce que j'te fais peur ? Ma maladie ? Ma fausse naïveté ? Arrête de te voiler la face, t'aimes quand je t'embrasse et ça t'fait flipper point final. Pas besoin de faire autant d'histoire, t'es qu'un beau mec parmi tant d'autre ducon !

Je baisse les yeux en commençant à ma redresser. Je veux m'éloigner. Pleurer intérieurement ton attitude de insensible garnement. Tu mens. Pourquoi tu mens ? Pourquoi es tu si méchant ? J'vois pas ça quand je te regarde. Ta violence j'arrive pas à y prendre garde. Je remarque l'angle douloureux de ton poignet. Merde je l'ai blessé ! Soudainement paniqué je m'empresse de me remettre sur mes pieds. Je l'aide à faire de même, un bras derrière son dos. Vive la soirée, j'lui pète un poignet. Vive le cadeau...

EDEN - Merde j'suis désolé Matt, j'vais t'emmener voir mon médecin il va t'soigner. T'a pas trop mal ça va ?

Passant un bras à sa taille et un des siens autours de mes épaules je dégaine mon portable. Et appel Nafanail qui heureusement accepte en 5 seconde de me préter ça bagnole.

EDEN - Bon on y va en voiture, viens faut aller devant l'église.

Muzicons.com

J'avais été prévenue par un sms, une fête était organisée au purgatoire. Cassius m'en avait déjà parlé quelques jours plus tôt, il m'avait bassiné sur cette fête qu'il ne pouvait pas y aller, fêtes de fin d'année en famille dans un village paumé. Fallait que je lui fasse un compte rendu détaillé de la soirée. Je ne voulais pas le faire, encore moins y aller. Mais ce soir, ma mère, son abominable nouveau mari et mes demi-frères étaient de sortie, les joies des comédies musicales en famille.

Je me suis tout de même décidée à y aller. J'avais envie de mettre cette robe avec des imprimés têtes de clowns. Elle fera tâche, je l'adore et je n'aurais sans doute aucune autre occasion de la mettre. De toute façon, je n'y resterai pas longtemps. Et puis il y avait aussi cette histoire de foulard ... je n'y voyais pas l'intérêt, mais les règles étaient les règles. J'étais habituée à les suivre.

Je déteste l'odeur du sapin, Noel et le petit Jésus. Toutes ces histoires m' insupportent. Il faudrait attendre Noel pour s'offrir des cadeaux ? Pour fêter la naissance d'un gars qu'on n'a jamais connu et qui aurait sauvé le monde ? Un illuminé de plus ... pourtant, qu'est-ce que j'ai adoré cette fête étant petite. J'adorais préparer des biscuits secs immangeables, décorer le sapin, faire des roulades dans les cartons d'emballages. De cette époque je n'ai gardé que ma fascination pour la neige. J'ai vieilli trop vite.

Il y avait déjà pas mal de monde, ça se bousculait, des rires gras se faisaient déjà entendre. Il était qu' elle heure ? ... on n'a plus besoin d'heure dans ces fêtes, j'avais oublié. Mon visage scruta les alentours. Quelques visages familiers croisés dans des rues, dans mon lycée ou à d'autres fêtes. Et puis cette fille assise qui attendait. Quelques mèches tombant devant ses yeux. Elle aussi était dite « folle », sinon qu'est-ce qu'elle aurait bien pu faire dans le couloir de l'étage psychiatrie ? Toujours cette même expression qui m'avait étonnée la première fois que je l'avais croisée. Une sorte de détachement, de je-m'en-foutisme et pourtant son regard restait ... triste. Elle avait surement entendue ces mêmes murmures « Elle tourne pas rond cette fille là. Ils vont de plus en plus jeune consulter un psy. C'est bien triste ».

Son regard croisa le mien, je ne pouvais plus faire demi-tour, où serais-je allée de toute manière ?


« - Je peux m'assoir ? »

Je m’ennuis. Non. Je me fais chier, le terme est plus approprié je crois. Je vois tout le monde me regarder parce que j’suis assise et que je fais rien. Parce que je me contente de les regarder danser comme des abrutis, ou prendre des tonnes de produits que je prends uniquement quand je me sens mal ou quand je suis bourrée. Parce que je porte des vêtements qui ne vont pas ensemble, et parce que j’ai mes mèches de cheveux qui me retombent sur le visage. Parce qu’ils ne me comprennent pas.

La musique tape à son plus fort ce soir. Entre temps, je dis ça à chaque soirée, ça me donne un sujet auquel penser pendant quelques minutes. Par contre, la déco, c’est autre chose… Certes, le cadre est beau, mais ces espèces de… guirlandes ? C’est horrible. Certains diront que sur le coup, je me fonds bien avec le décor, et j’aurais probablement envie de les frapper. C’est ce que ferai un vrai homme, je pense. Il serait fière de moi, en les voyant leur mettre un coup dans leurs sales tronches. Mais si je fais ça, c’est pour qu’ il comprenne qu’un jour, je le taperai, et il risquera de ne jamais se relever. Ça sera sa punition pour m’avoir laissée parce que je suis une putain de fille et que j’suis pas ce qu’il voudrait. Come back here, I’ll kill you.

Je m’ennuis. Non. Je me répète même dans ce que je pense maintenant. Je ne tourne pas rond. Je ne tourne même pas du tout, je crois. Non. J’en suis sure. Je commence à comprendre ce soir pourquoi les gens m’évitent. Je dois, si ça se trouve, faire des grimaces toute seule, comme une tarée. Je suis une tarée. Ouais. Mais demain, j’aurai oublié ce que je viens de penser, je l’oublie tout le temps de toute façon. C’est ça, la vraie folie. Une folie que mon psy - ou devrais-je dire mes psys ?- essaye de me faire comprendre. Mais souriante et polie comme je suis, je me contente de les regarder et de fermer ma gueule. Je suis folle, mais je l’ai très bien compris. Je ne suis pas folle, je l’ai compris aussi. Ahah… j’ai soif.

Et son regard croise le mien. Cela aurait pu être une belle histoire d’amour, mais c’est simplement ce qu’il se passe ce soir. Je l’ai déjà vue, là où il y a les vrais fous : les médecins. Aurais-je du faire des études de médecine ?... Là n’est pas le sujet, reprend toi, idiote. Son nom ? J’en sais rien. Impressionnant, j’en parle comme si j’étais amoureuse d’elle. J’ai juste des pensées confuses et je m’en rends compte. Et en plus elle s’approche. Ah ! Je ne serai plus seule. Si ça se trouve, en la connaissant, je me rendrais compte qu’être seule était mieux. De toute façon, causante comme je suis quand je ne connais pas les gens, elle risque de vite partir d’elle-même.
« - Je peux m'assoir ? »
Cela commence bien… mal ? Non, calmement. Ne pas faire peur à tout le monde, c’est mon objectif du moment. Ahah. Et voilà que je ris toute seule, à l’intérieur de moi-même.
« Si tu veux. »
Première phrase censée de ma journée ? Probablement.
« Premier étage, bâtiment B, couloir de gauche. C’est là où on s’est vue la première fois. Désolé. Je n’ai rien de mieux à dire ce soir, je crois… »