Je lâche mon trousseau de clef sur la table de la cuisine, fermant d'un coup de pied le frigidaire, je porte une bière à mes lèvres. Le goût amer me fait frissonner mais je savoure la fraicheur du liquide. Faisant passé mon tee-shirt par dessus ma tête, j'apprécie le simple fait d'être torse nue par cette chaleur abject. J'en sais rien, le soleil qui revient la température qui grimpe si rapidement le changement est trop rapide à mon goût je me sens déjà en été. Avec une promesse de redoublement sur le nez. Encore oui. M'en fout, mais bon je vivrais pas éternellement de l'argent de ma tante qui investit dans mon appartement. Je colle, j'ai chaud, je pu la clope, je pus le parfum ? Non même pas, elle en avait pas je crois, et pour ce que je l'ai touché, à peine ba*sé j'me suis barré. Pas envie de me perde en baisés, pas envie de l'embrasser, désolé poupée ce soir c'était juste pour m'occuper. Je vide la bouteille l'abandonne sur la table, marchant dans le noir. Je me fous bien de la lumière, ici je connais trop l'endroit pour me prendre les pieds dans quoi que ce soit. J'vois pas net, j'ai la tête pleine et vide à la fois. Trop pleine de clope et de coke, trop vide d'émotion que je fuis depuis trois jours. Je lâche mes chaussures près du canapé, abandonne mon tee-shirt sur le cuir délavé. Ouvrant mon jeans je me rend compte que mon boxer semble avoir été oublié chez elle. Zut, je devais vraiment avoir envie de me barrer. Je passe au peigne fin ma chambre, à la recherche d'un calbut', d'un pantalon je ne sais quoi. Je trouve sous ma main un truc fin, ah ouai le pantalon de pyjama trop large qui tient à peine sur mes hanches, néanmoins n'ayant rien d'autre je l'enfile et finis par tomber sur le lit. J'allume avec mon briquet la bouge sur la table de nuit, bougie enfoncé dans le goulot d'une bouteille vide de whisky, la cire fondue à finit par bouger entièrement le goulot et lui assure une stabilité. Je la regarde un moment, j'allume une clope les yeux clos, je la fume en mode pose sur mon cerveau. Je la laisse se finir dans le cendrier, les yeux fermer je tombe doucement dans les bras de Morphée, sans avoir le courage d'éteindre bougie ou clope, de toute manière, la clope doit déjà être consumé.

Un quelque chose me dérange, il y a comme un problème qui change. Je me sens étrange, je me sens mal et pourtant rien ne change. Je bouge, j'essaye de comprendre, comprenant que je dors, c'est étrange c'est sensation de le savoir. Je reviens peu à peu à comprendre que là je me réveille, déjà l'heure ? Non pas quand mes rêves sont encore trop présent, qu'un parfum se glisse à moi encore trop pesant... Pourtant y'a un truc qui change, dans la réalité y'a... Comme une couleur étrange. Des yeux lumineux, un regard bien trop près. Qu'est-ce qu'il fait ici ? Eden ?... tu fais quoi ici ? T'es passé par où ? J'en oublie la méchanceté, bien trop endormie, j'ouvre à peine les yeux , j'en oublis de l'engueuler. Où alors que c'est parce que mon rêve semble trop présent et que la réalité en est peut-être juste altéré. Enfin, faut être sincère, il n'a rien a faire dans ce rêve, y'a deux secondes je buvait un soda sur le dos d'un lama... je comprend pas trop le rapport, je comprend rien, j'veux juste me rendormir.

Je le regarde sans comprendre, rêve ou réalité, j'ai encore le goût du soda dans la bouche, que je buvais dans mon rêve. Et pourtant ma vue semble passer du noir de mes paupières, à la lumière, son visage qui finit de regarder ma chambre. Tu avais oublié un jeux de clefs dans ton blouson, tu dort bien tôt dit donc... Tu... Je.... Des clefs ? Dans mon blouson ? Oui peut-être qu'il a raison, 'arrive pas trop à comprendre la raison de sa présence. mon blouson ? ouai peut-être... Je ferme les yeux pour me rendormir, mais un contact sur ma joue m'empêche de retourner dans mon univers doré. Je suis donc passé pas la porte hein... Je... Ici ?... J'avais envie de te voir, de te... Ma main attrapa la sienne près de mon visage, mes doigts sur les siens, une légère électrification me rappelle sa personne mais j'ai encore du mal à faire appelle à ma réalité. Il avait envie de me voir ? Je bouge légèrement tournant légèrement su le côté, je remonte légèrement mon pantalon, n'ayant pas vraiment conscience de sa présence. me voir ? mais on est la nuit ? Ok je dois avoir l'air d'un abrutis mais j'arrive pas à émerger, à trouver quoi lui répliquer. J'en sais rien c'est étrange, je le vois, je sens sa main dans la mienne, et lui qui tremble, et son regard, et ses joues roses, et ses lèvres. Un instant je me rapproche, mais mon sommeil me rattrape me forçant à fermer un instant les yeux, je reviens à moi une demie seconde plus tard. J'arrive plus à suivre...

Oui, très tard d'ailleurs... Tu... Tu veux que je reparte ? J'te laisse tes clefs et ton porte-feuille, jolie photo au fait'... Jolie photo ? Je sais même pas de quoi il parle, il y a des photo où ? J'arrive pas trop à savoir, pour le moment dans ma tête c'est le brouillard. J'essaye de lutter contre le sommeil, ou contre la réalité, la sérieusement je sais pas quoi en penser. Sans comprendre ce qui m'arrive, un truc doux et chaud se dépose sur mes lèvres, mon cerveau comprenant son baiser sans que j'arrive à réagir. Il veut partir ? Sa phrase d'avant me revient. " tu veux que je parte ? " je... non fais comme tu veux... Je glisse lentement dans la direction de mes rêves, clignant des yeux en m’apercevant que je parle au mur. P*tain ce n'était qu'un rêve ? J'ai rêvé de lui, de sa main, de ses lèvres ? D'un coup je m'éveille totalement, baillant et me frotant el visage, je regard ma chambre à la lumière de la bougie encore allumé. Il est pas là. J'ai fantasmé ? Non cauchemardé, n'est-ce pas ? Essayant de discuter avec ma tête de mes pensées, je m’assois dans mon lit en soupirant, mon regard tombant sur le sol j'aperçois mes clefs et mon porte-feuille. Je fronce les sourcils, attrapant mon porte-feuille les photo entassé dedans tombe sur le lit. Il est vraiment venu ? Depuis quand est-il repartit ? Qu'est-ce qui est du rêve et de la réalité ? Laissant tout ça sur mon matelas, je pousse la couverture qui était à peine sur mes genoux, et tire la porte de ma chambre, remontant mon pyjama qui semble vraiment pas vouloir tenir. Merde, il m'a vu comme ça ? Eden ? Ma voix encore ensommeillé, j'ai l'impression d'être c**, pourquoi je l'appelle ? Il doit s'être barré ? Avançant, je sursaute légèrement devant une forme humaine au bout du couloir. Je me mors la lèvre, il est encore là. P*tain Lauhs... Néanmoins ma mauvaise humeur ne semble pas vouloir sortir et s'enfuit avant même que je termine ma phrase. pourquoi t'es là si tard ? Je passe une main dans mes cheveux, tandis que je reprend la fin de ma phrase calmement...

Il sourit gêné, moi je trouve ça plutôt marrant de le voir se sentir à se point mal, encore une fois mon côté sadique reprend le dessus, je n'y peux rien, peut-être que j'suis trop habitué, peut-être que je veux réellement le voir souffrir, ouai évidement... où alors que depuis le nombre d'année ça à finit par s'intégrer... Euh Matt... tu as le pantalon qui descend, beaucoup... Je descend le regard sur mon pyjama qui en effet tient plus vraiment à grand chose avant de finir par me laisser à poil. Ma main le remonte rapidement, le remettant sur mes hanche, en même temps les pyjama je crois ne pas être vraiment habitué à en avoir, soit je dors nu, soit en boxer, quoi que ce soir pour un fois je suis heureux d'avoir pensé à enfiler un truc... C'est sexy... Je bug sur ces paroles, je rêve où il vient de... Il semble aussi surprit que moi, et malgré la pénombre je le vois rougir. Ouai mais pas pour toi et... Eden attention le mur... Je m'interromps en le voyant reculer tout droit vers le mur du couloir, lui attrapant le bras pour qu'il s'arrête. Vous connaissez alors le mot électrifier ? Quand sans comprendre y'a un truc qui vous fait plus bouger, qui retourne le cerveau à se tuer, qui semble tout chambouler. La chaleur ambiante a-t-elle un rapport ? où c'est sa peau , par les manches de Mon blouson remonter qui me donne cet effet. J'ouvre la bouche, sans savoir pourtant l'intention de parler. Je le fixe, semblant tout aussi étonné que lui il y a quelques instants. Mais p*tain qu'est-ce qu'il fout cher moi à une heure pareil ? Quand j'ai le cerveau retourné et que j'suis à peine totalement réveiller pour l'allumer ? Ne l'ayant pas lâcher je finis par le faire, me mordant la lèvre en m'injuriant, sauf que deux secondes plus tard sans comprendre comment je me retrouve près de lui, avant de plaquer mes lèvres sur les siennes, une main dans sa nuque, l'autre tenant légèrement mon pyjama. Mais qu'est-ce qu'il fout chez moi à une p*tain d'heure où je suis incapable de me retenir et d'avoir une quelconque retenue sur mes envies ?!!

Théoriquement il devrait m'en empêcher, si il était censé il devrait me repousser. Pour toutes mes insultes balancées, pour toutes ces fois où j'ai merdé. Mais non, et pourtant heureusement je le sent plus se rapprocher, mon cœur qui s’emballe alors que mes neurones sont gelé. Plus rien à maitriser, déjà tout à merdé. Je me déteste intérieurement et je me déteste d'agir comme ça. Minuit passé, deux heure à somnoler et voila où j'en suis arrivé. C'est pitoyable. Et dans un coin de ma tête je me rassure en me disant que c'est parce que je suis pas réveillé, ouai c'est juste pour ça qu'en ce moment on a les lèvres collées, que me sang pulse légèrement trop vite à mes oreilles et que lorsque je le sens frissonner sans interrompre le baiser, ça me fait encore plus apprécier. Oui dans un coin de ma tête je met ça sur la cause du sommeil, pour le moment c'est tellement plus simple et plus immature de ne pas jeter cette cause sur moi et autre chose. Sa main dans mes cheveux me fait frissonner, p*tain ça devrait vraiment pas être autoriser. Pourquoi j'suis pas aller ba*ser une catin, j'me s'rais sans doute sentit moins retourné. Mais rien à faire, j'arrive pas à m'en écarter, ma main glisse sous mon blouson, sous son tee-shirt, sur sa peau, lâchant un instant mon pyjama bien chiant. Je maudis néanmoins le fait que je sois si peu habillé et que pour une fois, pour la première fois, il semblerait être en presqe position de force le c**; j'y pense pas, mon cerveau endormit, abrutit et soumis semble plus vouloir bien fonctionner... sauf pour vouloir continuer à l'embrasser.

Je devrais le jeter,non j'aurais déjà du le jeter. Depuis maintenant de longues minutes même, lui faire comprendre qu'on ne rentre pas si facilement chez moi. Qu'on est pas dans un hôtel et qu'il n'a rien à faire ici, rien du tout, qu'il n'est pas le bienvenu. Oui voila ce que j'aurais du faire. Mais je ne l'ai pas fait. Je ne l'ai pas fait et je me retrouve contre lui, sur ses lèvres. Je ne l'ai pas fais et je vais m'en vouloir. Je ne l'ai pas fais et je vais lui en vouloir, l'insulter, regretter, parce que oui je ne peux que regretter non ? Mais pour le moment le seul truc que j'arrive à penser c'est que son parfum anesthésie toutes mes pensées, que ses lèvres semblent me voler mes réactions? Et pourtant là je m'en fous, là je vois flou. Parait qu'on vit mal, qu'on va trop vite, on réfléchit plus et après on se plein qu'en il n'y a plus. Mais j'y peux rien si son parfum me retient, si ce mec me hante dès le matin, non c'est faux il me hante parce que je le déteste. Même si là de suite c'est à ses lèvres que je suis pendu. Je le déteste et tant pis si je vis trop vite, j'arrive plus à me détacher...
Je sens sa main descendre dans mon dos et je frissonne légèrement, tandis que je sens mon pyjama descendre d'un seul coup de plusieurs centimètre, je sens aussi sa main frôler ma peau, et ça m'électrise. Je voudrais le gifler, lui dire de se casser, d'enlever ses mains, d'arrêter de me toucher. Ou bien de continuer... Oui je sais un jour je nous ferais crever, moi et le monde qui m'entoure, moi et tout ces débiles que je dénigre. Moi et lui, parce que oui lui il souffrira le plus. Et je peux pas m'en empêcher, de le détester, de le jeter. Pour ensuite me rendre compte que je suis entrain de l'embrasser. De toute manière, j'ai beau m'injurier, demain ça sera passé, et demain tout aura recommencé, mon immondité, mes insultes balancé. Alors si j'en suis sur pourquoi j'arrive pas à m'écarter, à lui dire de jarter, de me laisser tranquille, seul et bien mieux. Non son corps m'attire trop, sa peau est pire que de l'héro'. Restes cette nuit. Entre deux baisers, quand mes paroles montent enfin à mes pensées, je me fige totalement. Glacé de ce que je viens de balancer...

Pourquoi ces mots sont sortit de ma bouche ? pourquoi il faut que je dise des conneries quand je suis pas réveillé ? Trop sentimentaliste, quand j'ai la tête de le c*l, plus rien ne semble m'arrêter à délirer. Je suis censé dire quoi ? Éclater de rire et dire que je le pensais pas. Je ne le pensais pas, je crois que le pire est là, même si dans un sens j'étais pas contre non plus. Je ne veux pas qu'il reste, je ne l'aime pas lui et sa gueule de défoncé, lui et sa gueule de malade à dealer. Non je le veux loin de moi, et sincèrement sans le blesser j'ignore pourquoi c'est ça que je viens de balancer. Il me regarde et un sourire amusé vient barré ses lèvres, et tendre ? Non mais quoi ? Il me prend pour un gamin ? Je sens lentement les effluves du sommeil me quitter et ce p*tain de sourire que je déteste semble réveiller mon dégout pour lui. Non mais quoi ? Depuis quand les gens me sourient tendrement ?! T'en serais pas capable Matty alors joue pas au grand. Mais si tu veux pas être seul et que tu promet de résister à ma sensualité dévastatrice... j'peux envisager de rester pour te border. Je le fixe sans ciller, bien trop décalé. Partager entre... il y a comme un gout d'amertume dans ses paroles prononcé, ça raisonne faux, j'en sais rien je n'aime pas. C'est pas lui c'est moi. Ou bien pas. J'en sais rien. J'aimerais parfois comprendre les choses, du regard des autres, ne pas me dire que, j'en sais rien, ne pas sentir qu'au fond, ils sont tous pareil. Des c**, ceux qui vous lâche dès qu'on à le dos tourner, ceux qui veulent pas de vous mais qui font avec, ceux qui pensent que vous êtes en trop. Depuis le début, ceux qui vous fiche dans une chambre , mal rangé, mal aérer, ceux qui s'en fiche des autres... Oui j'aimerais bien me dire que le monde est beau, que les gens sont sympa, et qu'Eden peut-être bien, oui j'aimerais mais c'est faux. Tout le monde est pareil, et je crois les avoir même dépassé... Je sens sa main sur ma peau, et ce contact qui m'électrisait, me fait frissonner mais d'une autre manière. Peur ? Non, où alors si de sa ressemble à tout le monde. Je serre les dents, ce que j'ai pu être c**. Je le pensais pas ! J'ai pas besoin de toi ici , j'suis pas un garde malade, et pas un gosse crois moi. Dégages ! Je me recule lui faisant lâcher mon pantalon, que je tiens d'une main. Je retourne vers ma chambre, dans l'obscurité, éclairé au loin par ma bougie encore allumée. Ce mec je ne l'aime pas, il m'énerve, à croire que m'avoir connus quand j'étais gosse lui donne le droit de me tenir tête... " restes cette nuit", la phrase qui tourne en boucle et me fait honte, oui pour une fois j'en ai honte. Mais au moins j'suis pas assez c** pour m'enfoncer, mais juste pour le dénigrer. Je lâche mon pyjama attrapant un caleçon, j'espère propre, je l'enfile pour être tranquille. De quoi que je serais pas capable d'ailleurs au juste ? Je sais même pas de quoi il parlait, m'en fou. Qu'il se casse qu'il me laisse tranquille, seul. Qu'il retourne avec tous ces c**s dehors, tout les gens si semblables et si pitoyable. Moi je suis bien ici, et j'ai besoin de personne pour me border, personne ne l'a jamais fait , depuis ma naissance, ce n'est pas aujourd'hui que j'en ai besoin !

Le porte je l'entends grincer, je serre les dents en soupirant. Quoi encore ? Il va me faire la moral de pas lui balancer ça en pleine figure ? Il va me faire son petit mec chiant et collant. Je me tourne vers lui pour le prévenir que ça fonctionnera pas. Au lieu de ça un coup violent et une douleurs assez étrange me force à reculer tandis que je comprend que je viens de prendre son poing en plein figure. Parfois j'me dis que t'es vraiment qu'une merde imbue de ta personne... Il m'a frappé ?! Il ma fichu son poing dans la figure ?!! Je le fixe portant une main à ma joue pour la frotter, merci comme si mon visage était pas assez marqué par la bagarre avec Quentin il y a quelques jours... Une merde imbue de moi même ? Ouai c'est à peu près ça, sauf que je suis pas une merde quoi. Je me retient de dire ça tandis que ses mots se bouscule dans la bouche. Si tu savais putain c'que ça peux faire de se sentir crever un peu plus jour après jour, de pas avoir le courage de se battre contre ! Comment tu peux parler de garde-malade sale connard de merde, putain t'as rien à la place du coeur ou alors à force de baiser toutes les chiennes qui passent il est parti en vacance ?! Tu sais toi, c'que ça peut-être des jours entier à vomir de la bile et du sang, à se sentir tellement faible qu'on a peur de dormir !! Tu peux être une raclure de première Matt, je sais bien que tu adores particulièrement me faire souffrir, que ça t'aide à te sentir mieux, fort, puissant. Mais j'aurais jamais cru que tu t'abaisserai au rang de tout ces connards qui utilise ma maladie pour me blesser... Non je sais pas. Non désolé moi je vais bien, c'est atroce à dire mais non Eden j'ignore tout de toi, et depuis des années moi ça me va. Non j'en sais rien, ni de comment tu t'es chopé le SIDA ni de comment t'arrives à gérer ça. Je le sais pas, et j'm'en fou. Car au fond c'est bien ça qu'on attend de moi ?! Et si les mots semblent peu à peu marteler mon esprits et me donner envie de vomir, me donne envie de me tuer sur place parce que merde je devrais pas lui infliger. Non je ne le ferais pas. Parce que on attend pas ça de moi. Je suis Matthew Wolen, de moi on attendait rien, et aujourd'hui je suis le salopard le plus réputé de Bristol pour sa méchanceté et sa cruauté. Alors non on attend pas de moi que tu m’obsède, que je veuille m’excuser, ou pire me faire pardonner. Non ce que j'attends de moi c'est de t'enterrer, plus bas que terre de t'évincer. Alors j'écouterais pas ce qui devrait raisonner en moi, non je vais laisser ce rire monter dans ma gorge, sortir dans ma chambre, te regarder avec pitié et te casser. Parce que je n'existe que pour ça, que je suis le meilleur pour ce genre de tracas. Je ris un instant avant de m'arrêter et de le fixer. Mais t'attendais quoi Lauhs ? tu t'attendais à quoi au juste ? Qu'après avoir passé des années à plus se fréquenté j'étais rester un gosse qui frôle le politiquement correct, qui se joue de l'autorité, qui se défonce et passe son temps bourré ? Regardes toi... tu t'es vraiment pas arrangé, t'étais un gosse des beaux quartiers, avec des parents tarés et des parquets ciré, regardes c'que t'es devenu... Alors imagines maintenant que j'suis dans ça depuis le début... si t'as fait du chemin, tu crois vraiment que j'ai régressé ?! Pauvre c**, pauvre Lauhs qui me prend pour je ne sais quel miraculé. Allez tu m'as assez fait chier. Dégages, le spectacle est finit, va donc trainé avec des gens qui te prendront en pitié ou qui en aurons quelques chose à faire. T'as bien compris, j'suis pas d'humeur à consolé qui que ce soit...encore moins toi... tu te souviens pas, il y a des mois à la skin party, je te l'ai dis, je ne suis pas gay! C'est pas mon trip, et encore moins celui de passer pour le garçon fréquentable qui va être gentil en te disant pas tes quatre vérité. On attends pas ça de moi, allez va chier... D'abord amusé, je finis par commencé à m'énerver, quand je lui dis de dégages la première fois. Je passe une main sur ma joue, en enfilant un jeans. Il ne sait jamais dit qu'il devrait me fuir ? Depuis le début il me provoque, sans cesse, et pourtant je le rabaisse plus bas que tout, et il recommence. Est-il vraiment net ?

De toi je sais pas ce que j'attendais, mais pas une telle lâcheté. T'es un trouillard Matt, tu crèves de peur et c'est pour ça que tu passe ton temps à être méchant, cynique et insupportable avec les gens. Crois pas que je te psychanalyse, n'importe qui en ville répondra pareille, Wolden c'est un gosse apeuré et malheureux qui fait des caprices et frappe pour se sentir mieux. Quoi, tu crois que les gens t'admirent parce que t'es cool, désinvolte et orgueuilleux ? Les filles te courent après en espérant être celle à qui tu confiera enfin tout c'qui te ronge. Les mecs deviennent tes potes parce qu'ils trouvent ça valorisant d'être parmi ceux qui t'amuse, te font rire. Tu crois quoi, que personne ne connais les gosse Wolden, que ton frère John, Charly, Andrew ou que ta soeur Nina, pour ne citer qu'eux, ne parlent pas ? Tu penses qu'on sait pas tous que vous avez une famille de merde que vous vous parlez jamais parce que vous vous connaissez pas ? Tu crois que t'es le seul de ta fratrie à agir comme ça ?!! Mais arrête toi là putain, Matt arrête de t'enfoncer toujours plus dans tes mensonges, dans tes non-dits et de te draper dans ta fierté envers et contre tous pour pas craquer. Regarde moi bien, c'est toi, TOI, qui est venue m'embrasser, Toi qui a soupiré un "restes cette nuit" parce que tu as pas pus pendant quelques secondes réfréner tes envies. T'es peut-être pas gay, mais moi je t'attire et tu peux pas le supporter. Le reste ça a pas d'importance, tu me l'as trop dit Matt, j'm'en balance. Je dégage si j'ai envi et là, j'ai pas envi. Il me répond par tirade et d'un seul coup je me rend compte qu'il y a un truc qui cloche. C'est bien la première fois qu'on me balance ça, que ça réveille un gout étrange de nausée dans mon ventre, que je me sens mal et que je ne veux qu'une chose qu'il se taise. Qu'il arrête, on dit que la vérité fait mal. C'est bien pour ça que je la fuit depuis si longtemps. Entendant le noms de mes frères et soeurs, j'avance d'un pas serrant les dents. Laisses les en dehors de ça ! Une choses est certaines, mes frères et sœurs ne font pas partit de ma vie. Depuis que Laurent à remarqué que de la tribu j'étais le plus chieur et le plus gros emmerdeur, il m'a écarté avec lui, il a laissé les autres de côté, se la jouer rebelle de grande famille , pendant que lui s'en sortait et que moi je sombrais. Voulant lui répondre je sens mon jeans tiré en avant et ses lèvres s'abattre sur les miennes brutalement. Un seul instant et pour une fois la colère en moi m'empêche tout frisson à son contact. Tu vois ça te répugne et te fous en colère que je fasse ça... Pourtant tu l'as dit il y a quelques jours à la chambre d'hôtel, tu as envie de m'embrasser. Je voudrais le frapper. Mais je suis réduis au silence par les autres vérité qu'il vient de m'asséner. Ne t'a-t-on jamais dit de pas faire ça aux gens, que ce genre de truc ça peut les étouffer et les tuer ?! J'inspire essayant de retrouver parmi ce torrent étrange qu'il vient de provoquer, les restes de mon masque de pur fiction briquée. Et toi alors tu fais quoi ? tu t'imagines que tu vas dépasser toutes ces filles qui espère que je les ba*se et que je devienne le gendre idéal ? Tu penses qu'à force de me faire chier tu vas finir par trouver quelque chose ? Mais 'a pas comprit Lauhs, t'as jamais compris... je peux très bien me passer de toi, d'ailleurs je me sens bien mieux comme ça. Alors ne me sors pas toutes les conneries que peuvent balancer je ne sais qui, vous tous aussi c** que vous êtes. oh pitié t'es malade, tes parents sont des catho bornés ta vie est aussi pathétique celles des autres, t'es aussi pathétique que les autres. Et tu penses la même chose qu'eux, que le pauvre Matthew Wolden est aussi méchant parce qu'il a pas assez d'entourage... Redescend sur terre on est pas au cinéma, je ne veux pas de toi, de toi ni de personne. Je me débrouilles très bien ! Oh ne me ressort rien de l'autre soir... tu le sais aussi bien que moi, tu me l'a déjà dis tellement de fois... je mens comme je respire. Au pire t'aurais été quoi ? Un mec bon à ba*ser ? Je le contourne le prenant par le bras, avec violence je le dirige vers ma porte de chambre. Je veux plus voir sa tête, je veux voir personne, ni sa voix qui résonne et qui a raison et qui fait mal. Depuis quand est-il tombé aussi bas pour faire aussi mal ? Maintenant casses toi de chez moi. tu veux pas partir, très bien restes et laisses moi tranquille. Je veux pas de toi, je dois faire quoi pour que tu le comprennes ?! J'ai besoin de personne ! Je le lâche et claque la porte avec violence, regrettant le temps où je me contentais de toujorus répondre avec humour à ses répliques. Passant une main rageuse sur mes yeux, je l'essuie ensuite à mon jeans, serrant les poings. Mon pied entrant violemment en contact avec la commode, un tiroir s'ouvre, avant qu'elle ne finisse par elle aussi tomber dans un bruit sourd. Pauvre voisin. Je ne m'enfonce dans rien, je suis très bien. Je suis égocentrique, mais je me tire bien. Mes frères et soeurs ? Quel frères et soeurs ? Sait-il seulement ce que ça fait d'avoir le même sang que quatorze autres personnes et des parents qui ne reconnaissent pas votre tête comme étant leur fils ? On a tous nos merde, moi je n'ai pas demandé à ce qu'il me les balance en pleine gueule. Pas lui, pas comme ça, pas que ça fasse si mal... Contournant mon lit je me laisse tombé dessus, fixant le reflet de la porte qui est derrière moi et que la fenêtre sombre me renvoie... Et mon coeur qui bat trop vite, des renvoies dans la gorge, des soubresauts dans l'estomac. Si seulement tu pouvais comprendre à quel point je te hais Eden de me faire sentir si mal à ce moment là...