❝ Putain parmi les putes. J'enfonce dans la fange où s'étreignent les brutes et se saignent les anges. ❞ - Gainsbarre.
LIKKA ∆ 23 ANS ∆ LETTON/FINNOIS ∆ BISEXUEL ∆ ILLUSTRATEUR SATIRIQUE (PRESSE) ; TUEUR À GAGE ∆ HYPER-OXYDÉ
SOFT PARADE
Alias Manon. J'étais sur STV vers sa fin, Sidney, Kai. Jsais' pas si on se souvient de moi (a), en tout cas, j'y étais. Et je prends autant de plaisir à m'y ré-inscrire. Jvais' passer pour une grosse asociale ou que sais-je, toutefois, pas grande foi à me présenter à l'heure actuelle. C'est surtout qu'il n'y a pas grand chose à dire, en fait. Et la flemme joue beaucoup, hélas. ==> Sur ce.
Dernière édition par A. Likka Kļaviņš le Dim 18 Sep - 18:21, édité 8 fois
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 15:15
SHOOT THE BOY FIRST
Nombreux tics distinctifs, variant selon sa nervosité : joue avec l’anneau entourant sa lèvre inférieure, se gratte régulièrement le poignet gauche, soulève successivement (à trois reprise) et légèrement son sourcil droit, mord sa bouche jusqu’au sang parfois, et cætera ─ Maniaque ; tendance paranoïaque ─ Sur la corde raide, instabilité mentale ─ N’a aucune estime pour la vie ─ Mémoire absolue ; intelligence supérieure à la moyenne, toutefois lentement bousillée par la dope ─ Esprit vengeur, calculateur/stratège, et manipulateur ; l’archétype du bâtard organisé ─ Marginal ─ Égocentrique ─ Extrême ─ N'a aucune attache, les gens l'exaspèrent, bien que deux exceptions délogent à cette règle ─ Semble n'avoir d’identité concrète, passé, très discret à son propos ; un fantôme ─ Uniquement connu sous son deuxième prénom : Likka ─ Dépendant à la Nova ─ Il jouit souvent d'ivresse hallucinatoire violente ─ Dessine, à outrance ─ N'a pas foi en l'espèce humaine, ni même en ce qu'elle a construit ─ Dépressif ─ Terreurs nocturnes ─ D'une possessivité maladive lorsqu'il s'agit d'Indy ─ Arrogant, méprisable, brut, vulgaire ─ Inspire qu'à la pitié lorsqu'on le connaît réellement ; fragile et autodestructeur ─ Culpabilise au sujet du suicide de son père, regrette son comportement avec sa mère également défunte ─ Traitre certifié ─ Tueur à gage respecté ; connu pour sa discrétion, sa rapidité, et sa faculté à ne laisser aucune preuve derrière lui ─ Fume que des gitanes ─ Arme toujours ses flingues d'un silencieux, bute à l'aiguille vide quand il en a la possibilité ─ Porte un masque au quotidien, joue plusieurs rôles, à s'y confondre ─ Likka n'est qu'une froide névrose ambulante.
BAD LOAD
1er juin 1988 ; Naissance du fils Kļaviņš. Prénom féminin attribué, en hommage à sa grand-mère décédée deux jours auparavant. 15 décembre 1991 ; Adieu Helsinki, bonjour Invidia. Sa mère souhaitant, banalement, retrouvée sa sœur y demeurant. La famille suit, en toute logique. 26 juillet 1994 ; Suicide du père, les circonstances demeurent étranges, floues. Sa mère lui mentira des années durant à ce sujet. Pour son bien, apparemment. Fabulation facile à mettre en œuvre, puisque Anastasija fit un blocage, suite à la vision du drame s’exerçant, pendant, sous ses yeux. 1998 à 2002 ; Cauchemars à répétition, bousillant son début de scolarité. Utilisation d’une thérapie, sans succès. Mère désemparée, sachant pertinemment que l’inconscient de son fils lui joue des tours ; esprit en quête d’une vérité, mais trop jeune pour s’en rendre compte. 12 mars 2002 ; Sa tante lui crache l’information, explosion mentale, le blocage s’envole. Anastasija (re)découvre la réelle fin de son père ; culpabilité dévorante à l’horizon. 27 juin 2003 ; Diplôme du collège en main, 89,9 % de réussite. Scolarité toutefois défaillante, Likka démontre un comportement propice à la violence et l’isolement. Bien qu’intellectuellement parlant, il a des facilités indéniables. Talent pour les arts plastiques, accessoirement. 17 décembre 2003 ; Renvoi du lycée, en seconde ; accumulation de conneries diverses et variées. 19 janvier 2004 ; Nouveau lycée, admis essentiellement grâce à ses notes passées. 26 février 2004 ; Première expérience amoureuse avec Indy. 19 octobre 2004 ; Rencontre de Némésis, elle l'intrigue. 8 août 2004 ; Cancer des poumons inopérable diagnostiqué chez sa mère. Elle désire suivre aucun traitement, ne voulant guère se transformer en une quasi-morte tenue synthétiquement en vie. Moins de temps, or moins d'hôpital. Déjà condamnée, Likka n'accepte pas cette décision, mais il faut la supporter. 26 janvier 2005 ; Décès de sa mère. 28 janvier 2005 ; Sa (salope) de tante et son oncle le récupère, n'étant pas encore majeur. 19 février 2005 ; L'oncle lui explique la véritable histoire à propos de son père. C'est aussi sombre qu’improbable, et pourtant. Tueur à gage s’ôtant la vie faute d'une culpabilité des meurtres revenant au galop. Oncle dans le milieu de la drogue : petit fournisseur de Nova, la couverture est parfaite. Le père d'Anastasija travaillé auparavant pour lui, bien qu'il souhaitait prendre sa retraite en venant ici, l'offre du beau-frère étant beaucoup trop alléchante pour être refusée. Faut croire que la brutalité, c'est génétique. 10 juillet à 3 décembre 2007 ; Likka est en couple avec Némésis. Il la quitte, faute d'Indy et autres sombres raisons personnelles. 2005 à 2008 ; Likka apprend l'art du métier, comment tuer, comment ne pas se faire tuer, et tout le tralala dégueulasse s'en suivant. Bosse pour son oncle. Premier shoot de Nova dans la même période, dépendance inévitable. 6 avril 2008 ; Anastasija s'engueule avec son oncle. Association rompue. Cela l'importe peu, sa réputation s'accroît dans le milieu et les relations s'accumulent. Dessine des caricatures pour la presse également, question de blanchissement d'argent et de masque. Toxicomane assuré. 19 octobre 2009 ; Plus gros coup de Likka : Meurtre d’une famille entière dans leur sommeil. Le mari/père véreux étant un des plus gros fournisseurs d’H-Space, la concurrence engage Likka pour abattre l’homme en question, sa femme et ses deux jeunes garçons (5 ans, 10 ans). L’opération fonctionne à merveille, mis à part un détail : le mec n’est pas là. Likka assassine néanmoins le reste de la famille, il fait son boulot en toute discrétion, de façon précise et directe, comme d’habitude. Et reçoit qu’après le message informant l’annulation des meurtres. Trop tard, il a déjà leur sang sur les mains. Le type qui l’a engagé disparaît de la circulation suite à ça, Likka n’a reçu que la moitié du fric : 500 000 dollars. 14 mars 2011 ; Engueulade avec Indy, Likka s'évapore quelques semaines, profondément blessé. 16 septembre 2011 ; Likka est engagé pour tuer Indy. Complètement paumé et instable. Il accepte cependant l'offre, en affirmant qu'il ne l'a jamais rencontré.
Dernière édition par A. Likka Kļaviņš le Dim 18 Sep - 17:23, édité 26 fois
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 15:15
❝ Celui qui se transforme en bête, se délivre de la douleur d'être un homme. ❞
« Délire I. Tu foules le bitume, t’es baisé d’avance. Les psychopathes, dealers, violeurs, tueurs, politicien véreux, et cætera, sont en parfaite liberté. Le bordel habituel gonflant sous l’outrage, qui nique ta mère et ta foutue raison. Individus saints d’esprit compactés au cœur d’une cage, où se mêle le cauchemar avec la réalité : l'effroi. Jfais’ une mini syncope lorsqu’un bâtard apparaît soudainement, gerbe ses aboiements, et fait briller ses crocs sous les rayons lunaires. Réflexe immédiat : 9mm en action, un boum retentit, et le clébard s’écroule. Amen. C'est propre au milieu. Tu mords ou tu te fais mordre, toutefois quoi qu'il arrive, tu n'es jamais tranquille. Toujours regarder derrière soi. Toujours se méfier. Ta mère peut t’arnaquer. Ton père te buter. Ton chien t'enculer. Céder sa foi qu'à personne. Pousser la gâchette face à chaque doute. Je bute quiconque ose s'interposer. C'est machinal. Mécanique. Cela illustre la routine demeurant ici-bas. Allure nerveuse, je piétine le goudron, la cigarette s'anime entre mes lèvres, comme si elle s'avérait emportée par un orgasme transcendant. Putain. Le rire d'un dingue en pleine ivresse hallucination résonne. Tandis que cette pute soulève sa robe décharnée. Pas d'humeur à effectuer une répugnante transaction financière. Pas apte à baiser une pauvre nana, aussi bonne soit-elle. Le Monde valse. Ça tangue. Ça bousille. Et j'ai du sang sur les mains. Rien à battre. Jtraîne' des foutus cadavres dans mes placards. Ce feu m'achève. Jveux' crever. Hélas, ce n'est ni le moment, ni l'endroit. Je dois plutôt faire avaler à ce traitre mon dernier bang. Explosion fatale. Il se décomposera. Le juste retour des évènements. L'humanité n'est plus la même. Le masque s'est envolé. La véritable nature domine. L'autodestruction est coutumière. L'eau n'est qu'acide. Désillusion adorée. Jme' fais enculer par ce concept. Ce n'est guère le manque d'espoir qui bute l'homme ; c'est la possibilité qu'il puisse réellement exister. Fantôme parmi les ombres. Pourtant, je me sens en vie, et cette impression retourne mes tripes. Une lame aiguisée trop proche des couilles. Bad. Mes jambes vacillent, pleurent leur mère, problème de gravité. Main appuyée contre le mur tagué, le souffle s’accélère, au rythme des saccades cognant ce fichu cœur rafistolé au fil de fer. T'es faible, Likka. Mon corps s'égare, glisse en direction du sol, et la gitane est consumée. Telle cette clope, mon existence semble s'être annihilée jusqu'au mégot. Cette putain de douleur grince, encore, au creux de mon bras. J'ôte mon perfecto à six cent balles, puis le jette, sans vergogne, vers le cadavre en décomposition là-bas. Énième victime. Les macchabées fusent en ce moment, c'est à la mode. Post-Électrochoc divin. Jsuis' masochiste. Je fonctionne à l'envers. Je n'apprécie guère la souffrance ; c'est elle qui m'a dans la peau. Voué à éternellement en baver. Fameux vice de conception. Et le froid me grise, réaction inverse et immédiate : il me transperce d'un brûlant frisson. Jvais' bander limite. Tableau somptueux : à l'agonie, et la queue au garde-à-vous. J'ai toujours rêvé d'en finir avec la trique, afin d'être capable d'honorer la Faucheuse licencieuse. Niquer la mort lorsqu'elle me tranche la gorge. Relation SM. Il faut baiser la vie avant qu'elle te baise. En suite logique, c'est idem avec la Mort. Toutefois, l’extase devient infiniment éphémère à cet instant précis. Elle suce ton soupir péremptoire jusqu'à la moelle. Justement, la charogne a dû subir sa pipe mortelle il y a seulement quelques jours. Putain, il chlingue ce connard scindé. Psychose pour mon odorat. Le mal surgit à nouveau, j'analyse l'état des dégâts en conséquence, d'une mine renfrognée. Cette plaie purulente est une garce parfaitement équipée. Les hôpitaux sont hors-service depuis tant d'années. Des mois que jtrimballe' cette infection pour cause. C'est laid. La veine se ronge en spirale, la pliure est violacée, se nécrose. Jgangrène', accablante certitude. Cela m'apprendra à échanger les seringues. Punition céleste, et peut-être que Dieu n'est pas qu'une illusion crucifiée. Néanmoins c'est le bras gauche, théoriquement, c’est moins dramatique en ce qui me concerne. Trêve d'ironie ridicule. Ça me vampirise cette situation inévitable. Le cas s'aggravera. Jveux' pas me désagréger en étant conscient. Le briquet claque, la flamme danse, embrase le bout d'une clope, et je tire une longue bouffée. La cigarette du vainqueur. La cadence se magne. Je vais me flinguer. Jamais une infecte maladie me fera courber l'échine, je ne serais jamais esclave d'un virus. Aucune hésitation. Ça me prend comme une envie de pisser, j'ai toujours été un spécimen sanguin. Crever, jmen' balance, tant que j'actionne l'échec et mat. »
Réveil, l'aiguille encore dans le bras. Bad glauque. Vision diffuse, l’esprit chavire, mon cerveau est en mode pause. Ce cauchemar est répétitif. Ma santé mentale déraille. Jcomate' à moitié. Bordel. Je ne suis qu’un psychopathe en muselière, à dernière nouvelle. Hantise d'une réalité fracassante. Hallucination presque palpable. J'ai le premier rôle dans ce film, et il passe, repasse, ce bâtard en technicolor. Jdevrais' vraiment me flinguer. Mon inconscient n'est qu'un dépotoir propice aux désirs meurtriers et suicidaires. Mes trips confirment cette thèse. Parfaitement paumé. Jsuis' où putain ? Qu'est-ce que jfous' là ? J'ai l'impression d'être dans un foutu épisode paranoïaque. Regard glissant sur les alentours, vision vermeille à ma droite. Et merde. J’empoigne mon portable, compose le numéro de Keazy. « J'ai déconné. » « Ça recommence. » Long soupir, jsuis' désemparé face à mon propre cas. Lamentable. « T'es qu'une putain de bombe à retardement. J'en ai marre de rattraper tes conneries. » Aucune réponse, ça me gonfle. « Faut t'faire enfermer. » « Certes. Tu viens ou pas ? » « Tu me fais chier, Likka. » Il va débarquer. « Donne moi l'adresse, la pièce, le constat, et barre-toi. » Problème réglé. « La chambre, première porte sur la droite. Un cadavre, balle en plein cœur. Laisse-moi juste cinq minutes pour te filer l'adresse. » Et jm'en souviens pas. Pourtant l'accablante conclusion est tangible. Troisième fois en deux ans, qu'importe, c'est qu'un écart parmi tant d'autres.
« 2011 »
« Soixante-dix milles. » La vie d’un homme n’a pas d'prix ; cette offre vient d’abolir ce proverbe. D’ailleurs, elle est conséquente, ce qui m’intrigue en soi. J’ôte la vie pour conserver la mienne. C’est un deal, sauf qu’il concerne le souffle. Une sorte de : Bouffeur d’âme. Je n’en retire aucune force, simplement du fric. Cela dit, la thune est le nouvel honneur de l’humanité ; c’est universel. La bravoure, l’amour, la stabilité, tout ceci est révolu. C’est l’effet nouveau gêne : l’argent est nécessaire, c’est une question de survie dorénavant, surtout au sein de pareille société. Qu’est-ce qu’on s’en balance de la nature, autant construire un building par-dessus, j’affiche ma grandeur financière. Les flux et reflux des marrées sont desséchées ; la vague s’arrête sur ta banque. Qu'importe les moyens pour l'obtenir, seul le résultat d'or compte. Soixante-dix milles, jvais' exterminer qui ? La nièce de la Reine de Saba, convertie en veuve noire suceuse de moelle dopée ; qui sait. Franchement, à la longue, j'ai croisé tellement de débris abracadabrants que ça ne m'étonnerait même pas. J'installe une gitane entre mes lèvres, m'avachissant d'avantage dans le creux du fauteuil, j'ai l'air d'un sauvage comparé à l'homme d'affaire en face. « On ne fume pas ici. » Et allez vous faire foutre, cela conviendra ? Long soupir, puis jpouffe' de rire en embrasant la gitane. « Préméditer un meurtre n'est guère autorisé. Pourtant, vous le faite. J'emploie la même impertinence. » Il acquiesce d'un lent hochement de tête, en ouvrant son bras droit vers moi. Comme une invitation à, finalement, m'empoisonner les poumons. « C’est d’une toute autre teneur. Je préfère plutôt concevoir cette impertinence comme un investissement. » Immobile tel une pierre, il balance ses paroles avec tant d’indifférence. « Qui portera ses fruits, me suis-je bien fait comprendre ? » Avec un large sourire agaçant pour accompagner sa foutue menace voilée. Ce mec est hors norme. M'inviter dans son bureau, me faire surveiller par ses gorilles en costard, c'est pas net. « Parfaitement. Venez-en au fait, le blabla m'ennuie. » Totalement, Jvais' pas rester trois plombes ici, bien que le fauteuil soit confortable, c'est indéniable. Le trafique, ça rapporte. Malsain, mais fructueux. Je peux oser affirmer que mon boulot est plutôt bien payé également. Cela dit, il est ô combien plus dangereux vis-à-vis des flics, je me fais chopper, c’est la peine de mort assurée. D’ailleurs, c’est illogique selon-moi. Certes, c’est moralement plus sain. Qu’ils aillent tous se faire foutre avec leur pseudo-conscience. Ton voisin te buterais si, légalement, il le pouvait, agacé d’entendre ta nana gémir toutes les nuits depuis dix ans. Par banale jalousie, frustration. L’homme est né pour s’autodétruire. Instaurer un code contre ceci est contre-nature. Contre la nature humaine. Alors il trouve d’autre moyen, beaucoup moins directs, beaucoup moins efficaces. Ça m’exaspère. Jcherche’ même plus à me perdre dans le sens civique des choses ; autant continuer à être catalogué en psychopathe cachée, en bête crée pour anéantir. Qu'est-ce que jmen' branle des sales réputations. « Oui, toutefois avant d'en arriver à ce point, j'ai une question. » J'hausse un sourcil, signe quémandant la suite. « Soulevez la manche gauche de votre veste, s'il vous plaît. » Niqué. Langue qui glisse brièvement sur mes dents, et j’exécute. Pas du genre à me piquer entre les orteils, en plus. C'est précisément dans ces moments-là où tu te sens très con. Marques visibles, évidemment, elles allaient pas s'envoler, je n'ai pas de bonne fée. « Il y a un adage qui dit qu'on ne peut faire confiance aux drogués. » « Et cet adage dit vrai. » Un long silence s'installe, le genre de foutu silence qu'instaure le doute. Il ouvre son tiroir, me jette un dossier sous les yeux. Comme en 2009, les précisions et informations sont de rigueur. « Indy Kelley Bernstein. » Décomposition à l'intérieure ; impassibilité à l'extérieur. Pendant cinq secondes, j’ai osé espérer qu’il y avait un deuxième Indy. Tu parles. Le cliché en plein devant les pupilles, j’ai envie de pleurer ma mère. Jme’ lève et je lui colle une balle entre les deux yeux, crachant sur sa misérable personne. J’en rêve ; l’impossible est impossible, l’illusion du contraire me ronge. Gauche-droite avec les yeux, jsuis’ baisé, un mouvement et les deux mecs m’aligne. Le refus est inenvisageable également. J’accepte l’offre, j’ai le temps pour réfléchir à la suite des évènements. L’inverse serait catastrophique. Un autre type engagé, Indy tué dans l’heure qui suit. On ne s’en sortira pas. C’est foutu. Si Indy est encore en vie après le délai, il terminera six pieds sous terre, et mon cas s’en approchera. Pire : s’il apprend que je côtoie Indy, la mort est l’unique option. Il le découvrira. Ce n’est qu’une question de temps. Plus intelligent que je ne le serais jamais, ni même Indy. Beaucoup trop influant. Beaucoup trop important. Beaucoup équipé. The boss. J’affrontais la cour des grands, jm’égare dans le bureau du directeur maintenant. « Tout est dans le dossier, mis à part l'adresse de son laboratoire, un mystère qui ne peut durer. » J'écoute même plus, me contente d’acquiescer. En pleine réflexion insupportable. La mort d’Indy est inévitable. Ceci est une vérité. C’est la fatalité. Indy doit embrasser la Faucheuse. Si ce n’est pas moi, ce sera un autre. C’est programmé ; un acte qui ne peut être empêché. Si Indy meurt, jdonne’ pas cher de ma peau ensuite. Et qu’est-ce que jmen’ balance de ma propre existence, elle n’a d’intérêt qu’uniquement si Indy y demeure. Jsuis’ déjà à moitié crevé, qu’importe mon sort. This is the end. On est baisé jusqu’à la prostate. Jréfléchis’ à toutes les solutions possibles, la moindre éventualité s’achève aussitôt pensée. Nul kit de survie. Aucune brèche dans laquelle se foutre. Aucune fugue réalisable. Tous les cas de figure se parachèvent par le sang. Il faut se rendre à l’évidence, on est plus que des putains de macchabées dorénavant. Ce n’est qu’une question de semaines, mois, pour concrétiser ce constat. Également, pourquoi faire assassiner Indy ? La grande question, elle passe et repasse en boucle la garce. Je ne comprends pas. Il n’y a aucune raison valable à l’horizon. Il pourrait lui faire une offre des plus alléchantes, lui demander d’être un de ses producteurs, puisqu’il fourni la meilleur came sur le marché à l’heure actuelle. « Un traitre. » L’interrogation est close. Ce n’est guère étonnant. Indy trahi constamment son prochain. Il applique parfaite l’expression : retourner sa veste. Et l’emploie dès qu’il est nécessaire. Donc : à chaque fois. Il est malade. Essayer d’entuber un mec pareil. Non là aussi, ce n’est pas clair. Jamais il s’engagerait vers cette voie ; trop dangereux, trop néfaste pour ses affaires. C’est perdu d’avance. L’énigme plane, et j’ai beau exploser ma cervelle, je n’arrive pas à saisir, ne serait-ce que la réelle motivation. Putain. « Très bien. »
Dernière édition par A. Likka Kļaviņš le Dim 18 Sep - 18:08, édité 45 fois
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 15:26
OH PUTAIN, cette bannière d'Alban est juste magnifique !!! Et puis le pseudo idem, bienvenue sur STV
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 16:22
Merci beaucoup.
Indy K. Bernstein
PSEUDO : POLTERGEIST
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 18:21
Tu vas pas mourite
Bienvenue mon mien
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 18:25
Et jme' demande si ça un rapport avec les mouettes. Tout ceci n'est pas clair. Rah, merci.
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 18:56
Il va nous falloir un lien je crois bienvenuuuue
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Sam 17 Sep - 21:42
Je crois aussi. Merci. *o*
Dead Pixels
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 8:23
BIENVENUE si j'ai bien compris, ce n'est plus Ash qui se cache derrière le visage d'Alban
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 11:19
Bienvenue
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 13:34
J'me plante si je pense Kielo ? Et sinon, bienvenue quand même, j'ai hâte de lire ta fiche
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 13:44
En effet, ce n'est plus Ash (a). Merci beaucoup en tout cas. Yap, tu t'plantes pas, c'est bien Kielo. Merci. *o*
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 13:47
En même temps, les citations de Gainsbarre et Ferré x) C'est Slava
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 13:54
On me capte toujours grâce à ça. (a) Raah, t'es belle en blonde en tout cas.
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 13:55
Ça change du grand brun débile que j'avais avant x) Ouais, tes citations et les origines nordiques de tes personnages !
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 14:00
Aha, moi je l'aimais bien ton grand brun. (a) D'ailleurs, il nous faudra un lien.
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 14:02
Avec plaisir Dépêche toi de finir ta fiche pendant que je réfléchis !
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 16:09
Haha, je crois qu'on se connait très rapidement, si je ne me trompe pas Alban Bienvenuee.
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 17:04
Ah jsais' pas du tout pour le coup. *out* Ton pseudo me dit rien. (a) Sinon, merci, puis Cole et j'adore le prénom également.
Invité
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 18:09
Normal, j'ai pas de pseudo fixe. Mais si je ne me trompe pas, alors tu joues (jouais ?) Ethan sur S&B, et on avait un lien ensemble (j'ai Yuri). Right ?
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 18:18
Tout s'illumine. Mais ouais, jm'en souviens parfaitement, ça fait plaisir de te retrouver sur un forum d'ailleurs, j'adore ta plume. Ps : Keazy que je joue encore, oui, mais j'ai pris vachement de retard sur mes personnages avec la rentrée. Honte à moi.
Et normalement, j'ai terminé ma fiche.
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 21:40
Aucune pitié pour la pauvre admin, en nicotinie sévère précisons le, qui vient lire ta fiche. Quel pavé nom d'un clebard qui a la rage ! Mais... quel pavé délicieux à lire. Tu as gardé ce truc qui m'avais tellement accroché avec Sidney, ou le second dont j'ai oublié le nom. Tu as même fait mieux je trouve, ta fiche touche comme une balle en plein coeur. Violente, brute et pourtant tout en finesse. La fêlure de Likka est si tangible qu'elle en vient à nous troubler l'âme. Tu iras chez les Blinky, bien sûre, parmi le UP1 un pour le moment puisqu'il me semble que Likka n'a pas encore directement eu de soucis avec les forces de l'ordre.
Ah oui, je te réserve d'avance un lien avec Madly
Indy K. Bernstein
PSEUDO : POLTERGEIST
Sujet: Re: « DEAD THIS TIME » Dim 18 Sep - 21:42
Sady L. Hirondelle a écrit:
Ah oui, je te réserve d'avance un lien avec Madly
MWAHAHAHAHHAHAHAHAHAHAHHAHAHAH c'est tout ce que j'ai à dire