NA. ∆ 19 ANS ∆ NORVÉGIENNE/FINNOISE ∆ VIERGE ∆ MISTRESS OF DOLLS ∆ AILLEURS.
Spoiler:
SOFT PARADE : DC.
Dernière édition par Nanna S. Makela le Jeu 22 Sep - 21:18, édité 8 fois
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Mer 21 Sep - 21:05
Je finis par trouver sacré le désordre de mon esprit
Considère que vous êtes ses marionnettes, jeu d’une innocence malsaine, à s’y brûler les ailes, et qu’importe – Comportement obsessionnel, dépressif, et quelques TOC – S’imagine mourir chaque jour, d’une façon absurde – Gamine ; maturité et lucidité jamais ne naîtront – Pleure et rit beaucoup – Gestion des émotions (trop) particulière – Apprécie parfois imaginer qu'elle vogue à travers une dimension parallèle – Renaît dès qu'elle s'extirpe de chez elle, une nouvelle partie débute ; hélas, aucun game over à l'horizon, et ça recommence le lendemain – Traîne souvent au milieu des routes – Visualise toute chose d'une manière différente, loin du réel. Et cela l'amuse – Engueule la tombe de son père – Harcèle les gens attisant sa curiosité – Flâne, erre, toujours sans but – Phobie des rongeurs – Désaxée – Habite chez sa mère exaspérée – Se parle à soi-même lorsqu'elle s’ennuie – Poupée macabre – Aurait dix-milles vie antérieure – Suppôt de la liberté – Mégalomane – Ne dissocie pas le bien du mal – Trouve le moindre de ses actes insensés comme normal – Dénuée d'expérience, relation avec son prochain. Aussi vierge sentimentalement que physiquement – Haine incommensurable éprouvée à l’égard des mômes – Déteste les contacts humains, elle se braque si on la touche ; l'inverse est néanmoins différant – Son passé demeure un mystère, peut-être pour elle-même également – Fonctionne à l'envers – Ne suit absolument pas son traitement, alors qu'elle devrait – Crise d'angoisse et cauchemars réguliers – Aussi franche qu'une lame aiguisée – Se coiffe pas, se maquille pas, s'en fout – Est sortie il y a seulement quelques semaines de l'HP, séjour de 3 mois – On se demande ce qui a provoqué cette défaillance mentale ; ou si elle est née ainsi – Nanna débarque d'un Monde des merveilles gonflant sous l'outrage.
Dernière édition par Nanna S. Makela le Jeu 22 Sep - 21:25, édité 17 fois
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Mer 21 Sep - 21:05
❝ C'est un fou qui se fout de sa folie. ❞ - Ferré.
Ce n’est rien. Juste l’éternité qui dégorge et la mort qui tire son coup. Juste le froid. Le néant n’est guère si effrayant, la peur s’illustre au sein des regards se posant sur ma carcasse décharnée, pourtant, le néant ce n’est que le rien, pourtant, le néant ce n’est qu’un trou béant. Où l’angoisse s’illumine telle une lumière fautive, alors qu’il n’y a rien à craindre en vérité. On ne subit pas le vide. Il nous subit. La vie n’est qu’un jeu. J’ose à me complaire au sein d’un univers fantasque, où je suis seule maîtresse. Marionnettes bougeant au gré du vent, créatures surprenantes et absurdes ; elles valsent pour mon bon plaisir. Et j'en perds la raison. Tant mieux. La lucidité est dérisoire. Tic, tac, boum. Il va falloir en finir. Maintenant. Regard salutaire jeté au miroir, la tête basculant légèrement sur la gauche, une main glissant le long du tissus beige ; je suis prête. Prête ensuite à partir affronter une énième journée en vaquant au milieu des routes, avec l’espoir qu’une voiture m’agresse, qu’un voleur m’achève d’une balle pour quelques billets verts dans mon portefeuille, ou encore, qu’un vélo-cosmique tombe soudainement du ciel et, connement, m’écrase le crâne. Prête à crever. Qu’importe la manière, ce n’est qu’une question de style ça. Hélas, la mort semble m’éviter. J’ai dû faire jouir la Faucheuse dans une vie antérieure, ou que sais-je. C’est tellement dommage. Mettre moi-même fin à mes jours est d’un ennui. Il n’y a plus d’ironie, plus d’esthétisme sanglant. C’est lassant. Alors, jme’ contente d’attendre, en provoquant son intérêt comme je le peux. Qu’elle daigne m’accorder deux minutes pour me couper la gorge. Ce n’est guère trop demandé. « Maman, je m’en vais. » Et Maman s'en fout, comme toujours. « Prends tes pilules. » Qu'elle hurle du salon. C'est intéressant. J'ai l'air d'une princesse déchue avec les cheveux s'en allant à la dérive ; ou d'une sorcière sur le bûcher. Les boucles d'or, mortuaires. Mes doigts frôlent ce reflet d'une aigreur sans pareille, sensation qui m'arrache un sourire, ils se rétractent dans la seconde d'après. C'est le Monde à l'envers. Me fondre au sein d'une dimension parallèle, ayant comme unique passage cette foutue glace. Je devrais recouvrir d'un drap cette dernière, afin d'éviter que Maman y perde son âme en souhaitant s'y contempler. Ce serait malheureux. Chose faîte, je quitte ma chambre, dégringole les escaliers à toute vitesse. Maman est assise sur le sofa, elle sirote son café habituel, consume son éternelle gitane. La volute fumée grimpe vers le plafond, danse, à un tel point qu'il est simple d'imaginer des formes nouvelles. Et jme' marre en visualisant je ne sais quoi, je ne sais qui, à travers le maigre smog blanchâtre. « Nanna, tes pilules. » Vulgaire phrase m'extirpant des songes saugrenus. Jsecoue' brièvement la tête, mes pilules, oui. Telle une gamine, bam banale diversion, et j’oublie. « Mange un truc avant. » Je n'ai pas faim. Pourtant, une fois à la cuisine, j'ingurgite un bout de brioche. Goût sec, comparable à la poussière, jvais' gerber. Les boîtes ouvertes, j'aligne sur comptoir, l'Anafranil, le Prozac et l'Abilify. Deux gélules, un cachet ; dégueulasses. Grand verre d'eau rapidement servi, et Maman me fait signe d'approcher. « Devant moi. » « Tu pourrais me faire confiance. » « Plutôt crever qu'accorder ma confiance à une dingue. » Et ça fait mal. Et c'est tellement bon. Je ne sais pas si c'est très recommandé d'avaler tout le traitement au même moment. Tant pis. Et puis, le résultat sera idem à celui d'hier. Prozac doucement déposé sur la langue, et une gorgée du liquide. « Ouvre la bouche. » Un : exécution, et le Prozac a disparu. Elle acquiesce avec satisfaction, m'ordonne de continuer. Deux, trois, et adieu. Brève risette en embrassant sa joue, et je dégage, claquant la porte. Mes ballerines foulent le bitume, à distance suffisante, jcrache' les fameuses pilules, voilées sous la langue jusque-là. Ce n'est pas sain ces médocs'. Ils m'ont rendu malade auparavant. Le revers dma' main viens essuyer mes lèvres, et jremets' en place ma robe d'un geste leste. Large sourire, et jtraverse' la route brusquement, les bagnoles klaxonnent, ralentissent d'un brin, allez tous vous faire foutre. La circulation est agitée ce matin. Le trottoir atteint, jmanque' de me casser la gueule, c'est haut un trottoir. Ou c'est moi qui suis minuscule ; un mystère qui jamais ne s'illuminera. J'apprécie à faire du moindre prétexte une énigme, aussi ridicule soit-il. Il faut s'occuper l'esprit avec les moyens qui sont à notre disposition. Mes fesses trouvent le goudron, dos adossé contre le mur tagué, assise en tailleur, et j'analyse le petit-garçon en face. Debout devant un banc, où sa mère y lit tranquillement son roman à l'eau drose'. La femme au foyer en recherche d'exaltation littéraire. Parfait, et jfrappe' dans mes mains en bougeant les jambes ; heureuse à en exploser. Signe quémandant sa présence, il tourne la tête de gauche à droite. Un non. Il ose. Quelle désinvolture pour son si jeune âge. C'est trop tard, t'es déjà à moi, vulgaire besogne. Insistance, et il abdique après quelques minutes. My puppet. Le poignet fait des rondes, brasse l'air, tandis qu'il s’avance vers la route. S'il réussi à la franchir, c'est qu'il n'est pas si insipide qu'il semble l'être. Un pas, puis deux, puis trois... Et bam. J'éclate de rire. La voiture s'arrête juste à temps, évitant toutefois le carambolage générale. Pas drôle. La génitrice sort enfin de ses contes romanesques, l'attrape par le bras en le sermonnant. Moue renfrognée, il n'y a plus dquoi' en rire dorénavant. C’est révoltant, on inverse guère mes règles, la destinée est franchement gonflante. Elle brise le charme. La fin d'un enfant est pourtant si délectable. L'essence originelle de l'innocence, la pureté absolue, tâchée par l'ombre d'une Faucheuse ô combien ravie. L'immorale moralité ; la signification d'une putain vierge.
Dernière édition par Nanna S. Makela le Jeu 22 Sep - 20:46, édité 70 fois
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Mer 21 Sep - 21:07
le lac des cygnes
RÉSERVES MOI UN LIEN DIRECT
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Mer 21 Sep - 21:14
Rebienvenue ave cette charmante bouille féminine -et voui je t'ai reconnue meurtrier peroxydé va-
Indy K. Bernstein
PSEUDO : POLTERGEIST
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Mer 21 Sep - 21:46
(re) Bienvenue avec ce personnage dingue pour changer.
Dead Pixels
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Jeu 22 Sep - 17:44
(re) bienvenue je ne connais pas cette jolie demoiselle, mais elle est belle j'ai hâte de voir que ce ça va donner comme personnage surtout avec le "vierge"
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Jeu 22 Sep - 19:03
(re) BIENVENUE
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Jeu 22 Sep - 19:36
Démasquée. Bonnie, toujours un lien, c'est obligatoire même. Merci à tous.
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Jeu 22 Sep - 21:20
Désolée du DP, mais normalement, j'ai terminé ma fiche.
Dead Pixels
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Ven 23 Sep - 11:42
Je te valide, de suite. Et tu files chez les pacman UP1, on va dire parce qu'elle est sorti de l'HP. J'aime beaucoup cette petite. Et la musique dans ton deuxième poste m'a charmé. ( La valse de Mélodie est exquise également ). Et ton écriture... Bref, tout ça pour dire, que j'ai adoré.
Invité
Sujet: Re: « INVISIBILITY » Ven 23 Sep - 12:49
Merci beaucoup.
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Sujet: Re: « INVISIBILITY »
« INVISIBILITY »
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