“THE 'OTHER HALF' IS THE WORD. THE OTHER HALF IS AN ORGANISM. WORD IS AN ORGANISM. THE PRESENCE OF THE OTHER HALF IS A SEPARATE ORGANISM ATTACHED TO YOUR NERVOUS SYSTEM ON AN AIR LINE OF WORDS CAN NOW BE DEMONSTRATED EXPERIMENTALLY. ONE OF THE MOST COMMON HALLUCINATIONS OF SUBJECT DURING SENSE WITHDRAWAL IS THE FEELING OF ANOTHER BODY SPRAWLED THROUGH THE SUBJECT'S BODY AT AN ANGLE... YES QUITE AN ANGLE IT IS THE OTHER HALF WORKED QUITE SOME YEARS ON A SYMBIOTIC BASIS. MODERN MAN HAS LOST THE OPTION OF SILENCE. TRY HALTING SUB-VOCAL SPEECH. TRY TO ACHIEVE EVEN TEN SECONDS OF INNER SILENCE. YOU WILL ENCOUNTER A RESISTING ORGANISM THAT FORCES YOU TO TALK. THAT ORGANISM IS THE WORD.” (WILLIAM BURROUGHS)
SURNOM ► les personnes qui tiennent à la vie l'appellent "madame himbane" AGE ► elle a l'air si jeune qu'on lui en donnerait dix-huit. en réalité, elle approche des vingt-quatreORIGINES ► finlandaises, mais c'est oublié depuis longtemps ACTIVITÉ OFFICIELLE ET OFFICIEUSE ► officiellement, elle est la femme d'Ycar Himbane, chef mafieux et trafiquant d'armes et drogues dans Invidia. officieusement, elle sert d'objet de décoration d'intérieur SIGNE DISTINCTIF ► sa beauté, de loin sans égale, saisissante et muette
OARISTYS.sexe féminin (je crois), vingt-et-un ans d'existence, vouant un culte immortel à l'écriture et à la lecture. face à la génialitude de ce forum, je ne peux pas résister, et même si demain je me lève à six heures trente du matin: I'M HERE, FELLAS !
Invité
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Dim 30 Oct - 22:11
jamais ils ne verront à travers ces tissus ton masque famélique. jamais ils ne verront les traces invisibles de ces mains anonymes, ces étoiles de mer mortes. (SIMON ABKARIAN)
17 FEVRIER 1987 – NAISSANCE DE MEERTEN VEINGERTNER DE MERE FINLANDAISE ET DE PERE ALLEMAND, A LONDRES.
« - Merde, merde, merde, merde ! Tu l'entends celui-là ? Mer-de ! Emporte ta putain de stéréo de merde et barrez-vous tous les deux d'ici. Barrez-vous. Dégage. Toi et ta pute, cassez-vous ! - Calme toi, t'es défoncée. Va te coucher. - Qu'est-ce que tu fais ? J'ai dit qu'est-ce que tu fais ? Reste ici. Non, reste ici, ne pars pas. Ne réveille pas Meerten. Où tu vas ? - Lâche ce verre, prends ton médoc avec de l'eau, et va te coucher, Katy. Katy, où tu vas ? - T'es qu'un salaud, une pauvre merde. Je prends Ten et je me casse. L'homme se jette sur la femme et attrape son bras. - Non, pas question, tu laisses Meerten là où elle est, t'es défoncée Katy, merde, on en parlera demain. Des larmes baignent les yeux rougis aux pupilles dilatées de la femme, qui dégage son bras avec violence. - Pauvre merde, je t'ai donné les meilleures années de ma vie. TU M'AS POURRI LA VIE, CONNARD ! Elle tente de continuer son chemin vers la chambre de l'enfant, mais l'homme s'empare d'elle violemment. Elle crie. - LÂCHE MOI, FOUS MOI LA PAIX ! - Ferme-la, Katy, ferme-la, ma fille est en train de dormir, espèce de pute, ne réveille pas ma fille, t'as compris ? Des coups. - Tu vas aller te coucher, Katy, et demain, demain... tu prends tes valises et tu barres ta gueule. Ne reviens plus jamais ici. »
Mais « Ten », la poupée de chiffon qu'on emporte partout avec soi comme un sac Longchamp, qu'on tire d'un côté et d'un autre comme une corde basque, cette Ten là, ne dort pas. Elle entend les cris, elle entend les coups, elle entend les pleurs et les hoquets de surprise mêlée à la douleur. Elle entend tout, et elle n'a pas peur. Son esprit lui dit « ce sont des fous. Et toi aussi, tu deviendras folle, auprès d'eux ». Elle sait qu'il ne s'agit pas là d'une crainte, mais d'une vérité, aussi pure et limpide que de l'or liquéfié, quelque chose qui n'accepte en lui que la vérité qu'il énonce. Rassurant. Rassurant parce qu'elle sait qu'elle a un échappatoire. Elle sait qu'elle partira, qu'elle quittera ce monde là, car la nature a fait une erreur. Mais Meerten aime la vie, Meerten sent, dans le noir de sa petite chambre, à l'abri des cris des hommes mangés par le temps, elle sent la vie qui coule en elle, et des larmes de joie viennent baigner ses yeux. Meerten n'en veut pas à la vie de lui avoir donné la lucidité des gens tristes. Pour rétablir la balance, comme elle sait toujours si bien le faire, la vie lui a donné la force de prendre un autre chemin.
Nous sommes les enfants. Ceux que les hommes qui nous ont oubliés cherchent à comprendre, sans s'arrêter. Ceux que l'histoire des grands a effacés. Dans nos yeux il n'y a pas l'innocence, dans nos yeux il n'y a pas l'inconscience. Les grands imaginent que nous sommes de petits anges, encore purs et incapables de vivre les mêmes tourmentes qu'eux. Les grands pensent que nous rêvons de mondes enchantés et de sorcières cachées dans nos placards. C'est vrai. Mais les grands pensent qu'eux ne rêvent plus de mondes enchantés et de sorcières cachées. Les grands font l'erreur d'imaginer qu'ils sont grands. Les grands chassent les monstres de nos peurs enfantines pour les remplacer par d'autres. Ceux de la réalité.
30 DECEMBRE 2009 – MEERTEN PEUT DESORMAIS EXERCER LE METIER DE GYNECOLOGUE.
« - Écartez bien, comme ça, voilà, que je puisse introduire la spatule. » L'origine du monde est fascinante. Jamais la même, toujours différente. Au milieu d'une forêt noire et dense respire l'antre rose et pourpre, gouffre brûlant aux muqueuses fragiles, à vif. Meerten plonge son œil entre les jambes ouvertes et inspire l'odeur aigre et chaude qui s'en échappe. Ses doigts frottent le coton tige contre le mince filament de peau trempée qui frémit et s'irise à son contact. La respiration tendue de la femme près d'elle lui parvient alors qu'elle retire la petite tige, dégoulinant de liquide blanchâtre. Elle l'enferme dans un tube de plastique et libère l'entre jambe de la jeune fille. La ficelle du string blanc réintègre sa place entre deux fesses blanches et rondes. « - Je vous appelle dès que j'ai les résultats. - Ce sera long? » Meerten pose ses yeux amandes sur ceux, angoissés, de la prostituée. Elle s'approche d'elle et pose sa main sur les siennes. « - Je vous promets de faire vite. » Mais en réalité, Meerten sait déjà ce qu'elle va devoir annoncer à la jeune femme. VIH, encore et toujours. Prises de sang, crises de pleurs, fin de vie, au revoir et à la prochaine. « - Combien je vous dois? - Prenez soin de vous. »
On ne fait pas payer les morts, parce que les morts n'ont pas de compte en banque. Une fois la femme sortie, Meerten rince ses mains, les essuie contre un chiffon qui sent la lessive, et glisse une cigarette entre ses lèvres, qu'elle s'allume à l'aide de son zippo. Sa cliente est repartie, ses petites fesses en bataille sous sa jupe fendue, l'air de rien, hanter les trottoirs et les lits inconnus des hôtels aux néons jaunes et roses. Des chevilles qui tremblent au dessus du sol, au dessus des talons, un ange qui s’effondre à terre. Ailes calcinées des amants de Beauté, la musique de la grande pute Londres berce les enfants abandonnés. Les violons des pavés de la ville frisent toujours dans l’air leur interminable mélodie, douces notes de vie qui hérissent les chairs des passants inattentifs, sons de l’hiver qui déshabillent les joues pourpres des princesses de la rue. L’amour est mort au coin du boulevard.
La vie est une valse Danse la vie comme jamais tu n’as dansé
21 JUIN 2010 – MEERTEN VEINGERTNER DEVIENT MADAME HIMBANE.
Elle attend dans l'entre-deux pièces où lui a demandé de patienter. Elle porte ses mains à son nez et les renifle. Elles sentent encore le sang frais. Cet accouchement imprévu lui a pris toute une nuit, et le jour commence à percer au travers les rideaux de dentelles qui couvrent les fenêtres. Les caprices du temps et du soleil sont les uniques sources de bonheur qu'on puisse trouver dans Invidia. Là bas dans le fond, le nouveau né hurle à pleins poumons. Meerten soupire, elle a des cernes sous les yeux. Elle s'en irait bien, mais deux choses: elle n'a pas encore été payée, et on ne refuse pas l'attente imposée par une famille de la mafia. Elle se balance sur ses chaussures, quand un homme accompagné d'une femme entre et la regarde sans ciller. Hippolyte Himbane est noir, immense, carré, musclé, et porte un anneau d'or à l'oreille. Son costume noir n'enlève rien à sa classe naturelle. Il prend sa main dans la sienne et la baise légèrement sans quitter son regard. « - Je me devais de remercier en personne celle qui a donné naissance à mon neveu, mais je dois dire que je ne m'attendais pas à ça. » Meerten sourit légèrement, puis baisse les yeux. Mr Himbane se baisse sur ses jambes immenses afin de happer son regard à nouveau. « - Qu'est-ce qui vous rend aussi belle? » Meerten relève son minois et pend son regard à celui de l'homme tout près d'elle. Elle sait où elle va. Quand les chemins infinis sans lumière se confondent dans une pupille dont on ne sait rien, quand les réverbères des rues les plus noires clignotent d'interrogation, quand les démons font gronder les sous-sols de la terre et hissent leur fumée blanche par les bouches d'égouts, Meerten sait où elle va. La grande poupée se laisse emporter par les lèvres de l'homme qui la pénètre, et les portes des chemins du soir s'écartent pour ne faire qu'un avec elle. Les prières de la lune résonnent entre les feuilles des arbres, secouées par le vent du soir, fébriles étincelles entre tes cheveux noirs, alors que tombe les pluies de l'été, l'enfant des étoiles se prend à rêver. Doux poèmes, gravés dans le sable, écrasés par la mousse des eaux joueuses, dans les cristaux épars percent encore les regards enfantins... minuscule main qui s'approche des ombres, les enfants de la lune n'ont pas peur des chemins sombres. Veillées nocturnes, au rythme des guitares, et les étoiles dansent, quand le ciel s'en empare, les cœurs vont s'embrasser, au rythme des veillées. Il ne faut pas pleurer, des rondes du passé, chaque soir, la fée à son effet. Meerten danse, pieds nus dans les flaques de lune, sa jupe tournoyant au-dessus de la terre, criez encore, gitans de la nuit, l'enfant, jamais n'arrête, sa danse de la vie. J'ai essayé d'entrevoir les chemins intérieurs, mais m'éloignant du cœur, l'amour m'a prit au ventre. Tant de fois j'ai vomi, et les tripes amères, repentis de mes peines, le sang chaud de mes veines. J'ai glissé ma passion à mes pieds, je suis tombée à la renverse. Meerten, secouée de frissons, quand dedans les rochers de pierre, les vagues écrasent sa misère. Les nuits d'absinthe de Meerten rendent la lune encore plus verte, et que les roses sont douces à caresser, lorsque l'esprit est rassasié ! Les portes des ténèbres s'écartent quand passe l'enfant du soir Les plumes brûlantes des oiseaux de l'enfer, s'envolent dans le noir Horreur des ombres assassines ! Quand sur ma peau elles s'agglutinent Avalons lentement l'élixir amer de ta tétine Doux délire des âmes clandestines Assassinons les sanglots des amants Portons au ciel les rires des enfants Éclatantes couleurs des sourires ravis, quand dans les yeux résonne le bonheur, j'ai les paumes moites de ton odeur, le goût de ta langue sur mon cœur, qu'importe si la douleur a ses heures, on ne pleure pas à la rancœur. Mais enfin ! Nous n'avons plus peur de la nuit noire, depuis que dans les ténèbres du soir Les portes de fumées des enfers, avalent lentement le monde et sa lumière !
Dernière édition par Meerten Himbane le Dim 6 Nov - 19:43, édité 5 fois
Invité
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Dim 30 Oct - 22:11
Dernière édition par Meerten Himbane le Dim 30 Oct - 22:44, édité 1 fois
Dead Pixels
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Dim 30 Oct - 22:20
te revoilà je suis vraiment contente de te voir ici, et tout ce que tu as écrit pour le moment, m'a l'air totalement alléchant. so, bienvenuuuuueeeee alizé
Likka Kļaviņš
PSEUDO : soft parade.
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Dim 30 Oct - 22:30
[...]
Rah, j'suis trop contente. J'ai hâte d'lire ta fiche, et RP avec toi également. Elle promet Meerten.
Invité
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Dim 30 Oct - 22:36
bienvenue J'aime beaucoup ton pseudo et puis ton avatar
Invité
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Dim 30 Oct - 22:51
miette, c'est trop adorable comme surnom merci gigi, je suis vraiment contente d'être de retour sur stv, j'attendais d'avoir une excellente raison pour m'y investir, et voilà qui est trouvé (a) ça fait trop plaisir d'être là manon c'est parti pour des rps de grands malades, et amen (explorer likka va être un régal, en plus) merci beaucoup agnès, et je dois te dire que frances est trop canon sur cette série de shoots en n&b
ERROR 404
PSEUDO : stv staff
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Lun 31 Oct - 10:01
Finalement on va avoir la fierté de te compter parmi nous, bon dieu, quel plaisir Inutile de sortir le blabla, plat, habituel, bien sûr que ton choix d'avatar et de pseudo est génial - tu trouves toujours des combinaison qui tiennent la route parce que vraiment recherché - puis que tu es milles fois bienvenue ici. Puis je dit, putain cette citation
Invité
Sujet: Re: monsters are inside me (she said) Lun 31 Oct - 12:30
damn anna est tellement un bon choix, c'est vraiment l'une des plus belles filles que j'aie jamais vu. j'ai vraiment hâte d'en savoir plus sur ce que tu vas faire d'elle. bienvenue bienvenue bienvenue edit : en plus jj dans ta signature. amen.