JOURNAL D'EMERSON - Le bonheur est absurde par nature, moments rares durant lesquels tout vous semble parfait. Ce n'est certainement qu'une illusion, un sentiment procuré par un évènement ou une action qui vous satisfait pleinement, mais elle suffit pour vous sentir renaître, découvrir de nouvelles possibilités, pour vivre. Cela ne sert à rien de le rechercher, aussi ardemment que ce soit, votre quête sera vaine. Il faut savoir s'armer de patience et profiter pleinement de chaque instant avant de goûter une nouvelle fois à cette extase. Seulement ce n'est pas toujours aussi simple, la vie est ainsi faite, succession de positif et de négatif qui constitue vos humeurs et conditionne la plupart du temps votre attitude et vos émotions. Dommage que le négatif paraisse plus fort, nuage noir qui obscurcit votre existence, lui donnant un goût amer qui vous empêche de la savourer. Vous vous sentez oppressé, prisonnier de liens qui vous torturent impitoyablement et vous freinent dans tout ce que vous entreprenez. Pour dépasser cet état, les solutions miracles n'existent pas : être auprès de la personne à qui votre coeur appartient, pouvoir parler à des personnes qui vous sont chères et passer du temps avec elles ou laisser la drogue embrumer votre esprit. Et, en dernier recours, l'écriture reste la meilleure arme. Pouvoir tout dévoiler à votre feuille de papier, seule incapable de vous juger, et vous laisser emporter par son flot bienfaiteur, votre bras maniant le crayon avec une aisance surprenante, sans blocage, vos idées se retranscrivant parfaitement sous forme manuscrite. Une évasion qui libère et apaise le coeur. Combiné à de la musique qui vous séduit, vous sentez vos problèmes quitter votre pauvre coeur meurtri qui ne les supporte plus pour aller s'évaporer loin de là, dans l'espace infini, espérant qu'ils s'y désagrégeront pour ne jamais revenir, bannis.
Une certaine personne qui compte beaucoup pour moi m'incite sans cesse à profiter à fond du moment présent, laisser le passé derrière sans remords et abstraire le futur pour se concentrer sur l'instant (bien qu'il n'existât pas en tant que tel). Ce n'est pas chose aisée à faire, surtout dans la situation décrite précédemment, mais quand l'on y parvient, on peut facilement comprendre que le titre de cet article reste le meilleur mode de vie à adopter.
Fuck the world ! Ne songer (clin d'oeil habituel) à rien, voilà qui est jouissif. Se vider l'esprit, totalement, et oublier. Ignorer toute source de conflit ou de mésentente (intérieure ou extérieure) qui pourrait vous faire du mal et laisser le temps accomplir son oeuvre.
L'amour est vraiment quelque chose d'étrange. Un sentiment profond et puissant aux conséquences ambivalentes obligatoires : ce fameux bonheur recherché par tant de personnes, et la souffrance qui m'est si familière. Cependant la recette serait imparfaite si l'une de ces deux composantes venait à manquer. Un amour sans bonheur est tout simplement inconcevable car il y a toujours des moments (même s'ils sont presque inexistants parfois) où il vous saisit. Et la souffrance, que personne n'affectionne, est comme l'huile du moteur, on ne pourrait fonctionner sans elle car l'utopie n'existe pas et elle nous permet de réfléchir, de nous remettre en question. Dans mon cas elle m'octroie la faculté d'écrire et de l''inspiration, me servant de mes peines comme de tremplins pour rebondir et aller de l'avant. De toutes façons, la souffrance éternelle n'a pas cours ici. Il faut "juste" savoir se modérer (ce dont j'ai le plus grand mal à faire), tenter de conserver la plus grande neutralité possible par rapport aux faits de façon à ce qu'ils ne vous affectent pas excessivement. Ne pas se poser trop de questions, sources de prises de tête inutiles, et se contenter de sourire à la vie. Peu importe si vos choix ne conviennent pas aux autres, vous seul êtes important et votre existence vous appartient, là est le principe même de la liberté. Faites ce que bon vous semble dans la limite du raisonnable et rejettez ceux qui voudraient vous brimer. Et même si cela peut paraître dur dans certaines périodes, souvenez-vous que votre heure viendra toujours !
J'espère vraiment que tout ira pour le mieux, pour elle comme pour pour moi. Elle est devenue si importante, si présente quotidiennement dans mes pensées et partout ailleurs que j'aurai énormément de mal à me défaire d'elle. Je ne demande pas grand chose, ne pas la perdre et pouvoir passer du temps avec elle en la voyant heureuse, ce qui me rendra heureux à mon tour.
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Chère vie,c'est avec désaroi , colère, haine, tristesse, et sans l'ombre d'un grain d'espoir quelconque que je m'adresse à toi.
Ironie du sort, je suis une féministe à en devenir et il a fallu que ton nom soit féminin. Oui, "LA" vie, ca me désole .. Mais, ca ne m'étonne pas plus que ca . Combien de fois avons nous été cataloguée de "compliquée"? Très chère "vie", tu es une véritable fille, tu es incompréhenssible, compliquée à mourir.
à mourir.. quelle drole d'expression..
Tu me dégoutes, en fait . On est obligé de te rencontrer, après neuf mois de bonheur c'est finalement notre anniversaire et on tombe dans une désillusion attroce, et ca fait mal.
Quand on apprend à réellement te connaitre, on n'a plus envie de continuer la meme route que toi .
Tu disparais quand on mérite de faire un chemin plus long avec toi, tu serres la main des enfoirés qui méritent pas de vivre.
Toi qui nous regarde de haut, sais tu que l'adjectif qu'on te donne le plus souvent est "injuste"? C'est ton surnom international, faut croire , et c'est merité