Prénom, Nom.
→ Long is the road Axel, long is the road to the moon.
Tu es déjà si faible Aspen, tu es déjà si fragile. Pourtant les autres ne voient rien. Sauf lui. L'artiste, le peintre. Tu ne connais pas son nom, tu ne lui as jamais demandé, petite idiote. Dites moi, belle demoiselle, poseriez-vous pour moi ? Tu lui as dit que tu voulais réfléchir et puis l'idée t'a plû, tu t'es imaginée sur ses tableaux que l'on accrocherait dans des galeries d'art alors tu as accepté. Aspen Ginsberg avait finalement peut-être un avenir . Tu es restée immobile et silencieuse pendant plus d'une heure. Tu n'étais pas bien bavarde alors cela ne t'a posé aucun problème. Puis il a relevé la tête, il a posé son pinceau. Dis-moi, Aspen, pourquoi tu as toujours cette lueur de tristesse au fond des yeux ? Tu t'es levée, t'es partie, tu ne lui as pas répondu. Tu es paumée Aspen, une gamine perdue dans Derby qui essaye de réaliser ses rêves. Tu planes trop souvent, Aspen, tu prends ses paradis artificiels, ceux qui te permettent de rire naturellement, sans avoir à te forcer. Tu planes, tu rêves. Et tu t'imagines libre, sans attache. Tu aurais aimé vivre dans les années 70 tu aurais alors fait parti d'un des mouvements hippies. En attendant tu vends tes paradis sous vide, tu observes les cartes et tu lis dans la main. C'est ta grand-mère qui t'a tout appris, elle était hippie, elle passait sa vie sur la route. Alors tu rêves un jour de suivre son chemin, de devenir comme elle mais en attendant tu ne dévoiles rien. Tous tes rêves sont dans ta tête et tu gardes cette apparance de jeune femme forte. T'es chiante, putain. Tu l'as revu plusieurs fois, tu as posé, vous vous êtes aimés. Vous vous tournez autour, vous semblez dépendants et pourtant vous vous engueulez plus souvent que vous ne vous dîtes des mots doux. Tu te lèves et tu pars, en claquant la porte. Trois jours plus tard, tu reviens le voir. Tu voudrais t'en défaire, tu voudrais ne pas t'attacher, tu as peur qu'il te laisse lui aussi alors tu ne lui dévoiles rien sur tes sentiments, tu ne veux surtout pas qu'il le sâche. J't'aime pas tu sais. De temps en temps, tu tentes un peu de douceur, tu te lâches, tu en as besoin. Alors il croit que tu es droguée, il pense que tu dis ça car tu planes et tu te lèves, tu claques la porte. T'es qu'un con. Tu viens le voir, tu pars en claquant la porte. Tu ris, tu pleurs. Tu l'aimes, tu le détestes. Relation destructrice, vous êtes l'allégorie de la guerre nucléaire à vous deux. L'URSS et les USA. Jamais de conflit direct, vous ne dites rien, que des sous-entendus car vous savez que si vous vous affrontez, cela finira là et vous ne vous en relèverez pas. (TIRE DE MA FICHE)
- Où est Brown ?
- Il est mort.
- Le con.(citation)