Miroslaw, Wojewòdka.
→ Long is the road Axel, long is the road to the moon.
Tu sais Miro, si j'devais te décrire, décrire ce que c'est notre relation, je sais pas si je pourrais trouver les mots justes. Je peux juste te dire que t'es ma béquille, t'es mon épaule. T'es tellement en fait. Ma bouteille de vodka, mon énergie au quotidien. J'me vois pas sourire quand t'es pas là, j'ai besoin de ta connerie, de ta folie. J'ai besoin de nos soirées dans ton appartement dégueulasse. J'ai besoin de nos tournées dans les bars, ce genre de choses inutiles mais qui me suffisent. Parce que moi tu sais, j'oublie pas Varsovie, le berceau de notre rencontre. Quand t'es venu me voir, pour me demander si j'allais bien. Et moi j't'ai répondu que non, ça allait pas. Et là tu m'as pris par l'épaule, tu m'as secoué et t'as dénoncé la merde que j'étais. J'avais quel âge à l'époque, quatorze, quinze ans ? T'en avais deux de plus, et tu me promettais un avenir meilleur. Moi je t'ai cru, je t'ai considéré comme un grand frère. Maintenant c'est différent, et c'est mieux. T'es un peu ma bouffée d'air quotidienne, j'ai besoin de te voir, mais pas forcément de te parler. Ta présence est largement suffisante. Mais y a un truc que je supporterais pas, c'est que quelqu'un vienne se mettre en travers de notre chemin, quelqu'un qui coupe les liens de notre amitié. Parce que je t'en voudrais. J'veux pas que tu m'abandonnes.
Parce que quand on est accro, même si ça fait mal... Parfois ça fait encore plus mal de décrocher.
Miro est né à Varsovie, ça ce n'est pas négociable. Il est amoché par la vie, et à toujours appris à se débrouiller seul. Il a commencé à toucher aux cachets lorsqu'il avait quatorze - quinze ans. Il a du mal à accepter la réalité et se berce d'illusions, il a donc "entraîné" Zachariasz dans cette descente aux enfers en croyant bien faire. L'histoire est libre, sinon.