Samy, Lain.
→ Long is the road Axel, long is the road to the moon.
Samy est l'archetype du prétentieux qui se pense touché par la main divine. Persuadé d'être un petit génie dans son domaine, il n'a jamais prit aucun adultes aux sérieux. Les professionnels du cinéma, ceux qui ont réussi au moins un peu à percer dans le métier ? Des imposteurs, des charlots qui le font marrer avec leurs soi-disantes connaissances. Lui il sait qu'il est fait pour réaliser des films, pour réaliser des films mythiques. Dans son esprit il est le futur Tarantino. Et il sera même bien meilleur que lui. La vérité est pourtant tout autre, Samy est un branleur puant de suffisance qui ment comme un arracheur de dents. Son père était un minable journaliste d'une petite chaine Londonienne locale et n'a réussi qu'à bourrer le crâne de son fils d'idée totalement utopiques sur le milieux du show-busness. C'est comme ça qu'après avoir retapé deux fois sa première année de fac de cinéma, Samy a décidé d'utiliser tout l'argent que le papounet avait mis de côté pour se tirer à Derby et réaliser son premier chef-d'oeuvre. Une fois sur place il s'est mit a trainé dans les rues, caméra à l'épaule pour "capturer l'essence de la ville". Il passe son temps à draguer les belles nanas par ce biais, disons. C'est d'ailleurs comme ça qu'il a rencontré Lexi, la fille d'un tenancier de bar connu de Derby. Il a réussi à l'embobiner, affirmant qu'il était un réalisateur très côté sur Londres et qu'il pourrait lui faire rencontrer les gens qui compte. Samy ne veut pas la faire souffrir, il ne se rend même pas compte qu'il n'est qu'un mégalo anonyme. Terriblement médiocre. Et qu'il risque d'entrainer Lexi dans son inertie destructrice.