WHEN A SAINT MEET THE DEVIL IN PERSONN...

VASSILY&COLUMBINE

J'me suis cassé de leur antre pourri par le mensonge, ces prêcheurs qui sont trop bon pour nous cacher la vérité, à leurs enfants déshonorés. J’ai renié les divines lois de ma religion, en créant un pacte avec le démon. Je ne veux plus entendre parler d’eux, et leur foutu religion à la con. La haine brûle dans mon corps, je garde l’obstination de pourrir leur sort. J’ai une envie de tout détruire. De me détruire. De renier les lois dont ils m’avaient assignés. De découvrir les aventures macabres des autres jeunes de mon âge. Je les tuerais de mes conneries, ces grands mages. Je déposerais mon pied disgracieux dans les grandes empreintes que m’a tracé mon frère. Ce grand diable qui s’enfuit dans l’âge adultère. Il m’a mené, à cette noble soirée, où se bousculent amateurs et initiés. On m’a accroché un foulards jaune, je suis la victime qui a pour destin de se faire manger. La musique résonne trop fort dans ma tête, il m’a abandonné dans la foule, s’excusant de me laisser seul. Des affaires cachés avec un fournisseur masqué. J’ai attendu, sagement son retour. Ne connaissant personne dans ce flot de vautours. J’ai erré parmi ses corps échéants, à la recherche de mon truand. J’ai aperçus sa silhouette s’éloigner vers l’étendue pittoresque. J’ai marché à sa suite. Trop tard, il se perdit dans la foule. Me voilà vraiment seule, dans l’habitacle de mes aïeuls .

On aime dormir, rêver mais, surtout rêver par-dessus tout de mourir. Et la vie dans tout cela ? Ce n'est qu'une pauvre sotte qui mérite d'être brûlé comme notre amie Jeanne. Cette foutue pucelle qui nous radote sans arrêts ses paroles christiques... Cependant, quelle idée brillante que d'avoir organisé une soirée au fin fond d'une église. La pureté serait-elle à son comble ? Absolument pas. Jésus est descendu pour nous remettre à nous, ses apôtres un bon cadeau : son sang, son vin, sa force. Il nous en ramène plus que du sang, de la poudre pour que l'on s'envole à ses côtés, pour qu'il ne soit plus seul. Cette poudre d'ange existe-t-elle ? Oh que oui. Qui n'en a jamais pris à dût déjà en rêver. Les turbulents enfants de dieux sont tous là, près à bénir le seigneur pour leur avoir offert la liberté, la possibilité de s'envoler parmi les anges, parmi les morts. Est-ce terrible au fond que de vouloir rêver ? Les lumières sont tamisées, on y voit rien du tout. Sur les tables, il y avait une multitude de couleur, bleu, rouge, vert... Des pilules de bienfaisance permettant la détente des sens. Les sens de Vassily sont à leur comble, il respire les effluves, le doux parfum du relâchement. Instantanément, tout devient flou, tout devient fou. Autour de lui, des cris de joie, des cris de plaisir suraiguës, des cris de femmes qui le hantent. Perturbé, il découvre avec effroi les brebis égarée, nombreuses sont les femelles trop excité, beaucoup se jette sur lui mais, il ne fait rien. Il préfère marcher en regardant droit devant lui. Il fait blanc, il fait noir, il fait bleu, rien ne va. Tout n'était que jeu. C'est alors qu'au beau milieu de cette nuit intense, se trouvait un ange. Un être qui semblait être aussi pure que le saint père. Elle était blonde, elle était simple, elle semblait devenir tout. Épris d'un élan tout à fait inconnu pour lui, il décide d'accosté ce pauvre chaton abandonné. Tendant la main comme étant source de lumières bienfaitrices pour l'enfant, il sourit à la belle pour qu'elle remarque que l'homme est là pour supprimé tout le noir qui l'enveloppe en une lumière d'espoir. " Vous ne devriez pas rester seule, c'est dangereux".

Déconstruire les blocs de pierre qu'avait construits mon père. Ou plutôt le mari de ma mère, et le paternel de mon frère. Soit mon con de beau-père qui m'a toujours considéré comme son enfant, alors que je n'ai rien, pas même son visage hautain en commun avec lui. Ses cheveux bouclés étrangement lisse sur le haut de mon crane. Ses cheveux bruns dont la teinte a viré blonds. Lui, comment le qualifier ? Monsieur Lauhs. Quel connard, il m'a toujours traité comme sa fille. Abusant de son autorité. Alors qu'il n'a aucun droit sur moi. Et ma mère, sainte petit religieuse qui mériterait d'être envoyé au couvant pour ses tromperies malmenés. J'ai déjà usé de cette dynamite pour détruire les donjons qui reliaient chaque murs de la forteresse. Les tours, c'était eux. "Ma" famille, prononcés avec un goût de dégout. Le reste, les fondations. C'est ma religion. ou plutôt religion. Je m'en rends compte la difficultés de se séparer de c qui m'a bâti. Mon malsain certain de devoir détruites les préceptes qui m'ont construits dans cette église, puant encore la sainteté du seigneur. Comme font-ils les autres, vautours baissant follement en dehors de leurs tours. Allongés dans l'herbe, j'entends leur respiration hachés, leurs cris aigu... Je me sens mal au milieu de toutes cette mélodie orgasmique. Je m'éloigne. J'ai peu si seul. Si seulement Eden pouvait m'entourer de ses bras, faiblard mais qui m'ont si souvent réconfortés. " Vous ne devriez pas rester seule, c'est dangereux". Une voix dans mon oreille me fait bondir. Je me retourne, la pleine lune éclaire dans une lumière blafard le visage du jeune homme. Ses traits me sont inconnus. " Au cas où, j'me fait accostés par des gars comme vous ?".


Désolé pour la réponse minable que je t'ai fait mais je ne savais pas quoi répondre à la belle réplique de Vassily.

Quelle joie de voir à quel point il est frustrant de se faire prendre une veste, un coup de violent dans notre poire, que l'on se sent digne du dernier des abrutis de cette planète. Soudainement, on a l'impression d'être observé, qu'on nous juge et qu'on nous montre du doigt en disant : "Lui, il a perdu sa dignité en un éclair". Comme il est blessant d'être à ce point ignoré et insulté sans pour autant recevoir le mot le plus vulgaire qui soit. Et pourtant, Vassily avait cette haine qui le rongeait de l'intérieur, cette haine immuable face à l'humanité, à la race, au sexe, aux hommes et surtout aux femmes, ces saintes qui méritent d'être fouettée pour leur impudence face au seigneur. Ces maudites religieuses prétendant donner leur corps au Christ ou encore de Dieu. Foutaises éternelles. La jolie blonde, cette perle face à lui, elle s'offrait tel un paquet cadeau, tel un chaperon face à son destinataire : le loup. Le chaperon est un naïf non ? Ou bien, celle-ci est pour une fois bien maligne. Ne voulant pas pour autant démontrer toute sensation de mal être et de tension, son visage s'éclaircissait en un sourire quelque peu jaune mais, un petit rire en sorti. "Vous faites de l'humour ? C'est bien ça, vous avez peur quand les gars vous accostent aussi facilement ?" - Voyant qu'il pose pas mal de questions, il préfère donc regarder ailleurs, regardant les jeunes femmes transpirant de part et d'autres de leur corps, certains s'embrassent, des hommes comme des femmes ensemble. Vassily est névrosé, Vassily est frustré, Vassily a envie de tuer. Il se retint, il se retint en se serrant les mains, il se retint en se mordant les lèvres. Il y a un peu de sang qui coule sur ses lèvres, il ne s'en rend pas compte. Le jeune homme tremble un peu mais, il est hypnotisé par sa haine. Se réveillant comme par enchantement, enlevant rapidement son sang, il offre une proposition alléchante à madame la marquise : "Vous voudriez un verre ? Libre à vous d'accepter ou non, je n'aime pas tellement m'imposer aux gens...". Que c'est débile un homme parfois, quand ils sont complètement hébétés face à une femme, ils deviennent d'une stupidité accablante...


Ps : T'en fais pas, c'est pas grave...j'assure pas pour faire aussi court, haha !

Le jeune homme qui se tenait face à moi, ne ressemblait pas à un pervers, comme j'aurais pu le croire. Je l'agressait sans le vouloir, dis avec gentillesse certes. Et ma naïveté ressortait. Il avait un visage délicat, des yeux doux et semblait plutôt être courtois dans ses paroles. "Vous faites de l'humour ? C'est bien ça, vous avez peur quand les gars vous accostent aussi facilement ?" Affirmatif. T'as tout compris. En même temps je suis un fille, et il y a un nombre de pervers inouïs sur terre, qui souhaite que vous mettre dans leur lit. Maman me l'a dit, milles et une fois. Non, pas elle. Cette s*lope qui m'a menti. Sors de mes pensées, mégère. "Non, c'est jute que je me méfie. On ne sait sais pas sur qui on peut tomber dans des fêtes comme celle-là. Mais vous votre tête me revient, et puis vous parlez bien." Je lui offre des compliments, enfin plutôt mes premières impressions. Fausses, je ne l'espère pas. Il m'a l'air réellement, gentil. Je penses que je ne me trompes pas. Du moins, j'aimerais que ce ne soit pas le cas. Je n'ose pas le regarder dans les yeux, il 'intimident. Ils m’intimident tous les garçons. Car j'en ai jamais vraiment connu, à part mon frère. Mais mon frère est si différent des autres. Sensible. Un grand poète. Mais pas aussi distingués que … . Merde, je ne me rappelles plus si il m'a dit son prénom. Je le lui demanderais, promis. Il m'a proposé un verre. Il est courtois, c'est ce que je disais tout à l'heure. "Oh, merci beaucoup de me le proposez. Mais, j'aimerais... me... détruire, en quelque sorte. Ou plutôt me laisser aller... Quelque chose de plus fort me tenterais bien, mais je n'ose guère demander. " J'lui dis n'importe quoi. J'parle trop, et il ne me connaît pas. Il va croire que j'veux me suicider, ou un truc comme ça. C'est vrai, j'ai tenté. Mais Eden était là, il m'attendait en bas. Et j'pense que me détruire avec ces cochonneries les moraliserais d'avantage. Et puis, ça me ferais du bien. Un bien fou, parce que là j'me sens mal. J'me sens divaguer. Divaguer comme un navire qui chavire. De pensées folles à pensées fausses. J'aimerais... je crois... qu'il veuille me mettre dans son lit. Dieu n'aimera pas, et alors ? Qu'il aille se faire foutre.