où est l'endroit de l'envers ? Où est le rêve et la réalité ?

Tu veux d'la vodka?! qui es-tu ? il y a quoi dans ce verre ? Tu es sur qu'il n'y a que de la vodka ? Ça s'trouve tu as mis autre chose avec ? Pourquoi tu m'dis quelque chose avec ton air bizarre? Pourquoi je suis venu ici ? J'étouffe. merci je prend le verre en passant. Je ne sais pas se que je cherche mais c'est pas ici. Je marche entre les gens, arrêtez de coller vos corps à moi. Écartez-vous. Pourquoi je suis tant névrosé ? J'ai pourtant pris les pilules, j'ai vérifié. Ou bien elles mettent du temps à s'activer. Fermes tes yeux et attends. Non pas les fermer sinon ils vont arriver. J'avale une gorgée, exact vodka. Je sais pas quoi faire. La musique, le bruit, la chaleur. J'enlève mon gilet, regarder pas ma peau vous verrez rien. J'ai finis mon verre, il y a une table. Je le pose. Je reviendrais peut-être après. Ne pas rester trop longtemps en place. Sinon il risque de venir me voir; il l'a déjà fait. Plusieurs fois depuis l'alarme à incendie. J'ai pas envie qu'il me ré-embrasse. Ou peut-être que si.

Tu veux d'la weed ? Ho c'est gentil de proposer, j'ai besoin de décompresser. Je viens de le croiser. merci c'est sympa Je prend ce qu'il me tends et continue mon chemin. J'ai chaud, et puis j'ai soif. Les verres ça fait tourner la tête mais ça n'arrête pas la soif dans ma gorge. J'aime pas les regards de cette fille qui me suit dans chaque pièce. Je cherche quelqu'un...j'ai vu Graham tout à l'heure. Il semble avoir disparut, je le cherche un peu mais finit par abandonner. J'ai envie de...j'ai envie de rien. J'me sens bien, j'ai envie d'vomir. J'me sens bien, tout tourne autour de moi. Les pièces sont bondées de gens collés les uns aux autres. Beurk écartez-vous de moi.

'lut tu veux baiser ? Pardon ?! heu ...nan désolé. je m'écarte doucement gêné. Pourquoi elle me demande ça ? Pourquoi elle me regarde comme ça ? Je prend mon gilet, le verre plein je prend les escaliers. Je regarde, elle me suit pas. Je respire doucement. La rue. Déserte. Il fait froid, j'enfile mon gilet mais ça sert à rien il fait trop froid. Je respire et mon cerveau se calme. Les ombres me rassure, je suis tous seul. Ils ne sont plus là à me regarder, à regarder cet horreur. L'abri du bus. Je traverse en courant la rue, mon verre à la main. Je fonce tout recroquevillé pour essayé de pas laisser le froid. Un choc brutal, je retombe. Sur les fesse. Aïe. Mince c'était quoi. Mon verre à terre. Non elle ne ma pas suivit ?! Pitié j'veux pas moi. Je relève les yeux. Me figeant. Chevelure brune. La gorgée nouée. Clope au bec, il fume. Soulagement et crainte. Isaac sur le bitume.

KALVIn & ISAAC où est l'endroit de l'envers ? Où est le rêve et la réalité ?

Une fois à l'intérieur c'est pla même odeur; effluve de chaleur, humidité rapidement séchée. Clochard ensommeillés, qui semblent eux aussi chercher un coin de chaleur. Quel est donc ce pays? Qu'il fasse si froid pour moi c'est pas permit. Où alors je devrais mettre des manteau; mais je sais que le miens est resté là haut. Tant pis j'irais le chercher demain, ou bien jamais si cela m'en déplait. Je me fiche d'une veste de trop; j'ai pas envie de croiser à nouveau cette fille. Et puis tous ces gens défoncé, quand même je ne suis pas très à l'aise, garçon délaissé, garçon mit de côté. Je me sens de trop dans ces ambiance pire que de festivité; alcool et LSD je ne suis pas un grand fan de ces activités. Du moins j'adore les pratiquer, j'aime m'évader pour quelques heures; mais être avec eux, perdre le contrôle en leur présence. Cela est au dessus de mes possibilités, je n'y peux rien. Je ne vais pas lutter juste pour me défoncé; je ne sais pas se qui pourrait arriver avec ces gens totalement désinhibés. Et pourtant ils me font rêver, ces ado totalement affirmé. Ne se s'entend pas largué par leurs corps trop vite démasqué. Je ne suis pas comme eux, je suis loin de chez eux; je suis en marge de leur société, petit enfant devenu grand.

Assis sur le banc je regarde face à moi un mur taché, tagué. Isaac à côté n'a pas bouger. Dans un sens je le préfère peut-être ainsi immobile, en activité j'ai toujours tendance à angoisser sur certains de ses actes à mon égards. Pourtant lorsque je le regarde...son visage... Nan rien ! Il y a autour de nous des gens un peu bizarre; pourtant je suis bien ici. Il fait chaud, il fait beau du moins il n'y a pas cette ambiance angoissante; et surtout pas les gens d'il y a quelques minutes.

isaac - Oui. Mais toi tu t'es carrément enfuis vu comment tu m'as foncé dessus !

Sa voix à mes côtés je l'aime bien. Je me retourne vers lui au moment où il grimace. Je me mors la lèvre parce que d'un coup je m'en veux. De ne pas avoir regarder devant moi et de lui avoir foncé dessus. Non pas que le rencontré m'a dérangé, enfin j'en sais rien, mais j'ai du lui faire mal en plus de tout cela. J'peux pas m'empêcher de m'en vouloir. Je devrais vraiment arrêter cette manie mais j'y peux rien.

kalvin - oui mais...je t'ai pas fais mal au moins ?

Moi à part mes fesses je crois que je vais bien; enfin nan j'ai mal aux mains. Egratinées par les graviers, abimées par ma chute. Mais sinon rien de cassé et rien de trop douloureux, mes fesses s'en sortiront et mes mains guériront. Donc moi je vais bien, mais par contre je m'en voudrais d'avoir un peu fais mal à Isaac. Parce que je voulais pas, et parce que ...enfin j'en sais rien. Il est pas méchant; et il semble faire des efforts à faire la conversation avec moi. Bon j'en fais aussi, car sinon je serrais déjà partit; je crains ces actes autant que je les désirs.

isaac - Mais en fait tu courrais pour sauter dans mes bras, pas vrai ?

Sa question balancée comme ça me prend de court. Je le regarde sans respiré. Hein ? Quoi ? Il croit que j'ai fais exprès de... que je me suis... je me fige, totalement glacé. Mais j'ai rien fais de ça, je... Je crois que si j'avais pas autant bu et qu'il faisait pas aussi froids je serrais devenu un homard; là je crois surtout que j'ai perdu toute couleurs. Transis à l'idée qu'il pense cela de moi. Je répond quoi ? Je lui dis quoi ? Mais c'est pas ça, j'suis pas comme ça. Je... ne répond rien. Car je sais pas quoi dire. Même si je devrais peut-être quelque chose en faite. Je regarde son visage, lui il sourit. C'est de l'humour ?!

kalvin - mais naaan...je...il y avait une fille qui voulait...je n'ai pas ... je savais pas que tu étais là.

Je me baffe; mentalement. Non mais déjà ma phrase veut dire quoi ? Je passe pour un crétin finit qui ne sait pas parler, et qui perd tous ses moyens devant lui. C'était de l'humour ! Pourtant moi je suis paumé et j'ai vraiment crus que c'était cet air que j'avais donné. Mais j'ignorais qu'il était là; même si sa présence me dérange pas; même si je le fuis depuis des jours, je savais pas qu'il était là.

KALVIn & ISAAC où est l'endroit de l'envers ? Où est le rêve et la réalité ?

Je sais pas quoi rajouter. Je ne met rien pour m'expliquer. De toute manière il doit bien se marrer, de voir dans quel état je me met. Je passe une main dans mon cou, mon simple gilet ne permettant pas de remonter le col pour cacher un peu mon visage comme j'ai l'habitude de le faire avec mon manteau. Je tousse légèrement, essayant de cacher ma gêne. J'aime pas quand il rigole je sais pas quand il le fait.

isaac - J'plaisantais tu sais !

Je le vois sourire de toute ses dents, je lui souris d'abord en me forçant. Puis je me détend doucement, lui lançant en léger sourire plus sincère. Ouai ba il aurait pu au moins le dire plus rapidement, cela aurait évité qu'encore une fois mon cœur s'accélère sous le cou de l'angoisse passagère. Je respire un peu mieux, et essaye de détendre mes muscles et mon esprit. C'est un ami ? J'en sais rien mais pas besoin d'être à ce point sur mes gardes. Après tout son sourire rassure, il me tape doucement dans l'épaule. Je le regarde un peu étonné, mais sans rien manifester. Je suis heureux de le voir sourire et de le voir rire avec moi. J'ouvre la bouche pour répondre quelque chose mais...

isaac - Dis, ça aurait été différent si ça avait été un garçon ?

Sa question balancée comme ça me prend de court.Et je sens mon sourire disparaître entièrement. En deux secondes me voila de nouveau propulser, à cet état que seul Isaac semble pouvoir m'asséner. En même temps pourquoi il joue comme ça ? Un coup gentil et ami, et après avec ses questions que m'effrayent. J'avale ma salive difficilement je cherche de l'air pour mes poumons compressés. Je me sens me replier un peu sur moi-même, je tire sur mes manches pour faire disparaître mes mains. Je suis pas bien. Je n'aime pas ça. si ça avait été un garçon? Si ça n'avait pas été cette fille ? Non mais elle voulait pas m'embrasser, elle me voulait dans son lit. Si ça avait été un garçon j'aurais dit non. Si ça avait été un garçon ? Où alors si ça avait été lui ? Je... sais pas quoi répondre. Il attend quoi comme réponse? Facile pour lui il couche avec tout le monde, il s'en fiche lui. Il est bien lui il va un peu n'importe où. Si ça avait été lui? J'aurais fuis...enfin je crois. Peut-être.
Il sort son briquet et joue avec. La bruit qui l'enclenche brisant notre silence. Il tourne la tête vers moi un instant, je détourne le regard mal à l'aise. Je m'enfonce un peu sur le banc, fixant mes pieds. J'aimerais bien prendre mes jambes et me tailler. Mais pourtant je reste soudé à ce banc. A ses côtés.

kalvin - Je sais... C'est facile pour toi. Tu couches avec tous le monde sans te poser de question.

Pourquoi j'ai dis ça? Je me rend compte de mes paroles une fois prononcées. Mince mais c'est quoi tout ça ?! En quoi le fait qu'il couche avec tout le monde répond à la question qu'il m'a posé ? Si justement, pour lui la réponse est simple; il serrait pas partit, il aurait céder, fille ou garçon ça n'aurait changé. Adolescent, habitué au sexe et l'anonymat.

kalvin - Je suis pas comme toi. Alors que ce soit un garçon ou une fille ça change rien...on demande pas comme ça au gens "tu veux baiser?!" . Moi j'suis pas comme toi.

La plus longue réponse jamais lancé, entre nous deux. Non mais c'est vrai pour une fois ni une réponse monosyllabique, ni même une phrase balancer à la va vite. J'avoue j'aurais peut-être dû me taire. Je me mors la lèvre, refermant me gilet contre moi, comme si j'essayais de me protéger de ce qui m'entoure. Et peut-être aussi de son jugement, sa réaction... Pourquoi j'ai dis ça? En même temps pourquoi il m'a demandé cela ?!

KALVIN & ISAAC où est l'endroit de l'envers ? Où est le rêve et la réalité ?

Son sourire glisse de son visage comme de l'eau ruisselant sur un mur. Et je me rend compte qu'il est peut-être temps de prendre mes jambes à mon cou. Mon Dieu il va peut-être s'énerver; j'aurais sans doute pas du dire cela. Mais c'est lui qui à commencé, c'est lui qui m'a demandé. Il a qu'à assumer, moi j'ai rien fait, j'ai juste rétorqué. Oui 'est ça le problème j'ai rétorqué. J'ai dis ça. Pourquoi je l'ai dit. Tous le monde le sait, il devrait le savoir. Mais pourquoi j'ai dit ça ? Pourquoi j'ai parlé de ça ?!!

isaac - Tu sais, je te demandais juste si tu préférais embrasser les filles ou les garçons. Mais, je pense qu'on ne s'est pas bien compris.

Oh mon Dieu ! Il me demandait si... mais.. pourquoi cette question ? Moi je parlais de la fille à la soirée. Pourquoi pensait-il à embrasser ? Puis je comprend qu'en effet on s'est pas comprit. Je me recroqueville encore plus sur moi. Pourquoi lui il est si sur de lui ? Pourquoi n'a-t-il jamais honte de rien ? Pourquoi c'est moi qui passe pour un crétin? Pas malin le gamin, mais j'ai jamais demander de jouer dans cette cour la. C'est Isaac qui amène ce terrain vers moi. Il contrôle tout et moi je comprend rien. Simple pantin de ces actions planifiées. Je sais plus quoi faire. Je suis répondre quoi ? Qu'il a raison on s'est pas comprit. Ba il l'a deviné,non ? Je relève le nez au moment où je vois son visage se rapprocher. Attendez, il fait... Même pas le temps de comprendre que ses lèvres s'emparent des miennes, comme il y a longtemps, dans les toilettes. Je me glace, mon cœur lui est en surchauffe. Que l'on m'aide à comprendre; c'est quoi le remède ? Sa langue contre la mienne et moi je perds les pédales. C'est quoi le problème ? Petit fil fragile, je me brise à la moindre onde étrangère, je ne sens plus, je ne sais plus. Je ne suis plus ? Qu'il arrête. Qu'il se stop. Qu'il me laisse !

isaac - Alors ?

Sa langue et ses lèvres me quittent à peine que déjà sa voix reprend les commandes. Et moi ? Je suis où ? Où est la vision qui est censé me montrer le bon ton ? Que suis-je censé faire dans cet enfer que créer Isaac autour de moi ?! Moi je sais pas comme lui, moi je suis pas si érudit. Je ne sais pas quoi faire, lorsque c'est comme ça qu'il opère. Attitude qui déstabilise. Embrasser un garçon ? Embrasser Isaac. Alors quoi ? Penser à quelqu'un? Penser à Isaac. Je me sens brûlant, et aucun thermomètre pourrait atteindre la température de mes joues j'en suis certain. Je..ne sais...pas quoi faire. Moi je voudrais changer d'air, moi je voudrais être plus spectaculaire. Je dois faire quoi ? Il semble attendre. Et c'est sur que là il attendra, parce que si avant Isaac les premières fois enchainait ses question; il semblerait que maintenant il est bien comprit et se but à une question. Je sais pas quoi faire. Je sais plus penser. Je me retrouve alors attirer par...un truc insensé. Retraçant le chemin d'Isaac et retrouve ses lèvres qui pourtant avait encore leur goût sur les miennes. Je l'embrasse.
Je..l'embrasse ?! Et là je m'en rend compte. Je me fige et me recule d'un coup. J'ai. Embrassé Isaac. Effrayé, perturbé, horrifié. Je bondis sur mes jambes. Comme frappé par la foudre, je sais plus ou me foutre. Je fais un pas en arrière. Alors? Alors je m'en vais . Je marche, presque cours vers la sortie. Les portes s'ouvrent de manière mécanique, et moi qu'est-ce que je panique. Petite horloge mal réglé, tic-tac-tic-tac ; qui est l'horloger mal aimé qui m'a fichu cela dans la poitrine ? Je me retourne d'un coup, pourquoi ? Sensation d'irréalité ? Est-ce que Isaac n'est qu'une illusion endiablée ? Non. J'avance regardant en arrière, je me prend le coin du mur dans l'épaule, je bouscule. Je sors le froid ne calmant pas du tout mon effrois. Mon cerveau en activité, mes mains glacées entrain de trembler. Kalvin qui es-tu gosse entaché ?! Je vais où maintenant ? Vite trouver un endroit où aller, se décidé avant qu'Isaac repasse par là. Pour faire quoi ? Ricaner ? Pour faire quoi ? Jubiler? Maman tu as tout faux, ton fils est vraiment la barré.

Je sais plus quoi faire. Je vais rentrer à pied. Ça va m'occuper et puis peut-être me laver le cerveau, jusqu'à être K.O ? J'comprend pas. quelque chose doit clocher. J'suis vraiment un aliéné. Et puis quoi ? Pourquoi je l'ai embrassé ? Pourquoi je suis rentrer dans son jeu ? Ca à jamais été mon point fort, j'ai jamais été un capitaine de rien du tout, j'suis pas capable de géré mon corps. Même pas capable d'organiser en équipe, mon corps et mes désirs, mes pensées et mes dires. Faudrait déjà que quelqu'un m'expliquer, ce qu'Isaac me trouve ? Non mais c'est atypique; et puis je vois pas pourquoi il reste avec moi. Il devrait être avec les autres, avec ceux qui pour eux tout est réglé, pas une aiguille à l'envers, pas une pensée de travers. Il fait froid. Est-ce que j'ai pris mes pilules ce soir, j'ai pas manger avec maman faut croire. Mais j'me revois faire le geste. Où alors c'était hier. Si c'est ça j'ai plus qu'à faire mes prières, car ce soir bonjours les cauchemars.

isaac - Kalvin...

Sa voix me fais sursauter. Mais pourquoi tient-il tant que ça à s'accrocher ? Moi j'ai rien fait pour l'attirer dans ma direction. Enfin j'voudrais juste savoir son plan pour information. N'a-t-il pas remarquer que je tournais pas rond ? J'ai pas envie de le regarder, quoi il va se moquer ? Il va me trouver taré? Isaac tu as du retard, j'suis le premier à me dire tocard. Contact de sa main, je frissonne d'autant plus. Et je le sens me tirer pour me retourner. Quoi ? Il veux que je le regarde ce marrer ? Non mais lui il est toujours assurer, une bonne petite blague et c'est oublier. Mais moi dans ma tête ça commence à tourner, ça passe en boucle et j'me sens humilié.

isaac - Écoutes, si tu veux pas, il fallait me le dire. J'te promets d'arrêter de t'emmerder. Mais en attendant, si tu veux pas mourir de froid, on rentre au terminal et on attends un bus pour te ramener chez toi.

Que j'voulais pas ? que je voulais quoi ? C'est peut-être ça le problème, en plus de tous les autre moi ça me file la migraine. C'est pas que j'veux pas mais tu vois pas ?! enfin t'as vu ma tête t'as vu mon corps ? Beurk trop grand, pfff pire qu'un gland. Pourquoi ne pas retourner dans l'bac à sable là j'aurais pas été aussi instable. Je t'aurais prêter mon sceau, on aurait jouer ensemble, on se serrait pas posé de question, tout aurait été moins c**. Je secoue la tête en signe d'acceptation. De toute manière il a raison je vais finir en glaçon. Qu'il arrête de m'emmerde ? Alors ça y est il va déjà se casser ? Puré mais c'est quoi ces pensées ? Pas net, pas clair, pire qu'un miroir embué. On refait demi-tour. Je le sens contre moi, son épaule contre mon bras. Retour à la case départ, de nouveau au terminal tard le soir. Alors me reviens son idée.

kalvin - Hein ? chez ...moi ? Quoi...tu sais ..où j'habite ? tu viens dormir à la maison ?

Et là tu passes pour un c**. Non mais quoi ? En même temps me raccompagner c'est disons étranger. Moi qui suis habitué à fuir pour m'y réfugier. Et maintenant il veut m'y accompagner. Et puis maman est la maison, elle sait sans doute ma défection à mon lit de la raison. Maman n'as-tu pas comprit que je préfère la nuit ma vis, à celle de mes rêves transi ? Je le regard sans comprendre, paniqué à l'idée qu'il voudra peut-être entré. Non mais c'est impossible. On peut pas choisir une autre destination ?!!!!

KALVIN & ISAAC où est l'endroit de l'envers ? Où est le rêve et la réalité ?

Comment connait-il mon adresse ? Serrait-il à ce point taré? Devrais-je me méfier ? De toute manière avec lui c'est étrange, un coup le diable un coup un ange. Ou alors ça moi qui suis frappé... Mais il à bien dit ramener chez toi, donc chez moi donc à la maison donc...mon cerveau va à tout allure et moi je me sens...rougir. Kalvin aller, un peu de courage quand même. Et toi répond. Je tourne le regard vers Isaac, tout occupé à me dévisager. Gêné.Bien pire j'suis mortifié.

isaac - Ce serait pas plus simple que tu viennes chez moi ?

Mon cœur rate un battement, mon cerveau fait sauter tout les neurones qui pourraient me servir. Plus possible de réagir. Enfin plus possible de fonctionner normalement. Chez lui. Dans sa maison, évidement là où il amène tout ses bouffons. Répondre quoi ? Faire quoi ? Dire que je suis pas son poupon ? Non il sait que j'suis pas comme tout ces garçons. Envie d'y aller, envie de rester, envie de m'échapper de son regard. Moi j'arrive plus à ouvrir la bouche, moi j'arrive plus à comprendre se qui me touche à ce point. Il attend une réponse ?! C'est obligé ? Car j'ai rien à lui retourner.
Je sens sa main sur la mienne, il fait quoi ? Reculer ? Le contact de sa main pourtant fraîche m'empêcher de bouger, rester la, le laisser me tenir comme ça. Je suis taré, maman t'a pas du vraiment bien m'achever, car ton fils c'est vraiment un p*tain de taré. Pourquoi j'fonctionne pas normalement ? Il fouille ses poches, j'fouille mon cerveau, il en sort quelque chose et moi je sors toujours rien. Des clefs ? Pour quoi ? Pour ouvrir quoi ? Il les secoue devant mon visage. Bon ça va je sais quand même reconnaître des clefs. Je le regarde attendant qu'il m'explique à quoi tout cela rime. au lieu de cela il se rapproche et glisse sa main dans ma poche.

Je suffoque. Je m'arrête de respirer devant son rapprochement si soudain. Il fait quoi, sa main glisse dans mes poches de devant. Je me sens mal, j'ai chaud, j'ai froid. Il veut quoi ? Il passe à mes poches arrière, a travers mon jeans je sens sa main, qu'est-ce qu'il fait ? Il est trop proche de mon visage, trop proche de ce fichu corps, trop... Il s'éloigne. Je respire, souffle doucement. Kalvin calme toi entièrement !

isaac - T'as pas les tiennes, écoutes, dors chez moi. Ta mère serait pas tellement contente que tu la réveilles à trois heures et demie du mat'. C'est un pote qui te parle, ne t'inquiète pas. J'ai bien compris le message de tout à l'heure.

Il cherchait mes clefs ? Elles sont sous le paillasson de la maison, ou peut-être dedans. donc pas possible de les trouver. Il a raison mais rien à faire j'suis horrifier. L'idée d'être avec lui, l'idée de dormir... Un pote qui me parle ? Le message de tout à l'heure ? Ça devrait me rassurer ? Qu'il se soit résigné ? Résigné ? Avec Isaac j'en doute, il va juste trouver un autre moyen.

kalvin - non mais... je vais...c'est...

Il n'écoute pas mes protestations inintelligibles. Il par vers son bus, tenant ma main fermement. Je le suis, avec réticence. Non mais où est passé mon enfance ? quand je suivais les gens avec arrogance enfantine ? Lorsque je souriais et pensais tout le monde bien veillant ? J'ai grandis, j'suis devenu grands, j'suis devenu gênant, j'suis devenu un gland gênant . Moche, fou et taré. Je le suis dans ce terminal égaré, il y a un bus qui est arrivé comme pour montrer qu'au final ça sert à rien de lutter. Bon signe ? Mauvais ? De toute manière Isaac me laisse pas le choix de l'interpréter, et puis Isaac avec sa main peut bien me tirer où il veut. Malheureux.