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| Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN | |
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Invité
| Sujet: Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN Mar 21 Déc - 9:15 | |
| MEMORIES OF MY SEVENTEEN CENTURIES
DROGAN&SALEM Ses doigts avaient composés ce numéro macabre. Elle ne l’avait pas décidé, ils avaient commis cet acte tout seul. De sa voix tremblante, elle l’avait dénoncé. Elle ne l’avait pas programmé, ses cordes vocales ont agis toute seule. Croirait-on à ce mensonge ? Cette réalité la ronge. Elles l’on toutes poussées à le faire, se disait-elle. Elles, ses voix qui résonnent dans sa tête, qui lui répètent sans cesse que ce n’est pas un mode de vie pour une jeune fille de son âge, que ce n’était pas une preuve d’amour de poussés sa copine dans la prostitution. Elle les avait écouté, raisonnablement. Ceux sont ces voix les vrais coupables. Elle se demandait si il était déjà au courant, s’il savait que sa précieuse catin avait scandé haut et fort ses activités de proxénête à la police de Bristol. Elle se persuadait de croire qu’il le savait, ses doutes étaient accentués par la relation qu’il entretenait avec sa nouvelle recrue, la jolie Ewenn. Salem n’était pas dupe, elle avait remarqué leur rapprochement. Il y a des signes qui ne mentent pas. Des petits gestes affectueux, par ci, par là. Des sourires radieux qu’on ne cache pas. Son mal-être augmentait d’avantage lorsqu’elle se torturait l’esprit de ses images. Elle avait peur de le perdre. Sans lui à ses côtés, elle ne pourrait plus jamais se contrôler. Il lui donnait cette assurance, dont elle avait toujours rêver. Seul, elle ne serait plus qu’une chose moche et rabougri, un boule de poussière qui ne veut pas partir. Une expression de stupeur restait incrusté sur son visage depuis quelques jours. Elle se rendait à l’appartement du cousin de Drogan, dont il abusait l’hospitalité. Elle frappa trois coups distinct à la porte. Le bel Isaac lui avait ouvert. Elle ne prit pas le temps de le saluer, elle se faufila sous son bras en direction du salon. Drogan, était debout au centre de la salle. Elle se jeta dans ses bras, se serrant fort contre son cœur. La voilà rassurée. « Drogan, j’en peux plus de ses démons qui me hantent l’esprit. Tu ne me laisseras jamais seule, dit ? »
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Invité
| Sujet: Re: Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN Mar 21 Déc - 19:09 | |
| Hésitation, colère, peur et solitude. C’est tout ce que je peux ressentir aujourd’hui. Tout ce que je peux ressentir à cause de quelqu’un qui a osé me faire ça. Qui ? Je n’en sais rien. Je me retrouve maintenant en attente de mon jugement et de mon intégration en hôpital psychiatrique, là où je n’aurai plus mes pilules, là où je serai loin de Salem. J’ai cette boule au ventre, cette sensation que je ne reverrai jamais la maison de mon cousin où je réside depuis un bail maintenant. Je n’aurai jamais cru en arriver là un jour, jamais. Finalement, il m’arrive plus de choses que je ne le pensais, et cela risque de blesser Salem plus qu’autre chose. Elle ne pourra plus montrer sa beauté aux autres, elle sera loin de moi et elle ne pourra plus avoir suffisamment d’argent pour parvenir à son besoin quotidien… A moins qu’elle y parvienne s’en moi ? J’en doute, on a besoin de loin de l’autre pour survivre, de toute façon. Ce n’est qu’une boucle sans fin, on mourra en même temps pour la même raison.
Je m’assois et me lève, me lève et m’assois, et ce depuis au moins deux heures. Je tourne en rond, bois un truc même pas frais, mange des trucs ignobles en attente des flics qui vont m’emmener loin d’elle. Je sens mon cœur qui bat et qui me déchire la poitrine, et je le sens s’arrêter avant de rebattre à nouveau lorsque je pense à elle. Je me perds dans mes pensées et ne retrouve plus mon chemin vers la réalité. J’ai peur et je ne sais pas quoi faire. Tout ce mélange, tout ce perd. Illusions and disillusions, they’re goin’ to kill me.. Isaac vient me voir de temps en temps, alors que je fais les cent pas dans la baraque. Il se contente de me regarder, et de retourner vaquer à ses occupations, je le regarde et baisse la tête. Je ne me sens pas honteux, j’ai juste peur du propre regard de mon cousin, de ce qu’il pense de moi. Je me sens comme seul et abandonner. Et le frappement à la porte annonce peut-être ma fin.
Je la vois arriver, comme un rayon de soleil un jour de pluie, où le ciel ne laisse rien transparaitre de plus que ses nuages gris. Mon cœur bat comme il n’a jamais battu. Je me sens heureux et perdu à la fois. Je ne sais que dire et que faire. Elle et moi savons ce qu’il va se passer d’ici quelques jours, ou peut-être même quelques heures. Son corps contre le mien, je ne trouve rien de mieux à faire que de l’écouter me parler, de sa voix tremblante, mais qui a su me séduire il y a un moment déjà. « Drogan, j’en peux plus de ses démons qui me hantent l’esprit. Tu ne me laisseras jamais seule, dit ? ». Il est dur de répondre à une telle question. J’aimerai la réconforter, mais elle sait parfaitement la vérité. Je ne trouve rien de mieux que mettre mes bras autour d’elle, lui déposer un baiser sur le front, comme un vieux couple, comme le gars stressé que je suis. « Tu sais que c’est pas possible. Tu sais que c’est fini. Cette fois j’m’en sortirai pas. ». Dans un cas pareil, je ne peux rien faire à part dire la vérité. J’ai peur. Je n’ai pas de pilules. Alors je sers Salem plus fort contre moi. Après tout, c’est elle ma vraie drogue. « Promets moi que tu trouveras qui m’a fait ça, Salem. ».
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Invité
| Sujet: Re: Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN Mer 22 Déc - 16:46 | |
| Son baiser affectueux ne l’a fait que se sentir d’avantage coupable. S’il le savait ? Il la tuerait. Drogan n’avait jamais été violent avec elle. Salem avait toujours été sa belle. Il protégeait son petit chaton, elle ronronnait dans les bras de son vagabond. Quelques fois, elle l’avait vu tabassé quelques gars. C’était dans sa nature, elle n’avait jamais eu peur de lui. L’amour qu’elle lui portait surpassait toutes ces frayeurs. Du moment qu’il la protégeait, elle avait rien à craindre. Mais maintenant qu’elle l’avait dénoncé, elle avait peur que son amoureux s’éprenne d’une violence absolu. Elle ne supporterait pas ses coups. Elle ne supportera rien du tout. Drogan n’est pas un ennemi. C’est celui qui l’érige, qui l’a crée. C’est son démurge, son Dieu incontesté. Sans lui, elle finirait comme sa mère. Obligés d’avaler des milliers de cachets pour pouvoir supporter tout ce monde incontrôlable qui grouille dans son café. De toute façon, c’est déjà le cas. Sans cette magique herbe flottant dans sa soupe, Salem serait dans l’incapacité de tous les supporter. Tous ses clients obsédés. Tous ses camarades internés. Tous ses catins mal-baisées. C’est déjà fait, cette foultitude de vautours. Elle ne les aime pas. Il n’y a que lui qu’elle peut aimer. Son hippie de mère rentre dans cette case des gens qu’elle ne peut pas blairer. C’est faux. Tout est faux. J’ai des amis, des gens pour qui je pourrais crever. Qui ça ? Drogan. Tu l’as perdue, ma poupée. Pourquoi te sentir fautif, alors que c’est toi qui a pris la résolution de le dénoncer. T’as fait le bon choix, mon p’tit chat. Comme ça, tu n’auras plus à baiser tout ces malpropre qui viennent sonner à ta porte. « Tu sais que c’est pas possible. Tu sais que c’est fini. Cette fois j’m’en sortirai pas. ». Fini, leur relation ? T’as failli pleurer, mon bébé. Quand ton doux Roméo à achever ce mot. Niet. Salem ne m’écoute plus. Serait-elle devenu forte ? Impossible, il faudrait que je sois définitivement morte. « Promets moi que tu trouveras qui m’a fait ça, Salem. ». Elle ne peut rien répondre à ça. Oh Drogan, si tu savais. Tout le mal qu’elle t’as fait. Tu n’en reviendrai pas. Elle n’est pas aussi innocente que tu le crois. La sotte a ravalé ses mots. Elle ne l’a que plus serrer contre son cœur. Ils battent ensemble, pour le meilleur et pour le pire. « Tu entends ? Nos cœurs sont liés. Ils battent au même rythme. ». Quel diversion minable. Mais la belle se sent coupable. Remarquerais-t-il cet belle petite omission. Elle ne pouvait se retirer de ses bras. De peur qu’il aperçoive sont regard fuyant. Isaac l’a sauva, il passa de sa démarche brinquebalante. Lui demandant au passage si elle souhaitait boire un verre. Elle dégagea des bras de son bien aimé. Adressa un signe de la tête négatif à son hôte. « Drog’, j’dois aller faire une petite course. J’reviens dans une demi heure environ. Tu m’appelles si ils sont passés. ». Le jeune homme s’en alla, les laissant seul au milieu de cette pièce malfamé. Salem se posait milles questions. Qui étaient sensé passés ? Elle en toucha deux mots à Drogan. « Y'a quelqu'un qui doit passé ? »
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Invité
| Sujet: Re: Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN Sam 25 Déc - 20:29 | |
| Finalement, elle est la seule à faire quelque chose pour moi. J’avais peur, peur qu’elle ne vienne pas, qu’elle m’évite, qu’elle… Non, je n’en sais rien finalement. J’ai tellement peur que finalement, je ne sais plus ce que je dis. « Tu entends ? Nos cœurs sont liés. Ils battent au même rythme. ». Par contre, Salem trouve les mots. Elle a raison, nos cœurs battent ensemble… Mais bientôt, le mien risque de ne plus battre du tout. Je ressens ce besoin de me venger pour ce qu’on m’a fait. Quitte à y laisser ma vie. Au moins, je n’aurai plus peur de rien. Mais dans un autre sens, je n’ai pas envie de laisser Salem seule. Elle ne m’a jamais laissé seul, elle. Elle a été là, dans tout mes moments de faiblesse – qui sont nombreux, je l’avoue – et elle a réussi à me faire comprendre que je ne devais pas faire de la peur ma préoccupation. Didn’t answer you’re fuckin’ question. « Tu ne m’as pas promis, Salem… ». Et le regard s’assombri. Elle me déçoit, certaines fois. Mais rarement, bien entendu… C’est juste dans des cas pareils, quand elle ne répond pas à mes questions, et heureusement d’ailleurs. Mais changement de sujet. Disparition de cette pensée.
« Drog’, j’dois aller faire une petite course. J’reviens dans une demi-heure environ. Tu m’appelles s’ils sont passés. ». Je n’eu même pas le courage de lui faire un signe de la tête. Isaac est doué pour me rappeler que je vais partir loin de tout. Mais je ne lui en veux pas. J’ai trop peur de son regard, en ce moment, pour dire quoique ce soit. Salem se décrocha de moi. Sentir ses bras hors de moi me donne la sensation de la voir partir loin, extrêmement loin, alors qu’elle n’est même pas à un pas de moi. Le fait de ne plus la revoir d’ici quelques temps me hante déjà. « Y'a quelqu'un qui doit passer ? ». Il fallait bien qu’un jour, elle me pose la question, de toute façon. Alors je me retourne. Mon regard se perd. J’ai peur de lui donner une réponse, alors que je n’ai pas peur d’elle… je crois. Ma main passe sur mon front et dans mes cheveux, et je m’assois dans un vieux fauteuil. Non, je ne m’assois pas. Je me vautre, comme si tout mon corps s’écroulait d’un coup sous le poids de la question de Salem. Je ne la regarde pas. Je ne regarde rien. Je suis juste dans le vide. Pourtant, je répondrai à cette question d’une façon brute, comme toujours. Je suis incapable de dire quoique ce soit sur un ton à peu près sympathique. « Les flics vont venir, je sais pas trop quand. Tout à l'heure ou pet-être dans une semaine, qui sait.». J’ai besoin de prendre mon souffle, l’air part, je ne sens plus rien, la peur arrive de plus en plus vite. « J’vais aller au tribunal et on va m’annoncer combien de temps ils vont m’enfermer. J’en ai pour au moins trois ans en département psychiatrique, je pense... ». Et le verre vole. Le seul verre à côté de moi, qui a contenu diverses boissons alcoolisées, vient de tomber et de se briser en éclat sur le sol, à cause de mon bras parti sur le côté par crise d’énervement. Je ne la regarde pas. La colère m’envahie et je n’aime pas qu’on me voit dans un état pareil, bien que j’y sois souvent. Je respire fort, mon regard vide et pourtant emplit de colère. La folie me gagnera, ou peut-être là-t-elle déjà fait.
« Je trouverai ce salaud qui m’a fait ça, Salem. » . Et finalement, je la regarde. Mon cœur bat tellement fort, par énervement comme par amour que j’ai l’impression que c’est de ça, que je vais mourir. Has she done something ? Non, je ne pense pas. La seule chose qu’elle a fait est me soutenir dans mes moments les plus bas.
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Invité
| Sujet: Re: Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN Dim 9 Jan - 18:00 | |
| Elle a peur de lui promettre, la misérable. Et elle prétend l'aimer, quelle fichu prostituée ! Heureusement pour elle, que le p'tit Isaac est là pour détourner les pensées. Elle l’embarrasse avec ces questions. Il semble gêner, il ne la pas encore informée. Sa main droite passe sur son front, caresse ses cheveux. Trop de tension, il s’assoit dans un vieux fauteuil. Il se vautre. Elle l'a tué avec cette question. Scène illustrant le simple désespoir créé par les mots. « Les flics vont venir, je sais pas trop quand. Tout à l'heure ou peut-être dans une semaine, qui sait.». Salem ne fait rien. Elle reste là, planté, au milieu de la salle. N'étais-ce pas ce qu'elle avait souhaité ? L'éloigner le plus loin de sa vie. Des larmes coulent sur son visage. Les yeux bouffis. Il faut savoir ce que tu veux mon enfant. « J’vais aller au tribunal et on va m’annoncer combien de temps ils vont m’enfermer. J’en ai pour au moins trois ans en département psychiatrique, je pense... » Trois ans sans l'avoir à ses côtés. Quel malheureuse destinée ! Le verre percute le sol, lentement, explosant en un milliers de petits morceaux. Le temps s'arrête. Ils restent suspendues dans l'air. Leur union se brise. Elle se rend compte de la bêtise qu'elle a commis. Essaye un peu de le recoller. T'arrivera pas. Tu peux toujours en racheter un nouveau. Plus rien ne sera comme avant. Le temps redémarre. Un projectile lui tranche la joue. Ce ne sont plus des larmes, mais une goutte de sang qui lui coule sur la joue. Elle s'effondre, les mains cachant son visage. Secouée par de faibles convulsions, elle relève la tête, admirant son regard fuyant. Il l'a élevée, éduqué, dirigé...son maître. Elle le tue. Elle ne le reverra plus. « J'peux venir me blottir contre toi. Loin de ton cœur, j'me sens vide. » Il n'ose toujours pas la regarder. Elle s'approche tel un chat. Sa tête se pose délicatement sur ses genoux. « Je trouverai ce salaud qui m’a fait ça, Salem. » J'espère que tu culpabilises ma jolie. Que tu te sens mal d'avoir dénoncer ton amour. Que tu cherches à te faire punir. Il lui caresse les cheveux. D'un geste brusque puis léger. Il se calme, un bon signe. « Laisse moi encore une fois gouter tes lèvres, la peur de les oublier me poursuit. » Un mouvement félin, elle se relève. S'accrochant à ses lèvres, un baiser délicat. Elle souhaite rester toute la vie dans ses bras. Dans ses bras, elle oublie. Sa culpabilité, l'enfer dont elle a souhaité mettre fin, leur futur éloignement, l'écoulement indécent de la vie. « J'ai peur. J'ai peur que lorsque tu sera loin de moi, que je perdre le contrôle... Que j'me contrôle plus...Que j'deviennes...Folle. J'veux pas qu'ils t'emmènent, j'veux te garder avec moi. J'mourrais sans toi, j'me tuerais. » Elle s'énerve sans se rendre compte, elle hausse le ton. Frôle le cri. Le désespoir, c'est ça. En effet, t'arrivera pas à vivre. Tu déconnera, plus que tu le fait déjà. Ton enfer ne se terminera pas. Arrête. « On pourrait fuir, tout les deux, maintenant. Partir loin... vivre en tant que clandestins. Dans un autre pays, on... » Tu cherches à t'enfuir, t'es faible. Mais affronte le enfin. Dis lui haut et fort que c'est toi qui la dénoncer. Que c'est toi qui détient le rang du « salaud ». Assume, pauvre enfant. Assume tes conneries irréfléchies. « ARRÊTES » Tu cries, tu hurles contre moi. Mais sache que je ne suis pas ton ennemis. Je suis celle qui t'érige, ton vrai maître. « Drog, j'ai cette voix dans ma tête... » Tes larmes redoublent, n'est ce pas toi le plus fou...
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Invité
| Sujet: Re: Memories of my seventeen centuries - PV DROGAN Lun 17 Jan - 12:05 | |
| Mon regard est vide. Je ne pense plus à rien. Je vais être loin de tout, loin d’elle et même loin de moi-même. J’ai tout perdu. Peut-être vais-je même perdre Salem. Non, c’est sûr. Je vais la perdre. Elle est contre moi, mais elle me semble si loin. Elle vient me déposer un petit baiser sur mes lèvres, mais je ne m’en rends en partie pas compte. Elle change de sujet, tout le temps, elle évite ce que je dis, comme si elle cherchait à me réconforter. A moins qu’elle sache quelque chose, mais elle me l’aurait déjà dit… Du moins je l’espère. J’hésite, maintenant. Je ne sais pas quoi lui dire, je ne sais pas quoi faire, si je dois la croire ou non. « J'ai peur. J'ai peur que lorsque tu seras loin de moi, que je perdre le contrôle... Que j'me contrôle plus...Que j'devienne...Folle. J'veux pas qu'ils t'emmènent, j'veux te garder avec moi. J'mourrais sans toi, j'me tuerais. ». Elle s’emballe, se fait des idées. Je ne sais toujours quoi dire. Je ne sais même pas si je l’écoute, en fait.
Et les images volent dans mon esprit, notre rencontre et ce que j’ai vécu. Je lui ai permis de s’épanouir, petite fleur. Et elle se referme, pense à des choses que je ne lui autorise pas de penser. Et elle parle, me dit qu’elle veut s’enfuir, avec moi. Je sers mon poing gauche. Et elle s’énerve, encore et encore. Je ne supporte pas la voir dans cet état. Je ne supporte pas le fait qu’elle s’imagine de telle chose. « Drog, j'ai cette voix dans ma tête... ». Je la pousse. Elle tombe. Je me lève, m’énerve à mon tour, pour une raison encore obscure. Lequel devient fou ? « Non mais ça va pas ? Aller où ? Réfléchis merde, si j’me casse, on m’retrouvera, quoique j’fasse. T’es idiote ma pauvre ! ». Et ma main se lève, violemment. Elle s’élève et je résiste à l’envie de l’abattre sur son visage pour lui faire comprendre ce qu’il se passe. Je ne peux pas lui faire du mal, mais elle ne comprend rien. Elle n’ouvre pas les yeux sur la vérité. J’ai perdu. Elle a perdu, nous avons perdu.
Comment est-ce que je peux douter ? Je vois ses yeux pleins de larmes. Je la traite d’idiote, je suis l’idiot. Après tout ce qu’elle a pu faire pour moi, il n’y aurait aucune raison pour qu’elle me trahisse. J’ai fait d’elle une déesse, la fille la plus demandée de toute la ville. Elle a fait de moi un homme sûr de lui, qui à vrai dire, ne l’est plus tant que ça. Je m’approche d’elle, j’ai envie de lui tendre la main, pour l’aider à se relever. Mais j’ai envie de la regarder à terre, me sentir puissant. Je ne sais pas quoi faire, j’ai chaud, j’ai froid et me sens mal. J’ai l’impression d’entendre des personnes qui frappent à la porte toutes les secondes. Je ne distingue plus la réalité.
Les frappements à la porte s'avèrent réels. Ils sont là.
- Spoiler:
Désolé du manque d'inspiration -_-'
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