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| Sujet: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Jeu 13 Jan - 20:15 | |
| iwan rheon par tumblr.
Ian McConnell Jimmy-boy ♦ Vingt-ans ♦ Hétéro ♦ Vodka ♦ Ø Jusqu'au lycée, mon surnom, c'était Yanyan. On me bousculait dans les couloirs, les filles m'envoyaient des mots m'invitant à les rejoindre dans les toilettes. Riant sur mon passage avec ma manière de marcher plutôt cintré, comme anesthésié ; et ne me retrouvant finalement jamais dans les toilettes. Mon attitude, mon mutisme, tout cela était le fondement d'un caractère censé me fondre dans la masse. Cette dernière n'a cependant jamais été dupée. Être l'incarnation du souffre-douleur n'est pas facile, un constant complot se tramait sur moi ; je suis déjà revenu à la maison sans mes chaussures, ou sous une pluie de pierres. Les cas de figure évoluaient, et je changeais simplement ce que j'écoutais sur mon ipod : jusqu'à qu'un type le jette dans les chiottes du lycée. Dans mon existence, il y a eu un avant Lex et un après Lex. Une Jésus-Christ bien particulière. Transformant un adolescent complexé traînant devant la classe en un jeune homme mature à même d'envoyer un coup de poing face à une insulte ; certaines choses sont destinées à arriver.
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All long the fucking life road.
Mon père était un alcoolique non anonyme, ayant déserté le foyer familial à mes cinq ans. Parfois, j'employais ceci comme pensée-excuse de mon comportement étrange qui allait me conférer le sobriquet de Yanyan ou le Triso' dans d'autres jours. Dès mon plus jeune âge, je ne savais pas parler aisément. Je ne bégayais pas, mais, avec mes hésitations, cela en avait l'apparence. Ma seule relation avec le sexe opposé fut à neuf ans avant Lex. Et cela fut simplement tenir une main. Elle se prénommait Maggie, et a déménagé deux semaines après le début de notre pseudo-relation. Ma mère a été derrière moi (trop, peut être) ; son amour débordant sur celui qu'aurait dû occupé mon paternel. Elle me coiffait, m'habillait, me donnait des conseils qui s'avérèrent faux (« demande à la plus charmante demoiselle de danser avec toi, elle acceptera. » : aucune n'a jamais accepté) ; mais c'était réconfortant. Je possédais un ami, on formait un duo d'atypiques sans le vouloir et essayant de traverser l'enfer en se soutenant. Théodore en est quand même venu à se suicider, et je n'ai rien perçu. Il m'a dit adieu comme chaque soir, m'invitant à écouter les Doors, et le lendemain une minute de silence pour l'honorer. Pas totalement silencieuse la minute, nos bourreaux riaient au fond de la classe.
En passion, la musique me tirait de tout cela. Je sais manier un piano et une guitare électrique, en venant même à évoluer dans un groupe qui supportait ma façon de vivre. Je n'étais plus l'individu lambda, cible favorite des feuilles en papier roulés, j'étais l'auteur de riffs, et même si notre groupe (Game Over) n'a jamais connu vraiment le succès, cela permettait de briser légèrement ma timidité. Le chanteur employait le peu de célébrités pour s'octroyer quelques fans féminins et je refusais ses propositions de m'en laisser une. Je n'étais pas homosexuel, juste désireux de rentrer chez moi, d'allumer mon ordinateur portable et d'écouter du jazz. Quelques morceaux de Bob Dylan. Et prendre soin de ma mère. La dépression l'accablait, la laissait parfois plusieurs jours à pleurer seulement. En d'autres occasions, je retrouvais des lettres où elle s'excusait de s'être suicidé ; ses tentatives échouaient toujours. Elle n'essayait pas vraiment, en réalité. Prenant juste quelques cachets, où s'entaillant légèrement les poignets. J'enlevais les traces de sang, veillait sur elle la nuit. Et le lendemain, on me frappait, m'isolait dans un coin ; généralement, ils employaient leurs sacs, trouvant une utilité aux manuels scolaires finalement.
Ma peau était imbibée de marques de coups, parfois même je saignais. Le bitume ayant été un allié parfois de mes tyrans. L'un d'eux, sportif remarquable, traînait avec Lex sentimentalement et sexuellement, et se vantait d'en les vestiaires d'en serrer une nouvelle chaque week-end. Je me sentais coupable vis-à-vis de Lex, mais elle ne connaissait pas même mon existence ; ça, c'était ce que je croyais. Jusqu'à qu'elle se dresse sur ma route alors que je rentrais chez moi, écoutant Apeman des Kinks. Ma première pensée a été de présumer qu'elle avait rejoint le clan des bourreaux, qu'elle souhaitait me ridiculiser. Et mes soupçons restèrent présents même lorsqu'elle m'indiqua qu'elle voulait simplement récupérer des cours, que je n'avais qu'à mon domicile. Dans la ferveur de l'instant, je l'ai emmené dans ma chambre. Propre, rangé, peut être même trop ; et lui confiant les feuilles. Tout ceci, m'expliquait-elle, lui paraissait incompréhensible ; pouvais-je me rendre chez elle, ce week-end, pour lui expliquer quelques détails. Oui. Je me faisais l'effet d'un pauvre loup qui décide d'enfoncer sa tête dans un piège à ours mais son sourire me décontenançait. Je me retrouvais donc, deux jours plus tard, dans sa chambre. Me tenant bien droit avec mon sac, tournant lentement la tête ; agissant comme j'avais coutume de le faire. Elle me proposa de m'installer, de boire quelques verres, « de me mettre à l'aise ». Je n'étais pas totalement ivre lorsqu'elle est parvenue à ôter tous mes habits et à onduler sur mon corps, mais mon état n'était pas naturel. Ce fut en tout cas le commencement d'une nouvelle ère.
Cela aurait pu être ma fin ; le petit-ami de Lex l'a appris (par elle-même, d'ailleurs) et j'eus alors droit à la correction la plus sévère qu'il m'a été donné. Mon visage était en sang lorsque Lex essaya d'arrêter le meurtre qui avait lieu, recevant une gifle qui l'envoya heurter violemment un mur. De là vint à ressortir de moi tous les ressentiments, les coups encaissés, et le sportif malgré sa carrure se retrouva à son tour dans une posture si pitoyable qu'il abandonna en rampant. Je retournais à mon existence malgré tout, la conscience coupable de Lex l'obligeant à me veiller et à noter ce qui faisait mon quotidien ; insultes, matraquages, crises de larmes de ma mère. Peut être la pitié qui a conduit à lui créer un amour envers moi ; ou l'amour s'est crée de lui-même. N'en reste pas moins que ma relation avec elle est devenue sérieuse ; je n'étais plus le type qui était bizarre, j'étais le type qui se tapait Lex. Qui l'aimait. Elle a apporté son sourire et ses décolletés, me permettant une plus grande confiance en moi ; et cela durant deux années. Ma période la plus joyeuse, où je n'avais plus à souffrir ou à encaisser sans elle. Et, d'une certaine manière, mon influence a été aussi importante sur elle. Je l'écoutais, je la réconfortais, et nos nuits se passaient parfois simplement couchés l'un contre l'autre. Murmurant à trois heures du matin des mots d'amour. Notre avenir n'attendait que nous.
Et j'en suis venu à croire que j'ai tout gâché en baisant une autre demoiselle à une soirée. Quelques verres de vodka, l'ambiance survoltée d'une soirée, l'absence de Lex, et je me retrouvais dans un lit un matin, remarquant que la fille nue à côté de moi n'était pas Lex. J'ai appris qu'elle avait été envoyée par cette dernière pour me tenter, pour créer un écart dans notre couple et lui donner une raison de me quitter. D'une certaine manière, c'est moi qui ait rompu, lui offrant la liberté qu'elle désirait tant et l'accablant de recourir à un tel stratagème. Maintenant, j'ai repris mes habitudes, même si désormais : je ne suis plus un souffre-douleur.
Dernière édition par Ian McConnell le Ven 14 Jan - 7:16, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Jeu 13 Jan - 20:30 | |
| Bienvenue !! IWAN RHEON Si t'as besoin de plus de place, je supprimerais mon message ! |
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Jeu 13 Jan - 20:38 | |
| Ta fiche est parfaite, as always <3 Bienvenue |
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Invité
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Jeu 13 Jan - 21:27 | |
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Une fiche que j'ai dévoré et un personnage terriblement attachant, tu file chez les Iny magnifique jeune homme ;) Validé
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Invité
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Jeu 13 Jan - 21:36 | |
| Bienvenue Barry Ian Excuse on est tous fous ici Sur ce je retourne sous mon sac |
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Mateuzs F. Kaczmarczyk
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 6:10 | |
| Han, Iwan Rheon Bienvenue à toi ! |
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 6:39 | |
| C'est bon de voir des têtes connues ici Puis Iwan, je me félicite de lui avoir proposé cette paire-là ^^ Ta fiche est majestueuse, c'est fou comment tu rends tous les genres de persos! Bienvenue |
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 16:30 | |
| Ahah, je crois que j'ai pas besoin de préciser combien j'aime cet acteur, le nom de famille de Cliff n'a pas été choisi au pif x)
BIENVENUE <3 |
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 16:32 | |
| Merci beaucoup à tous |
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 16:35 | |
| FUCK. TRAVICHOUUUUUUUUUUUU. J'adore ta fiche et bienvenue. |
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 17:25 | |
| Bienvenue ô nouveau membre adoré
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Invité
| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » Ven 14 Jan - 18:45 | |
| Traviis ! (aa) Bienvenue mon beau ♥ |
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| Sujet: Re: MCCONNELL : « Nothing is static. Even the Mona Lisa is falling apart. » | |
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