Tout ce qui est à vous, est à moi. Je contrôle la moindre de vos foi. Les yeux grands ouverts, la vidéo est finie. Elle a sautée et mon plaisir semble infini. À travers l'écran les pixels ont transposés sa mort désespérée. Ça mériterai une publication sur papier glacé. Une telle beauté, une telle idiote dont la danse c'est stoppée. Maestro rassasié je referme l'ordinateur et me permet même de soupirer. J'ai mené à la baguette son désir de rédemption. Qu'y puis-je si les hommes sont plus malléables que des poissons ? Ils avalent avec joie le plus infime poison. Tout ce qui peux les empêcher de tourner en rond. Comme un démon aux yeux indiscrets je distille mon éther. J'aime tellement les voir manquer d'air. Asphyxie; et je souris. Crève misérable oisillon car la vie elle seule t'a soumit. Je n'ai été que son Hermes diabolisé. Mes ailes c'est bien de sang qu'elles sont tachées. Ils me confient si facilement leurs plus intimes secrets. Crachent sur le dos de leur amis, de leurs familles pour un pseudo-conseille prodigué. Erreur ; ce que je susurre n'est qu'un leurre. Un vice dans lequel je noie mes heures. J'y perd mon identité et c'est justement le but recherché. Car mon existence à moi me donne la nausée. Reléguais au rang de fils second et ignoré. Le premier encensé. Mannequin et créateur qui a connu bien jeune les affres de la célébrité. Et ils osent le plaindre ! Comme si ce crétin n'avait pas mérité une retour de médaille, ne serait-ce que le moindre. Ce cour de pensées me fait soudain me relever et ouvrir un nouvel ordinateur. Je prend ma casquette de vilain ordonnateur. Adresse IP dissimulée, changée. Je suis une pirate de vos machines et de vos pensées. Ma nouvelle victime est connectée. Mon chaton favoris à qui je fait boire mort-aux-rats et miel dans son bol de lait. Ce mélange de plus il semble l'apprécier. Il revient à chaque fois miauler. Il revient supplier pour une heure d'écoute de ses malheurs. Quelle si belle mélodie que sont ses pleurs. Rien ne me fait mieux bander que de l'imaginer se blesser. Le voir se buter sera sûrement un putain de pied. Je suis amoureux. Lui plus que n'importe lequel de mes jouets me rend hargneux. Doucement mais sûrement j'installe dans son esprit l'acide nécessaire à sa survie. Juste le temps que le suicide devienne son seul sursit. Faire comprendre à ce petit angelot que sa place est là-haut. Que pour cette horrible monde il est bien trop beau. S'il se sent vide c'est bien normal. Il est tous sauf un adolescent banal. Tristement cependant il faut reconnaitre que les êtres humains ne pourrons que le rejeter. C'est bien au mauvaise endroit qu'il est née. Mauvaise dimension et eux qui n'ont aucunes réponses aux questions. Nos besoins ils n'en ont curent puisque tous ce qui les importes c'est.... Bug de connexion la fenêtre c'est fermée. Je tape un grand coup dans mon bureau et le canif qui tourner entre mes doigts se plante dans le bois. Pris d'un si grand émois. J'essai sur l'I-phone mais rien à faire la connexion se fait capricieuse. Infamie la plus odieuse. Une fois ma porte de chambre re-verrouillée je sort comme une bombe dans le couloir feutré. Parquet et jolis tableaux de maitres au mur que je me retiens difficilement de lacérer. La porte de la chambre de ma mère est effectivement ouverte et la pièce vide de sa présence. La pouffiasse ! Je fait volte face et derrière moi elle me regarde, une seringue à la main. Tu m'auras pas catin. Elle me murmure de me calmer. De lâcher le canif pour qu'elle puisse m'aider. Ses intonations de psy me donnent envie de gerber. Je sens une présence derrière et je sais que ce soir la partie est chutée. Mon père m'attrape et me bloque contre lui, le calmant m'est injecté. À l'autre bout du ciel ils m'arrachent patiemment les ailes. Dans mon enfer personnel mon désir de tuerie est immortel. J'abattrai toutes ces putains de tourterelles.