Invité
| Sujet: I'm going in for the kill ✖ Louen Mar 22 Mar - 22:57 | |
| DAVID BRUNIER PAR TUMBLR.
Louen Nathenal Stern ▲ Quand on a pas d'histoire on a pas de vie. Quand on a une histoire trop lourde à porter on se demande comment rester envie. C'est de lui même qu'il a trouvé la solution, mon esprit. Il ne m'a même pas demandé mon avis. L'oublie. Trouble post-traumatique les médecins ont dit. Le reste, c'est dans un petit carnet que c'est écrit. Louen Nathenal Stern. 23/07/92. Famille d'accueil, oncle et tante, Stern, au 14 wather street Bristol. Seconde au lycée public de la même ville. Aime : le caramel... Le reste est raturé, c'est illisible pas d'vaine. Maman j'ai des cauchemars horribles la nuit. Maman, tu es qui ? Et moi alors, pourquoi j'en pleure ou j'en ris ? C'est quoi ce bruit sifflant à mes oreilles comme un souvenir de balle que l'on tire à l'infinie ? Je veux du silence à l'intérieur mais ça tu vois... ça ne s'invente pas, ça ne s'offre que de toi à moi. Qui donc s'amuse à changer mon monde tellement de fois ? ▲
▲ pseudo . ▲ age . ▲ fréquence de connexion . ▲ où avez vous connu le forum ? . ▲ commentaire ANSWER
Dernière édition par Louen n. Stern le Jeu 24 Mar - 22:18, édité 11 fois |
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Invité
| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Mar 22 Mar - 22:58 | |
| Il n'est qu'insouciance. D'une insolente innocence, qui se heurte mais jamais ne s'accroche à vos condescendances. Être à la fois en dehors et présent. Il ne côtoie assidument que le néant. Un flash, une larme ou un arme la différence est tellement infime. Perversion de tout ses pantonymes.
Petit fourmi dans la tempête, trop grande avant d'avoir 15 ans. L'univers et sa violence ont dessinés dans sa tête, un grand fil sur le firmament. Éternellement inconstant. Il redécouvre le monde jour après jour sans en retenir les réponses à ses questionnements. à part ça il est bien difficile de parler de l'histoire de quelqu'un qui justement n'en a pas. Ou plutôt qui ne s'en souvient pas. Il ne connait de lui même que ce que les carnet gribouillés veulent bien raconter. Des anecdotes par millier, des amis et des ennemis que sans cela son esprit aurait avalé. Totalement déconnecté ou simplement traumatisé ? Chacun son idée, faut-il encore savoir tout ce qu'il a bien put lui arriver. Et je ne sais pas vraiment s'il l'on peux si simplement en parler. Ou alors juste ça, imaginez...
La terre et la boue qui volent en éclats sous la chaleur des combats. Elles tâchent les pantalons et marcels des enfants armés, des lignes de cartouches entourant leur bras. Qui peux parler de dieu ici-bas ? Qui oserait parler d'humanité quand à 10 ans, souvent moins, ils du sang sur les mains qui ne s'en ira pas. Sous le soleil africain ils se battent pour un conflit auquel ils ne comprennent rien. On leur arrache leur enfance, leur donnant à 12 ans une gueule de bois tout les matins. Gouvernement ou rebelles qu'est c'qu'on en a à faire finalement. Ils ne sont que des putains d'enfants. Des mômes aux regards asséchés, aux rêves assassinés. Et parmi tout ce fatras il y en a un qui sort du tas. Un petit roux aux airs de dandy raté. Il est enfant soldat. Qui l'en sauvera ?
Petit garçon : adulte de violence, enfant brulé à sa déchéance. Il vient d'être arraché en partie à ses errances. Se sont des soldats autorisés, casque bleus comme l'occident aime les appeler, qui l'on extrait de son enfer. Mais face à son mutisme ils ne savent pas quoi faire. Extirpé de là-bas sans préavis, l'esprit encore conditionné se prend de plein fouet les conséquences. Il fallu en premier lieu le remettre, au moins un peu, en confiance. Puis supposent finalement, le physique de rouquin aidant, qu'il doit être le gamin porté disparu dont la communauté d'anciens colons anglais à été décimée il y a six ans. Six ans, seulement ? Dans sa tête ce fut des siècles plein de sang. Et pendant qu'ils discutent sur son sort, lui se dit que ses perceptions avaient tords. Que le temps, vilain filou, se révèle finalement bien retord. On le relève et on le conduit voir une vieille femme au regard blasé. La guerre civil l'a tannée. Mais toujours humaine, elle recherche et effectivement retrouve des parents éloignés. En Angleterre, une tante et un oncle, un cousin aussi s'ajoute à l'équation une fois qu'ils sont contactés. Leur surprise se mue vite en enthousiasme, bien sûr qu'ils veulent le récupérer ! Syndromes post-traumatique, il a la mémoire qui joue au yo-yo ? Ne vous en faites pas on va s'occuper de lui, psys, cachetons il n'y aura rien de trop beau. Alors hop-hop, on monte dans un avion jeune homme, direction Bristol. Une nouvelle vie commence sur ce nouveau sol.
Pilules colorées contre l'angoisse, contre les cauchemars, contres les accès de violence inopinée. Médication contre la peur à en crever. Malgré cela, tous ne ressemble plus qu'à des images indistinctes sans queue ni tête. Sa mémoire joue les girouettes. Sa gentille psychologue lui explique mois après mois l'importance, fon-da-men-tal, d'écrire dans ses carnets. Parce que tout ce qu'il notera, il pourra ainsi se le remémorer. Le chemin du lycée à chez lui par exemple, mais aussi le prénom et une rapide description des dernières personnes qu'il a rencontré. Vous ne pouvez pas deviner tout les détails qu'il lui faut relever pour réussir à reconstituer ses journées. Heureux dans sa famille il n'en est pas sure, essai peut-être bien de s'en persuader. Il a remarqué des incohérences mais se demande si elles viennent d'eux ou de lui. Pourquoi son cousin la nuit, il le rejoint dans son lit. Pourquoi il a mal quand il se réveille au matin. Mais qu'il ne se souvient vraiment de rien. Parfois j'ai l'impression qu'un monstre suintant l'acide s'installe dans mes draps. Voilà ce que dans l'intimité du cabinet il murmure à son médecin tout bas. Des cauchemars rien d'autre, vous rappellent-t-ils quelque chose répond-t-elle sans l'aire d'y toucher. Lui se crispe, secouant la tête en refoulant la moindres de ses pensées. Il se repli sur lui même toujours un peu plus, sans comprendre pourquoi. Il ne se rappel pas d'où viennent ces drôles d'émois. Peut-on être plein d'espoir et de ratures à la fois ?
« C'est qu'une putain de sale blague. Tu peux pas me dire que tu te souviens pas qu'on est parlé. » « Euh.... C'est à dire qu'il faudrait au moins que je me souvienne de qui tu es... Je suis désolé... » « Waoh... Ouai fermes ta gueule dickhead. Fuck les tarés quoi. » « Pas la peine d'être vulgaire, rotten pumkin. » « Tu veux mon poing dans ta gueule ou quoi face de rat rouillé ? » « Pff fermes la, racaille ratée. T'es ridicules et tu m'emmerdes alors que je connais même pas ton nom. » « Tu sais COMBIEN de PUTAIN de FOIS je te l'ai dis ?! Bordel... Tu me fais chier ducon. » « Bah va au toilettes. J'vois pas comment j'aurais pus discuter avec toi. » « Tu... Tu... Putain casse toi ou j'te fous mon poing dans la gueule ! » « Tu te répète comme un vieux disque cassé mec. » Je le plante sur ses douces paroles, le laissant médusé. Sincèrement le lendemain lorsque je l'ai recroisé, j'avais tout oublié. Du coup quand il m'invite à une soirée j'accepte, enthousiasmé. C'est la suite qui m'a surprise, m'a moi aussi estomaqué. Trop d'alcool, trop de danse collée serrée et... Au matin il n'y avait personne de nu à côté de moi. Lui ne m'en à pas reparlé une seule fois. Alors j'agis comme si moi aussi, comme pour tout, j'avais oublié. Même si sont gravés, ses caresses, ses baisés. On oubli pas son premier. Mais ça c'est un secret, inscrit dans un carnet que personne ne connait. Que personne ne peux lire ou modifier. Et s'ils s'amusent avec mes souvenirs comme lors d'une partie de dés. Je finirais bien par comprendre et m'en venger. Un pantin brisé n'a pas forcément perdu toutes armes pour combattre ceux qui s'amusent à ses dépends. Le vent tournera, toi ou pas comme amant il suffit de prendre son temps. Lentement.
Dernière édition par Louen n. Stern le Jeu 24 Mar - 22:46, édité 19 fois |
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| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Mer 23 Mar - 17:27 | |
| Bienvenuuue :) (ou re, j'parie ?) |
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| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Mer 23 Mar - 17:30 | |
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Invité
| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Jeu 24 Mar - 21:42 | |
| Pffff mais tu vas nous en faire combien mon amour ? Toujours aussi parfait, plus... plus étrangement dérangeante que les autres mais superbement bien écrite (a) |
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Invité
| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Jeu 24 Mar - 22:50 | |
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Invité
| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Sam 26 Mar - 2:10 | |
| J'avais même pas polluer ta fiche, shame on meee => J'trouve ça génial comme d'hab |
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| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Sam 26 Mar - 11:31 | |
| mon ballet à chiotte fluorescent - Spoiler:
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Mateuzs F. Kaczmarczyk
| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Dim 27 Mar - 11:53 | |
| Ahlala, j'viens juste pour toi en plus Chérie !
Moi ça me va parfaitement <3 Donc je te valide ! |
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Invité
| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen Dim 3 Avr - 9:44 | |
| Elle est magnifique ta fiche, comme d'habitude
et affreusement triste au passage |
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| Sujet: Re: I'm going in for the kill ✖ Louen | |
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