Sujet: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Mer 8 Juin - 20:54
crédit. white rabbit
☞ LYUDE NOLAN HUDSON On a tous besoin de croire que quelque chose existe au delà de la banalité du quotidien. Être capable de se transformer en quelque chose de mieux, même si personne ne croit en vous.
Est ce qu'un jour, dans ta vie merdique de p'tit merdeux, t'as déjà entendu parlé de Lyude Nolan Hudson ? Si non, c'est que t'es con. Parce que j'te signale que c'mec là c'est le plus gros branleur que j'connaisse. Tu sais, il a dix huit ans, il est en terminale et il s'est déjà tapé ton frère et ta soeur. Il habite du côté de Bristol. Y'a des rumeurs qui courent comme quoi il serait bisexuel et qu'il aurait déjà traversé la route alors que le bonhomme était rouge. Enfin, j'te conseille pas d'aller lui chercher la merde, sinon tu vas te retrouver la gueule fisurée.
Je n'y ai jamais pensé … Si en fait, comme tout le monde, j'ai eu mes grandes demie heures de réflexion, à me torturer l'esprit en me demandant ce qui allait se passer une fois que je serai mort. Limite je m'en arrache les cheveux à chaque fois. Et comme chaque personne qui connait ces demie heures d'auto torture psychologique, j'en viens à me demander comment je vais rendre l'âme. J'aimerais bien un truc classe, par exemple une overdose mais pour ça, faudrait que je consomme largement plus que maintenant. Sinon me faire tuer dans une fusillade dans le lycée, histoire que mon nom soit gravé sur un bâtiment. Bon, sérieusement, si je pouvais m'endormir dans mon sommeil ça serait le top. Pas de stresse, je ferme juste les yeux et hop, j'me retrouve de l'autre côté. Ou ré incarné, j'me verrais bien ré incarné en un type bien cette fois, avec de grands projets pour l'avenir et le monde ; un mix entre Bruce Wayne et Ghandi.
→ LEVEL 4 ; être intégré dans le gang de l'école privée pseudo ; Cherche pas c'est encore moi âge ; 19 ans toujours fréquence de connexion ; jamais. avatar ; Max Barreau comment avez vous découvert le forum ; j'ai une carte, il y a un gros point rouge sur STV un dernier câlin ; One, two, one, two, this is a test.
Dernière édition par Lyude N. Hudson le Mer 8 Juin - 22:12, édité 12 fois
Invité
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Mer 8 Juin - 20:54
J'ai toujours détesté ça, devoir changer d'école du jour au lendemain, débarquer dans un endroit que je ne connaissais pas et tout recommencer. Les déménagements, c'est sûrement la pire merde qu'il puisse arriver à un gosse. Pour le moment, j'en avais connu trois, et si l'expression suivait sa règle, on devrait s'en arrêter là. Ma mère ne se rend pas vraiment compte, elle s'en fout un peu aussi en me répétant que tout allait bien se passer, que ça serait l'occasion de me faire de nouveaux copains, peut être rencontrer une gentille fille et que cette fois, on aurait un grand jardin et qu'elle m'achèterait un clebs pour me tenir compagnie. A force, j'avais compris que c'était de la connerie quand elle me sortait son baratin habituel. Les premiers jours ne se passent jamais bien. Le chien, je ne l'avais jamais vu non plus. Londres, Derby, maintenant Bristol. Au moins, elle n'avait jamais eu la lubie de vouloir quitter le pays ; j'me serais retrouvé à baragouiner un mélange de russe, de portugais et de français vers mes dix sept ans sinon. Mon père dit que c'est pas bon pour ma psychologie, que ça me désaxe complétement de migrer de ville en ville, d'y passer quelques années et de tout remballer quand ma mère le décidait. Le dire c'est une chose, s'opposer à ma mère s'en est une autre. C'est donc pour cette raison que je me retrouvais à battre des pieds en rythme, assis devant le bureau de la nouvelle principale. Mains planquées sous mes fesses, les yeux rivés vers la fenêtre, je l'écoute me balancer le discours habituel sur la bonne intégration dans leur établissement, le règlement à respecter, le niveau scolaire à maintenir … La bonne intégration. La dernière fois qu'on m'avait promis un charmant accueil, les deux premiers rangs m'avaient pris pour une cible vivante en me balançant leurs crayons à la gueule. Merci pour le discours, le monde de paix et de tranquillité de Bristol restait un mythe dans mon esprit, jusqu'à preuve du contraire. La principale clôt son discours par le typique voilà voilà de rigueur, se lève en tendant la main à ma mère qui après l'avoir serré du bout des doigts, s'agenouille à ma hauteur pour encadrer mes épaules de ses bras. Et que je te couvre de bonne chance et de mon poussin. Pauvre conne, me dire que tout allait bien et me souhaiter tout de même bon courage. Passée l'interlude de l'amour maternelle, la garce en talon haut attrape son attaché caisse et s'enfuit dans les couloirs du collège, me laissant en face à face avec la directrice, sourire angélique accroché aux lèvres. « N'aie pas peur. » Je n'ai pas peur. Je suis totalement conscient de ce qui va m'arriver, et je le redoute. Nuance. « Nous t'avons trouvé une très bonne classe. » Comme l'année dernière et celle d'avant. L'attention me touche. Autre chose à noter pour les premiers jours : le nouveau est toujours perçu comme un handicapé de service par l'administration. La principale m'escorte jusque devant la salle de cours, au cas où je me perde en chemin ; appelle la prof de maths pour qu'elle prenne le relais et me laisse en face de ces vingtaines de gosses, qui me regardent comme la nouvelle attraction. Fait numéro deux : le nouveau est toujours perçu comme la bête de foire par les élèves. Je tente quelques pas à l'intérieur, ma nouvelle prof dans mon dos, une main sur mon épaule pour me diriger entre les tables. « Lyude nous vient de Derby, j'espère que vous l'accueillerez chaleureusement. » Déballez moi le tapis rouge, ou balancer les stylos, je suis prêt. « Monsieur O'Lawlor désire peut-être un chocolat pour adoucir son réveil ? » Le type redresse la tête, un air de vainqueur sur le visage. Je vais me retrouver avec la brute de service. « C’est pas de refus. » Je refoule un rire, préférant baisser les yeux sur la table occupée par le sac de l'élève. Sac vite retiré pour m'offrir la place. « Devant tant d’enthousiasme, je me vois dans l’obligation de vous proposez d’aider Lyude à s’intégrer dans notre cher établissement. » L'envie soudaine de lui dire que non, je me débrouillerais très bien tout seul me brûle les lèvres, mais une nouvelle réplique balancée par O'Lawlor me stoppe : il venait de le faire avant moi. « Ce n'est pas une question. Assez discuté. » Je me décide enfin à bouger, pour poser mes affaires sur la table, sans dire un mot à mon nouvel ami par procuration. Ma rencontre avec Kai O'Lawlor, la petite frappe la plus déprimante de Bristol n'a pas à figurer dans les annales. Ma rencontre avec Kai O'Lawlor, a quand même changé ma jeunesse.
.My sweet eighteen.
« Donne moi le sel mon poussin. » Je tends le bras vers le petit pot pour le passer à ma génitrice qui me gratifie d'un sourire béat. Ce n'est que le sel maman, pas le saint Graal. « Ton plat est délicieux mon chéri. » Regard complice envoyé à mon père qui lui, continue de mastiquer sa viande en silence. Les dîners se passent toujours de la même manière : ma mère nous raconte sa journée de long en large, commente chaque action faite par son mari et son fils unique, et un vieil air de classique tourne en boucle dans le salon. « Je suce des queues. » Autant prendre part à mon tour, histoire de mettre un peu d'ambiance. « Il manque un peu de poivre cependant. » Le visage de ma mère ne change pas d'expression, elle continue de sourire en plantant sa fourchette dans le bout d'agneau. « D'ailleurs, Jamie, le copain de classe que j'ai ramené à la maison l'autre jour, c'est lui qui a tâché vos draps. » Mon père ne semble pas non plus réagir à mes révélations. Que l'adolescent qui a toujours flippé de faire son coming out en plein repas familial se fasse adopter par les Hudson. « Tu n'as pas une soirée avec tes amis ce soir mon poussin ? » Je hoche la tête de haut en bas en plongeant les lèvres dans mon verre d'eau. « Je n'ai toujours pas mon chien. » La fourchette de mon père claque contre son assiette et ma mère s'essuie doucement les lèvres avant de tourner les yeux dans ma direction, un air dépité sur le visage. Elle tend la main vers la mienne, caresse le dos de mon poing de ses doigts fraichement manucuré. « Poussin, on en a déjà parlé, le jardin n'est pas assez grand. » [...] Je sens une main remonter doucement le long de mon dos, des doigts venir se glisser dans mes cheveux. Je laisse entendre un soupire en me levant d'un bond, verre vide à la main. Il m'a suffit de me déclarer ouvertement des deux bords un beau matin, pour voir se rameuter un nombre incalculable de jeunes pédés en folie à mes basques. Dire que je ne supportais pas ça aurait été mentir. Au contraire, mes soit disant années de calvaire à Bristol s'étaient transformées en la croisière s'amuse des mes premiers pas au lycée. Fuck me, I'm famous. Pour l'instant, mon verre était vide, et l'autre rouquin qui me tournait autours depuis le début de la soirée commençait à me taper sur les nerfs. J'enchaînais peut être les mecs et nanas, mais je n'étais pas une putain pour autant, ce pour quoi il semblait m'avoir pris ce soir. Je tente un pas vers la table, histoire de tester la solidité de mon foie quand une forme connue fait son apparition. Je plisse les yeux en fixant Kai et la pouffiasse qu'il avait ramené avec lui. Ce n'était pas la première fois que je la voyais avec lui, peut être sa nouvelle copine ou je ne sais quelle marie couche toi là qu'il avait trouvé pour tirer son coup à n'importe quelle heure du jour – certes, la différence entre mes deux hypothèse n'est pas grande -. Je retourne directement sur mes pas, balançant mon verre toujours aussi vide au hasard sur un canapé pour me foutre à côté du roux, attrapant fermement sa nuque pour venir poser mes lèvres sur les siennes. Ma langue se fraye un passage lui offrant ce contact qu'il espérait depuis le début de la soirée. Rapidement, ma main vient se poser sur sa cuisse, remontant lentement le long de son entre jambe, intensifiant un peu plus le baiser. Je n'ai jamais vraiment aimé les roux. Pas à cause de toutes ces conneries qu'on pouvait balancer sur eux … Non, c'était juste physique. Certains préfèrent les blondes aux brunes. Et bien moi je préfère savoir que l'autre, le bras accroché autours de sa poupée gonflable crève de jalousie dans son coin. Au final, Kai, je ne m'en étais jamais vraiment débarrassé. Lui non plus. Lui qui pensait tenir son rôle de guide au collège pendant une semaine, voilà où nous en étions maintenant : à nous coller aux basques l'un de l'autre, à s'ignorer royalement, à squatter nos pieux respectifs quand l'occasion se présentait. C'était un foutu bordel, et parfois, je me dis que j'aurais dû refuser, ouvrir ma gueule pour une fois et me mettre au premier rang plutôt qu'à côté d'O'Lawlor. J'espère que t'admires le spectacle Kai. J'prends mon pied là. Le roux prend son pied plutôt. Peu importe tant que j'ai l'attention du chauve. […] Je tapote du pied, suivant nerveusement le rythme de la musique émanant du salon. Dos calé contre le mur, une clope coincée entre les lèvres, j'attends qu'il arrive. J'sais bien qu'il finira par passer, histoire de vérifier si j'étais pas en train de me faire baiser en plein milieu de couloir par Ginger boy. Il avait vite dégagé lui, comprenant à force d'essayer qu'il n'arriverait à rien de plus qu'un baiser en public. Il devrait être content, c'est une victoire pour sa tribu aux cheveux de feu. Je tente de faire des ronds avec ma fumée, sans grand succès. Il le fait exprès, de mettre autant de temps à bouger son cul. Il le fait exprès ou s'envoie en l'air avec la nana de tout à l'heure. Des bruits de pas se font enfin entendre, cadence régulière vers la chambre devant laquelle je m'étais installé. Kai arrive à mon niveau, et je saisie son bras, l'entraînant à ma suite dans la salle, refermant la porte du pied, mes lèvres embrassant les siennes sans plus de cérémonie. Je sens une de ces mains se glisser sous mon tee shirt, une pression me pousser contre le mur et mon dos cogner contre la parois. C'est du Shakespeare, du Roméo et Juliette cabossé. Mes lèvres descendent dans son cou, une main se frayant un chemin jusqu'à son bas ventre. Roméo et ses idées glauques, Juliette et ses rêves à deux balles. Ma langue court le long de sa jugulaire et je le pousse, sortant de la pièce en claquant la porte. Romance à la con.
Dernière édition par Lyude N. Hudson le Jeu 9 Juin - 1:08, édité 28 fois
Invité
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Mer 8 Juin - 21:45
MAXXXX !!! et puis ta citation Bienvenue à Bristol Gangsta ! (ouais, ce soir j'suis en mode j'me la pète avec mes potes wech du ghetto , au fait, c'est peut-être un re-bienvenue non ? )
Invité
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Mer 8 Juin - 23:27
Merci Tessounette oui, re re re
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Jeu 9 Juin - 17:00
PUTAIN MAX Bon j'vois même pas pourquoi j'te souhaiterai la bienvenue, t'sais bien qu'on t'aimes pas ici, que t'es chiant, lourd, et que si tu pouvais te tirer on s'rai bien content ==> J'suis fan de ton prénom cependant, j'doit l'avouer
Dead Pixels
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Jeu 9 Juin - 17:06
(re)bienvenue coco -même si je n'arrive pas à deviner qui se cache derrière ce beau max bourreau-
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Sam 11 Juin - 9:04
Toi toi toi, tu fais toujours des fiches génial. Avec Max franchement Lyude est un perso que je trouve parfait ! Comme pour ton amoureux - héhé oui j'vais l'appeler comme ça - tu es donc validé et dépêche toi d'aller rp je meurt d'envie de vous lire en rp *O*
Invité
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Sam 11 Juin - 19:43
Merci, merci, merci, merciiii C'est noette
Invité
Sujet: Re: LYUDE ϟ Anorexia Nervosa Dim 12 Juin - 21:56