Fais gaffe, j'sais jouer avec les armes. Tu sais qui j'suis ? Hein, tu sais qui j'suis ? J'suis Kai Alastrann O'Lawlor, célèbre dealer. Accessoirement, lycéen (terminal). Et devine quel âge j'ai ? Tu me donnerais facilement 25 ans. Et bah j'en ai que dix-huit. C'est cette gueule de chien qui me viellit. J'en ai toujours pris des coups, ça me fait plus mal. T'aimes les tatouages, percing..., j'en ai nombresur partie du corps, c'est un ....
→ LEVEL 3 ; prendre en otage votre ancien patron et vos anciens collègues
Le jour où je serai las, alors j’envisagerai d’avaler suffisamment d’acide pour tomber dans une bandante ivresse hallucinatoire et en crever ensuite, la tête tombant dans les cuvettes des toilettes publiques. Ou bien, un suicide plus banal, un flingue niché contre mon palais et boum. Sans laisser de lettre ou que sais-je. Périr par choix, brutalement. Contrôler ma mort est un désir inavoué. Je ne veux pas qu’elle m’emporte par son propre libre arbitre, quand Madame la Faucheuse en aura décidé ainsi. En un sens, la mort ne m’effraie guère. Et dans un autre, elle me terrifie. Elle est tant fascinante qu’elle en est alléchante, elle donne envie de la caresser, l’effleurer le temps d’un court instant. Sauf qu’elle est aussi très farouche, souveraine et douteuse. La Mort ricane sous notre nez, se masturbe sur nos vies éphémères.
→ LEVEL 4 ; voler le yacht de kanye west pseudo ; Musa âge ; 17 ans fréquence de connexion ; Tous les jours. avatar ; Micky Ayoub. comment avez vous découvert le forum ; un dernier câlin ;
Dernière édition par Kai A. O'Lawlor le Ven 10 Juin - 23:26, édité 5 fois
Invité
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Mer 8 Juin - 21:44
→ LEVEL 2 ; tabasser cinq prostituées après les avoir baisé
« J'attends des mutants. Biologiquement, je m'arrange avec l'idée que je me fais de la biologie : je pisse, j'éjacule, je pleure. » Ferré.
Nous sommes une aberration. Une connerie ornée d’or et d’argent. Un putain de vacarme constant et blessant. Un orgasme dégueulasse. L’illusion, la magie, le bonheur, et autres conneries intangibles, je n’avale pas. Je ne gobe pas ces idées-là. Mon univers est sombre, brutal, malsain, comparable à un viol, je le conçois. Sauf que j’ose affirmer que ma perception des choses est tout à fait réelle. Je demeure dans le matérialisme. Ni plus, ni moins. Je ne fais pas l’amour, je baise. L’amour est un concept révolu. Je le croyais. Fermement, follement. Je le croyais. J’ai compris pourquoi les gens cherchent ce sentiment avec ardeur. La passion, c’est autodestructeur, ça fait mal, ça brûle, ça saigne. L’humanité adore s’écorcher l’âme et le cœur. Je suis foutu. Empalez-moi cet organe illustrant l’amour, amen.
2006.
Une main frappe sur la table. Sursaut, ce qui m’extirpe ensuite un long soupir. C’est inadmissible de déranger un pauvre collégien dans les bras de Morphée. J’y peux rien aussi, si les mathématiques sont l’incarnation de l’ennui. Ainsi, j’opte pour la sieste quotidienne. D’ailleurs, elle ne me réveille jamais cette vielle peau puant la naphtaline. C’est un grand jour en soi. Pourquoi donc tant d’agitation ?
- Monsieur O'Lawlor désire peut-être un chocolat pour adoucir son réveil ? - C’est pas de refus. - Veuillez enlever votre sac de là pour votre nouveau camarade.
Elle m’emmerde de bon matin. Afin d’éviter toute provocation, je réinstalle ma tête sur ce vieux sac. Belle ironie. Mme Duke frappe mon crane, bouscule mon « oreiller » et re cogne un coup sur la table, histoire d’affirmer un semblant d’autorité.
- Devant tant d’enthousiasme, je me vois dans l’obligation de vous proposez d’aider Lyude à s’intégrer dans notre cher établissement. - J’en n’ai pas envie. Je me vois donc dans l’obligation de refuser votre requête. - Ce n'est pas une question. Assez discuté.
Mon « nouveau camarade » s’installe à mes côtés. Bordel de merde. Franchement, elle n’a pas tiré le bon numéro. Je ne suis pas un modèle de charité ou que sais-je. Je pense qu’à ma gueule, n’est guère une bonne réputation, accumule les notes peu flatteuses, je suis improductif. Un élément prometteur au sein de cette glorieuse nation. J’observe l’énergumène d’un œil las, faisant sursauter mes sourcils vers Mme Duke pour exprimer toute ma gratitude, la remercier de me coller un morveux au cul. Elle se contente d’afficher un air désespéré, ce n’est pas trop tôt, elle semble s’être rendu compte de son erreur. C’est bien Madame. C’est bien. Vous n’êtes pas si conne. Long silence. En fait si, elle est conne, puisqu’elle ne revient pas sur sa décision. N’adressant pas la parole à Lyude pendant cette pénible heure de cours, je me décide enfin à l’informer de mon prénom à la sortie.
- Kai.
Acte social immense. Ma sympathie n’est que de courte durée. Jme’ casse. Maintenant, place à la géographie. Manifestement, le bonheur est omniprésent en cette sainte journée. Je vais me pendre.
2011.
Je reboutonne mon jean d’un geste rapide, le jeune blond remonte sa tête avec un air surpris sur le visage. En effet, c’est ça mec, je n’arriverai pas à bander, même si tu mets toute ton âme à me sucer. Sur le coup, je me sens con. Très con. De plus, je passe pour un impuissant incapable d’éjaculer sans pilule bleue. Je ne suis pas impuissant, comme si j’avais besoin de le confirmer. Grande question philosophique : Pourquoi l’épée monte en l’air avec toutes nanas possibles – même les thons –, et Lyude, mais pas les autres mâles ? Que de philosophie, n'est-ce pas ? Peut-être qu’en réalité, ce n’est pas mon délire les garçons. Je n’en sais rien. En ce moment, je suis en pleine période de doute sexuel. Le drame. Magnifique remise en question sur la sodomie et la fellation, entre autre. Bon, je ne vais pas rester là trois heures à observer Blondie dans le blanc des yeux. Je dégage et trouve un mur fort convenable pour mon dos, je suis un gars très exigent. M’adossant à ce dernier et grillant une cigarette, j’analyse d’un œil perplexe les diverses scènes. La jeunesse dans toute la splendeur de sa débauche. C’est une hémorragie d’absurdité. J’ai d’autres chats à fouetter. Il faut que j’aille confirmer mes suppositions. Jbalançe’ un caillou en direction de Lyude et lui fait signe de venir vers moi. Fait chier. Il se casse rejoindre un type. C’est un cas à échelle mondiale là, il peut ne pas me tourner le dos ainsi. Espèce d’ingrat.
- JE BANDE PLUS MEC.
Légère exagération. Rien à foutre qu’il y est du monde, la pudeur n'est pas dans mes cordes. Il s’en fout, il est malade ce soir ou quoi ? En général, il suffit que je lui balance un sourire pour qu’il rapplique. Avec Lyude c’est une histoire compliquée. Chien et chat. Les chiens bouffent les chats, à la base. Hélas, je ne l'ai pas bouffé quand il était encore temps. A présent, je me retrouve au gré une merde grandiose grâce à ce brave individu. Nanna débarque.
- Dégage.
Dis-je en la bousculant. Accessoirement, Nanna c'est une histoire compliquée aussi, ma petite-sœur. Chopons le bras de celui qui me pourrit la vie, Lyude. Histoire de faire dans le dramatique. Regard méprisant au mec à ses côtés, il indique qu’il part prendre un autre verre, j’acquiesce d’un mouvement de tête. Oui, c’est préférable mon garçon.
- L’apothéose ce soir au royaume des pédales. La dernière fois un roux, maintenant un blond. Cherches pas, t’as toujours préféré les chauves.
Une preuve de modestie incontestable. Je pourrai lui jeter que je suis Dieu également. Mes lèvres viennent trouver les siennes. Première manifestation en public. Les ragots demain vont courir dans tout le lycée, et je m’en balance. Nana qui rapplique, frappant dans mon dos. Je la maudis.
- JE LE SAVAIS ! Putain, tu vas faire chier papa et maman avec ça. C’est génial.
Et elle s’en va en s’esclaffant et sautillant. Nanna, arrête de boire, tu es trop jeune. Je me suis efforcé à faire preuve de... De... Tendresse ? Ouais ce doit être ça. Et elle brise la scène. Ça va chier à la maison. Je n’ai jamais été un romantique dans l’âme. C’est bien connu. Aussitôt exécuté, aussitôt regretté. Je préfère fuir, me contentant de ricaner tout en virant mes fesses de la soirée, prenant surtout soin d’agripper ma sœur au passage.
- Tu devrais arrêter de faire la pute.
Nanna s'agace et me crache au visage que je ne suis qu'un macho, bête et méchant. Perspicace la gamine. Je la pousse devant moi, l'obligeant à continuer sa route. Et vas y qu'elle jette des élégants « fait chier », « merde », « salop », « ordure », au moindre de ses souffles et pas. Bordel, qu'elle marche et m'emmerde pas.
- Tsais', je t'ai observé. - Ravi de le savoir. - Je peux donner mon avis sur la situation ? - Non.
Bien entendu, elle débute un très chiant monologue sur l'odieuse pourriture que je peux être au quotidien. M'apprêtant à lui dire de gentiment fermer sa gueule, je stoppe mon élan. Un trait de son discours commence à attiser mon intérêt.
- Tu devrais discuter avec Lyude, pour une fois qu'il t'arrive un truc de bien dans ta chienne de vie, au lieu de t’enfermer dans ta bulle dégueulasse et glauque, comme tu le fais tout le temps. Y’a un Monde autour de toi Kai, pas que le tien. Et tu devrais aussi éviter de me surveiller, je suis une grande fille. - Mais c’est qu’elle est maligne. Avance et ferme-là. - On ne peut jamais parler avec toi. - Je suis très attristé de l’apprendre. Avance.
C'est le comble. Ma frangine me fait la morale, et me flique en prime.
« L'homme a créé des Dieux, l'inverse tu rigoles. Croire, c'est aussi fumeux que la ganja, tire sur ton joint pauvre rasta et inhale tes paraboles. » Gainsbarre.
2009.
- Harley, tu restes là ! - Harley tu dégages. - Je ferai mieux d’y aller… - C’est bien Harley, sage décision, un instinct de survie certainement.
Mouvement de tête vers la porte pour lui indiquer d’exécuter au plus vite sa brillante idée, partir loin. De toute façon, il n’est pas en bonne position pour me tenir tête. Je l’ai retrouvé sur ma petite-sœur, c’est l’erreur fatale. Puis franchement, il n’y a pas d’excuses valables pour justifier cela. Je le vois mal me sortir qu’il s’entraînait à exercer son futur métier : gynécologue. Nanna commence à hurler, évidemment. Un frère peut s’avérer très con lorsqu’il s’agit de sa petite-sœur. L’engueulade bat son plein.
- Qu’est-ce que ça peut te foutres que je sois vierge ou non ? - Rassure-moi. T’es bien encore vierge ? Je te rappelle, tu as quatorze ans. - Ouais, mais tu ne veux pas que je reste « pure » jusqu’au mariage en plus ? - Mais non. En fait si, je vais te jeter dans un couvent. - Tu me pourris la vie Kai ! Dégage de ma chambre !
Elle me bouscule à l’extérieur de sa « pièce personnelle », claque la porte sous mon nez. Je n’ai qu’à peine le temps de cogner un grand coup dedans et lui hurler d’ouvrir immédiatement, qu’une frappe dans le crane attire mon attention. Outch.
- Tu vas arrêter de hurler Kai !
Et blablabla en norvégien. Ma mère quand elle m’engueule, c’est toujours dans sa langue natale, et ce depuis mon enfance. Sauf que je n’ai jamais compris le norvégien et que je n’ai jamais cherché à le comprendre non plus. Cela dit, c’est mieux ainsi. Quand Maman vous hurle dessus, il est préférable de ne pas savoir ce qu’elle raconte. Putain, je sauve sa fille des griffes d’un dangereux puceau et elle me remercie de cette façon, aucune reconnaissance. La prochaine fois, je laisserai Nanna se faire sauter par le premier petit con du quartier. Descendant les escaliers au pas de course, j'allume une cigarette au passage.
- ON NE FUME PAS DANS LA MAISON ! - Ah bon ? - Ouais, c’est ça. Donne une cigarette à ta mère mon fils et vas t-en s’il te plaît.
Nanna débarque à nouveau sur ses grands chevaux.
- Pourquoi lui il peut sortir et pas moi ? Franchement, vous me faite tous chier.
Là c’est le moment où toute la famille ferme sa gueule, Papa qui sort de son bureau avec un air pas franchement sympathique. Mon père me fait peur, sans rire. Il ne s’énerve pas souvent, mais alors quand il se fout en rogne, c’est apocalyptique. Et une apocalypse semble se mettre en place d'ailleurs. Il est temps pour moi d’extirper ma carcasse d’ici, filer à l'anglaise. En gros, mon quotidien, c’est ça. Le pied hein ? Je dois veiller aux moindres faits et gestes de ma sœur qui déraille en beauté, écouter ma mère m’insulter avec un langage incompréhensible, et me carapater lorsque mon père daigne lever les fesses de la chaise de son cabinet. Direction chez Lyude. […]
- Bonjour Madame Hudson, Lyude est là ? - Oh bonjour Kai. Oui oui, il est dans sa chambre, monte je t’en prie. Tu connais le chemin. - Merci.
J’ouvre la porte de sa chambre, il est là, affalé sur son lit en savourant une musique de pute. Goûts musicaux de pédé. J’éteins ce vacarme, il remarque enfin ma présence. M’adressant un magnifique et plein d’ironie « Salut mon cœur ».
- Je suis pas ta petite-amie.
En réalité, si. Certes, j’ai d’avantage l’allure de la Bête plutôt que de la Belle dans notre couple. J’avance, m'appuyant sur son lit pour venir l’embrasser, sa main frôle mon bras pour venir agripper ma nuque tandis que l’autre passe sous mon tee-shirt. Stop. Je recule et m’affale sur son pieu à côté. Depuis nos treize ans, Lyude et moi, on ne s’est pas quitté. Topo habituel : une amitié, et de fil en aiguille, voilà le résultat. Auparavant, je n’aurai ô grand jamais imaginé ça, en réalité, la plupart de mes relations étaient terminées avant même d’avoir débuté. Et surtout, avec un mec, j'étais hétéro à la base. Enfin ça, ce n’est pas le problème. Le problème est basé sur autre chose en soi. L’amour, ou un truc qui y ressemble en tout cas. J’étais persuadé que c’était qu’un vulgaire sentiment, inventé par Dame Nature pour nous différencier des bêtes, et se fendre la poire devant nos chagrins romanesques. De plus, je ne suis pas un optimiste, c’est évident. D'où le faite que Lyude éclate de rire dès que je lui annonce mes doutes bien sombres sur le sujet. Ce n'est pas une preuve de pessimisme, c'est une putain de réalité. Surtout avec les emmerdes que je me traîne au cul depuis peu. Seize ans, et déjà au fond du gouffre, bel avenir en perspective. Faut en finir. Il va surement me balancer pour la énième fois : que je ne suis qu'un lâche qui se défile par peur d'ébrécher sa réputation. C’est peut-être vrai. J'en sais rien. Je suis assez paumé en fait.
- Je pars deux semaines en vacance, ma mère nous emmène en Norvège.
On repassera pour la vérité et le courage. S'il avale ça, je révise mon jugement sur son intelligence et sa clairvoyance. J'apprécierai qu'il ne gobe pas ce mensonge du siècle, j'aurai l'air mignon pendant deux semaines, à me cacher dès que je l'aperçois au coin dans une ruelle. Kai, t'es vraiment pas Roméo. Et tant mieux.
Et la supercherie a finalement fonctionné, trois jours. Mon plan était bancal, c’était certain. Plan qui n'en était pas un. J'ai juste jeté un truc pour me débarrasser d'une conversation difficile, même pas en fait, j'ai paniqué. Il me restait plus qu'à improviser. Si j'avais réussi à passer les deux semaines - ce qui était peu probable -, j'aurai bien été capable de lui annoncer que j'avais trouvé l'amour en Norvège. Quand l'absurde vous domine, il n'y a plus de limite. Fumant ma cigarette tranquillement dans le jardin, j’ai même pas eu le temps de dire « ouf » que Lyude était face à moi, une moue vexée sur le visage. Merde. Pris en flague.
- Alors la Norvège ?
Je vous laisse imaginer la tronche du mec devant moi. Dr Hannibal à côté, c’est un ange.
- Tu voulais me quitter ? Ben je le fais avant toi.
Lyude a toujours été un gamin dans l’âme. Mais au moins, lui il avait les couilles, la force morale et la maturité pour me jeter comme une merde. Même si l'art et la manière n'étaient pas au rendez-vous. Je ne préfère pas répondre. C’est dit, c’est fait. Tu parles.
2011
- J’ai ma dignité, merde.
Brusque recul. Fatalement, je lui saute dessus à mon tour. La dignité, ce n’est qu’un écran de fumée. Et comme je suis un mec d’un naturel très doux, je le plaque contre le mur avec tout le romantisme d'un bourreau. Vlan, Kai prends toi ce geste comparable à un coup de poignard en pleine gueule, Lyude se casse après m’avoir bousculé, m’abandonnant ici. Salope. Je me retrouve comme un con. Sans perdre une minute de plus, envoi d'un message très explicite à ma copine de la soirée, Natasha. « Couloir, deuxième porte sur la gauche, baise. » Mon tact et ma finesse naturelle. Mon dos glisse contre le mur, jusqu’à tomber les fesses sur le sol, genoux écartés, tête installée entre, je médite et commence à bouillonner, je vais le tuer. Grillant ma dernière gitane, la porte s’ouvre et claque, m'extirpant de mes pensées, mon étrange angoisse. Natasha, le suspens fut de courte durée.
- J’ai toujours aimé les mecs directs. - Si tu savais.
[...] Passion, chantage, délation, trahison, jalousie compulsive, obsession, sexe, violence. Un bordel monstrueux. Haine pour aime. Un appel au suicide. Ce Monde s’évanouit avec langueur, et qu’importe. Qu’il crève en m’emportant dans ses bras. J’emmerde le Monde, et le Monde m’emmerde aussi. Je suis déjà mort. La vie me fait signe de la main, et hélas, m’encule par la même occasion. Fourberie. C’est con ce que je vais dire : la vie s’illustre chez Lyude. D’où le faite qu’elle m’allèche comme elle me répugne. Une torture quotidienne, un mutisme qui ne cesse de grandir.
- Ça reste entre toi, moi et monsieur l’obsédé sexuel qui va en chier longtemps avant de terminer sa vie de Pédale. - Pulp Fiction je crois. Tu l'as apprise spécialement pour moi ? Ça me touche. - Deux ans à te courir. Maintenant, j’ai la patience pour t’en faire baver le double et t’abattre après. A la prochaine mon cœur.
Ouais c'est ça, à la prochaine, ordure. Je ricane tout en crachant un peu de sang par la bouche et me recroqueville sur moi-même. Glauque. Un dernier coup de pied dans les côtes, ils se cassent. Jsuis' achevé. Carcasse sur le sol, laissé pour mort. Fracassé, brisé, anéanti. Bordel, dans quoi j’ai encore foutu le nez. Je me relève comme je peux après maintes minutes, titubant dans les ruelles, la gueule certainement pas belle à voir. Retrouvant le chemin de la maison je ne sais comment, un miracle en soi, je ne vois pas d’autres explications. Ma mère qui déboule en lançant un juron norvégien, choppe mon visage, histoire d’analyser les dégâts un peu plus en profondeur.
- Qu’est-ce que tu as fait encore ? - Rien. - Un rien ne te donnes pas la gueule d'un type à la morgue. Je t’emmène à l’hôpital. - J’aimerai juste dormir. - Tu dormiras à l’hôpital.
Nanna, je te le ferai payer.
« J’ai la sensation que t’hésites entre te laisser pousser les jambes et t’acheter une jupe. » Les Démons de Jésus.
Dernière édition par Kai A. O'Lawlor le Ven 10 Juin - 23:33, édité 75 fois
Invité
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Mer 8 Juin - 21:51
MICKY !! Y'en a qui vont être content, même TRES content (a) Bienvenue chez les fous ... et même qu'on est tous sexy avec des casseroles sur la tête !
Invité
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Jeu 9 Juin - 12:24
Aha ! Alors, finalement, elle aura réussi à te trainer jusqu'ici ! BIENVENUUUUUE CADAVRE !
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Jeu 9 Juin - 17:02
Heureusement que je suis d'une générosité monstrueuse hein ! Et que j'autorise les gens à faire des DC * ahem * - en même temps votre idée elle déchire tout et puis MAX + MICKY c'est du haut vole niveau baisabilité du couple (aaa) - Re bienvenue mon poulet
Dead Pixels
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Jeu 9 Juin - 17:11
(re)bienvenue enfin, un micky ayoub sur stv
par contre, comme ton autre compère, j'ai du mal à savoir qui se cache derrière ( peut être noette ?? )
Invité
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Ven 10 Juin - 23:32
Merci. Tatum, je joue Sid en autre compte. Et j'ai terminé normalement.
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Sam 11 Juin - 9:02
J'ai adoré ta fiche et ton personnage ! Votre duo avec Lyude va être tout bonnement génial Tu es validé chérie et vite rpplayez, j'veux voir tout ça en jeux moi *-*
Dead Pixels
Sujet: Re: KAI • Manic Depression Sam 11 Juin - 9:20
Je suis fière de toi, t'as passé le cap du double compte T'es accro à STV ( ta vie est foutue ^^ )
Bon, j'arrive trop tard pour te valider. Faut que j'lise plus vite, merde. L'histoire de Kaï est passionnante. J'ai moi aussi hâte de voir s'qui va se passer avec Lyude
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Sujet: Re: KAI • Manic Depression
KAI • Manic Depression
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