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| Définir des possibles pour défier l'impossible - eden | |
| Auteur | Message |
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Dead Pixels
| Sujet: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Dim 14 Nov - 17:25 | |
| Les rayons du soleil me chatouille les pieds. On approche doucement de l’après midi. Le silence règne dans la maison, papa et maman sont partis travailler. Je suis seule, mon frère nous a fui. Les poussières, suspendues dans l’air, m’amusent. Je les attrapent avant qu’elles atteignent le sol. Il est tant de me lever, j'attrape ma croix qui est suspendue à la poignée de mon tiroir. Je l'enfile autour de mon cou. Le métal froid prend contacte avec le peau de mon cou, un frisson me parcourt le corps. Que j'apprécie cette sensation ! Je descends les marches, tel un chat. J'aime me donner cette allure félin, lorsque le bruit fuit cette maison. j'aperçois alors une présence dans la cuisine. De dos, je vois se dessiner les contours de mon frère. Il apparaît dans la lumière du jour, tel un envoyé des cieux. Je continue ma marche féline, essayant de faire le moins de bruit, pour pas qu'il ne m'entende. Le prendre par surprise, un jeu d'enfant. Je suis un fantôme, un esprit. Il ne perçois pas ma présence. Je vois son dos, musclé. Face aux lavabos. Je ne peux aperçois ce qu'il fait, je n'entends le bruit de l'eau qui coule. Un espace de temps, je reste debout. Immobile, j'essaye d'écouter les bruits. Je n'entends rien. Aucun son ne perce mes tympans. Je m'approche doucement, quelques centimètres me sépare de lui. « Hum, grand bouclé. Tu reviens vivre parmi nous ? » Un baiser frappe sa joue moelleuse.
HJ : C'est court, mais je préfères que ça avance vite plutôt que de parler de choses futiles. C'est pas géniale, je l'ai fait un peu trop rapidement.
Dernière édition par columbine lauhs le Dim 19 Déc - 18:09, édité 1 fois |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Dim 14 Nov - 18:35 | |
| La famille peut autant être une chose adoré qu'à gerbée. Il faut bien se dire qu'on ne la choisi pas, et surtout que toute sa vie on la subira. Absente ou présence, connu ou étrangère, la famille reste se fantôme qui nous fait manquer d'air. Quand on parle de la mienne, j'y vois nostalgique ma soeur poupin blond, rageux mon père et ma père entrain de m'apprendre de force la prière du saint patron. Si plus petit j'avais sus sourire à leur cantiques comme un con. Aujourd'hui merci bien je ne veux plus être un mouton. Et surtout pas un qu'on égorge à coup de préceptes dépassés. De leur intolérance glacé par laquelle j'ai été bercée. Puis rejetait. Vous reprochait d'aimer quelqu'un voila tout ce que mes parents ont su faire pendant mon adolescence. Jetant au diable mes peurs, mes souffrances. Et si par hasard j'aurais eue envie de croire. Leur dégout face à ma p*tain de maladie me passe définitivement toute envies. Pourtant. Pourtant je suis là dans cette cuisine fréquenter assidument il y a bien longtemps. Je sais reconnaitre que ma mère est une bonne cuisinière, que ces crêpes vaudrait largement un séjour en enfer. Blasphème. Et oui moi je suis comme ça, je crache en rigolant sur leur dieu qui aime. Haine ? Surement, il y a dans mes souvenirs comme des bouts de verres de trop nombreuses peines. La maison n'a pas changée. Je suis entrée car la porte est toujours laissé ouverte, confiance de croyant, présence de ma petite soeur adoré. Les deux choses sont a superposés. Regardant par la fenêtre, une photo froissé dans la main, je l'entend descendre l'escalier de son pas de chat-foin. Elle aime bien comme lui, disparaitre sans faire de bruit. Alors je n'ai jamais osé avouer que je l'entendais arriver. Je souris lorsque son parfum viens frôler mon nez. Il y a ici , un je-me-souviens qui n'est plus miens. « Hum, grand bouclé. Tu reviens vivre parmi nous ? » « Tu sais bien que je n'ai pas la droit, petite poupée. Tu ne devrais pas être ailleurs qu'ici en plein après-midi ? Que sais-je courir les vitrines pour un nouveau voile peut-être ? » Son baiser m'attend avec la douceur d'une plume aux picots de fer. Je ne suis pas rancunier mais la façon dont elle m'a abandonné m'a pas mal blessé. Je soupire, passant la main dans mes cheveux en bordel. Ma visite ici n'a pas pour lieux de recommencer encore la conversation. Je veux éclaircir une drôle de découverte. J'avais aussi besoin de voir comment elle vas. Mais cela pour l'instant je ne lui avouerai pas. Alors pour couper cour à toute bataille je lui rend sa marque d'affection. Y ajoute même un baiser sur le front. « Dit moi petite soeur, tu prendrais un thé avec moi ? » mais si ton post été très bien ne t'en fait pas. J'espère que ce que j'ai fait t'ira aussi |
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Dead Pixels
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Sam 20 Nov - 20:10 | |
| Ses boucles se défrisent. Son visage traduit un brin d'amertume. Une part de regret me condamne. Je n'aurais surement pas du le laisser partir seul. Dilemme. Dieu ne me pardonnerait pas de ses pensées là. Mon enjouement prend le dessus, j'apprécie le fait qu'il vienne me voir. Puisque moi, je ne le peux pas, ne connaissant pas l'endroit où il crèche. « Tu sais bien que je n'ai pas la droit, petite poupée. Tu ne devrais pas être ailleurs qu'ici en plein après-midi ? Que sais-je courir les vitrines pour un nouveau voile peut-être ? » Je n'ose pas lui répondre que j'aurais préféré aller acheter quelques tissus plutôt que me mortifier seul dans mon lit jusqu'à pas d'heure. Puisque je n'ai aucune idée avec qui m'assouvir à ces caprices de jeunes filles. L'année scolaire commence, et je n'ai pas encore trouvé la perle qui pourrait être mon amie. Ma naïveté s'est dissipé, j'ai enfin compris que mes camarades riaient sur mon dos, de ma croyance. Je ne me sens pas seul pour autant, Dieu me réchauffe le cœur. Je sens sa présence naviguer dans les airs. je préfère mentir, histoire de lui éviter de se faire du soucis pour de banales broutilles adolescentes. « Je préfères profiter seul de ces derniers jours ensoleillées... Mais, néanmoins, je suis contente que tu sois passer me voir » Il déposa, de ses lèvres délicates, un baiser sur mon front. Réchauffant mon cœur, d'une drôle sensation. Je m'esquiva de ses bras, pour me couvrir le dos. Ma main attrapa le gilet de maman, que j'enfilai sur le champ. « Dit moi petite soeur, tu prendrais un thé avec moi ? » « J'accepte volontiers. » A peine répondu, je virevoltai déjà dans la cuisine pour apporter à mon frère adoré, deux tasses et une sucrière. Je restai guetter, devant la casserole rempli d'eau, les quelques bulles qui m'annoncerais que le liquide serait chaud. Une question me trottait dans la tête. « Pourquoi tu ne m'as pas donné ta nouvelle adresse. » Silence. « J'imagine que tu n'aime pas tellement revenir ici. » bah il est rempli de fautes d'orthographe, quoi... mais non j'adore trop, comme toujours. mon post n'est trop pas à la hauteur du tien. en plus, j'ai remarqué que tu t'amusais à faire tes rimes. sinon, faudra trouver un moyen pour qu'ils ailles fouiller dans les affaires de leur mère. |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Lun 22 Nov - 19:08 | |
| Elle semble un instant gênée de ma réplique et je me demande si tout va bien. Elle ne parait pas fatigué mais soucieuse. Même si comme moi elle maitrise très bien le sourire 'tout-va-bien-ne-t'en-fait-pas'. « Je préfères profiter seul de ces derniers jours ensoleillées... Mais, néanmoins, je suis contente que tu sois passer me voir » Hnm sa réponse m'inquiète encore un peu plus mais je n'ajoute rien pour le moment. Vu l'état actuel de nos rapports en plus ce ne serait pas bien indiqué. « Dit moi petite soeur, tu prendrais un thé avec moi ? » « J'accepte volontiers. » Je le regarde s'agitait en souriant. La voir préparé ainsi le thé me rappel maman, mon enfance de prières glacées. Ça me fait grimacer. Juste un peu, puis je m'assois dans une des chaises continuant tout de même de la regarder faire. L'eau qui chauffe dans la casserole, l'attente des petites bulles. Je me souviens de la danse classique les ballets du samedi soir et les petite filles en tulles. Je me relève finalement pour sortir tasse et petite cuillère et une fois ceci installé je la laisse apporter le thé. « Pourquoi tu ne m'as pas donné ta nouvelle adresse. J'imagine que tu n'aime pas tellement revenir ici. » À la première interrogation je ne sais pas quoi répondre. Toutes les raisons me venant à l'esprit n'étant pas à aborder ici. Pour sa seconde phrase c'est une air de douce tristesse qui viens se peindre sur mes traits. Je laisse passer encore quelque secondes pour réfléchir aux bon mots. Me versant un tasse de thé ainsi qu'une à Colum. Et une fois un morceau de sucre ajouté je prononce ces quelques mots, le regard dans le vide. « Sincèrement non, pas vraiment. Tu sais j'ai toujours un rapport conflictuel avec cet endroit et la doctrine qui y règne. Mais bon ta présence adoucie ce genre de mauvais souvenir... » C'est aujourd'hui à moitié vrais, puisque sa présence n'est pour le coup plus du tout présente. Elle me manque beaucoup mais cette phrase reste bloquée dans ma gorge. Ces seuls mots ont été très dure à prononcer. « Mais ce n'est pas pour parler de moi que je suis venu te voir, regarde plutôt j'ai trouvé cette photo dans la couverture de l'album photo que j'ai chipé avant... Bref, j'ai trouvé cette photo et, le mot derrière ma beaucoup étonné. Tiens regarde et lit. » Je retire la photographie de ma poche de veste et lui tend. Sur celle-ci on peux voir notre mère les cheveux au vents, dans une ville ressemblant fortement à Londres de nuit. Derrière d'une écriture fine, quelque mots on semé un doute dérangeant dans mon esprit. Surtout que mes parents n'ont jamais été à Londres.... - Citation :
- Ton sourire à éclairé ce week-end de sa surprenante présence. Le souffle de l'interdit ne dénature pas la douceur de tes éclats de rire. A
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Dead Pixels
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Ven 26 Nov - 21:36 | |
| Il n'a pas répondu tout de suite à ma première question, un moment de doute. Gêné, il ne voulait surement pas me faire de la peine. Enfaite, il n'y pas répondu du tout. Il s'attarda à nous verser une tasse de thé, chacun. Il cherchait ses mots. Je bus une gorgée avant qu'il prenne la parole. Le liquide chaud brûla ma gorge, mes papilles gustatives souffrirent. La lave continua son chemin, provoquant une douleur au niveau de l'œsophage, puis prenant place au creux de mon estomac. « Sincèrement non, pas vraiment. Tu sais j'ai toujours un rapport conflictuel avec cet endroit et la doctrine qui y règne. Mais bon ta présence adoucie ce genre de mauvais souvenir... » Le temps qu'il a mis pou trouver ses mots me brisent le cœur. J'aurais aimé l'avoir à mes côtés un peu plus longtemps. Le fait de se voir peu nous éloignera, le temps finira par nous égarer l'un de l'autre. Je ne répondis rien, à ces mots. Un demi-sourire se dessina sur mon visage, un faible de signe de remerciement. « Mais ce n'est pas pour parler de moi que je suis venu te voir, regarde plutôt j'ai trouvé cette photo dans la couverture de l'album photo que j'ai chipé avant... Bref, j'ai trouvé cette photo et, le mot derrière ma beaucoup étonné. Tiens regarde et lit. » Cette photo me semblait cacher quelque chose de louche. Une histoire passé, dont on nous avait jamais parlé. Ma main tremblait lorsque j'attrapai à la volée l'image. Onj pouvait apercevoir une jeune femme rayonnant, jeune, jolie. Ses traits familiers me sautèrent au visage. Ma mère se tenait au centre de cette photo vieilli, devant un endroit typique qu'on associait au carte postale de Londres. Je restai septique. Au dos, une écriture légèrement penché, pas assez gracieuse pour être celle du femme. Ton sourire à éclairé ce week-end de sa surprenante présence. Le souffle de l'interdit ne dénature pas la douceur de tes éclats de rire. A. J'essaye de donner un sens à cette phrase. Une idée furtive me passa à travers l'esprit. Je l'oubliait de suite. Je ne voulais que cela soir vrai. « Et, qu'est ce que tu crois que cela signifie ? »
Dernière édition par columbine lauhs le Sam 27 Nov - 17:52, édité 1 fois |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Sam 27 Nov - 11:25 | |
| Me perdant dans la contemplation du liquide ambré, je ne permet ne pas vraiment penser. En attente comme l'oiseau passif sur sa branche. Ceux que je voyais rire de nous chaque dimanche. « Et, qu'est ce que tu crois que cela signifie ? » Le thé tourne en rond dans bocal rabougri, dans ma tête elle rigole la vilaine petite souris. « Rien qui ne me plaise de penser, un doute intenable qui m'a fait venir jusqu'ici » J'avale promptement ma tasse de thé, histoire de ma donner un peu plus contenance qu'il n'y parait. La laissant en boire à son tour une gorgé, je me saisis de sa main et la fait se relever à mes côtés. « Viens on vas chercher des réponses, après tout les doutes sont fait pour être supprimer. Et puis ça rappel nos chasses aux trésors de l'enfance. » Un sourire souvenir de nos vies complices. Ma main entourant, protectrice, la sienne, je monte les escalier jusqu'à la chambre parental où sont cacher leur vices. « Tu n'es pas obligé de fouillé si tu ne préfère pas, mais reste au moins avec moi, pour savoir. S'il te plait Colum. » Une caresse dans ses cheveux, regard qui quémande un peu de confiance fraternel. Allant ensuite jusqu'à son placard à elle. Génitrice de malheur. Cause de nombre de mes peurs. Je commence à faire les penche de vestes et de manteaux, les fonds de sachets de protection des capes en visons. J'espère trouver ici quelque chose qui me rende ma soeur. C'est égoïste et mesquin mais je souhaite pouvoir lui montrer qu'ils ne sont pas si sains. Seul prière que je ferrais, qu'elle ne soit pas blessée par cette futur vérité. pardon d'avoir fait si mauvais et court, mais je doit partir et je voulais absolument te répondre avant. |
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Dead Pixels
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Sam 27 Nov - 19:45 | |
| Ma gorge m'irritait, brûlée par le liquide chaud qui continuait son chemin dans mon corps frissonnant. « Rien qui ne me plaise de penser, un doute intenable qui m'a fait venir jusqu'ici » Nous n'osions pas imaginé le pire. Mais nous savions que c'était le malheur qui viendrais frapper à nos portes. Nous continuâmes de boire notre thé en silence. Puis, eden se levant, tenant ma main dans sa paume chaude, m'incita à me lever. « Viens on vas chercher des réponses, après tout les doutes sont fait pour être supprimer. Et puis ça rappel nos chasses aux trésors de l'enfance. » J’affiches un faible sourire lorsqu’il cita nos années d’insouciance. Je reste silencieuse. Sa main entoure la mienne, nous nous dirigeons vers la chambre de nos doux parents. Un moment de doute, je crains que ce soit contraire à notre religion de fouiller tels des voleurs imprudents. Ils m'ont élevés ainsi,et moi, je les renie en commettant le contraire. Pardonnez moi. Je souhaites seulement découvrir la vérité. « Tu n'es pas obligé de fouillé si tu ne préfère pas, mais reste au moins avec moi, pour savoir. S'il te plait Colum. » Dieu nous observe, là-haut, assis sur son trône, fruit de bonne foi. Il nous voit, côte à côte, unis contre nos créateurs légitimes. Il me punira de m'être uni au diable. « Tu sais, Deden...Je ne crois pas que ça soit une bonne idée... Si il y avait un problème, Maman, nous en parlerais sûrement. » Il commençait à fouiller, entre divers manteaux et fourrures, dans les boîtes à chaussures, dans la moindre parcelle de son armoire.
ce n'est pas sur la longueur que je compte, et puis rien n'est jamais mauvais venant de toi. quant à moi, je t'offre de la bouse. |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Lun 6 Déc - 15:01 | |
| Le nez dans de vieux papier poussiéreux j'éternue. Ma soeur reste sans bouger, plantée derrière moi comme une idiote ingénue. « Tu sais, Deden...Je ne crois pas que ça soit une bonne idée... Si il y avait un problème, Maman, nous en parlerais sûrement. » Des papiers en main je dévisage les lettres et les mots sans vouloir comprendre leurs sens. En les comprenant trop bien, elles et leur horribles sens. Je repose le reste de la paperasse qui m'encombre les mains n'en gardant qu'un seul. « Arrête de jouer les cruches un peu Co', tu crois franchement que ça veux dire quoi cette photo ? Tu crois franchement qu'ils nous cachent rien, jamais ? C'est ridicule d'être encore aussi naïve à ton âge. Et puis arrête d'avoir autant confiance en eux, ils sont pas touchés par le divin, ils sont aussi dégueulasses et menteur que tout le monde ! » Ma voix prend des accents d'orage. Je tremble dans un début de surprenante rage. J'expire bruyamment, me relevant brutalement je me cogne la tête. « Aie bordel ! » En moi je sens s'emmêler toute un tas d'émotions. Désire de vengeance, de leur infliger une bonne correction. Je lui tend le papier en détournant le regard sur cette chambre de menteur. Me frotte la tête en contenant autant que possible ma brulante rancoeur. « Pardon j'aurais pas du m'énerver contre toi. » J'essai de me contenir, de rester stoïque alors qu'une tempête risque à tout moment d'éclater en moi. Une sorte de fébrilité douloureuse, angoissée me laisse immobile, le coeur seul agité de soubresauts, entrain de la dévisageait. Sur ce papier une révélation. Une que leur bon Dieu n'avais pas juger si bon que ça, de nous informer avant tous ça. Avant tout ce triste fatras qu'est nos vies. Pardon d'avoir répondu si tard, je n'étais là du tout entre mercredi et dimanche soir. J'ai un peu accéléré les choses j'espère que ça t'ira. |
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Dead Pixels
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Sam 11 Déc - 11:22 | |
| Eden ne m’écoute pas, il ne m’a jamais écouté. Il doit pensé que je n’ai aucune autorité sur lui, étant donné qu’il est âgé d’un an de plus que moi. Malgré cela, il pourrait quand même prendre en considération mes paroles. Il continue de chercher, de fouiner dans toutes ses paperasses. Des centaines de lettres passent entre ses mains, toutes de la même écriture fine et légèrement courbée. Je ne comprend plus. Je distingue des courbes animalières sur le corps de mon frère. Sa rage prend le dessus. L’atmosphère succombe devant son énervement brutale. Toute ses feuilles sont éparpillées sur le sol, il n’en garde qu’une seule à la main. « Arrête de jouer les cruches un peu Co', tu crois franchement que ça veux dire quoi cette photo ? Tu crois franchement qu'ils nous cachent rien, jamais ? C'est ridicule d'être encore aussi naïve à ton âge. Et puis arrête d'avoir autant confiance en eux, ils sont pas touchés par le divin, ils sont aussi dégueulasses et menteur que tout le monde ! » Mensonge. Ses réprimandes me crient aux oreilles. Je ne veux pas les entendre, rien ne me pousse à les accepter. Mon regard se baisse, défaillant. Mes cheveux d’or cachent mon visage enfantin. Je sentais mes yeux s’humidifier. Des larmes réussirent à s’échapper. Ma tristesse m’emporta. De nombreuses convulsions assaillirent mon corps, j’eus tant de mal à les calmer. « Aie bordel ! » Mon frère s’était cogné la tête à l’étagère. Rien de mieux pour qu’il soit d’avantage énervé. Il me tend un papier, je l’attrapa nerveusement. Je n’ose même pas y jeter un coup d’œil. Des mots insignifiant apparaissent. Une seule phrase rebondit dans ma tête. J’aimerais rencontrer ma fille Columbine. Explosion. « Pardon j'aurais pas du m'énerver contre toi. » Je ne peux plus respirer cette air infâme, puant le mensonge et cette foi aberrante. D’un élan fatale, je courrai dans les escalier. La porte d’entrée claqua. J’étais déjà dehors, courrant pied nus sur le bitume froid. Les passants me regardaient étrangement, ce n’était que des monstres infâmes qui osaient montrer leurs doigts crochues et leur queue pointu. Mes larmes se glaçaient sur mes joues, mes yeux bouffis m’empêchaient de voir correctement mon chemin. Mais je savais précisément où je voulais me rendre. Je grimpa les marches salis de l’immeuble. Arrivée sur le toit, je m’amusa à mettre un pied devant l’autre, avançant vers la cathédrale de Bristol, celle qui avait longtemps bercée ma foi. Un pied proche du vide, je cria à mon Dieu. « Mon père, qui est aux cieux… Croîs tu que tu arriverais à guérir cette plaie que ma génitrice a ouverte à ma naissance, ce mensonge qu’on m’a assouvi toute mon enfance. Cet acte digne du diable qui n’est que la mystification de ma religion ? Je suis l’enfant de ton ennemi, le fruit de l’aberration religieuse. Et en ce jour, je vous haie tous de tout mon cœur, vous qui m’avez garantis une vie heureuse auprès de parents qui me ment. Serais-ce utile de mettre un terme à ma vie ? Pour enfin tuer cette accident que je suis. » |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Sam 18 Déc - 11:20 | |
| Notre seigneur qu'en dire ? Ne sommes nous finalement, que dans votre impitoyable vent, des poupées vides ? Abhorrait les peurs y préféré le rire. Nous finissons garnements aux pensées translucides. Infiniment j'ai refusé, je me suis battu contre ces horizons cloisonnés. Je ne les ai jamais supportés. J'aurai tellement voulu mieux t'en protéger. Au lieu de ça j'ai vue, j'ai voulue me venger. Ces affres amer, ceux de la rancune insatiable contre la mère. Mon induit en erreur. On fait couler tes pleurs. Tu t'enfuis tel l'oiseau de paix attaqué que tu es. Je me mord la lèvre alors que seul ton fantôme ici à subsisté. Les mots sur le sol se sont fait abandonnés, ils n'avaient qu'à pas porter un message si blasphématoire. Celui de notre bien sordide histoire. Alors que tu t'enfuis sans une syllabe prononcé. Je suis immobilisé. Petite soeur ce n'est pour les enfantillages plus vraiment l'heure. Ils nous on bien eue. On menti et nous l'on collé au cul. Jamais plus, tu m'entend jamais plus. Réagissant trop tard pour te poursuivre comme j'aurait due. Je sort mon portable compose ton numéro en observant la si déserte rue. La porte de leur maison d'horreur est restée ouverte. Quelle importance si ma soeur à mal jamais on ne m'arrête. Sa sonne dans le vide. Je ne laisserai pas faire ce seigneur avide. Alors soudain je court. Espoir de te retrouver là où enfant on passés nos fin de jours. Des éclats de rire qui éclaboussent les murs. On ne les remplacera pas par du sang, t'es pas encore assez mûre. Un oisillon blanc se balance sur le toi. Je te vois. Ta voix se perd dans l'atmosphère nous séparant. Ne plonge pas douce enfant. Ils ne sont que des parents. Arrache leur souvenir comme on arrache une dent. Et puis après on se sent mieux. Au moins un peu. Ton corps sombre, l'éclat du soleil dans tes cheveux de belle blonde. Je cris ton nom m'élançant vers le point de chute. Je fini par te rattraper dans une ultime lutte. À genoux, ton corps frêle serrer contre le mien. Je vois ta cheville tourné dans un angle pas très sain. Mon dieu tu m'entend ? Tu ne l'auras pas si facilement. Je protégerais toujours cette trop innocente enfant. « Putain colum et si je t'avais pas rattrapé ?! J'espère que ceci t'ira, ça me semblait plus probable qu'il la rattrape plutôt qu'il arrive jusqu'en haut avant qu'elle saute. |
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Dead Pixels
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Dim 19 Déc - 14:06 | |
| J’ai senti le doux souffle du vent, parade mouvementé sifflant perversement. Il m’a poussé. Mes yeux innocents étaient clos. Mes pieds mon décollés de mon socle auxquels j’était resté accrochés depuis tant d’année. Ce socle qui résumait sagesse et bonté. Ce socle qui guidait mes pas dans l’antre de ma divinité. Le ciment s’est brisé. Je suis tombé. Poupée de cire dévalant à grande vitesse cette pente invisible. Les barreaux de l’échelle se sont cassés. Les marches en pierre se sont effondré. Je rejoins mon père, dans sa maison incandescente, plu communément appelé les Ténèbres. Je me réfugie dans les bras osseux de la Mort. Les corps de mon frère intercepte ma course. Le portail de fer forgé se ferme devant mon nez, lui aussi ne veux pas de moi. Personne ne voudra plus jamais de cet enfant bâtard que je suis. Il déçoit mes espoirs, et m’offre une douleur naissante à la cheville. Mes paupières ne peuvent s’ouvrir. Je ne veux plus voir ce monde atroce dans lequel je suis née. « Putain colum et si je t'avais pas rattrapé ?! Je serai morte, connard. Tout le monde auraient savourer l'achèvement de cet accident qu'ils trainent depuis trop longtemps. Il me force à le regarder, ouvrant délicatement mes paupières bouffis. Je distingue son visage à travers mes larmes. Ma seul famille. Celui qui m'a dévoilé leurs véritables âmes. Je m'accroche à son cou, laissant échapper les perles de mes yeux. « Quant tu es devenu un diablotin, tu m'a proposé de te rejoindre. J'ai refusé devant leur autorité. Maintenant, accepterais-tu que je marche dans tes pas ? Mon cœur se déchirent à leur vue, je ne les supporte plus. |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: Définir des possibles pour défier l'impossible - eden Dim 19 Déc - 15:58 | |
| - Citation :
- Ave Maria, gratia plena
Dominus tecum Benedicta tu in mulieribus ; Et benedictus fructus ventris tui, Jesus ! Sancta Maria, Mater Dei, Ora pro nobis, peccatoribus, Nunc, et in ora mortis nostræ. Le temps est un bonimenteur, en nous faisant grandir il a ruiner nos douces heures. N'a laisser dans nos bouches prècheresses qu'une goût de rêves menteur. Ils t'ont poussés à sauter. Bande de croyants d'intolérance tapissés. Je me sens malmené, balloté dans leur océan de secret. C'est la brisure dans ton regard qui me donne envie de les tuer. Je te resserre contre moi, te berce dans une remord immense. Je suis également responsable de tes espoirs en partance. Mais moi je ne t'abandonnerai pas, je comprendrai que tu m'en veuille. J'en est même peur, ça me résonne au oreille. Les larmes qui roulent sur tes joues sont d'horribles merveilles. « Quant tu es devenu un diablotin, tu m'a proposé de te rejoindre. J'ai refusé devant leur autorité. Maintenant, accepterais-tu que je marche dans tes pas ? Mon cœur se déchirent à leur vue, je ne les supporte plus. « Tu peux rester avec moi autant que tu veux. Si je te l'ai proposé c'est pas pour te le refuser maintenant. Je vis pas seul par contre tu sais. Tu marches, pas trop quand même dans mes pas soeurette, on va éviter que tu attrapes la même merdes que moi d'accord ? J'essai un léger trait d'humeur sur la fin, histoire de dédramatiser au maximum tout ça. J'essuie ses pleures, la gardant, protecteur, tout contre moi. « Avant ça j'vais t'emmener chez mon médecin pour ta cheville. Raffermissant ma prise sur Colum je me relève sur mes pieds. La gardant bien installé en princesse je commence à avancé. Une nouvelle existence est lancée. Les enfants Lauhs sont officiellement désenchantés. Marie ne guidera plus leurs pas, ils iront de travers. Ils oublierons les prières pour un genre plus terre à terre. Une bière ? Et même bien pire mon cher. END |
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