Deliska, Ramanov.
→ Long is the road Axel, long is the road to the moon.
Deliska n'a jamais vraiment sue où était sa place, depuis toute jeune elle traine dans les pattes de son frère sans oser parler aux autres enfants. Timide, voilà un terme qui la définie très bien. Mais pas idiote, oh que non. La jeune fille maitrise parfaitement trois langues, celle de sa mère le polonais, de son père le français et l'anglais qu'elle a sérieusement apprit alors qu'elle avait 13 ans. Ayant grandi à Paris avec son jumeau, Micha, Deliska a toujours dégagé cette classe des jeunes parisiennes des haute sphères et alliée à son aura de poupée de l'Est cela aurait dut lui valoir une popularité certaine. Cependant la vie ne fonctionne pas toujours avec logique, la jeune fille en a été la victime. Mise au banc depuis son entrée aux collège, les persécutions et les moqueries de ses camarades l'on poursuivi jusqu'au l'université. Elle était targuée de romantique débile, naïve, de cruche tout juste bonne à se faire malmenée. L'année dernière le bizutage fut tellement poussée que Deliska tomba en dépression, ne supportant plus la moindre sortie hors de l'appartement qu'elle partagé avec son frère. À cette époque les deux jumeaux vivaient à Liverpool, là où ils se trouvaient depuis la douloureuse séparation de leur parents il y a 6 ans. Ce fut la goutte d'eau, le malheur de trop. Prenant le taureau par les cornes Micha décida de changer de vie, emportant sa soeur loin de Liverpool pour venir s'installer à Derby. Deliska quand à elle ayant promit de continuer ses brillantes études d'histoire, décida elle aussi d'effectuer un virage à 360. Désormais elle serait de glace, inaccessible et aussi rude que les hiver polonais dont l'on parlait sa mère. Ainsi au moins espère-t-elle qu'on la laissera enfin en paix.