sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas.
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Mateuzs F. Kaczmarczyk
PSEUDO : Kynu' / May
Sujet: sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas. Mar 26 Juin - 10:49
Mateuzs Francizek Kaczmarczyk
Surnom: rien à foutre, appelles-moi comme tu veux, dupa jak szafa trzydrzwiowa Âge, date et lieu de naissance 19 ans, j'sais plus trop quand à Żelazowa Wola, Pologne. Nationalité: Polonaise. Origine(s): j'me demande si j'suis pas un putain d'irlandais, dans ma tête. État civil: j'suis marié avec mes poings, connard. Orientation sexuelle: ta gueule. Activité officielle/officieuse: pianiste dans des putains de soirées bourgeoises / organise des combats de rue. Signe distinctif: mon poing dans ta gueule, c'est assez distinctif ?
→ c'que vous voulez, les gens.
« Motion de la terre, dévorent les gens de cet âge. » Frederic Chopin
→ Eeny Meeny Miney Mo.
Dans tes poches?
du sang d'la dernière baston qui recouvre les cachetons.
Fond de ton sac?
du fric en vrac, des partitions, des cordes de banjo, va savoir pourquoi.
Sous ton pieu?
des partitions, des cheveux d'l'autre connard & plein d'conneries.
→ Of moon, birds & monsters.
Mais tu me manques. Reviens-moi. Viens jouer sur mon corps en croches, blanches, noires, rondes. Coupe mes silences, joues Forte, non presto. Attardes toi sur ma peau comme tu t’attardes si bien sur tes partitions. Etudies-moi de près, discernes quelle note je fais de mes cris. S’il te plait, Grand Frère. Fais-moi hurler. Fais-moi jouir comme jamais.
Pseudo:
Kynu / May /// Séréna
Âge:
18 ans dans un peu plus d'une semaine, kurwiszonek
Présence:
je suis là quand je peux. quand je veux aussi.
Plus:
putain, vous pouvez pas savoir à quel point écrire des trucs en polonais ça me manquais & à quel point ça m'fait du bien. ah & aussi, j'vous aime, vous le savez ça ?
Dernière édition par Mateuzs F. Kaczmarczyk le Dim 1 Juil - 12:18, édité 1 fois
Mateuzs F. Kaczmarczyk
PSEUDO : Kynu' / May
Sujet: Re: sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas. Mar 26 Juin - 10:49
« je sens que ma vie part dans tous les sens en ce moment. comme si elle était faite de plein de petits bouts de papier et que quelqu'un venait de brancher un ventilateur. mais quand je te parle, c'est comme si le ventilateur s'éteignait momentanément. comme si les choses commençaient enfin à avoir du sens. tu me rassembles, tu fais de moi un tout, et c'est très important pour moi. » Will & Will
Prelude Opus 28 N°15 en ré bémol majeur – Goutte de pluie – 1838
Where you gonna run to? Where you gonna hide? Bodies on the floor no one's getting out alive Death is in the air there's trouble all around
Sur la pointe des pieds, j’avance. J’avance, doucement, le parquet n’a pas le temps de craquer. Il fait sombre, la maison n’est pas éclairée à cette heure si avancée de la nuit. J’entends quelques toussotements, des draps qui s’animent derrière les portes fines. J’avance, encore, j’ose poser mes talons à terre cette fois alors que ma main appuie sur la poignée de cette porte, restée fermée toute la journée. Non. Fermée pendant une semaine, des semaines, des mois. Je manque de trébucher en refermant la porte derrière moi, me prenant les pieds dans le tapis poussiéreux. Et je me glisse dans ton lit, dans ces draps jaunis, serrés, sentant encore mystérieusement ton odeur. La pluie coule lentement sur la fenêtre, à ce même rythme que mes larmes coulent sur l’oreiller. Encore et encore. J’imagine tes doigts glisser sur les touches blanches et noires de ton vieux piano. Reviens, Grand Frère. Reviens. Reviens, je suis devenue celui que tu voulais.
Scherzo n°2 en si bémol mineur, opus 31 - 1837
Where are the eyes that looked so mild When my poor heart you first beguiled Why did ya run from me and the child
Baffes en croches, coups de poing en rondes. Je comprends pourquoi tu es parti. Il était comme ça avec toi, aussi, notre Père, c’est ça ? Une fausse note sur le piano et tu t’en prenais une ? Triolet dans ta gueule, ferme-la, n’hurle pas et joue. Moi qui veut être mieux que toi, plus beau que toi, plus fort, plus intelligent, meilleur musicien… Passer par ça est normal, donc. Moi j’accepterai les coups. Je sais les accepter, pas comme toi, tafiole… Ouais. Tafiole. Et je sais les donner, ces putains de coups. J’y ai pris gout mon grand. Putain, ça fait du bien d’avoir cette saloperie de sang sur les mains et sur la gueule, le faire couler en double croche sur les notes de ce piano que j’emmerde sérieusement. J’en ai plus rien à foutre, de cette merde. C’pas moi qui en joue, c’est toi. Mais je veux être mieux que toi, connard, tu m’entends ? Mieux que toi.
Etude n°12 en ut mineur, La Révolutionnaire - 1832
Something's gone wrong with the world today What's the matter with the human race Everybody's fighting for more power and money
Mes cahiers ont volés en même temps que les partitions que tu m’avais si gracieusement données, un jour, dans mon enfance, je ne sais plus quand, je ne sais plus où, je ne sais plus pourquoi. Les mots fusent, insultes violentes, tant de variations rythmiques que je ne comprenais pas, que je n’ai finalement jamais comprises. Les aigus montent, le grave de la voix de notre père hurle. Hurle parce que moi aussi, je m’en vais. Ces soins quotidiens chez ce psychiatre sans intérêt n’ont plus d’intérêt. Je sais que tu es là, j’entends encore ton piano, dans ma tête. Violentes notes que tu m’avais dit jouer par passion, amour. Pour moi. Rester avec tant de menteurs, de mensonges ne fait que rendre cette lutte violente et sans merci. Je suis revenu à la maison dans l’état le plus pitoyable au monde. Baffes en croches. Je n’avais pas joué du piano, cette nuit là. Traces de bagarre, quelqu’un aurait fait des percussions sur mon visage, mais pas Papa, cette fois. J’ai une de ces marques à l’encre noire, plus noire que les touches de ton piano, mes cheveux sont arrachés, coupés. Coupés comme ces gens qui ne font pas partis de notre univers. Au revoir les costumes, mes habits ont été brulés. Dans mon sourire, je me venge de cet homme qui me dit que je ne serai jamais aussi bien que toi. Moi aussi, je lui mets des baffes en croches, des coups de poings en rondes. Et il s’effondre. Mes pieds prennent le dessus, dans sa gueule, les triolets de merde. J’hurle, déchire ses vêtements. Connard de merde. Jusqu’à fouiller dans ses poches pour prendre son putain de fric et lever la tête pour regarder Maman. Et je m’en vais, en courant, du haut de mes dix-huit années. Je m’en vais, Révolutionnaire que je suis. Loin de ce pays que tu disais tant aimé. Do widzenia, Żelazowa Wola. Do Widzenia, Polska.
Grande Valse Brillante en mi bémol majeur, Opus 18 - 1834
So kiss me, I'm shitfaced I'm soaked, I'm soiled and brown in the trousers, she kissed me And I only bought her one round
J’me suis cassé à Vienne d’abord. Ca pue la merde comme ville, c’est huppé et y’a que des connards. T’as vu, c’est dingue, j’ai changé ma façon de parler depuis l’début. J’ai plus besoin d’utiliser des expressions de tarlouzes bourgeoises, maintenant que j’suis plus dans la famille. Mais je vais faire un effort. Rien d’intéressant à Vienne. Je me suis juste battu pour me faire un fric de fou. J’ai joué dans une soirée aussi, mais mon look ça plait pas. Et mon accent polonais, ça les emmerde. Ils ont qu’à parler anglais, ces connards, ça je sais faire. Mais je me suis ramassé du fric avec ça. Du fric en croches, heureusement pour moi. Et j’ai vu ton nom, là-bas. Jerzy Fryderyk Kaczmarczyk. C’est pour ça qu’ils me voulaient dans leurs soirées. Ils pensaient que j’étais aussi bon pianiste que toi, mais ils se sont trompés. Je suis meilleur que toi. Bien meilleur que toi. Bien meilleur que tous les autres putains de pianiste que j’ai trouvé à Vienne à qui j’ai démonté la gueule dans la rue, en sortant du concert.
Nocturne cis-moll, Opus Posthume pour Piano & Violoncelle 1810-1849
Come single guy and gal unto me pay attention Don't ever fall in love It's the devil's own invention
J’ai retrouvé ta voie & ta voix. Angleterre ? Tu n’es même pas passé par Paris, pourtant, c’est là où ton compositeur a joué pendant tant d’années de sa vie. Tu me déçois. Mais je m’en fiche. Je t’ai retrouvé. Jerzy. Mon Grand Frère. Je vais te défoncer la gueule, est-ce que tu le sais ? On n’abandonne pas son petit frère. Et maintenant que je t’ai retrouvé, je ne vais pas te laisser. Je vais te faire subir cette putain de souffrance. Je vais te forcer à jour au piano, te forcer à jouer des choses que tu préfèrerais éviter. Connard. Tu sais que j’t’aime, Grand Frère ?
Syki Kumerlon
PSEUDO : SPACEPATER
Sujet: Re: sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas. Mar 26 Juin - 12:24
mon petit, où te cachais tu tout ce temps ? May punaise j'veux te voir faire d'autre personnage comme ça, il est juste parfait. Pour l'instant je te placerai plus chez les blinky en UP 1, juste parce qu'il est à la limite de la rupture. Je veux le voir passer la brèche .
Mateuzs F. Kaczmarczyk
PSEUDO : Kynu' / May
Sujet: Re: sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas. Mar 26 Juin - 17:21
Merci mon lapin J'avais peur que ça plaise pas, moi qui joue des vrais tarés d'habitude. Mais je me suis dis que c'était pas mal de changer un peu, parce que j'arrive pas à avancer sinon...
Je vais attendre l'avis de Maelle !
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Sujet: Re: sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas.
sérieux. j'hallucine tellement que je pourrais genre chier un clown, ça ne me surprendrait même pas.