des billets froissés, un paquet de tabac, une clé
des sachets vides, des restes de poudre, un mélange d'herbe et de tabac, une photo oublié, des lames de rasoirs trop utilisé pour encore couper.
Des magasines porno, une statuette de la vierge marie, un bouquin de théorie de l'espace, des préservatifs pas utilisé, une malle poussiéreuse.

Pseudo:

Nevada

Âge:

Dix-neuf piges.

Présence:

jusqu'en septembre même pas une fois par semaine, puis sinon everydays

Plus:

None.

T'es moche et tu le sais. C'est pas comme si tu pouvais compter sur ça, tu en as conscience. Derrière ce gloss rosé, et son fond de teint y'a que ton visage et ta peau décharné. C'est pas comme si tu pouvais compter sur ta beauté pour briller. Tu devrais le savoir à forcer d'y être confrontée. C'est pas comme si en plus tu le compensais, t'es chiant et t'es qu'une dégonflé. Alors tu vois t'as vraiment rien pour faire envier, y'a ta laideur qui nous fait nous arrêter, tu pues le déjà vu, tu chlingues les ravages dans la rues, tu dégoulines plus de sex-appeal. T'aurais pu faire une bonne pute si tu savais la fermer, mais tu sais pas. Pauvre petite fille à papa disgracieuse. T'es pas laide, t'es moche, de l'intérieur comme de l'extérieur rien en vaut le détour. Tu serviras à rien, tout comme aujourd'hui d'ailleurs. T'en a conscience. Je le sais. Y'a juste à regarder tes prunelles scintillante, tu brilles d'une lueur amusante. Non la réalité elle est trop chiante. T'as pas d'étincelle, ou de fierté, t'a que la dope et l'orgueil pour te faire encore marcher. Pauvre petite fille à papa oubliée, tu fais pitié mais tu le sais. Tu caches ta laideur derrière un masque de beauté, tu caches tes pleures derrières des verres d'alcool brûlé. Tu finiras pas, tu n'irais pas loin. Et pourtant t'es là à tous les faire bandé. Dix centimètres de talons, une jupe qui couvre à peine ton derrière tant maté. T'es qu'une pute de l'an deux mille. T'es qu'une prostitué comme il y avait, mais sauf que toi t'es qu'une raté. Tu comprends pas vraiment. T'as jamais vraiment fait de mauvais choix, pauvre petite fille à papa délaissée. Envoyée valsée dans un monde qu'elle n'a pas souhaitée. Les étoiles de princesse se sont vite envolées n'est-ce pas ?! Et tu te trémousse, ivre d'alcool et de désespoir. Tu sais comme moi que ce soir celui qui te sautera ne t'aimeras pas, qu'il n'y a a ni prince charmant ni fin glorieuse. Tu le sais je le vois dans tes yeux. Et t'es moche et chiante je le sais, mais ton désespoir est trop beau et compense ton absence d’ego. T'es plus rien, t'as plus de fierté, plus d'espoir, t'es qu'une loque trop lâche pour en finir. Tu me plais, tu le sais ? Non parce que le reconnaître serait admettre que tu ne survivras pas, t'es trop bas, trop loin, tu remarques plus personne, hormis les mains abjectes qui te touche. Je n'irais pas les virer, je ne fais que contempler ta descente aux enfers. Je jubile, tu me fais jouir ni par ta beauté ni par ton originalité, non t'es qu'une banal fille de joie qu'on trouve les samedi soir tâchés.

Y'a le monde a l'envers. Y'a ta chevelure qui tourne inlassablement en rose bon, en jaune citron, en rouge écarlate. Bordel y'a ton corps qui ondule le long d'une barre de métal, y'a ta silhouette si fragile qu'en un geste je peux te briser. En un mot j'arrive à te poignarder. Des milliers de couteau à ma disposition j'ai un dictionnaire entier d'arme à torturer. Tu sais que le mot à l’infini peuvent te blesser, te couper, te dépecer ?! Bordel ce que j'aimerais arrêter. Y'a mes mains sur mon visage, mon souffle qui se perd en fumé. Damn ce que t'es bonne qu'à baiser, t'es qu'une personne comme une autre. Une putain parmi tant d'autre, un homme parmi les autres, une créature sans envergure. Non t'es même plus ça, t'es qu'une ombre. Des cendres. T'es plus rien. Je te le rappelle jour et nuit, je t'ai détruite, comme les autres bordel. Mais toi t'es loin, tu peux plus revenir. Tu devrais pas. T'es là pour me punir ?! Ta mort ne t'as pas assez fait souffrir ?! T'es là pour quoi sale traîné ?! Je veux pas te voir le soir au coin des quartier, j'veux pas savoir que défoncé c'est ton visage farouche qui viendra m’étrangler. Gueuse. Fantôme du passé. Fantôme de ton corps périmé. Tu t'es tuée, ce sont pas mes mains qui dans le vide t'ont poussé. Laisses moi vivre, moi j'suis assez fort pour résister. Dégages pauvre blonde décérébrée. Casses toi pauvre enfant morte née. Moi mon chemin a été tracé, tu le sais très bien, je le sais que depuis cette nuit là tu m'observe. Tu m'as rendu fou, tu me hantes tel un criminel toqué. Je ne suis pas ton bourreau, tu étais l'agneau et moi le loup. Mais dans toutes les histoires on ne condamne pas le loup d'avoir mangé la brebis, le lion d'avoir dévoré la gazelle. Elles sont trop faibles, trop fragiles, trop apprivoisables et naïf, elles se suicident elles même en se jetant dans leurs gueule. C'est le règne animal. Je ne suis pas cannibale, alors je me contente de vous voir vous prosterner, vous attaché, vous enivré avant de sombrer. T'étais trop naïve bordel, t'as pas le droit de m'en vouloir pour ça. Si ça avait pas été moi ça aurait été de l'autre côté d'un trottoir.