« Au cirque j'était qu'un GAMIN parmi les autres. Diablotin dont seul les caprices le différenciait des autres. J'étais un petit ÉQUILIBRISTE qui ne mit pas plus de temps que ça à tenir debout sur le gros ballon. Qui vite s'est ennuyé sur le MONOCYCLE à tourner en rond. Pourtant j'étais heureux là bas, enfin autant qu'on l'est durant l'innocence AVEUGLE de l'enfance. Qui fait, quelques années, de nous une si SADIQUE engeance. Les années passants le risque c'est ce foutue : faut grandir bande de garnements. C'qui fais que les costumes COLORÉS et les filets de protections se changent en souvenirs d'antan. Vivre sur les routes voilà ce que jusqu'à seize ans j'ai adoré. Puis ma passion sur la DANSE a prit les devant, j'ai tout plaqué. Des REGRET ? Ouai, même si j'y répondrai sûrement jamais. À la place j'me dévorerai une plaquette de CHOCOLAT et un paquet de lucky. Même si j'ai jamais de briquet et qu'à force qu'est c'que j'en ris. Je grimpe aux MURS si j'peux pas grimper aux rideaux. Parait que dès fois j'suis d'un égoïsme PRINCIÉ de vrais salop. Et d'autre moment que je suis aussi léger qu'une BULLE de savon dans l'atmosphère. J'écris des paroles en l'AIRE. L'institut de danse classique m'a refusé. Pas assez friqué. Une femme pourtant m'a aidé, une année en cour du SOIR. La musique qui résonnait déjà alors que je traversais le couloir. Puis ça a dérapé, MAUVAISE idée. Je ne suis pas une poupée. En la repoussant elle m'a clairement annoncée : petite RACLURE, si c'est non alors t'a plus qu'à dégager. Ma vengeance fut bien PERFIDE. Ses charmants comptes en banque ont simplement finis presque vides. J'ai la police qui me colle au TRAIN. Ironique quand on sait où je note ses mots crétins. À la personne qui aura lut c'est mot inscrit au HASARD des wagons. Il ne faut JAMAIS devant l'adversité se dire " fuyons " -

Arrêtes la machine écoutes ce bruit, respires et embrasses la douce brise. Regarde comme il est joli, l'étrange Lise. Acrobate à l'équilibre bien précaire. Des chutes et déchantes jusqu'à parfois virer de haine bien vert. Il a un prénom de fille comme on porterait une pancarte lumineuse d'opposition. D'esprit en perpétuel contradiction. Revendique sans hésitation qu'il est un garçon. Jouant simplement de ses aires de princesse aérienne sur les planches pour entubait les larrons. Lorsque le ciel pleure, ce saltimbanque de chausson de danse endimanché aime à rester sous l'eau glacée. Peut importe après la fièvre, les cachets, tousser. C'est ça manière de voir les couleurs. Celles qu'il ne connaît que par ouï-dire, les leurs. Camaïeu de gris à en vomir, certain jour. Tellement triste de ne voir le monde qu'en noir et blanc. La vie ici lui a joué depuis la naissance son plus sale tour. Surtout qu'en on est un observateur excédé. Qu'on remarque combien notre planète est déglinguée. Maman c'est pas moi qui suis taré. C'est eux qui savent pas bien exister. C'est eux qui ont pas voulus de moi pour danser. C'est eux qui m'auraient laisser crever gueule ouverte sur les pavés. Et puis ma honte de vous avoir tourner le dos. Celui-ci au mur et les yeux noyés d'eau. Lise. Stoppe toi là tu t'enlise. C'est pour plus tard l'heure de la crise. Accepte et puis voilà, ton existence restera à jamais grise. Ça n'empêche pas de croire aux surprises...

Le vice quand il nous tiens il adore à nous exploser la main. Fait de nous des asticots brulant de rage du soir au matin. C'est le lot clair de ceux qui n'ont en tête qu'une araignée et quelques courants d'aire. Dans le coeur une déstabilisante mélancolie amer.