Je regarde ce garçon qui est plus que bizarre. Moi je comprend pas. Ce mec de mes souvenirs, bougeant et s'agitant, entrain de sourire. Sur la piste éclairé, entouré de personne n'ayant d'yeux que pour lui; et mes yeux ahurit de son corps si inouï. Oui oui je m'en souviens de tous ça, et là il a perdu son charme un instant; lorsqu'il me regardait avec cet air méchant. Mais le revoila revenu, ce petit truc de charme perdu. Oh mais en fait, a par que moi c'était un clown barbue qui me berce le soir, on est pareille ! Ange ? C'est... Waoh... J'suis jaloux. En plus t'es trop canon ange, ta des ailes, blanches ? Tu me parlerais de la couleur de tes vêtements ? Moi j'connais pas les couleurs... J'lai vois pas... Pour ça que j'essaie les pilules, il parait qu'elles permettent d'accéder à une monde tout coloré. Il parait... Je le regarde sans trop comprendre, essayant d'associer chaque bout scotché. Un plus un m'amenant à deux j'essaye de comprendre en regardant ses yeux. Heu..oui un peu pareil, tu vis en caravane alors ? heu merci c'est gentil mais j'ai pas d'aile, enfin sauf en tatouage. Ba heu...j'ai..heu...un pull bleu marine, comme la couleurs de la mer quand il fait mauvais temps; et puis j'en en jeans abimé dans la couleurs est délavé. Mais là tu loupe pas grand chose il y a pas trop de couleur avec la nuit. Pourquoi tu les vois pas ?! J'en sais rien j'touche pas à ça, mais c'est des mensonges ça fait voir la vie en noir ! J'le regarde et parle avec sincérité. De toute manière j'ai jamais différé. Moi j'dis toujours mes pensées, et puis à quoi ça sert de dire je t'aime à quelqu'un qu'on supporte pas ?! Moi j'préfère me faire taper plutôt que ne pas dire ma vérité. Un point c'est tout.
T'a aucun talent ? Impossible tout le monde en a un. Même si c'est un talent de merde, genre celui des humains c'est de tout détruire. Moi c'est de danser, j'peux tester voir si le tiens se serai pas d'embrasser ? Ses paroles commencent à venir à moi, alors je veux redescendre mes yeux vers lui. Sauf que quelque chose m'en empêche et ce sont ses lèvres comme seule vérité que je prêche. Surprit je gade les yeux ouvert. Mon talent ? Heu il a du buger ! Tant pis il embrasser bien ce taré. Je réagis enfin et l'attire encore plus à moi. Difficile car déjà il m'agrippe comme un malade. Ne lui a-t-on jamais expliquer qu'on pouvait d'abord demander ? Tant pis moi j'oublis. Ses lèvres sérieux m'amènent à plus y penser. Moi j'veux sa langue et rien de plus.

Moi j'me sens divaguer. C'est bien simple dès que je suis embrassé, mon cerveau est du genre totalement défoncé. Sale sentiments de m*rde ! Saleté d'émotion délavées, moi pourtant j'adore ressentir. J'adore cette sensation c'est pour ça que j'dis pas non. Moi j'irais baiser le monde, j'irais me br*nler sur le haut du plus grand mont; et puis je me marierais à Las Vegas avec la planète. Moi j'aime la terre et ce qu'elle a fait naitre. J'suis pas net mais je m'enfiche, moi j'dis juste que veux vivre d'amour avec la planète. C'est simple on me dit cœur d'artichaut; mais c'est pas ça, c'est juste que j'aime toute les tête, j'aime avoir chaud de sentiments. Et puis sérieux j'connais personne qui à su me garder sciemment. Ses lèvres brûlante, son corps contre le mien, et mon cœur qui adore. Il se détache et je sens sa bouche sur mon nez, un petit rire échappé. Tu avais de la neige sur le nez... Non j'vis dans la rue pas en caravane. Et c'est parce que je suis achromate que je vois pas les couleurs. C'est noir et blanc chez moi... Pour toujours... Gris blanc, noir gris, blanc gris, gris noir...

Je le regarde avec un air intrigué, le voila qui se déshabille; moi mes yeux n'arrive pas à se détacher de son corps. Il commence à tournoyer. Moi je suis encore sur le sens du "non foyer". Je l'observe encore un moment. Mais l'hiver tu fais comment ? tu as vraiment aucun chez toi ? ... Ça doit être triste quand même. Achromats ? Tu vois tout en noir et blanc? Tu sais au moins tu peux voir les gens...même en noir et blancs. Et moi alors tu me vois comment? Parole enfantine, je sais bien j'peux avoir l'air puéril. J'm'en fou maintenant je veux savoir quel couleurs il me voit. Blanc? Gris blanc ? tout sombre? Où alors il fait trop noir pour qu'il me voit ? Ouai peut-être c'est pour ça qu'il a dit que j'étais canon. Non je ne me dénigre pas mais j'ai rien de spécial, un petit vagabond qui n'a rien de bon. J'ai encore le goût de ses lèvres.

Je le vois tomber en arrière. Moi le sol gelé ne plairait pas à me derrière, alors je reste debout, je l'observe avec son arrière-goût. Ses lèvres ayant laissé son empreinte, sa langue glissé sa propriété. Non je ne suis pas un romantique né, je ne suis pas un crédule de noctambule; je ne vis pas dans mes rêve. J'ai juste après à jamais détester, à aimer sans faire de trêve. C'est tout, c'est pas grand chose. L'hiver ? J'ai une couverture, j'trouve des cartons. Et oui, j'ai pas de maison. C'est un choix, j'veux pas de truc aussi... Sédentaire. C'est trop limitatif un foyer. Et puis j'ai pas franchement de famille, j'en ai pas besoin. J'suis libre c'est le plus important. C'est pas triste, j'suis heureux à vivre dehors. J'vois en noir et blanc ouai... J'te vois comment ? Bah euh de si loin j'te vois très mal, et encore là avec la lune qui reflète sur la neige j'te vois mieux que s'il faisait nuit noir. Mais sinon j'te vois comme tout le monde, dans un dégradé de gris. Enfin c'qu'on m'a expliqué qu'on appelé gris. T'a pas chaud avec tout ça sure toi ? Moi je crève de chaud c'est effroyable. Sédentaire? Un foyer. Je ne sais pas se que cela peut signifier. Moi maison j'me la trimbale sur le dos, certes avec moins d'aisance que lui mais avec aussi plus de chance; l'hiver je le passe au chaud dans mon lit, avec mon chien dans les bras et le ciel peint au dessus de mon lit. Moi aussi j'ai plus de famille. Enfin pas comme lui peut-être moi j'ai pas mamie et ma taty. Mais moi j'suis l'orphelin de la rue, à qui dame nature à tout prit à chaque printemps. D'abord maman et ça lui a pas suffit alors elle a voulut prendre aussi le paternel devenu frêle. Puis il y a eut me grand-frère dans sa maladie, puis ensuite mon cœur qui était mon ami. Non j'ai pas trop de famille, mais j'me sens pas meurtrit.

Je trouve ça étrange sa vision monochromée. Je le regarde se lever avant d'avancer de manière maniéré. Il semble aller mal; lui a à chaud moi je crève de froid. Je le vois revenir alors qu'il n'est que bras du nu contre le froid. Je sens ses mains gelé contre ma joue, je frissonne tandis que son regard bleu m'hypnotise. Sorcier de la rue, magicien de danseur. Et je sens les battement de ton cœur, les tremblement de ton corps face à ce froid si dévastateur. Tu sais qu'avec cette saloperie que t'as prit...et ba tu pourrais bien finir par crever ici ?!! Tiens prend ça et viens. Je passe mon pull par dessus ma tête, je frissonne des courants d'airs, puis lui fait enfiler sans rien demander. Le petit garçon qui oblige le grand à s'habiller. Je ramasse sa veste lui enfile, je prend ses affaires sur mon dos. tout ça pèse bien lourd pour mes petits os. Je le prend par la main, et avance doucement. Au moins j'sais bien que ma caravane est pas bien loin.

Moi je voulais voler, pas dans les magasin, moi j'voulais voler pas comme un vaurien, je voulais planer. Je voulais dépasser les clochers, pouvoir admirer ces toits enneigé. Au lieux de ça j'ai eus des jambes et une peau. Alors j'ai du apprendre à regarder faire les oiseaux, à suivre leur vol, à courir. J'ai pas voulus m'arrêter sur une place, moi je veux juste pas qu'on me glace. Caravane de mes rêves, jolies routes sans trêve. Ah bon tu crois ? C'est pourquoi ça que je tremble sans m'arrêter ? Bah s'il fait froid pourquoi tu fait ça ? Mais j'ai pas froid je te dit ! Et moi j'te dis d'obéir. Je ne répond rien, et il ne fait rien. Tant mieux j'veux pas me battre j'ai déjà expliquer que la violence résout rien, mais j'peux me montrer avec de la force quand il y en a besoin. On marche, main dans la main, enfin je lui tiens plus le bras; parce que j'sais pas si il s'en rend compte mais il tiens presque pas. On traverse la forêt, moi j'aime bien ce côté dévasté, mort prématuré de la nature ensommeillée. Tu reviendras au printemps, sous tes airs innocents de grande dame endormie. On avance rapidement, et je dis heureusement car j'ai bien peur qu'il lui arrive quelque chose. C'est tout moi. M'inquiéter d'un inconnu. Enfin le champ tant attendu. Ma caravane très vite en vue. Je soupire heureux. Chaleur rimant avec cette vue. Lise s'arrête et je comprend pas. Je tourne mon regard, tandis qu'avec sa force retrouvée je me sens claquer contre un arbre. Surprit ?

Ses lèvres. Sur les miennes s'acharnent avec force, je lâche ses affaires, tandis que mes doigts se referment avec force sur son pull l'attirant à moi; mon autre main glissant dans ses cheveux batailleux. Sa langue. Ses lèvres. Son corps. Mon dieu je pers la tête. Je me reprend, pour respirer déjà puis pour l'éloigner. Sérieux tu vas crevé!! Je reprend ses affaires et le tire par la manche pour dévaler la dernière pente. Je travers une allé, ma caravane doucement reculé. J'ai toujorus aimé ma solitude qui est devenu habitude. Une quinte de toux me prend et je respire bien de nouveau. Le bruit à réveillé Winni'. Il aboit doucement. Reconnaissant ma voix, j'appuie sur le loquet ouvrant ma porte doucement. Je fais rentrer Lise et referme la porte; enclenchant avec le pied la chauffage l'habitacle déjà bien réchauffé. Je passe mes doigts sur son visage congelé. J'enlève mon écharpe enneigée, et retire mon autre pull. Ainsi déshabillé juste d'un simple pull déformé je suis bien mieux à l'intérieur. J'vais te faire un truc à boire. tiens heu...recule de trois pas il y a mon lit... Chut winni coucher mon chéri. Je caresse mon chien qui retourne sous la banquète qui me fait canapé. J'allume le gaz et met l'eau à chauffer, cherchant dans mes placard de l'herbe à faire infuser. Un vrai petit sorcier. Je jette un coup d'œil à Lise. M'arrêtant un moment. Puis je vais vers lui , il est joli à la lumière. Je prend une couverture. Il a les doigt presque bleu. Et les pupilles bien trop dilaté. Je l'ai bien dis il va crevé de ce genre de truc coloré.

Hiiii t'a un monstre chez toi ! J'veux pas rester là ! Je me retourne intrigué. Son cris m'a fait sursauter. Je le regarde s'élancer vers l'extérieur. Je regarde ma caravane ne comprenant pas le monstre dont il parle. Je rencontre le regard de Winni-Fred et tout cela s'explique. Je me relève d'un bond pour essayer de le rattraper et le vois au sol recroquevillé. Je m'élance vers lui inquiet. Hé !!! Lise?! Il est pas méchant...mince viens!!! J'essaye de le soulever. C'est dur, il est aussi lourd que moi, je traine du pied. Revenant vers ma caravane un sifflement et mon chéri de labrador sort s'assoir sur le rebord. Je passe à l'intérieur. Je l'allonge sur mon lit. Mince mais il est brûalnt en effet. Brulant et gelé. J'me sens effrayé. J'enlève sa veste, puis mon pull glacé, je lui retire son tee-shirt. Je me lève et prend la couverture que je laisse toujours sur le mini chauffage comme ça le soir j'ai bien chaud et mon lit est pas froid. Je lui met contre lui. Je reviens. Je prend une autre couverture, je sors et attrape mon chien adoré. Je l'amène près de la caravane, à l'endroit où la vapeur du chauffage sort vers l'extérieur, je l'emmitoufle dans la couverture lui faisant des bisous et des câlins. C'est juste pour une nuit mon chéri. Demain tu reviens avec moi. Mais il va mal et a peur. tu verras quand il te connaîtra et ba il t'aimera! Je l'embrasse fort et cela me fait un peu mal de le laisser à; mais bon il aura pas froid, c'est juste de le savoir loin de moi. Je reviens. Je ferme la porte doucement, alors que la casserole chuchote lentement. Je verse l'eau dans les herbes. Beurk je penserais pas qu'un jours ça servirait ce genre de chose. D'habitude je côtoie pas les drogués

Je laisse quelques seconde puis arrive vers lui. C'est vrai il transpire. Mais il est gelé. Je verse le "thé" dans une tasse, et grimpe sur mes genou sur le lit. Je le regarde doucement. C'est vrai qu'il est beau cet inconnu délinquant. tiens bois ! C'est un ordre, je lui place dans la main, ses doigt gelé devraient au moins se réchauffer. Je referme la couverture au dessus de ses épaules tandis qu'il s'assoit lentement. Le chauffage chauffe peu à peu mon habitacle précaire dont je suis si fière.

Je lui donne la tasse et le regarde sentir la mixture, moi je le dévore du regard. Ses yeux bleu, son teint clair, ses tâches de rousseurs, ses cheveux en bataille. Son côté innocent, son côté un peu méchant. A la lumière plus rien ne m'indiffère. Je le regarde vider la tasse d'un coup, sans se soucier de la chaleur ignoble du liquide. Il grimace. Je compatis, parce que je sais que les infusions brute des herbes que je récoltes, c'est jamais trop bon. C'est.. dégueu... vite embrasses moi faut faire passer le goût. J'ai à peine le temps de rétorquer que me voila déjà de nouveau assaillit. Et je peux dire que lorsque ses lèvres touchent les miennes c'est bien peine perdu. Il semble retrouver de la force, non mais pas possible il ne veut que ça?! Bien un mec comme les autres, trop plongé à ses ardeur il en oublie le reste. Je le sens me glisser moi aussi dans les couvertures. Je sens son torse nu contre mes doigts frais, sa peau moite et légèrement fraiche. Il se réchauffe mes ce sont ses lèvres qui brûlent les mienne. Nos langues se découvrant brutalement. Je sais bien ce qu'il a derrière la tête, j'suis pas si bête. Je ris ,enfantin. Avant de m'éloigner doucement. En continuant de rire amusé. En faite toit t'es obsédé !! Tu finis de boire tout et après on baise ! Parole crues, qui a dut que j'étais prude ?! Non mais il peut toujours y croire; mais faut juste le faire boire. Je me penche où il a posé la tasse, je me remet sur mes fesse, assis entre ses jambes. Et prend la casserole pour reverser le liquide, je li tends un sourire coquin aux lèvres. Ne pouvant m'empêcher de le dévorer du regard. Subjugué par ses yeux.

Je le vois frustrer de me voir m'éloigner, je ris de son envie. Avec ce regard outragé d'un gosse à qui l'ont vient de retirer son jeu préféré. C'est drôle, et moi je me dit que dans ce monde la lois des hommes s'appliquent à tous. Penser avec son slip plutôt qu'avec sa tête ? Alors pourquoi moi j'suis là à voir ces tête, sans pour autant être dedans. Peut-être que je ne suis pas comme eux; peut-être que je suis un peu trop bien heureux pour ressentir les besoins incessant des ces désirs frustrant. T'es trop bon j'y peux rien ! Genre ça te gènes tapette ! Je le regarde avec un regarde amusé, un sourcil relevé avec dextérité. Non mais j'ai jamais eus de soucis à lever un sourcil pour le coté sexy. AH non p'tain t'abuse l'ange ! Je ris de sa phrase de ce jeu de mot qui aujourd'hui m'est habitude; comme toi tout le monde associe mon prénom et l'image. Je l'observe faire la grimace devant ma tisane obligatoire. Allez c'est pour te dé-droguer J'ajoute ça quand il est entrain de l'avaler car sinon il ne m'aurait jamais écouté. Il a l'air bien trop content d'avoir cette vision du temps, et ces pupilles explosé. Moi je sais qu'il faut redonner un peu d'énergie à son corps défoncé. Pour l'énergie bon je constate qu'il en a quand même à revendre. Ma tasse vole dans un fracas métallique; puré mais c'est quoi ce mec diabolique? Et bien assez de force pour me retourner et finir par m'enjamber; là au dessus de moi, avec son regard indécent avec son sourire pas si innocent. Non mais regarder moi cet étranger aliéné, si ça n'avait été que mon corps et mon coeur j'aurais pas respecté mes accords. Il m'embrasse, je grimace, de bonheur. Tandis que ses doigt sous mon pull découvre ma peau tiède, ses lèvres ne laisse plus de place au moindre reprit. Je ris doucement, profitant de son contact indécent. tu pourras plus résister... tu m'étonnes avec un garçon comme lui qui détonne, je peux vraiment pas résister, dans le sens du commun désinhibé. Mais je ne suis pas de cette jeunesse désabusé, j'ai des valeurs ou du moins un semblant. Je profite de ses lèvres, puis caressant son dos nu, je descend à sa pantalon sans honte, je lui descend en gardant ses baisers dans mon cou. Il a raison c'est bien dur de résister. Avec mes pieds j'arrive en envoyer valser ses chaussure trempé, et le pantalon gelé, rejoint le sol. Je tourne doucement et m'éloigne de lui. Lui rabattant ma couette sur lui en plus de la couverture qu'il avait mit sur nous. Tu as bien raison boucle d'or; mais j'suis pas ainsi, j'couche certes avec mes amis mais pas avec les étranger. Sur ce coup c'est toi qui t'ai fais baiser. Maintenant dors. Je dépose mes lèvres sur les siennes avec un ricanement. Main jouant dans ses cheveux clairs. C'est vrai il est plus dur de lui résister. Magnifique jouet, je ne suis pourtant pas un gamin insatisfait. Mais...ce sdf défoncé et vraiment exaltant. Je m'allonge sur le dos en riant à côté de lui bien conscience que je suis un chieur et qu'il doit regretter sa venue. Dommage pour lui moi j'en ris.

T'faire foutre t'à qu'à crever de froid dans ta caravane toute moche J'étouffe un rire amusé, par son blessé. Je regard autour de moi, et fait une grimace de blabla. Ma caravane est pas moche, et ça enfonces le toit dans ta sale caboche. Elle au moins elle m'offre du chauffage et un toit, moi j'suis pas à dormir dans le froid. J'répond rien, je me contente de me rouler en boule, espèce de sale mec toujours à écouter ses cou*lles. Je ferme les yeux, Ange came toi reste sérieux. Évidement comme toujours je ne met que très peu de temps avant de voir le visage d'Angelus devant moi. Bonjour pays des rêves, mon copain t'as bien dormit aujourd'hui quand je menais ma vie ? Je dors, je sens néanmoins la présence de cet intrus dans mon lit. Je sais pas pourquoi mais peu à peu je sombre un peu plus. M'enfonçant dans ses rêves sans sens qui parfois , voir souvent m'éveille en hurlant. Non pas cette nuit il faut croire. Un changement de température m'éveille doucement, je sens un truc bizarre, une odeur à part. J'essaye de me réveiller doucement, rien à faire je reste emprisonner durement. Refaire surface pas à pas. Réouvrir les yeux, un bruit dans mon sommeil, où alors dans ma caravane. Je suis où ? Pourquoi tout est flou ?
Je frotte mes yeux en baillant, je regardant mon chien qui me regardant avec contentement. Winni' tu fais quoi ici ? Je tourne mon regard. Il est où le grincheux qui aime pas mon choix moi ? Je me relève brutalement, en position assise je fixe sa place vide. Salop ! Je regarde la porte, puis des lettres sur ma fenêtre. "thanks pour la nuit au chaud, ton thé était vraiment dégueu. " Je regarde au loin à la fenêtre, les pas dans la neige bien fraiche. Et une petite tâche au loin. Je suis sur les genoux, je me laisse tomber en arrière. Et v'la c'est moi qui suis baisé! inc*lé ! Winni-fred grogne doucement en passant sa tête sous sa patte. Je fixe la plafond grognon. Non mais quoi, il m'embrasse, il s'casse les jeune de nos jours. Un petit couinement. J'éclate de rire. Je saute sur mes pied, enfile un pull de coton blanc, un jeans propre, je me glisse pied nue dans ma bottine et renfile mon pull maintenant sec. Allez mon chéri ... Je prend une tasse de café dans une thermo toujours brulante, j'ouvre la porte regarde le froid mordant. Je fixe les traces de pas sans rien faire, tandis que mon chien s'élance à fond dans la campagne enneigé. Mauvais trip, dure journée.