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 {° I say ; don't you know ? You say ; you don't know..

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MessageSujet: {° I say ; don't you know ? You say ; you don't know..   {° I say ; don't you know ? You say ; you don't know.. EmptyMer 5 Jan - 22:09

« La vie sans musique est tout simplement une erreur, une fatigue, un exil. »
Nietzsche


    4h du matin, dans la chambre d’une certaine Claudia.
    En silence, je sortis du lit, pour ne pas la réveillé. Elle remue, soupire mais ne se réveille pas. Soulagement. En silence, je récupérais mes vêtements pour les enfiler tout aussi discrètement. La boucle de la ceinture de mon jeans cliqueta, je me retournai vers la silhouette allongée dans son lit. Pas un mouvement. Je soupirai.
    Mais je ne savais faire que ça, partir comme un voleur. Je n’aime pas m’attarder, d’ailleurs, pourquoi le ferais-je ? Je ne veux pas plus de cette femme. Je ne veux pas qu’elle s’attache, qu’elle parle de sentiments, d’amour. Parce qu’alors, j’étais fichu. Je préfère qu’elle me déteste en mon absence, c’est plus simple. Je n’aime pas les cris, les larmes. Traitez-moi de lâche si vous voulez, je n’en ai rien à faire. Mais de toute façon, elle était prévenue. Et puis, pour couché avec moi dès le premier soir, elle ne pouvait pas vouloir d’une relation stable n’est-ce pas ? Je suis désolée pour elle si elle pensait le contraire. Mais on ne m’attache pas ainsi aux gens.
    Je pris mes chaussures en mains, pour filer au plus vite. La porte grinça quand je l’ouvris mais je m’empressai de sortir et fermai la porte le plus discrètement possible. J’ai cru entendre une voix quand la porte se referma. Mais je ne me retournai pas. J’étais déjà parti. J’enfilai mes baskets devant la porte et quittait l’appartement avec hâte. Quand je refermai la porte d’entrée derrière moi, la porte de sa chambre s’était ouverte. Mais elle ne me suivrait pas. Elle ne m’appellera pas non plus. Je ne lui avais pas laissé mon numéro. Non, pas à elle.

    Je serrai ma veste contre moi, il faisait nuit noire dans les rues et je ne croisai personne jusqu’à mon immeuble. Mon appartement se situai au dernier étage, le troisième en fait, et, malgré tout son confort, il n’y avait pas d’ascenseur. Je fis un effort pour les premières marches, je ne tenais pas du tout à réveillé la vieille harpie qui vivait au rez-de-chaussée, la propriétaire. J’avais déjà du jouer de mes charmes pour qu’elle m’accepte ici, mais maintenant, cela ne fonctionnait plus. Je n’avais qu’à m’effacer, pour rester dans cet appartement. Et puis, il était un peu tôt pour réveiller les autres occupants de l’immeuble. Enfin arrivé, je tournai la clé dans la serrure.

    4h17, enfin chez moi.
    Je m’appuyai contre la porte et soupirai. J’étais fatigué, la gueule de bois, plus le sport de chambre. D’un doigt, j’allumai l’interrupteur. Des bâches recouvraient tous mes meubles, même la télé. Des pots de peintures trainaient au centre la pièce. Oui, j’étais en train de repeindre. Enfin, j’avais commencé. J’avais finis la mezzanine, au-dessus du salon. J’avais mis les mêmes couleurs vu que c’était la même pièce en deux étages. Bordeaux. Juste la nuance qu’il fallait. J’avais commencé par là, car comme ça, c’était sec quand je voudrai dormir. D’ailleurs… J’entrepris de me déshabillé. Je laissai mes vêtements trainé au sol puis je montais le petit escalier. A cause du plafond bas, j’atteignis mon lit à quatre pattes, heureusement que les lits au sol existaient. Je me glissai sous les couvertures et m’étendit sur le grand matelas de deux mètres de long et de un mètre quatre-vingt de large, oui, j’ai besoin de place. L’habitude des maisons bourgeoises sans doute. Je poussai sur l’interrupteur au-dessus de lit, plongeant l’appart’ dans le noir. Je posai mon portable à côté du lit et m’endormi en moins de trois secondes. Record battu !

    19h35, réveillé par un putain d’sms.
    Oui, d’accord, j’ai dormi longtemps. Mais je n’avais plus dormi depuis deux nuits. La précédente à cause de… de cette fille-là et celle d’avant à cause de l’anniversaire. L’anniversaire de leur mort. Mais je ne veux plus y penser.
    Euh, rectification ; cet sms me surpris autant qu’il me fit plaisir. Sur l’écran de mon portable, Zippo chérie me demandait si elle pouvait passer chez moi ce soir. Encore son frère. Je fronçai les sourcils, je ne l’aimai pas du tout lui. Mais pour l’avoir croisé en rue une fois, je savais que jouer les héros et lui en mettre une dans sa tronche n’était pas très bon pour ma santé. En même pas trente seconde, ma réponse fusait chez elle ; « Bien sûr Zippo Chérie, je t’attends ;) ».
    D’habitude, je n’invite jamais les filles chez moi. C’est mon espace à moi, mon territoire et puis, comme ça, elles ne pouvaient pas se pointer chez moi comme bon leur semblait. Enfin, fille comme garçon. Zipporah était l’exception qui confirme la règle. J’étais tout bonnement incapable de lui dire non ces temps-ci. Pas parce que je tiens à elle, non, bien sûr que non (…). Disons que je me suis persuadé que c’était parce que je n’aimais pas les mecs qui frappaient les femmes et surtout pas les frères qui violentaient leur petite sœur. Oui, on va dire que c’est ça n’est-ce pas ?

    Un instant de réflexion.
    J’avais 15 minutes pour être présentable. Merde. J’étais encore trop dans le gaz pour m’activer. Je descendis l’escalier dans un état second, un peu groggi, puis me dirigeait vers la petite salle de bain à côté de la porte de la cuisine. Il n’y avait qu’une grande douche, un lavabo, un grand miroir qui prenait toute la longueur de la pièce, une toilette ainsi que mon armoire à vêtement. J’avais fais enlever la baignoire, pour avoir plus de place. Non, je n’ai pas honte d’utilisé mon argent pour parfaire mon petit confort. En ville, je ne me vante pas, je ne montre pas que j’ai de l’argent. Cela ne se voit que dans mon appartement, et personne n’y vient, à part Zipporah. Mais elle garde le silence… Du moins j’espère. Je me regardai dans la glace. Mon Dieu, je sens que je ne vais pas dormir beaucoup cette nuit, trop sommeil me donnait mal à la tête. J’entrepris de me brosser les dents et de me passer de l’eau froide sur le visage. Je fis couler l’eau chaude dans la douche et préparais des vêtements pendant que ça chauffait. Je ne vis pas que Zippo m’avait répondu, me disant qu’elle était déjà sur le chemin et que même si j’avais dit non, elle serait venue. De fait, après seulement 5-6 minutes sous l’eau chaude, on sonna à la porte. Et merde.


    « J’arrive ! » criai-je.

    J’entrepris de me passer du savon rapidement sur le corps, de me rincer et puis seulement de sortis. Je ne pris pas le temps d’enfiler mon jeans, je pris une grande serviette que j’accrochai à ma taille solidement. Je vérifiai que ça tenait bien en atteignant la porte. Non que j’aurai été gêné, à vrai dire, elle avait déjà vu la totale, mais mes rapports avec elle, n’étaient pas uniquement sexuelle alors…
    J’ouvris la porte juste au moment où elle appuyait sur la sonnette. Elle me reluqua de haut en bas, de son regard perçant et je m’effaçai pour la laissé passé. Je ne savais pas trop ce qui l’amenait ici ce soir. Mais elle ne semblait pas blessée, du moins au visage. Je refermai la porte derrière, je voulus l’invité à s’asseoir mais… où ? Je soupirai.

    « Désolé, je suis en train de repeindre.. Euh, assied-toi où tu peux, enlève les protections, va sur les escaliers ou en haut… J’arrive… »

    Je passai devant elle, embrassant ses lèvres au passage et filai dans la salle de bain. Je tiens à précisé, ce n’est pas parce qu’on sort ensemble que je l’embrasse, c’était juste comme ça, par habitude je suppose. Elle n’était pas la première que j’embrassai de la sorte.. Et pas la dernière je pense.
    Je laissai la porte entre ouverte, pour l’entendre. Puis j’entrepris de me séché et de m’habillé. Après avoir enfilé mon jeans, je reviens près d’elle. Elle avait du trouver ma chaine hi-fi, parce que la chanson Take Me Out de Franz Ferdinand retentissait dans la pièce. Quoi ? On peut pas aimer tous les genres de musiques à la fois ? Et puis mes CD n’étaient pas loin, elle n’avait plus qu’à choisir puisque j’ai de tout (de Disturbed à Ayo en passant par tellement d’autres choses). J’étais toujours en train de boutonner à moitié ma chemise quand je lui demandai, attentif malgré mes faux airs blasé :

    « Alors, que me vaut l’honneur de cette visite ? »
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