Zad65 16:05:37 - J'ai hâte de te voir.


Et je peux vous dire que le mot et faible. Minable même. Ce matin un peu avant 5h j'ai craqué. C'est photos qui m'obsèdent et sur lesquelles je me suis déjà tellement touché. J'ai besoin de le rencontrer. C'est un risque que je n'avais encore accepté. Je veux dire que, si jamais un témoin nous repère, il pourrais témoigner. Quand Soane se suicidera. On pourrais faire le lien avec moi. En plus c'est pas comme si je sortais souvent. Moi qui vis à moitié enfermé comme dans un couvent. Le choix est partagé alors ça va je supporte en étant connecté. Mais du coup je risque encore plus si je rencontre une victime d'être identifié. Cependant les sentiments qui sont nés m'on trompés. Ils m'ont poussés à une audace que je suis maintenant bien forcé d'assumer. Enfin si ce petit con pouvais répondre au lieu de me faire poireauter ! On a rendez-vous à moins le quart je devrais y aller. Refermant l'ordi avec une rage contrôlé je me console en affirmant qu'il doit être déjà aller me retrouver. Je suis impatient et perdu à la fois. J'ai peur et crève d'impatience alors que je sors dans le froid. Mon père à la fenêtre me demande je vais et je lui répond avec un doigt. Une clope entre les lèvres j'ai laissé à la maison le portable dont ils ont le numéro pour garder celui qui me sert à surfer. Surtout quand mes enculés de parents me suppriment les ordis pour infraction à leur stupidement règlement. Enfin s'ils arrivent à rentrer dans ma chambre furtivement. Surtout vu les verrous qui ornent la porte d'accès. Enfin bref le tabac se consument quand j'arrive devant le café. Instantanément je le reconnais. Blondeur immaculée au milieu de cette foule d'une totale insipidité. J'écrase mon mégot et pousse la porte arrivant à ces côtés. J'effleure ses cheveux et m'assoie face à lui. Je le souris.

ZADIG - Bonjour Soane.

Autours de nous il y a une atmosphère de fin d'après-midi ennuyeuse. Une vrais chianlie j'comprendrai jamais l'intérêt des foules à sortir dans ces masses fumeuses. J'veux dire, être dehors avec tous ces gens tellement.... Pff ce sont de vrais enfants. Alors je les occulte pour uniquement sur lui me concentrer. Ses yeux bleus qui me dévisagent avec sérénité. Et soudain cet aire calme me fait tilter. Pourquoi il a pas l'aire triste mon chaton préféré ?! Léger énervement je continue de sourire comme si de rien n'était. Il ne semble stresser, trop détendu pour être à cet instant déprimé. Et moi cette constatation à le soudain don de m'agacer. Je remarquer que la serveuse derrière son bar semble dessus de mon arriver. Pas touche à mon jouet.

SOANE - Salut. Ça va ?
ZADIG - Je suis heureux de te rencontrer en vrais. Comment tu te sens aujourd'hui, hier soir tu étais un peu déprimé j'était inquiet.

Voix parfaite et mesurée, j'y ajoute un sourire plein de douceur alors que la serveuse s'avance pour voir ce que je désire commandé. Un thé glacé plus un regard un peu froid lui précisant silencieusement de dégager.

ZADIG - Tu as un ticket, je suis jaloux, j'ajoute en pianotant sur le table sans cesser de le détailler. Il est beau mon petit ange que je prend plaisir à désacraliser. Il me faudra du courage pour résister à mon envie de l'embrasser comme à laisser de, lui offrir un suicide assisté. Enfin, pourrais le moment.

SOANE - Oui je suis ravis moi aussi, mettre une voix sur l'image quoi. T'inquiètes pas, si tu te fis à mes sentiments on pourrait croire que je peut être facilement déprimé. Mais finalement ça va...un café et une clope et ça repart... la plus part du temps, et puis parler c'est cool.

Soudain à vive allure je me met à réfléchir. Et si j'avais là une erreur, et une des pires ?! Le rencontré ça va peux être l'aider...Lui faire remonter la pente, moins douter... Non non pas possible que ce cas en or ne finisse pas enterré. Gardant un calme apparent je détourne la conversation avec du thé glacé et cette fiche serveuse qui lorgne trop mon jouet. D'ailleurs la réponse du jolie blondinet me fait gentiment ricaner. Un peu calmer je ne peux réussir à briser notre échange de de regard. Ces yeux bleus, ses traits si fins et féminins me rende un peu hagard... Faut pas que je perde mon objectif. Faut pas que mes sentiments si traites m'empêchent d'être attentif.

ZADIG - C'est pas de toi que je suis jaloux.

Je me mordille un peu la lèvre et en arrachant un petit peau. Ça me fait saigner, j'ai du pot. Oui puisque j'aime ce gout métallique qui me fait reprendre mes esprit. Contraste avec mon obsédante envie de lui. La demoiselle m'apporte mon verre et m'ignorant se tourner vers Soane pour lui parler. La garce à trop jouer j'vais être obliger de l'aider...

SERVEUSE - Je pourrais t'offrir un café, si jamais tu revenais pas ici...

Je vois ses doigts tous entortiller. Surement a-t-elle un aire tout intimidée. J'avale un gorgée glacée toujours les yeux sur Soane fixés. Ne dit rien Zadig où tu risque de montrer à quel point tu hais le monde et ceux qui s'amusent à le peupler. Ne pas éclater sa gueule de rousse sur la table ça ne ferait pas bon effet.

Leur échange me fait me crisper. Je continue de siroter ma boisson sans cesser de jalouser. Surtout que Soane accepte de la revoir. Je vois le monde en noir. La miss s'éloigne et je la vois bien avec une fourchette dans le dos planté. Petit sourire en coin il est temps de se re-concentrer. Il plonge le nez dans son café. Fuirais-tu mon regard jolie blondinet ?

SOANE - T'es vraiment sur que tu veux pas que je t'arranges un coup avec elle ?!

Je rigole un peu comme pour l'imiter. Me penche pour repousser derrière son oreille un mèche de cheveux immaculé. Revenant à ma place initial je lui sourie en cherchant son regard pour que toute son attention soit captée.

ZADIG - Moi aussi je peux te l'offrir le café ? Dit moi est c'que tu touche à ta couleur de cheveux ? Sur les photos je mettais toujours demandé.

Ayant chois l'approche de la drague et de la douceur pour mieux le faire sombrer. Vu son état d'optimisme il va me falloir ruser. Si au passage je peux plus intimement et réellement l'approcher... Enfin pas trop vite faudrait pas me laisser emporter.

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SOANE - Heu pas vraiment... quand j'étais petit ma mère me mettait du citron pour pas qu'ils foncent de trop... ça les a peut-être abimé, maintenant ils ont décidé de rester si...tristement blond blanc. Enfin je triche un peu avec un shampoing colorant, mais d'origine ils sont...blond très pale. et ça fait tâche , hein ?

Bien plus que ses paroles à la mélancolie ravisante, c'est sa grimace pleines d'idées noirs qui me fit répondre à son sourire. C'est tout à fait délectable que de le voir souffrir. Je suis un maitre chanteur, un adorateur du pire. J'aime que mes victimes soient prises dans mes filets, qu'elles oublient de savoir comment respirer. Je les appâte avec de l'oxygène pour mieux les faire étouffer. Je suis mauvais, j'ai l'esprit embrumé c'est ainsi que le diagnostic de ma mère s'est posé. Je ne devrais pas t'en me complaire dans cette vie de destruction contrôlée. Vous imaginez bien que je l'ai envoyée se faire prendre en me mettant à rigoler. Je ne vois pas le mal à détruire la vie des misérables et des opprimés. Pourquoi résister lorsque c'est tous à l'échec que nous sommes voués ?! Elle m'a parlée d'espoir je crois, de foi. Je perd mon regard dans celui si clair de Soane, me disant que ma foi c'est d'un jour rentrer en toi. Physiquement comme mentalement être l'instigateur de ton moindre pas.

ZADIG -C'est charmant, ça fait voir ton côté unique, en marge. Tu trouves ça triste ce blond ? C'est vrais que ça t'isole de la majorité, angelot. Mais c'est superbe. C'est ta superbe.

Prenant moi aussi une nouvelle gorgée de ma boisson, je réfléchi en moyen de plongé cette rencontre. Rester avec lui tout la nuit je ne serais pas contre. Mais voilà sortir en boîte ou dans un bar, moi qui ne sais même pas où ils sont. En supposant qu'en plus il y a le risque que je croise un de mes autres chatons.

ZADIG - Hnm, je suppose que ce soir tu es occupé ?

J'ajoute à ma question un regard qui fait toujours fléchir ma mère. Enfin dans les moments où je n'ai pas un couteau en main et dans la gorge un gout amer. Un air de déception et d'envie mêlé, calqué sur mes lèvres qu'au passage je viens humidifier.

Je le regarde me fixer, son regard me dérange autant que m'envoute, ses yeux, ses cils, tout en lui donne envie de fuir autant que de rester. Fuir son calme et sa confiance en lui, rester par son aura, par son mystère. C'est charmant, ça fait voir ton côté unique, en marge. Tu trouves ça triste ce blond ? C'est vrais que ça t'isole de la majorité, angelot. Mais c'est superbe. C'est ta superbe. Je le regarde un moment, oui cela m'isole justement. On me prend pour un enfant, pour un ange sans défense, je n'aime pas ces regards qui sont faux. Ils ne comprennent pas qu'il y a une différence entre moi et mon apparence. Je me mordille la lèvre la regardant boire sa boisson. Pourquoi avoir accepté une rencontre ? Car ça fait des semaines que son visage hantent mes pensées, que aucun soir je vais me coucher sans qu'on est discuté. Que même en soirée je me dis que je pourrais aussi discuter chez moi avec lui, lui qui me comprend, qui m'écoute vraiment. Son compliment sur mes cheveux me fait sourire, et j'essaye de ne pas penser qu'en effet il pense comme moi, ça m'éloigne des autres. ba...merci. enfin j'aimerais bien avoir...des cheveux comme toi, c'est passe partout, c'est joli et on se retourne pas sur toi en te disant...dis c'est qui ta coiffeuse?! Je ris doucement en le regardant. Je suis bien en faite.

Hnm, je suppose que ce soir tu es occupé ? Je le regarde, et détourne finalement les yeux bien trop troublé par son regard, ses tics, lui. Lui et ses lèvres, lui et mes pensées. Je regarde mon café. Non mais quoi ? Depuis quand je me retrouve déranger par quelqu'un d'étranger ? J suis pas du genre à être surprit ou gêné. C'est lui ? Je relève les yeux un sourire plus assuré et taquin. Hum...j'en sais rien... j'ai des projets...mais je suis occupé que si je trouve rien de mieux à faire...et toi ? Essayons de rester naturel et de ne pas se sentir troubler par ses yeux, et puis quoi... mes pensées j'suis sur que des tonnes de gens y ont pensé en le voyant.