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 Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé

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MessageSujet: Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé   Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé EmptyDim 15 Mai - 9:23


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Pour une fois que je me lève du bon pied. A part ça, il doit être dans les cinq ou six heures du mat', et comme personne dans cet appartement ne semble vraiment branché par les études, je risque de réveiller toute la peuplade. Voire tout l'immeuble. Je balance mes couettes d'un côté du lit pour sauter sur mes pieds, attrapant un caleçon au passage. Direction la salle de bain. Au moins, l'avantage de se lever de bon heure, c'est que je vais avoir l'eau chaude pour moi tout seul, et que j'vais en profiter allégrement pour en priver mes colocataires. Rien que l'idée me fait rire d'ailleurs. En frappant dans mes mains, j'entre dans la salle de bain, fourrant ma brosse à dent entre mes lèvres et fredonnant le premier air qui venait en tête. Ça devait bien faire trois ou quatre jours que je tenais cette forme olympique. J'ai vite fait de reposer ma brosse à dent pour continuer le rituel du matin – pour être exact, on devrait appeler ça le rituel des débuts d'aprem dans mon cas -. Donc, qu'est ce qui vient next ? Les médocs. J'ouvre le petit placard sur lequel on entreposait tout un tas de trucs, dont mes boites de pilules. J'en attrape une, l'ouvre et … vide. La deuxième, au cas où la chance me sourit, et vide aussi. Ah oui, je les avais vendues la semaine dernière à un camé en manque. Je hausse les épaules et repose les deux boites à leur place. Environ une semaine sans mes médocs et je me sentais mieux que jamais. Ce n'était pas une coïncidence, c'est sûrement que je n'en avais plus vraiment besoin. Avec un léger sourire, j'entre dans la douche, commençant à chanter plutôt fort dans le but d'éveiller mes colocataires – pour leur faire partager ma bonne humeur -. J'entends Tabbie qui se met à cogner contre son mur et Sidney qui râle de son côté. Mission accomplie, j'peux m'arrêter de gueuler.

Les réveiller tous les deux, c'était peut être pas la meilleure idée qui m'ait traversée l'esprit ce matin. Sortit de la douche, vêtu d'un jean et d'un tee shirt cent fois trop grand pour moi, je les avais retrouvé devant la table du petit dej', sans un bonjour, tirant la gueule. Sympa comme accueil. Et tout ça pour quoi ? Pour qu'ils s'en aillent une heure après à l'université ou je ne sais où. Encore une fois, je me retrouvais complétement seul à l'appartement. Faudrait que je pense à retourner à l'université, histoire de faire quelque chose de ma vie. Ou faudrait que je me trouve un petit job – même si j'avais tout du bon à rien -. Sauf qu'aujourd'hui, je suis seul à l'appart certes, mais je suis seul et de bonne humeur. Je me lève d'un bond du canapé sur lequel j'avais commencé à tenir un siège, attrape mon paquet de clope et me voilà dehors. Je sais pas si vous avez déjà vu ce genre de film complétement débiles, à la high school musical ou autres comédies musicales : quand les personnages pètent la forme – ou sont triste tout dépend – ils ne peuvent pas s'empêcher de le crier – chanter – au monde avec une chorégraphie débile pour accompagner. Et bien si on était en pleine comédie musicale, je serais sûrement ce type chiant qui ne peut pas s'empêcher de pousser des hié hié à tout bout de champ en sautillant de personnes en personnes pour former sa chorale de fortune. « Noé ! » Je tourne la tête vers la voix, lève la main pour saluer monsieur Johnston, notre voisin le plus proche – et le plus vieux -. « Viens la mon garçon, j'ai un service à me demander. » Ah monsieur Johnston, vous avez bien choisi votre jour. Je m'approche du vieillard, un sourire aux lèvres. Le papi pointe sa voiture d'un doigt tremblotant. Il a dû faire la guerre de quatorze - dix huit, c'est pas possible autrement. « Je dois aller donner ses courses à Michelle. Tu pourrais garder la voiture ? Ma portière ne ferme plus à clés. » Il me tapote l'épaule à deux reprise, commence à s'étouffer à moitié et s'engouffre dans le bâtiment de Michelle. Michelle c'est notre plus vieille voisine. Elle a dû faire la guerre de quatorze - dix huit, c'est pas possible autrement. Johnston est amoureux de Michelle. Faut que je les laisse vivre leur amour, au moins ce matin. Doucement, je m'approche de la voiture du papi, essayant d'ouvrir la portière conducteur pour voir s'il ne me racontait pas de conneries. Malheureusement pour tout le monde, Johnston disait vrai sur sa portière. […] J'ai conduis la voiture de Tabbie, plusieurs fois. Mais celle de monsieur Johnston, elle commence un peu à se faire vieille; Tant pis, puisqu'elle roule. En plus, il a la radio. Non, je ne sais absolument pas pourquoi je lui ai volé. Ce que je sais, c'est que je tiens une de ces formes, et qu'il y a une brune qui marche le long du trottoir. Je ralentis, klaxonne un coup. « Tess ! Monte ! »
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MessageSujet: Re: Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé   Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé EmptyDim 15 Mai - 11:39

    Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé Tumblr_lj57cuzjtQ1qg6vrlo1_500

    Maman me faisait confiance, à nouveau. Elle avait mis du temps à me laisser me promener seule dans les rues de Bristols, j'étais "instable" me disait-elle, surement moi qu'elle. Après me laisser déambuler librement jusqu'à la boulangerie a la plus proche, seule, elle avait accepter, encore un mystère de la nature, que je rende visite au Lièvre. Elle avait pesé le pour et le contre pendant quatre jours pour finalement acquiescer. Je mettais levé dans une joie sans borne, j'allais enfin revoir mon ami. Maman ne comprenait pas mon attachement à cet être fou, déstabilisant qui lui avait lancé un regard des plus sombre lorsqu’elle était venue me rechercher. "Tu n’oublieras pas de m'appeler quand tu seras arrivée." Les lèvres pincées, elle fourra dans mon sac un porte-feuille remplis ainsi qu'une boite tupperware rempli de sandwichs dégoutants. Elle n'avait jamais été très doué pour les sandwichs malgré le cordon bleu qu'elle était.

    Un bus passait tous les jours vers 6h10 près du port, j'étais censée y être, en avance même, ma mère avait établi un calcul précis, mais les approximations sont toujours fausses. En regardant mon reflet dans la vitrine d'une petite épicerie, j’aperçus le visage du Chapelier se dessiner à la place du mien, son chapeau toujours vissé sur sa tête, un sourire goguenard sur son visage. Il avait l'air de se porter bien pour quelqu'un de mort. M'approchant de la vitrine, à quelques centimètres de son visage, je l'entendis pouffer de rire. Un vieux monsieur me regardait de l'intérieur. "N'y retournes pas, tu sais comment est Lièvre, il va encore pleurer dans tes jupes et tu pourras plus revenir chez toi. " Le regard de mon ami était perçant comme lorsqu'il nous récitait des poèmes en Allemand. Il en parlait pas un mot mais il s'amusait à réciter, prenant des pauses de divas. Il était très drôle quand il se mettait en scène. Et puis son visage a disparue, celui du vieux monsieur m'apparaissant à sa place. Il avait un gros bouton sur le coin de son nez et il ne s'était surement pas rasé ce matin. Je lui souris de toutes mes dents, entra dans sa boutique et acheta un pot de confiture à la framboise.

    Les rues étaient déserte, j'ai attendu un long moment le bus avant qu'un vieux matelot sortit du pub d'à côté, me regardant tout en roulant sa clope. "Le bus est passé y'a bien deux heures ma p'tite dame !" Il se tenait à cinq mètres de moi mais déjà je sentais l'alcool qu'il cuvait depuis bien trois heures. J'avais jamais compris pourquoi on disait que les matelots étaient tous des poivrots, j'en ai rencontré des sobres mais à force de s'entendre dire qu'ils sont bourrés, ils le deviennent. Comme les légendes. J'aime bien les légendes, surtout celles avec des Leprechauns, ils me font rire quand je les imagine dans leur rousseur espiègle. " J'attends pas le bus vous savez" Il me regardait à nouveau, sa clope au bec fumait. " Et tu attends quoi comme ça ?" Je n'y avais pas réfléchie, ma surprise dû se lire sur mon visage car l'homme se mit à rire et continua son chemin le long des docks. Je lançai un regard à droite puis à gauche. Il n'y avait rien, comme toujours à cette heure-ci. Je relevai mon collant qui glissait, Maman se plaignait tout le temps au médecin que je perdais beaucoup trop de poids ces temps-ci. Fergusson disait même quelques fois que j'étais un cadavre ambulant. Il n'avait pas tout à fait tord en y réfléchissant. Attrapant mon sac, je me remis en route, regagnant petit à petit le centre de Bristol. Le soleil était maintenant assez haut dans le ciel pour voir la ville s'agiter. Je marchais le long des trottoirs, regardant le ciel et les oiseaux qui essayaient de se cacher derrière les nuages. Je leur avais dit plusieurs fois qu'ils ne pouvaient pas voler aussi haut, qu'ils s'y brûleraient les ailes, mais ils ne m'écoutaient pas, ils n'écoutent jamais personne de toute façon. Un klaxon me surprit, me retournant vers la vieille voiture qui l'avait lancé, je reconnue Noé. " Tess! monte !". Je ne me fit pas prier, j'avais mal au pied, j'avais jamais aimé les ballerines. Il parait que j'avais mis le feu aux paires que Maman m'avait acheté. " Salut Noé ! Depuis quand t'as le permis ? Je croyais que ça t'intéressait pas ?" Sa carlingue sentait le vieux cuir, j'aimais bien cette odeur, elle me rappelait la vieille voiture de papa.

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MessageSujet: Re: Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé   Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé EmptyLun 16 Mai - 20:29


Pour l'instant, tout ce que je comptais faire, c'est mettre la musique à fond – malgré la radio qui datait un peu et qui était branchée sur de la vieille musique – et faire le tour de la ville. Je ne sais pas vraiment pourquoi, mais ça m'éclate. Je n'avais pas fait ça pour l'adrénaline, les voleurs de bagnoles faisant souvent ça pour ressentir un grand coup de stress et d'aventure. Ni non plus pour la lui prendre définitivement et revendre les pièces détachées au noir. Si les flics étaient postés au coin de la rue, et venaient me faire un contrôle des papiers avant de se rendre compte que cette voiture n'était pas la mienne, la question du : pourquoi serait bien arrivée à un moment ou à un autre sur le tapis. Et là, ben je me serais retrouvé bien con. Pourquoi ? Je n'en avais aucune idée, j'avais juste eu envie de le faire, de prendre la vieille bagnole et de me mettre à rouler sans but dans les rues de Bristol. Pour l'instant, je profitais de mon moment de grande découverte sans réfléchir au reste, aux conséquences qui allaient forcément me tomber dessus dans un futur proche. Sans regarder la radio, j'essaye de taper les boutons pour trouver une chaîne qui me plaisait un peu plus que Jean Gabin. Ah, je venais de mettre le doigt dessus – dans tous les sens du terme -. C'était pas une chanson de la grande jeunesse mais elle passait nickel. Une bouffée de bonne humeur. Je tourne le volant, pour atterrir dans une nouvelle rue. Je risquais gros en fait, vu que je roulais sans permis. Faut dire que ça ne m'avait jamais vraiment tenté de passer des heures dans une auto école pour apprendre tous les panneaux par cœur, en sachant que je n'en verrais pas la moitié. Je restais tout le temps à Bristol, sans jamais en sortir pour découvrir un peu l'Angleterre. Je n'en avais pas besoin. Puis mettre un camé derrière en volant, c'était un peu un acte suicidaire pour la population environnante. Imaginez, encore défoncé à l'héro, je n'avais pas le temps de voir le gosse et son ballon traverser la rue que blam, il atterrissait sur mon part brise. Pareil avec un excédent de shit, j'allais perdre de ma rapidité. Coke je dis pas, je serais plus en train de slalomer entre toutes les voitures, comme si j'étais au volant d'un deux roux. A deux cent kilomètres heure dans les petites rues de Bristol, paye le tableau. J'allais le voir le gamin dans ce cas là, mais je n'aurais pas le temps de freiner – autant accélérer un peu plus -. Tout ça pour dire, que je ne possédais pas le permis. J'avais déjà emprunté la chère mini cooper de Tabbie, histoire de m'entraîner sur des parkings ou je ne sais quoi, en cas d'urgence. Si jamais un jour, sur l'autoroute, Tabbie faisait une crise d'apoplexie et que je devais la conduire à l'hosto ? Ce cas de figure ne marche bien évidement que si Tabbie ne nous a pas envoyé dans un mur pendant sa crise. Pas de permis, mais sachant conduire, c'était déjà ça.

Je finis par m'arrêter en croisant Tess. Ma petite Tess, ça faisait si longtemps que je ne l'avais pas vu. Allez grimpe, je t'emmène faire le tour du monde. Tess ne semble pas hésiter, ouvre la portière et se glisse à l'intérieur. « Salut Noé ! Depuis quand t'as le permis ? Je croyais que ça t'intéressait pas ? » Comme dire … Je hausse les épaules, un sourire sur les lèvres en appuyant sur l'accélérateur. « Elle était ouverte, je suis juste ... monté ! » Et je ne faisais de mal à personne. Le vieux voisin ne s'en rendrait pas compte tout de suite, puis il avait déjà fait ses courses, il n'en avait plus besoin avant demain matin. Les rues défilent, la musique continue de nous accompagner. « C'est toi l'invité, je suis ton chauffeur pour la journée. Dis moi juste où, et je file. » Je marque une pause, baisse un peu le son de la radio et continue tout droit. « France, Belgique, Allemagne, on peut aller partout, n'importe où. » Je laisse échapper un petit rire, les yeux rivés sur la route. Aujourd'hui, le monde nous appartenait, et on fonçait droit vers l'inconnu.
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MessageSujet: Re: Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé   Wake Me Up Before You Go-Go •• Tess&Noé EmptyVen 20 Mai - 19:33



    J'ai besoin de changer de plan, ne plus suivre le mouvement des paroles de Maman. J'ai besoin de changement, suivre la douce mélodie du vent, pas sa complainte mélancolique, le passé ne m'intéresse plus, je venais juste de piger ça à l'instant où mon dos c'est collé contre ce siège en cuir. Noé était peut-être cette clé, il m'avait dit qu'il rêvait sans cesse à une époque où mes rêves étaient morts. J'ai recommencé à rêver, il parait que c'est pour ça qu'ils m'ont ramené à Bristol. Mes rêves retrouvés, j'étais redevenue cette gamine attachante. Et pourtant ces rêves me frustraient, un univers parallèle qui me transportait au-delà des étoiles, au-delà de toute vos paroles. Un petit oiseau tombé de son nid, égaré. Je n'avais plus que ça à faire, le grand saut, j'avais eu d'autre choix à vrai dire, que de m'abandonner ... Je recommence à délirer. Fouillant dans mon sac, j'en sort une petite boite, plutôt longue que large et bariolé de couleurs fluorescentes. Mes petites pilules chéries, et dire que j'aurais pus vous abandonner vous aussi. Faisant un rapide calcul, je n'en aurais pas asser pour la journée. Tant pis, après tout y'avait pas marqué sur le papier plié maniaquement que je risquais de mourir si j'oubliais de les prendre. Noé me répondait, la voiture était ouverte et il est monté dedans. J'avais vu à la télé un gars faire la même chose, il venait juste de tuer une petite mémé et s'était cassé avec la caisse. Il avait finit à la prison, je voulais pas finir en prison. « T'as pas tué de petite mémé, hein !? » Ma question était peut-être stupide, car la réponse au final ne m'intéressait pas. Peut-être qu'au fond, j'avais toujours rêvé d'être un gangster ?

    Noé riait, ses yeux bleus rivés sur la route, on n'avait pas encore quitté Bristol qu'on prenait inconsciemment beaucoup trop de vitesse, comme la toute première montée du grand huit, une montée interminable puis BLAM ! La chute, votre estomac qui remonte dans votre cage thoracique, écrasant vos poumons et puis parfois la barbe à papa qui ressort et ceux de derrière qui en souffre. J'aimais pas être dans les grands huit, je préfére voir les lumières clignoter comme des petites lucioles ou des vers luisants sur les bas côtés des chemins de campagnes. Ouais, j'allais enfin quitter Bristol. « France, Belgique, Allemagne, on peut aller partout, n'importe où. » La question était très vaste et je ne savais pas où aller. Je réfléchis un long moment, mes doigts tapotant ms genoux au rythme de cette vieille balade. Maman m'avait dit qu'à Londres il y avait une grand roue d'où on pouvait voir toute la capitale ... « J'aimerais bien aller dans la grande roue de Londres et après on pourrait aller à Paris. Y'a pleins de lumières et j'aimerais pourvoir m'extasier devant ... et puis j'ai des sous alors ... » Je ne continuai pas ma phrase, trop excitée de m'imaginer les spectacles qui allaient s'offrir à moi ... « Putain Noé, on est les maîtres du monde ! » J'en devenais même vulgaire. J'étais comme ces filles botées jusqu'en haut des cuisses, perruques blond peroxidée, cigarette à la main qui se faisait ballader par les plus gros loubards du quartier. Le style en moins...

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