even carrot top is gonna die someday; DABBY

JULIA HÄFSTROM par Junie.

Dabby Illiot ; poupée enflammée

Ginger ♦ 18 pas éteints d'une démarche mal assurée ♦ dégoutée des hommes qu'elle semblait aimer ♦ vodka & ecsta, cigarettes à s'en rendre gaga ♦ peau vierge de gribouillis

"Toutes les petites filles ont des rêves. Devenir une princesse, attendre le prince charmant, avoir une licorne... Tu m'étonnes que nos vies de petites chipies pourries-gâtées est faites de désillusions ! Pourquoi ce regard tant pessimiste et dédaigneux sur le monde qui nous entoure ? Parce que, mon rêve à moi était -est- de devenir une de ces filles inaccessibles de papier glacées, a model, a fucking girl qu'on arrose de compliments hypocrites, qu'on habile de vêtements tellement chic que cela donne envie de vomir, qu'on aimerait avoir à son bras tel un accessoire pour parfaire sa panoplie de vieux beauf friqué, et qu'on ordonne de se taire, de ne pas se plaindre sur son alimentation composée de salade verte sans vinaigrette, de ne pas révéler les coulisses de ce milieu plus-superficiel-tu-meures où coups bas, messes basses & harcèlements sont les rois. Je n'y crois plus, à tous ces contes de fées..."

All long the fucking life road.

Étapes d'une vie trahie.
Absence et solitude, base qui pose problème d'une vie mal rangée.
Des cheveux roux qui provoque la haine des uns, l'envie des autres. Une adolescence troublée, qui poursuit le chemin d'une enfance perturbée.
Histoires de cœur & de cul, d'amour & de haine, d'alcool & de drogue. Une jeunesse typique pour combler certains manques d'une fille perdue.
Un rêve qui ressemble de près à un cauchemar. Hypocrisies, harcèlements, salade verte & fond de teint, pervers & vieilles peaux, la consécration et rien d'autres : les revers de la médaille, ou quand une jeune fille naïve se réveille brusquement pour un dur retour à la réalité.

Spoiler:

Papa, pourquoi maman elle ne viens jamais nous voir ? Absence, prétexte, quelqu'un d'autre, un amant, dur travail, bébé, divorce... Les mots résonnent dans ma tête mais il ne m'atteigne pas. A vrai dire, du haut de mes 5 ans, je ne les comprends pas. Maman est partie. Mais il ne s'agit pas là d'un euphémisme, non, elle n'est pas morte. Elle s'est seulement cassé, elle nous a abandonnés lâchement, elle m'a abandonnée. Moi, Dabby, petite fille rousse et boulote aux grands yeux songeurs et à la tête prise entre l'incompréhension et la peur de la solitude. Ouais, elle est partie. Avec un mec plus jeune. Qui lui a fais un gosse, puis deux, puis trois. Je ne l'ai appris bien plus tard, quand je fus en âge de comprendre, mais pas grâce à mon père, ce héros. Non. Mais par ces deux mioches qui me l'ont crachés comme ça à la figure, le jour de mes 8 ans, répétant cruellement ce que leurs sales hypocrites de mères racontant sur le compte de la famille, déchirée, Illiot.
Finalement, je n'ai pas de mère. Une fois, après avoir posé inlassablement la même question, papa, épuisé, à bout, me hurla dessus. Maman nous avez laissés tombés, elle ne reviendrai pas, elle ne voulait plus me voir et je devais l'oublier. Elle ne méritait pas que je l'appelle maman. C'était comme si je n'avais jamais eu de mère, je n'avais pas eu de place dans son ventre réconfortant, je n'avais pas reçue de tendresse maternelle, j'étais venue au monde et il n'y avait pas d'explications tangibles à cela. Ces paroles idiotes et invraisemblables se répétaient en boucle à l'intérieur, et je finis pas y croire, naïvement.

Last day of magic, where are you ? Ma meilleure amie se nommait solitude. Maman avait tout foutu en l'air. Quelque chose s'était brisé à l'intérieur de papa. Il trouve un échappatoire dans son travail, il bossait comme un fou, à s'en rendre malade. Il m'oubliait, il me laissait seule. Quand les autres gosses de mon âge n'était encore de gros bébés avec une petite cuillère en argent dans la bouche, moi j'étais la parfaite fée du logis, une femme presque indépendante à seulement 12 ans. Une certaine forme de maturité non assumée, dû au hasard de la vie. Je n'avais pas de mère, un père tellement absent, et des amis qui m'ennuyait, leur idiotie flagrante et leurs jeux de gamins. Je m'accrochait à ce foutu espoir de rédemption.

Craintes enfantines & névroses adolescentes Les cheveux roux, ça provoque quoi en vous ? Une haine incontrôlable ou une envie irrésistiblement mauvaise ? Ma marque de fabrique, en soit, ne fus pas la cause de toutes mes tristesses. Non, ce n'était que la cause d'évènements dont je me foutais royalement. Coupés, tirés, arrachés...Mes cheveux ont tous vécus dans les mains de garçons terrifiés par cette couleur étrange, de filles vertes de jalousie. Quelques ennuis avec de joyeux pervers, fascinés par ce côté flamboyant, ce symbole de mystère. Ça leur donnait envie de me tripoter, de m'offrir des bonbons dégeux, de me les couper pour les garder précieusement dans un petit coffret caché. Des trucs de tordus qui me passait au-dessus. Je m'en fichait.

Our heart swells up let's make them explode Comblée la solitude en mouvement de bassins, oublier ses peines dans la chair d'autrui, baiser à tout va pour ne pas craquer. Drôle de philosophie pour une jeune femme. J'ai fini par remplacer la solitude, cette chose qui me donne l'impression d'un vide à l'intérieur, par une envie oppressante, un besoin excitant, ce syndrome masculin. Coucher sans lendemain. Multiplier les amants d'un soir. Fuir cet amour que je n'ai jamais reçu. Paradoxe ambiant, occupations sexuels et je-m'en-foutisme aigu. Les adultes, ces soi-disant personne responsable, s'inquiétait de mon sort au lieu de se questionner sur l'origine de mon malaise. Baise-moi, j'ai 16 ans et rien d'autre à ajouter.

Model of dutty ; cruel world Je me suis barrée de chez moi, ouais, j'ai fais comme une sorte de fugue. Direction les USA. Comme ça, ça peut paraître complément idiot et naïf, mais je n'en pouvais plus. Besoin de changer d'air. Cette idée qui me trottait derrière la tête depuis que je savais compter. Ouais, je voulais réellement devenir une de ces filles de papier glacées, tellement lisse et presque irréelle. Une beauté atypique, et subjugante. J'vous ôte les mots de la bouche. La raison à tous cela, je ne voulais l'accepter. Ma mère. Je me suis créer une mère imaginaire, aussi belle et insaisissable que ces filles glamours et sans paroles. J'étais si convaincu, maintenant cela me donnerait presque envie de dégobiller.
Donc, je suis partie. Comme ça, sans prévenir personne. Mes études, il y a longtemps que j'avais lâché l'affaire. Mes amis ? C'était seulement pour faire bonne figure, ils ne m'en voudront pas. J'ai laissé un mot à mon père "J'en peux plus, j'm'en vais réalisé mon rêve de gosses. Merci pour tout ce qui a permis à ma vie d'être une merde." Cruel, n'est-ce pas. La jeune fille indépendante garde finalement en elle certains sursauts de gamineries incontrôlées.

J'ai pas envie de vous raconter en détail ce qui c'est passé durant ces 2 ans. Ça tournoi dans ma tête. Comme une envie de sombrer. Un talent scout m'a repérée. Un de ces vieux pervers, fanatique de la rousseur naturelle. Il m'a balancée sur les podiums, sans préparation, sans filet pour me rattraper. La salade verte me ressort par les orbites, ma nourriture quotidienne, sans vinaigrette, ça fait grossir. Les filles qui pesaient à peine 40kg, qui vidaient leurs peines dans les toilettes. Celles qui tombaient de fatigue et celles qui titubaient. L'alcool, les ecsta, les fêtes privées pleines de beautiful people, plus hypocrites tu meurs. La cruauté d'un monde superficiel. Les photographes, qui vous mettent en confiance, vous vous dénudez timidement, vêtements haute couture à vos pieds, il tente d'abuser de vous, vous ne pouvez que fermer votre de gueule. Sois belle et tais-toi. Des êtres à valeurs de portes-manteaux. Un rêve qui ressemble de près à un cauchemar.

La désillusion, actrice de ma propre vie. Retour à la case départ. Hello, Bristol, i came back. Cernes immenses, cerveau enraillé. Valise à mes pieds. Chevelure rousse, comme une impression de déjà vu. A l'arrêt de bus, personne ne m'accueille. J'ai échoué.

Waow mais dis donc tu as de la motivation pour autant de poste (a)
Bienvenue et puis ton avatar est sublime quoi x___x

PSEUDO : SPACEPATER

DABBYYY

even carrot top is gonna die someday; DABBY 490476

Comment je suis méga impatiente de lire tout ces poste !!

j'ai supprimé mon autre message d'avec eden pour te laisser la place (a)

RHA, ton avatar est vraiment trop bien. even carrot top is gonna die someday; DABBY 69932

J'ai trop envie de voir ta fiche finie !

Voleuses d'idées de titres. Je suis en train de te faire des avatars sur Julia.
even carrot top is gonna die someday; DABBY 298101

Hum, mon avatar ? En fait c'est plutôt à la photographie et à Julia qui l'habite que revient l'honneur ! Je l'ai seulement recadré avec Photoshop ;)

Ouais, je suis super-motivée ! Le perso m'inspire un max :) Et pour l'instant, je ne fais que développer chaque points du personnage qu'à créé Eden pour me l'approprier.
Je vous réserve des surprises pour la suite...

Yep', j'ai fini :)
Je laisse l'honneur à Eden, car je suis sa création ultime ;)
Qu'en penses-tu ?

PSEUDO : SPACEPATER

Je suis conquise ! Tu as su à merveille t'approprier le personnage et tu fais ressortir d'elle tous ce que j'avais en tête. La force brut masquant une fragilité toute particulière, l'innocence fausse qui fini par se brisé totalement dans le milieu de requin des mannequins. Je suis suis ravie, fan, bluffé par ta fiche even carrot top is gonna die someday; DABBY 490476

Alors bien sur pour moi c'est un validé, plutôt deux fois qu'une même !

Roh merci Eden, tu me flatte even carrot top is gonna die someday; DABBY 97614

J'aime ton vocabulaire riche et poétique ;)

PSEUDO : SPACEPATER

dabby illiot a écrit:: Roh merci Eden, tu me flatte
J'aime ton vocabulaire riche et poétique ;)

Pire que ça, je te félicite ! (;

pour une fois qu'on me dit pas que j'ai une écriture métaphorique de merde xD

J'ai pas encore finie de lire, mais j'adore déjà le début.
Et comme cela plait à eden, je te mets dans ton groupe de suite.

» Prostituée aguerrie cherche apprentie pour cours de tapinage. DABBY&SALEM
» i done made the devil a deal. he made me pretty, he made me smart, and i'm gonna break me a million hearts.

even carrot top is gonna die someday; DABBY

even carrot top is gonna die someday; DABBY

Sujets similaires

Sujets similaires