J'en ai assez tu sais. Tellement que j'en ai les paupières toutes collées, comme pour sortir d'un mauvais rêve. Rappelle moi, déjà, combien de fois j'ai sauté par la fenêtre, et s'il te plaît, l'inutilité de recommencer... Parce que je ne me souviens plus très bien, là.

Elle m'a forcée, expulsée comme un vulgaire caillou, et elle m'a abandonnée là. Avec ce fantôme coincé en travers de la gorge, et tous ces éclats dans la tête, qui ne veulent plus sortir. Qui ne sont même pas à moi.

J'écris pour ne rien dire, parce que le silence est comme un marécage nauséeux dans lequel s'engluent mes pensées. J'ai oublié la musique. Je dois trier celle de l'autre, mais je n'ai pas la force. Mais je n'ai jamais beaucoup de force, finalement. A part pour ce qui m'intéresse.

Dommage donc que ces choses là soient si rares.

Je ne parle plus qu'avec les gens que j'aime sur le moment. Donc une, deux, trois. Les autres, ce n'est pas que je ne les apprécie pas, au contraire, j'y pense souvent. Mais je garde le silence. C'est seulement que ma patience se limite peu à peu, ces temps ci. Et donc, un rien m'exaspère. Si je le pouvais je giflerai les gens à tour de bras. Je ne le fais pas parce que je ne suis pas violente, du moins pas d'ordinaire.

J'aurais le mal de toi quand je n'aurais plus d'air.


Tu vois, moi je veux du soleil. Je veux des sourires. Je veux pas voir mes étoiles tomber. Parce-que si elle brillent, alors mes yeux aussi. Alors que les larmes d'étoiles, ça fais mal comme des cailloux...

Je me tais. Allelujah.