De toute manière quand le jaune succède au bleu, et quand l'orange fait battre retrait au noir profond, c'est que la fin est proche. Boucle entêtante qui revient chaque fois, moment programmé, y'a plus rien tout est orchestré. Jaune, rouge, orange en pagaille semble s'y mêler, boule de feu, blanche qui m'enflammerait la cornée. Douce habitude, comme quoi tout est rythmé y'a rien à en attendre la vie suit son cour, programmée. Secondes par secondes, quant à lui c'est goutte par goutte, gorgée par gorgée. Et plus la nuit recule, face au soleil qui s'entête tout les jours à se lever, gorgée après gorgée j'en termine mon café. Habitude démentiel, levé aux aurores, j'aurais beau tout avoir cette vision, ce matin éternel ça vaut de l'or. Alors je le termine, tasse reposé, moi je me rendors. J'préfère gratter dix minutes d'un sommeil bâclé, plutôt que d'louper ça et de commencer une journée sans ce moment épargner. Demain ça recommencera et ce soir la nuit le chassera. Je ferme les yeux conscient que maintenant la journée à débuté et que secondes après secondes, elle suit son cour.

Quant on regarde pas, quand on fait pas attention au temps, ni aux autres trucs chiant, on en perd la notion, on sait plus trop qui est quoi. Et il est déjà midi, puis à peine a-t-on traversé la vie qu'ici on passe de midi à dix-huit heure, sans comprendre d'où vient ce leurre. On se rappelle avoir prit un cachet, avoir couché avec une fille à qui on a dit qu'elle éclipser toute la salle à sa beauté. Et sans comprendre l'après-midi s'achève sur un début de soirée. Et c'est comme ça que je rentre me changer, j'enfile un jean propre, un pull en coton et reprend mes effets personnel indispensables à mon humble avis. La vie reprend son court, car faut bien l'avouer que la journée hormis son levé pour moi elle n'a aucune couleur à savourer. Alors que la nuit, c'est là que je vis, que je travail, là où prend fin mon exil. Ce soir je décide de sortir, du Night', de tout, je laisse les autres gérer. Je vais m'taper l'incruste chez la rivalité. Rivalité adopté, je pousse la porte de The Fantasy, avec un signe de main au barman. Qui dit rivalité n’excite en rien toute sorte de presque amitié, ou du moins de familiarité avec le barman, d'amitié avec le gérant. Pas encore "ouvert", du moins pas encore l'activité escomptée. On me demande si je suis venu évaluer la concurrence, je sourie au jeune qui doit bien avoir cinq à dix ans de moins, j'aime bien son tatouage dans la nuque, à chaque fois j'me dis la même chose. Et que peut-être un jour j'irais franchir le pas et m'en faire faire un. Sortant de mes pensées je répond à la négative en rigolant, je viens surtout évaluer les opportunité éventuel pour ma soirée. Il comprend l'allusion avec un rire, me montre un mec d'un coup de tête, sans commentaire. Puis m'apprend qu'un groupe se produit ce soir, au nom énoncé, je sourie en lui disant que c'est du réchauffer, il aurait du venir évaluer chez moi y a quelques temps, ce groupe y était déjà. Pique sans méchanceté, c'est comme ça que ça fonctionne dans notre jeune et belle société. Ironie toi un jour tu m'aura tué ! Je regarde ce beau monde s'activer dans l'endroit prévu. Silhouette occupé, ordre et conseils échangés, une béquille et une forme me rappelle l'autre soirée. Le jeune clopinant au regard enfumé. Sady quelque chose. Je le regarde discuter, prenant mon verre, j'attends, le laissant finir avec tout ça. Ce môme avec cette génération déchainée, je le regarde du coin de l’œil s'agiter, s'activer comme tout autre dans cette pénombre électrisé...

Outre le désir profond de vivre, qu'est c'qui fait tenir l'être humain ? Qu'est c'qui nous fait finalement accepter qu'il y est encore des matins ? Bande de crétin. Et je me compte dans le lot pensez-vous bien. Je suis un parfait petit soldat de l'abrutissement mondial. Guerrier bête et docile sous le commandement des forces spéciale. Vous savez qui ils sont ? Non ? Dommage pour toi ducon. Bon, laisse tomber je ne sais pas jouer au méchant. Je suis foncièrement gentil, je n'y peux rien même si c'est chiant. Alors, la voici, la réponse : ce sont eux, les caporaux véreux. Les trafiquants, les revendeur de rêve creux. Ils ont un or sale, un or putride entre les mains et le revende justement à prix d'or. Nous on oscille gentiment la tête. Bonne bête. Ça nous caresse dans le sens du poil pour nous refile à ronger leurs os tout pourris. Et pire encore, on les réclame avec force, jappements pissant l'ironie. Un sarcasme qu'on ignore, consciencieusement. Au fond nous ne sommes que de grands enfants. Avoir changer les règles du jeux, les jouets, c'est du pareille au même. Je dirai juste qu'on marche dés lors au nom de la haine.

Tripotant avec nervosité l'embout en plastique usé de ma béquille, je regarde mes chaussures pour éviter celui de mon interlocuteur. Je ne suis pas d'humeur. Seulement j'hésite, fureur ou torpeur ? Qu'est c'qui fait le plus peur ? Qu'est c'qui dit le plus clairement : "dégage branleur" ? Un soupire de ma part, un énième soupire devrais-je même dire fait finalement abdiquer le serveur. Il a comprit, alléluia. “ Par contre je veux bien une vodka-lemon, merci. ” Petit pique de rappel, puisque tout de même avant de venir m'emmerder pour me proposer de l'aide, il était juste venu prend ma commande, ce rat. Ce rat oui. Il ne peux pas comprend que malgré ma démarche de canard tétraplégique je suis encore capable de brancher les câbles de mes tables de mixages tout seul ! Mais quel casse-pied je vous jure, qu'il aille le rengaillardir ailleurs son orgueil. Finissant les derniers réglages avant le concert de tout à l'heure, je suis ravi de constater, qu'une fois n'est pas coutume, je suis dans les temps. Je remarque l'homme assit quelques mètres plus loin au même instant. J'ai oublié son nom c'est vrai, mais je me souviens d'une barbe de trois jours séduisante et du fait qu'il n'ai pas encore partager mon lit. Puis j'ai une heure à tuer alors allons y. Mon verre dans une main qui vient de mettre servie, j'empoigne fermement mon engin de torture personnel et crapahute jusqu'à l'objet de ma convoitise. C'est une fois arrivé là-bas que je m'appui une fesse sur la table voisine, libre bien sûr et lui lançant mon sourire le plus adorable n'hésite pas à entamer la conversation. “ Est-ce la concurrence, l'amour pour notre groupe ou encore l'affection pour mon air de biche apeurée qui vous amène à nouveau à ma rencontre ? ” Avalant une gorgé de mon verre, me voulant aguicheur et sûre de moi, ma main tremble légèrement. Cette traitresse, putain des bas fonds qui veut me faire passer pour une gosse incapable décidément. De la boisson tombée sur le tee-shirt je ne peux retenir une expression honteuse, tentant vainement de la masquer par un sourire se voulant amusé. Mais lorsque je chercher à reposer le verre sur la table, que mon bras tremble plus qu'une feuille morte, je ne réussi qu'à atteindre le rebord et le verre fini au sol, éclaté. Le tableau est donc comblé.

Ce soir pas de bar à gérer, repos que je sais très bien que j'ai mérité. Tout les soirs à bosser, à ne pas arrêter, toujours à tout contrôler. Alors ce soir c'est congé, mais qui dit pause dans mon emplois du temps ne veut pas dire pause dans mes habitudes. Ne pas sortir, serait comme signaler que le monde va se dérégler, que la tour va changer de sens pour tourner, qu'elle ira stagner son attraction auprès de Saturne, qu'il fera chaud à l'extrémité des hémisphère, et que par chez nous ça sera le désert glacial. Ça serait prédire la neige en enfer, et tout autre étrangeté comme ça. Ce n'est même pas exagérer, depuis dix-sept ans je sors, chaque soir, où alors si je ne sors pas c'est que j'ai un rendez-vous directement à la maison, alors c'est un peu la même chose. Une soirée seule ? Jamais, c'est effrayant l'idée de vide sociale, de vie de présence à côté, de ne parler qu'à soit, j'ai beau certes avoir une confiance en moi extrême, je ne m'aime pas au point de rester seul et d'aimer ma présence, faut pas abuser. Non je l'avoue, j'ai besoin des autres, j'ai besoin de ce contact humain, de présence, si ce n'est le regard intéressé des autres sur moi, j'aime aussi simplement discuter avec un ami, qu'on ne me parle pas que d'égocentrisme, même si il y a une part de vrai, c'est surtout l'ambiance de la sociabilité qui me fait sortir la nuit tombée.

Ça et aussi l'envie de draguer, c'est vrai. Buvant une gorgée de mon verre tout juste servit, je tourne les yeux de nouveau vers l'ingénieur du son don juste le prénom m'est revenu, le reste je sais bien qu'on me l'avait dit, mais déjà que je retienne le prénom est un exploit. Ce que je croise c'est son regard, tiens finit l'occupation ? Je termine tranquillement avec le barman ma conversation, tandis que je le vois venir vers moi, m'appuyant sur le dossier de mon siège, je l'observe venir, un léger sourire aux lèvres. Est-ce la concurrence, l'amour pour notre groupe ou encore l'affection pour mon air de biche apeurée qui vous amène à nouveau à ma rencontre ? Il se pose juste à côté de ma table, et je l'observe avec un air amusé. Et bien il est direct le môme. Je dois bien avouer que ça doit être un mélange des trois... mon hobbit étant d'apprivoiser les animaux apeurés Je lui répond avec un sourire, tout aussi calmement.
Évidement que sa main qui tremble je le remarque assez rapidement. Et lorsque que son tee-shirt se retrouve donc arrosé de sa boisson, incolore bien heureusement pour lui, son sourire amusé ne me trompe que très peux. Autant que bizarrement je trouve ça touchant son but de vouloir masqué son accès de gêne. Voyant qu'il repose son verre sur la table, et en une demie seconde j'essaye de rattraper le verre sans grande utilité, vu qu'il se fracasse plus bas, me laissant juste le temps de reculer mon pied pour ne pas me le recevoir dessus - et donc de tâcher des chaussures hors de prix. Bon pour le côté normal de la situation on repassera. Et à voir sa tête il le pense aussi, voir en pire. J'aurais bien balancé un truc du genre que je ne pensais pas faire cet effet aux gens, mais si il ne le prend pas au second degré ça pourrait vraiment le blesser donc je me retiens. Si maintenant vous prenez ça comme une excuse pour retirer votre tee-shirt, là ça fera naitre des doutes sur le fait exprès ou non de la situation... Je lui sourit amusé en faisant signe au serveur pour qu'il vienne ramasser les dégâts. Non mais autant ne pas en faire un plat et ne pas se focaliser sur sa "maladresse", je pense guère qu'il voudrait qu'on s'y arrête pour le plaindre et tout... il doit en avoir déjà des tonnes de chose comme ça par jour. Maintenant ça me donne l'occasion de vous offrir un verre... Phrase balancer dans une semi question dissimulé si oui ou non il accepte que je lui offre, non mais il peut bien aussi se tirer, je vais pas l'obliger à en reprendre un.

“ Je dois bien avouer que ça doit être un mélange des trois... mon hobbit étant d'apprivoiser les animaux apeurés. ” On dira que je lui pardonne la comparaison puisque c'est moi le premier qui l'est enclenchée. Mais tout de même, il aurait pus dire que j'était plus d'un beauté à tomber. Non ? Passons. Arrivant donc à ma catastrophé vodka-lemon alors que je voulais prendre une petite gorgée de contenance avant de lui répondre. Et, définitivement, je me sens bien bête. Dite la malchance et la maladresse, jamais ça se soigne, jamais ça s'arrête ? Nom d'un chien, ne pourrais-je pas réussir à passer pour un adulte attirant ? Plutôt que pour enfant... Retenant un sourire je remercie la bonne éducation de l'homme qui évite de relever ma catastrophe. Mieux encore il appel le serveur, heureusement habitué à mes frasques, pour nettoyer la dite catastrophe. Moi je remercie le jeune homme avec un sourire navré. Il le chasse d'un revers de main puis s'éloigne ayant finit d'éponger. “ Si maintenant vous prenez ça comme une excuse pour retirer votre tee-shirt, là ça fera naitre des doutes sur le fait exprès ou non de la situation... Maintenant ça me donne l'occasion de vous offrir un verre...” Toute sa tirade me fait cette fois sincèrement sourire. Et même un peu rire. Je passe une main nerveuse dans mes cheveux en me forçant à chasse de mon esprit l'épisode précèdent. C'est passant Sady, il n'a rien relevé, ne s'est pas moqué alors toi ne joue pas à l'enfant. Mais ouai... Quoique se soit plus facile à dire qu'à faire. De toute façon je sais bien qu'il est personnel mon enfer. Qu'ici personne, ou presque, ne sais d'où vient ma peur. Personne ne peux deviner le passé qui hante mes plus sombres heures. “ Sûrement un vilain tour de ma main, celle-ci ayant tendance à ce faire joueuse... ” Avisant d'une chaise plutôt que de la table sur laquelle je suis assise je termine ma phrase d'un ton mutin avant de saisir celle face à... Merde, mais comment il s'appel déjà ? Je pose mes fesses et laisse la béquille à mes pieds, tapotant très légèrement la table dans un signe discret de nervosité. Il m'a proposé un verre me semble-t-il, et je vais m'empresser d'accepter. “ Un verre serait une attention charmante pour calmer l'animal sauvage que je suis. Seulement... Au risque de paraitre grossier, je crains voir que l'alcool de l'autre soir met laissé en tête ton visage mais pas ton prénom. ” Je me mordille la lèvre et lui lançant un regard par en dessous un peu gêné. Oui j'ai des aires de sainte-ni-touche je sais. Mais c'est ce qui les fait craquer. Puis je fais vraiment pas exprès. Il est plus vieux, alors je suis quand même sacrement intimidé.

Le serveur rapplique rapidement, il me tend une serviette et je le regard avec un froncement de sourcil, quoi ? Je descend le regard constatant que mon pantalon en effet à été aspergé, les chaussures sont épargné mais le pantalon s'en souviendra jusqu'au lavage, je passe le papier vite fait sur me bas de ma jambe, sans y accorder plus d'importance. Ce n'est qu'un bout de tissu, cher oui, mais bon, vu le sourire désolé que me lance le môme je vais pas criser pour ça. Et puis c'est ma soirée de pseudo congé alors je suis relaxe - même si pour juste une éclaboussure même en temps normal j'aurais rien dit. Je regarde le serveur s'éloigner avec les débris, emportant toute trace encore visible de l'incident qui vient de se passer. Maintenant on peut presque faire comme si rien était arrivé. Même si encore une fois me vient en tête la raison intrigante de son état, de sa jambe plus sa main qui tremble... Je laisse cela de côté, ne voulant me montrer ni impolie, ni mal placé. Je regarde le jeune brun à l'allure si original finir par bouger et venir s'assoir sur le siège face à moi, bonne décision au moins ici il y a moins de risque de cascade de verre et cela signifie aussi que tu risque de rester au moins quelques instants. Tu m'en vois ravis ! Je lui propose donc un autre verre de son ancien breuvage avec un sourire amusé et séducteur. Un verre serait une attention charmante pour calmer l'animal sauvage que je suis. Seulement... Au risque de paraitre grossier, je crains voir que l'alcool de l'autre soir met laissé en tête ton visage mais pas ton prénom.

Sa phrase n'a pas d'autre réaction que celle de me faire rire réellement, durant quelques secondes je le fais, avant de sourire amusé. Faisant signe au serveur, je demande un autre verre, me disant qu'il doit bien savoir ce que ce jeune homme buvait l'ayant vu le servir peu de temps avant l'incident. Puis je reviens au "môme" et au fait qu'il ait oublié mon prénom. Je ne lui en veux pas, je crois avoir oublié bon nombre de prénoms en seulement une journée alors en quelques jours, je ne peux guère en être blessé. Je m'en souviens du sien de part son allure original, son air claudiquant et son sourire intimidé. Sourire que je retrouve d'ailleurs dès maintenant. Je reprend une gorgée de mon verre. Je vois aussi le changement du vous en tu, cela me dérange pas du tout, et je laisse passer. Camil. Et maintenant tu es est sobre, enfin pour le moment, tu devrais t'en souvenir, il peut t'être vraiment utile... sous-entendu à peine dissimulé ? Oui, et non. Oui parce que c'est ma nature, et non parce que je pense aussi au fait que si un jour il se point au Nigh& il pourra toujours me demander et je me ferais un plaisir de l'inviter. deux rencontres aux hasards en quelques jours... tu es arrivé il y a longtemps à Invidia où alors c'est seulement maintenant que le destin s'amuse à me faire te rencontre ? Évidement dis sur un ton polie et séducteur, en parfait flatteur, évidement pour plaire à mon entourage et être toujours fidèle à moi même je sais quel flatterie employer avec les gens, pour les séduire, ou même simplement plaire. Néanmoins c'est la réalité, je ne l'avais jamais croisé et l'ayant rencontré il y a quelques jours dans mon bar, je le revois peu après par pur hasard ici, intriguant de le revoir en si peu de temps.

Je ne sais pas m'imposer. Spontanément je n'arrive pas à me contenter d'être satisfait et que l'autre soit lésé. Je m'embrouille aisément dans mes relations, dans mes rendez-vous et dans toutes les promesses que je fais. Je dis oui à tour de bras. Et après, bien évidement je m'en mors les doigts. Surtout que depuis quelques temps, cette mauvaise habitude à la vilaine faculté de me rappeler mon état. Hors sincère, je n'aime vraiment pas ça. Je n'aime pas voir que je ne peux plus courir, sauter d'un bout à l'autre d'une pièce ou d'une rue sans m'étaler par terre, pauvre enfant perdu. Car je suis comme un gosse je le sais et avant ça m'avait plut. Désormais on m'a coupé tout ce qui m'attaché un sourire niais au lèvres. Pourtant j'ai l'envie sincère de rire, d'être joyeux et cela ma crève. Petit à petit je ne sens plus en moi couler aucune sève. Le quotidien dans une rengaine acerbe. Un petit quelque chose suffirait à me donner l'espoir. Seulement l'être humain m'a prouvé son côté le plus noir. Il m'a laisser choir. M'a laissé me vide de mon sang et mon âme sur le trottoir.

Perdu dans des songes cafardeux je remarque au dernier moment que l'homme me faisait face m'a parlé. Merde, mais qu'a-t-il pus bien raconté ? Sûrement son prénom puisque je lui avais juste avait demandé. Je suis bon pour recommencer, je pourrais ruser, certes, mais je n'aime pas trop - et surtout ne sais pas trop - manipuler la vérité. Je suis un menteur exécrable il faut l'avouer. Je le vois commander un verre, me contentant de sourire légèrement, bien qu'un peu préoccupé. Je n'aime pas passer pour un impoli qui n'écoute rien de ce qu'on lui dit. Pas finalement que j'accorde une importance particulière à la politesse ou ce genre de connerie. Disons plutôt que je n'aime pas m'attirer des ennuis. En tout cas pas avec des mecs aussi vieux, et sexy, que lui. “ deux rencontres aux hasards en quelques jours... tu es arrivé il y a longtemps à Invidia où alors c'est seulement maintenant que le destin s'amuse à me faire te rencontre ? ” “ Le hasard est bien vilain alors, puisque ça fait des années que j'hante ces lieux là. Peut-être n'étions nous pas destinés à nous rencontrer finalement ? Le sort une seconde a baissé sa garde, nos regards se sont croisés, il avait perdu la manche. Mais pas la partie ? N'y a-t-il pas un risque énorme à se parler dans une aussi grande ville quand avant on ne s'y est pas croisé ? Accroitre son cercle de connaissance m'a prouvé qu'il était un fait risqué, presque suici... ” Le serveur m'interrompt en posant le verre d'alcool devant moi. Je le remercie et descend le verre aussi sec, comme ça les absurdités que je viens de dire je les noie. “ Je reste toujours un peu perché en ce moment, navré. Par contre j'ai eu un absence toute à l'heure et j'ai pas entendu ton prénom. Quoique, j'vous tutoie mais vous êtes largement plus vieux que moi... ” Un air désolé de gosse qui fait n'importe quoi prend instantanément place sur mes traits. Sady tu es la finesse incarné, y'a pas à tergiverser.

Je l'observe attendant sa réponse, bien que j'en attende pas vraiment finalement, c'était plus une question sans réel sens. Comme toujours. Je suis doué pour en pausé sans attendre de réponse, ce sont juste de simple phrase banales, dites je ne sais combien de fois dans la vie d'une personne, tout le monde se répète toujours les mêmes banalités si on y réfléchit bien. Pathétique, moi je ne fais que refaire la même chose, éliminant les mauvaises banalités, et ne disant que ce que les gens veulent entendre, être flatter, divertit et arrêter de penser à leur journée. Tout comme moi il faut le dire. Je le regarde un moment, lui répondant et pourtant j'ai la clair impression qu'il est comme ailleurs, je fronce un sourcil sans pour autant m'arrêter. Et bien où est donc passée la politesse des mômes ?! De nos jours ils n'écoutent donc plus rien ?! Nullement vexé je le vois finalement refaire surface et croise son regard m'écoutant. Le hasard est bien vilain alors, puisque ça fait des années que j'hante ces lieux là. Peut-être n'étions nous pas destinés à nous rencontrer finalement ? Le sort une seconde a baissé sa garde, nos regards se sont croisés, il avait perdu la manche. Mais pas la partie ? N'y a-t-il pas un risque énorme à se parler dans une aussi grande ville quand avant on ne s'y est pas croisé ? Accroitre son cercle de connaissance m'a prouvé qu'il était un fait risqué, presque suici... Sa réponse, enfin son baratin pire que le mien s’interrompt lorsque le serveur arrive, je pose les yeux sur celui-ci le remerciant avec un charmant sourire. Non mais il vient vraiment de me débiter un truc digne d'une tirade de théâtre ? Je le regarde intrigué un sourire curieux et amusé aux lèvres. Je reste toujours un peu perché en ce moment, navré. Par contre j'ai eu un absence toute à l'heure et j'ai pas entendu ton prénom. Quoique, j'vous tutoie mais vous êtes largement plus vieux que moi... Je ne me retient pas de rire à sa réplique.

Prenant une gorgée de ma boisson je sourie prenant un air légèrement contrarié, bien que jouer pour montrer très bien que je ne le suis guère. Finalement il a beau faire son timide, il parle de manière forte assuré par ses propos... Devrais-je te l'écrire pour que tu sois sur de le lire et de le garder en tête ?! Je le regarde avec amusement. Tu peux me tutoyer, je préfère même le vouvoiement à , à mon sens, une froideur extrême qui empêche de créer des liens... bien que dans les siècles précédent il était réellement bien en employé mais de nos jours... J'aurais préfère plus âgé au "largement plus vieux", mais ce n'est pas grave. Je rétorque avec amusement, puis prenant dans ma poche une carte de visite - du Night & uc - je lui tend l'ayant prise entre deux doigts. Le regardant avec malice je la fais glisser vers lui. Il est toujours bon de savoir que tu ne pourras guère ainsi oublier mon prénom, et parait-il qu'il est aussi bien agréable d'avoir mon numéro... Alors là promis c'est pas de la drague, pas pour l'instant, c'est juste... mon caractère habituel rien de plus. Bien qu'en effet je le crains que mon caractère ne soit qu'une drague ininterrompu au longs de chaque jour. Peu importe.

D'abord il éclate de rire, me laissant perplexe face à la véritable humeur que mes élucubrations ont pus enclencher. Peut-être a-t-il mal prit le fait que je laisse mes pensées occulter ses paroles. Il y a aussi mon manque de tact lorsque je parle du fait qu'il soit trop vieux. C'est vrai que j'ai tendance à facilement dire ce que je pense sans faire attention aux possibles conséquences. Heureusement cependant, il retrouve un sourire amusé comme au début de la conversation. “ Devrais-je te l'écrire pour que tu sois sur de le lire et de le garder en tête ?! Tu peux me tutoyer, je préfère même le vouvoiement à , à mon sens, une froideur extrême qui empêche de créer des liens... bien que dans les siècles précédent il était réellement bien en employé mais de nos jours... J'aurais préfère plus âgé au "largement plus vieux", mais ce n'est pas grave. ” Ne sachant pas trop comment réagir à ses paroles qui laissent encore plus indécis que son rire puis son rire. Je le laisse donc écrire sur la petite carte de visite, me disant que je risque fortement de la perdre dans l'heure suivante. Mais bon, laissons lui un espoir, il me plait bien alors pourquoi ruiner déjà le jeu de séduction par quelque aveux peu flatteur. Il faut vraiment que j'apprenne à la fermer, à ne pas m'auto-griller dès qu'un homme m'attire. Il me tend le carton que je saisis sans hésiter, le reposant sur la table à côté de mon verre après l'avoir parcouru d'un rapide regard. Camil, souvient-en Sady, ou tu risques de passer définitivement pour un attardé mental, munit d'un cerveau de poisson rouge atrophié.“ Il est toujours bon de savoir que tu ne pourras guère ainsi oublier mon prénom, et parait-il qu'il est aussi bien agréable d'avoir mon numéro...” C'est à mon tour de rire un peu, choisissant finalement de ne pas m'en faire au sujet d'une vexation possible. Il semble sincère de bonne humeur.

“ J'essaierai de m'en souvenir, juré monsieur le patron de bar. Et puis il est vrai que votre numéro peux servir, les soirs de vaches maigres où... Nous ne trouvons aucun bar où bosser. Quoi que cela reste rare, alors bon, je préfère surtout connaitre ton prénom. ” L'imitant pour hydrater mon gosier je vois mes compagnons investir les lieux. Je les salue en ricanant un peu gêné alors qu'ils sifflent en me voyant accompagné de Camil. “ Quel bande de gamin... J'suis comme eux, mon dieu, tu devrais fuir avant de le remarquer. ” Et voilà, automatiquement je me fous la honte de moi-même. On dirai que je ne peux résister à l'envie de foutre en l'air mes débuts de relations. Peur certaine de ce qui pourrais bien advenir, si jamais il se laissait charmer par mon air de faux prude, de biche apeurée comme il le dit si bien. Pire encore, si moi, son air de mauvais garçon réussissait à me faire craquer. C'est loin d'arriver. Je me le jure c'est loin d'arriver, de toute manière.

Je lui tends ma carte de visite, nullement vexé qu'il enchaine les soit disant boulette, qu'il ait oublié mon prénom, qu'il ne m'écoute pas... qu'il me traite de vieux. En fait sérieusement j'y vois vraiment pas une offense et je ne m'y attarde même pas. Je sais bien qu'on me dit souvent que je suis bien trop "sympa", que je ne prend rien au sérieux, et que des fois les gens sont à la limite de l'impolitesse sans que cela me gêne, je m'en fiche moi. Bien que là Sady ne le soit pas du tout, bien au contraire, ayant accepté gentillement de prendre un verre avec un "vieux". J'essaierai de m'en souvenir, juré monsieur le patron de bar. Et puis il est vrai que votre numéro peux servir, les soirs de vaches maigres où... Nous ne trouvons aucun bar où bosser. Quoi que cela reste rare, alors bon, je préfère surtout connaitre ton prénom. Je sourie, au moins il se souvient de qui je suis, même si il se souvenait pas de mon prénom c'est déjà ça. Je n'ajoute rien, il peut en faire ce qu'il veut du numéro de téléphone, m'envoyer ses amis, me demander pour son groupe, m’appeler juste comme ça. Je ne compte plus les personne à qui j'ai donné cette carte, moi je dis que ça sert à rien d'avoir une téléphone si personne n'appelle. Et étant du genre à adoré discuter avec les gens, je ne refuse pratiquement jamais de donner mon portable. Pour avoir mon fixe c'est plus dure, et je crois d'ailleurs qu'il doit y avoir que cinq personnes l'ayant, Invidia et le monde entier comprit.

Mon regard se détourne vers l'objet que Sady regarde, les personnes du groupe qui avait déjà joué chez moi arrivent pour "investir" les lieux, je les reconnais légèrement bien que je n'ai pas vraiment en tête chacun des membres des groupes qui joue au Night&uc. Ils passent remarquant Sady en le saluant, ajoutant un ou deux sifflement, je continue de prendre une gorgée, nullement arrêté dans mon geste. Amusé de ce genre de comportement enfantin, qui me rappelle mes années avec cette même attitude. D'un coup en effet comme l'a dit Sady je me sens vieux. Sans en être gêné, j'assume parfaitement, n'ayant que très peu grandit dans ma tête il me semble. Quel bande de gamin... J'suis comme eux, mon dieu, tu devrais fuir avant de le remarquer. Je ris devant sa réplique, m'amusant du fait de ce qu'il vient de dire, j'hésite à lui faire remarquer que dans le genre essayer de retenir quelqu'un il est pas très doué, je n'en dis rien, je ne dis pas non plus qu'il devrait faire attention à ce que je ne le prenne pas au sérieux. D'ailleurs il semble s'en rendre compte lui-même, ce qui me fait encore une fois sourire. Il m'amuse, réellement. Merci du conseil... Ils jouent tout les soirs ton groupe ? Je change de sujet en le faisant exprès, pour l'embèter, parce que de coutume beaucoup auraient sans doute répondu qu'ils s'en fichent, ou bien du genre " t'inquiètes pas je ferais avec" que dalles, moi j'aime faire cogiter les gens, qu'ils soient pas dans les banalités d'une conversation avec n'importe qui. Que je ne sois pas n'importe qui. Alors j'enchaine, sur un truc débile d'ailleurs mais peu importe, le but étant de discuter, non ?

Légère panique qui m'envahis, je la chasse avec un gorgée brulante d'alcool. Ça déchire mon oesophage alors que je la vodka trop rapidement je l'ingère d'un geste brusque. Le verre claque sur la table avec force et tremblement. Pourtant tout à coup je me sens mieux. Si ils n'avaient pas voulu nous voir ainsi, les cieux n'auraient inventé la liqueur incolore, torture des esprits plus assez pieux. Heureusement que son rire et sa bonne humeur extirpe la mienne de son cocon angoissé. Je retrouve donc l'humeur sautillante pour laquelle j'ai toujours été connue, bien qu'un poil difficile à conserver les premières secondes elle reste bien. “ Merci du conseil... Ils jouent tout les soirs ton groupe ? ” Me demande-t-il en déplaçant habilement le sujet de notre conservation. D'abord je fronce un peu les sourcils, oscillant entre le soulagement que ma protection incontrôlable et fonctionner et l'étonnement d'une réaction peu commune pour quelqu'un qui semblait me draguer. Enfin bon, je ne suis pas suffisamment instable et masochiste pour m'en plaindre. C'est la seconde partie de sa phrase qui soudain vient rongé le sourire que j'avais réussi à scotché, en usant un rouleau complet de chatterton, sur mon visage. Il vacille alors que je secoue la tête avec une contrariété, dirigé sur ma personne bien que je doute qu'il puisse le deviner. “ Disons qu'ils voudraient, mais que je... Je n'ai pas exactement l'état pour assumer un concert tout les soirs. Question de santé famélique dirons nous. ” Je voudrai rire, comme un gamin que je suis sensé être, ne pas prendre à coeur ma situation, mon "état" comme je suis si mien. Mais il n'y a rien à faire, mon expression reste figée dans un masque douloureux. Ceci me faisant même baisser les yeux. “ Je... Je vais aller vérifier qu'ils ont pas besoin de moi, puis ça va être l'heure. Reste pour le concert ? Je pourrais te payer un verre après. ” Ceci étant dit je lui lâche un clin d'oeil et me lève pour filer vers la scène et mes camarades musicaux. Qu'il reste ou pas le choix lui appartient. Je trouverai bien un autre mec avec qui terminer la soirée. Ou je rentrerai me faire un spleef d'avant sommeil tiens.

changeant de sujet, je laisse de côté le fait que je devrais peut-être fuir devant ses "gamineries" comme il vient de me le dire, qu'importe. Nul envie de partir, surtout que ce soir c'est mon soir de congé, alors mince je vais pas quand même me casser la tête, ce soir pas d'obligations, de responsabilités et autres conneries. Alors j'enchaine sur son groupe, qui a bien plus à ma clientèle quand ils sont venu jouer l'autre jour chez moi d'ailleurs. L'interrogeant sur leur fréquence de concerts, n'ayant pas réellement cherché si ils avaient du succès ou pas, du tout, je cherchais un bon groupe à faire jouer, leur tarif me convenaient, rien de plus. Je le vois dire non de la tête, changeant son sourire par une expression plus contrarié, aurais-je touché un point sensible ?! Disons qu'ils voudraient, mais que je... Je n'ai pas exactement l'état pour assumer un concert tout les soirs. Question de santé famélique dirons nous. Oh en effet point sensible, je me mordille la lèvre, légèrement songeur à ce qu'il vient de dire. Puis c'est son expression de visage et le fait qu'il semble ne pas réussir à la cacher qui m'interpelle. Je déteste devoir remonter le moral des gens, non sérieusement je ne suis pas doué pour ça. Je suis doué pour faire rire, pour prendre tout à la légère, mais ça je ne suis pas doué. C'est une joie alors que le groupe et toi vous soyez arrêté à mon bar l'autre jour. J'enchaine déviant légèrement le sujet. Je ne pense guère qu'il a envie que je lui dise que je suis désolé, et je ne vais pas m'excuser pour avoir abordé le sujet sachant que je l'ignorais. Oui chiant à ne pas faire comme tout le monde avec leur politesse...

Je... Je vais aller vérifier qu'ils ont pas besoin de moi, puis ça va être l'heure. Reste pour le concert ? Je pourrais te payer un verre après. Changement de situation, de comportement. Le fait qu'il essaye de "fuir" ce moment m'amuse légèrement, mais je laisse faire, en effet ça va bientôt être l'heure. Je lui lance un sourire en réponse à son clin d'oeil sans lui répondre si oui ou non je vais rester. J'en sais rien, cela dépendra de si je trouve comment m'occuper tout le concert. [...]
Écrasant ma cigarette dans le cendrier, je la regarde se lever sans la quitter des yeux, avec un sourire sur de moi, elle baisse les yeux, se mord la lèvres, s'excuse encore une fois. mademoiselle doit rentrer, elle a une amie à qui elle a promit de passer, j'ai bien entendu répondu que je me mettrais jamais entre deux amies, elle a rit. Et je la laisse filer, non, pas envie de batailler plus. De toute manière j'ai la nette impression que si j'ai la chance de la recroiser un jour, elle se laissera facilement avoir. Je la regarde s'éloigner une seconde, avant de tourner les talons et entrer de nouveau dans le bar, la soirée s'achèverait presque on dirait. Je commande un autre verre, que je bois assez rapidement, me posant au bar pour discuter avec le barman, regardant sur scène les gens s'activer pour ranger. Sady... alors il est où ce môme ? Mon attention première n'était pas de rester, mais ayant trouver de quoi me distraire, j'ai pas refuser, et maintenant je ne vais surement pas partir comme ça...

Discutant avec le barman, j'en oublie le temps qui fil, les minutes qui défilent, juste quelques instants pourtant. Chaque soir c'est la même chose, la nuit passe trop vite, et l'aube pointe son nez à peine ais-je eu le temps d'inspirer. Comme quoi le temps n'est pas une science exacte dans notre esprits, qu'on peu se donner tout le temps dans une vie... Enfin bon.
Une pression sur mon bras me fait tourner la tête, Sady. Ici, à présent près de moi, et dans son regard un je ne sais quoi qui a légèrement changé. Je me dis que j'ai peut-être un peu trop bu, où alors que le concert l'a remit dans ses basket. Peut-être. Qu'importe, il me sourit et je laisse un léger sourire amusé sur mes lèvres. Finalement je te retrouve, encore d'attaque pour un verre ? D'ailleurs, me suivrais-tu pour une clope dehors ? Sa voix glisse à mes oreille, et je peux que relever qu'elle aussi a mué, elle aussi s'est changée en quelque chose de beaucoup plus velouté, beaucoup assuré. Et moi, moi ça me plait. Je termine mon verre de peu et donc la demande première ne peut être réellement refusée. Il a l'air bien, moi j'en sais trop rien. Bien ? Même un peu plus, le soir, la nuit, peu importe tant qu'il n'y a pas l'ennuie. Encore présent en effet... Je répond simplement avec une retenue exprès par amusement. Je me lève tirant de ma poche de veste mon paquet, avançant d'un pas je le regarde me mordant la lèvre avec amusement. Alors, tu viens ?

Je lui lance un sourie taquin, amusé, peut-être que les verres aussi accumulés ne sont pas si innocent dans ce jeu insensé. Insensé ? Que dis-je, bien sur que si, même trop sensé, comme toujours, parce qu'il y a un but, parce qu'il y a une histoire, une volonté bien plus qu'un devoir. Parce que j'aurais pu rentrer avec toutes ces filles, avec chacune d'elle, mais sauf que non. Pas ce soir, et puis Sady m'amuse, il a ce truc bizarre... Ce môme à la maladresse certaine, ce môme totalement à côté de sa plaque. Et puis la séduction c'est comment dire, ma passion. Alors même avec le môme, mon sourire se teinte de provocation, d'une drague légère et à peine voilé. Je tourne les talons me dirigeant vers la porte pour aller sur la terrasse.