Marküs H. Deapell
| Sujet: Au pire je fais une fleur, ou un cœur avec ton prénom Dim 13 Nov - 21:22 | |
| Après un coup de fil rapide Kafka était en route pour chez moi. Étape importante nous allions choisir ensemble où est-ce qu'on se ferait tatouer et surtout quoi. Pour moi l'endroit c'est pas le plus important, bon après j'ai pas trop envie de le faire sur le visage parce que les gens ne voit que ça mais que ce soit omoplate, bras, torse, aine, dos, cou ou jambes ça revenait au même. D'ailleurs j'en avais déjà un certain nombre un peu partout. Mais quand on goute aux tatouages il est difficile de s'arrêter, moi je pense pouvoir dire que je suis un accroc. Tant qu'il reste de la place je continuerai. Donc aujourd'hui on avait planifié la journée pour choisir quels seraient nos futurs tatouages. Je le conseillerai et il ferait de même pour moi. J'étais donc dans la salle de bain, en boxer en train d'essayer de voir mon dos pour trouver la meilleur place. C'est à ce moment précis qu'il sonna à la porte d'entrée, pas le temps d'enfiler un tee-shirt ou que ce soit. Au pire si c'était pas lui c'était pas grave non plus, je suis pas ce qu'on appelle quelqu'un de pudique. Alors je j'allais pour ouvrir il avait déjà mis un pied dans mon appart'. Ça c'est du Kafka tout craché, il fait comme chez lui quand il vient là, mais ça ne me dérange pas, disons que je suis habitué et puis je fais la même chose quand je vais chez lui alors je peux pas lui en vouloir. Je le serais dans mes bras amicalement, c'est pas un câlin mais plus une sorte d'accolade entre mecs.
On entra dans le salon et je lui demandais : « Alors quoi de beau mec ? Prêt à te faire piquer ? » En disant ça je sortis une cigarette du paquet qui trainait sur la table basse et l'alluma, j'en pris une autre et la lui tendit. Il la prit et se l'alluma. Je le regardais. Il avait la même tête que d'habitude. Des cernes sous les yeux surement dues à une nuit courte et animée. Oui ici y a moyen de sortir tous les soirs si on veut et le connaissant il avait du sortir la veille. Mais ce qui me marqua après sa petite mine fatiguée c'était une sorte de contrariété. Comme si quelque chose n'allait pas ou lui manquait. Je voulais pas en parler tout de suite mais ça allait sortir sur le tapis. E suis pas du genre à remarquer les choses et à faire comme si de rien n'était; je suis obligé de vider mon sac et j'ai pas peur de poser des questions même si elles sont plus qu'indiscrètes.
|
|