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Invité
| Sujet: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 16:47 | |
| Lauren Fairley. Surnom: Lau' par ses proches ; m'dame, connasse, boss par les gosses dont elle s'occupe. Âge, date et lieu de naissance vingt quatre ans, un treize janvier, Derby Nationalité: anglaise. Origine(s): sa mère lui dit souvent que son père n'était qu'un putain d'italien, un salaud d'allemand, un enfoiré de paki. Elle a pas d'autres origines que l'Angleterre, elle a arrêté de chercher d'où pouvait venir le paternel. On s'en branle. État civil: célibataire convaincue. Orientation sexuelle: goudou assumée. Activité officielle/officieuse: Lauren est animatrice dans un centre aéré des quartiers difficiles de Derby. Elle s'occupe des jeunes de la zone Est. Signe distinctif: Une incroyable envie de te mettre son pied dans les couilles. → INKY. It's always the same dream. I'm wondering- naked, in this strange maze of hallways, and I feel this creeping sense of impending doom, like something terrible is about to happen. I pass my room mate, my Mom, my best friend Stella. Basically every significant person in my life. And they're all just staring at me like I'm some kind of museum display behind glass. And then I see two people I have never met before- A mysterious, unearthly, beautiful woman, and this read haired girl. And they both seem to be leading me deeper into the corridor. This is when I notice the black door. And I'm not sure why, but some how I know that I've got to find out what's behind it. So I grab hold of the knob, open the door and discover... A dumpster. → Eeny Meeny Miney Mo. Dans tes poches? Quasiment rien, mes poches ne semble pas assez grandes, ou trop serrées contre mes cuisses pour accueillir un bordel. J'l'aisse juste mon briquet dans la poche arrière de mon jean. Fond de ton sac? Au contraire de mes poches, mon sac est un putain de dépotoir. Clés de mon appart, celui de ma mère, et de ma bagnole. Paquets de blondes – un plein, deux vides sûrement -, des Marlboro light uniquement. Paquet de tabac camel aussi, OCB noir au cas où. Trousse de maquillage restreinte – rouge à lèvres, crayon -. Mon blackberry. Des cartes de tout genre, de parfumerie, d'un toubib, d'une inconnue rencontrée la veille et que je ne rappellerai jamais. Carnet d'adresse, avec les numéros des gosses dont je m'occupe. Un cranté aussi, c'est Derby. J'dois en oublier. Sous ton pieu? Pas grand chose, je balance tout dans mon placard. → Of moon, birds & monsters. De la légitime défense, on en vient à la légitime défonce. Celle qu'on s'accorde après la semaine de boulot, à aider un connard de jeune qui ne pense qu'à te baiser histoire de montrer à tout le monde qui est le roi du pétrole dans sa cité. Vendredi soir, la mini plage, celle qui nous faisait rêver quand on était gosse, quand on se foutait les pieds dans de l'eau gelée, polluée en s'imaginant à dix mille lieux d'ici. Sur les côtes des Caraïbes, un endroit où il fait chaud, un endroit où on serait bien, ensemble. La joyeuse bande de rebuts qui vivent en autarcie, à chanter autour d'un feu, se rouler dans le sable avec les licornes. C'est ça la plage, ce bout de gravas qui borde la rivière, ce bout de terrain que les gosses actuels ne viennent même plus squatter pour s'amuser, picoler. Eva glisse une bière entre mes mains, en file une autre à Vince. « C'est nous, les albatros au fond de la mine. » Elle rit, j'me laisse tomber en arrière, tête sur mon sac à main, joint coincé entre les lèvres. « On va s'noyer, tu vas voir. Tout va s'écrouler sur nous, l'eau prendra de partout, inondés, la vase jusqu'au nez. » Elle est stone. Complétement ailleurs, une gamine aux plaies d'adultes. L'innocence bafouée, volée, par les habitudes. « On fera des bulles. » Josh se marre, avale sa bière d'un trait. Il est devenu gros Josh. Un bibendum perdu dans un putain de capharnaüm. Et Vince semble avoir complétement oublié le gosse qu'il était, ce foutu connard qui se tapait la plupart des filles du collège, du lycée, avec son sourire de tombeur. Si notre vie avait été un dessin animé, les yeux des nanas se seraient remplis d'étoiles, leurs têtes auraient grossies, leurs bouches se seraient entre ouvertes dans une hébétude bovine devant le prince charmant. Vince est toujours beau, mais Vince n'est plus qu'une enveloppe. Et moi, la terrifiante lesbienne, la sauvage des bas quartiers, qui crachait comme un homme, qui s'battait comme un homme, qui peignait pas ses cheveux, se maquillait pas, prenait la société par les hanches pour l'enculer à sec. Elle est où elle ? Elle se crève tous les jours pour des gamins qui n'en ont rien à faire d'elle, qui n'ont pas de foutu avenir, comme elle. Qui s'effacent en voulant se faire entendre. Sampler. Jamais je n'ai senti si avant, à la fois mon détachement de moi-même et ma présence au monde. Détachement fin, détachement feint. Pseudo: Raphawell. Âge: J'ai dépassé la tranche du 1X. Présence: Pff. Plus: Prout magistral.
Dernière édition par Lauren Fairley le Jeu 3 Mai - 20:39, édité 12 fois |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 16:47 | |
| il n'y avait pas de temps à l'époque, où ni vous, ni moi, ni ces rois n'existaient (Krishna) Pas d'acte ni de chapitre. Hasard rituel. ça se bouscule, s'entre choque dans mon crâne. Des bangs infernaux, qui me font gémir un instant. Main posée sur le front, j'agrippe une mèche de cheveux blonds, plisse les yeux comme si le mal allait passer. La sonnerie d'un portable, espèce de parodie i-phone de la bande son d'american beauty. Merde, merde éteins ça tu veux ? J'étends les jambes, les bras, le chat tiré de force d'un sommeil que je juge beaucoup trop court. Choc, un bras se glisse sur mon ventre nu, des ongles peints d'un rouge criard, le miaulement d'un autre félin. J'suis sur mon territoire au moins ? Rapide coup d'œil paniqué aux murs qui m'entourent. Non, j'suis pas chez moi. J'sais pas du tout où j'ai pu atterrir, dans quelle tanière sordide, avec la première personne ayant éveillé ma libido au détour d'un verre de sky je suis tombée. Seigneur, écoute ta plus digne fille, fais moi sortir de là, ne la réveille pas. Doucement, j'me glisse hors du lit. La délicatesse du phoque en plein rut, j'm'écrase contre le sol. Note pour moi même : ne jamais jouer à catwoman quand vos jambes pèsent quatre grammes d'alcool. - Tu fais quoi ? - Je vais prendre une douche. Plus besoin d'attendre que la soirée revienne au compte goutte, que les souvenirs débarquent au filigrane. Les promesses ont été balancées. Elle a du me parler de sa joie d'être une néolesbienne, qu'elle et moi, on allait faire de grandes choses – pas seulement sexuelles -, qu'on se prendrait la main, qu'on se donnerait des surnoms niais, qu'on taperait des crises de jalousies à se griffer mutuellement les joues. Ouais, c'est cool. Trop cool comme réponse, j'avoue qu'm'a répartie a connu de meilleurs jours. L'amour s'assume, j'reste une anonyme. Ou je t'aime sur internet. Le marché s'effondre, ça vous plait ? Les arbres semblent maintenant aussi nombreux que les dealers de coke à Mexico. Les ours polaires se meurent au grand damne des écologistes en chaleur, qui pleurent toutes les larmes de leur corps histoire de rajouter un peu d'eau après cette fonte massive des glaces. Les lycéens sont en émoi, leurs hormonent révolutionnaires s'entre-choquent et ils chopent leurs banderoles rouges histoire de crier haut et fort ce qui tombe dans l'oreille d'un sourd. Les prêtres font dans la sous pape de Saint Pierre en demandant pardon après après avoir traumatisé les enfants de chœurs. C'est pardonné, Dieu est de votre côté au Vatican X. La laïcité est écrasée par les talons aiguilles de ces femmes libérées qui pour prouver qu'elles sont belle et bien les filles du 21° siècle, se font prendre en levrette en hurlant ni putes[i] mais peut être soumises ouais. Innocence factice. On essaye de redorer l'image du Christ qui se meurt – une deuxième fois -, mais les Castellucci balancent de l'essence sur le Divin, par engagement artistique. [i]Christianophobia. Liste non exhaustive. La mort en grand. Et moi je savoure mon whisky à vingt dollars, acheté au super marché, tendance héritée de ma mère, à la recherche de la prochaine chatte qui viendra se glisser dans mon pyjama. Tête chercheuse de seins, j'emmerde le monde, je n'ai aucun problème. J'me complet dans mes névroses, et je suis une thérapie depuis une dizaine d'années, juste pour persuader quelqu'un que non, je ne vais pas bien, que l'alcoolémie d'une mère m'atteint encore, que l'abandon d'un frère, d'un père, me fait chialer la nuit, que la meute de gosses dont je m'occupe me mènent la vie dure avec leurs insultes incessantes. Demain je raconterai à mon psy les détails sordides de ma soirée, pour la voir casser la mine de son critérium sur son bloc note. Et je finirai par un bonne journée, à la semaine prochaine docteur en balançant la liasse de billet dus, remboursée par une sécurité sociale bientôt déchue. Cinq heures par jour, à dessiner des cubes sur des feuilles initialement blanches, à hocher la tête par intervalles de cinq minutes et ramasser quelques milliers de livres en fin de mois, les psy non plus n'ont aucun problèmes. Même si bien souvent, ils finissent à leur tour allongés sur le divan, sexuellement ou non, à s'arracher les cheveux en pleurant sur leur funeste sort. La gigantesque mascarade, trop de zèle mène à la folie précoce. C'est la morale du jour. J'devrais lui raconter comment ma vie a basculée étant gamine ; ce genre de truc leur plait, les fait frissonner du bassin comme l'œdipe. Laissons ce pauvre gars en paix ; il a seulement parlé au sphinx et l'armada de psychologues en folie le prend comme héros clé de nos vies à tous, normalisation particulière. J'avais sept ans. Peut être huit. Je traversais le salon d'un ami, courageuse comme dix pour aller nous chercher un jus d'orange, quand j'ai vu sa grande sœur, thermomètre dans le cul, mère à côté à lui poser la paume de main sur le front. Bam, quelques secondes imprimée dans ma mémoire visuelle et mon existence entière a basculée. Radical, honte magistrale, qui m'aurait sûrement valu des années de thérapie en plus pour effacer ce souvenir cuisant, me bloquant dans les décennies à suivre pour tout coït anal. Et elle sera heureuse, vraiment. Je lui aurai fait gagner sa journée : homework, trouver dans le tas de bouquins présents dans sa bibliothèque ce qui a pu bloquer dans ma vie, et forcément en lien avec ce souvenir.Pas la peine de s'emmerder avec le passé, l'avenir semble radieux. 2011, la technologie avance à grands pas ; le premier mouton cloné en perdrait ses poils de voir qu'on aurait maintenant pu le faire re-naître avec un pelage argenté. Quand la nanoscience donnera des couilles aux femmes, une paire de seins aux hommes. Le troisième sexe, qui communiquera par les réseaux sociaux, quand un twit remplacera les longues lettres enflammées que feu nos ancêtres s'échangeaient. Humidité informatique. Je parle de sexe, oui. Mademoiselle chante le blues. Sincèrement votre, je vous baise.
Dernière édition par Lauren Fairley le Mar 1 Mai - 20:47, édité 8 fois |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 16:54 | |
| Je ne connais pas ta célébrité, mais j'la trouve vraiment magnifique. Bienvenue parmi nous, et bonne chance pour ta fiche |
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Mari N'Daw
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Esmee Khursh
PSEUDO : tiger, tiger (maëlle)
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 17:10 | |
| moi, qui pensais que t’aillais nous faire un mec 100% derby avec ta belle trouvaille, je suis déçue. - eh, j'crois que c'est la première fois que je te vois en fille (si ma mémoire ne défaille pas) mais t'inquiète elle est quand même super belle (bonne), la lauren |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 18:06 | |
| Merci Anishka Tu parles, avec ton avatar sublime Manon, grosse loutre, j'sais que je suis belle/bonne Puis j'te place sur ma fiche, fallait bien que tu viennes me souhaiter bienvenue Maëlle, l'inspiration était moins présente pour le garçon. Puis l'envie de faire une fille est arrivée ( ça débarque une fois par an, fallait bien que je saute sur l'occasion ) |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 18:08 | |
| il le faut. ta meuf est swag dans son genre en mode teach me how to be cool. bienvenue |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 18:26 | |
| Thanks babe. Il nous faudra un lien, le peu que j'ai pu lire de ton personnage m'inspire. |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 19:41 | |
| le pseudo comme l'avatar, très inspirants. sans parler du gif et du début de fiche prometteur, j'veux voir la suite. bienv'nue chez toi la belle. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 19:46 | |
| jamais vu ton avatar, mais ça semble prometteur -> [] bienvenue |
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Invité
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Invité
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 20:49 | |
| Merci à vous Message général, mais j'vous bise tous au cas par cas. Alizé, à force oui, il nous faudra bien un rp Je me remuerai les méninges pour qu'on se trouve un putain de lien |
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L. Sad-Dae Styrax
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Mar 1 Mai - 22:13 | |
| mon dieu, des canons comme s'il en pleuvait bienvenue |
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Invité
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Jeu 3 Mai - 20:40 | |
| T'as vu ça ? Puis d'abord, toi aussi t'es un canon |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: la nuit je mens (lauren) Jeu 3 Mai - 20:50 | |
| T'es trop bonne babe, pas que physiquement ça c'est sûr J'te valide babe, UP 2 et puis voilà |
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