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| GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. | |
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Auteur | Message |
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Invité
| Sujet: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Jeu 3 Mai - 19:58 | |
| Welcome home. Les doigts qui picotent et ne plus sentir les coups qui l'on prend. Quel pied comme sensation, ne plus avoir conscience de son corps, tu te sens invisible, comme si tu pouvais faire tout ce que tu voulais sans avoir les conséquences qui vont avec. Cette sensation je ne la connaissais que très bien, pourtant à chaque fois c'est la même chose, même si je sais que je ne suis pas vraiment conscient de ce que je fais et que je vais surement le regretter le lendemain, cela ne m'empêche pas de faire toujours les mêmes conneries. De me rechouter soirée après soirée, me faire du fric profiter de la marchandise, il faut bien que je teste avant d'en vendre, quel mauvais dealer je ferais si je ne teste pas la marchandise avant de la vendre. On ne va pas dire que cela ne gêne plus que ça. Peu de mes proches avaient eu la chance de ne pas me voir complètement défoncé au moins une fois ou alors ils ne se sont pas rendu compte parce qu'ils étaient eux-mêmes défoncés, ou bien ils ont cru que j'étais dans cet état là en permanence et que c'était un comportement complètement naturel. Eh bien, c'était presque ça. C'est fou comme tous les désirs que vous cachez à l'intérieur de vous ressortent d'un coup, sans que vous en ayez conscience, la douce sensation euphorisante vous monte au cerveau et vous fait perdre littéralement la tête.. Vous êtes capables de faire n'importe quoi du moment que vous vous dites sur le moment que c'est une bonne idée. C'est pour cela que la plupart du temps où je suis défoncé, je décide de rentrer "chez moi", dans la maison où vit ma mère et mon petit frère, Camil.
Comme à cet instant précis où malgré que je voyais tourner un peu la maison sur elle-même devant moi, pensant que c'était tout à fait normal, je me dirige vers la porte de la cuisine qui donne sur le jardin, j'ai toujours l'habitude d'entrer par là lorsque je ne suis pas vraiment dans un état "potable", pensant faire moins de bruit alors que c'était surement faux. Je grogne légèrement lorsque je butte conter une chaise dans la cuisine, pourquoi les meubles se déplacent devant moi comme s'ils m'empêchaient de rejoindre les escaliers. Lentement, mais surement, je fais des zigzagues contrôlés pour accéder aux marches qui vont m'emmener directement à la destination, la porte de Camil. Je ressentais un besoin inexplicable d'aller le voir, rien que de le voir dormir, pour être sûr qu'il dort, qu'il ne traine pas. Jamais je ne me suis autant soucié de lui, mais de toute façon, je ne veux pas qu'il traine là où je traine, c'est pas pour lui, il n'est pas... comme moi, c'est MON monde pas le sien. J'ai déjà eu la démonstration lorsque ce bâtard de Gontran avait osé l'approcher de trop près, rien qu'en pensant à ce souvenir, mon poing se crispe conter ma volonté, toute la colère de ce jour-là remonte dans mon corps, trop chaud à cause de la chaleur de la drogue dans mon sang additionné par une bonne dose d'alcool. D'un élan incontrôlé, j'ouvre la porte d'un coup sec, mais je ne pensais pas qu'il allait se réveiller, du moins je ne l'espérais pas. J'avance dans la pénombre, regardant la masse informe sous la grosse couette, refermant la porte doucement, n'enlevant pas mon regard de lui. Pendant quelques secondes je reste à le fixer, comme si mon regard allait réussir à le faire bouger. Sans en avoir conscience, je m'approche doucement de son lit, arrivant directement juste devant son visage qui à l'air si serein et calme. Mon souffle est plus chaotique et saccadé qu'à l'ordinaire, je m'assoie sur le bord de son lit, affaissant le matelas qui est le cadet de mes soucis à ce moment présent. En une pulsion soudaine, j'approche ma tête de la nuque de Camil. Mon souffle chaud butte contre la nuque du petit brun, envoyant des frissons sur sa peau. J'ai une envie de prendre ses cheveux dans ma main et de lui faire voir ma présence, détestant être ignoré, même s'il était en train de dormir, mais je retiens mon geste à même pas quelques centimètres de la destination, respirant son odeur douloureusement. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Ven 4 Mai - 22:13 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Je pousse la porte de la maison avec un soupire de soulagement. La soudaine chaleur abattue sur la ville vient de réduire ma journée à un simple enfer entre fatigue et bouffé de chaleur. Juste horrible. Évidement je suis seul, et je lâche mon sac pour virer mon pull et me diriger vers le frigidaire pour me prendre à boire. Assis dans la cuisine, sur la table, je regarde celle-ci dans mes pensées. J'ai des devoirs mais aucune envie de les faire en fait. Et c'est donc mon téléphone qui finit seulement par me faire sortir de mes songes. Je soupire en l'attrapant, je suis toujours dans mes pensées. En ce moment c'est devenu une telle habitude que ça devient flippant, j'ai du mal à me concentrer sur n'importe quoi, devoirs, discussions, émission télé quand je la regarde. Je sais pas je me réfugie toujours dans mes pensées. La chose visée ? Rien du tout.... Enfin pas tellement, c'est le chaos, le désordre complet à l'intérieur, y'a rien de rangé, rien de facile à comprendre. Je soupire. Envie de rien, sincèrement en ce moment j'y vois plus très bien, j'essaye pourtant, j'comprend pas, y'a rien qui cloche dans mes pas... C'est... tout ça en faite. Ok même là je m'embrouille, je fais défiler le message de Norah qui me propose de sortir un peu vu le temps sincèrement radieux qui règne sur la ville. Mon regard dévie vers mon sac de cours, réfléchissant je me dis que là je passe mon tour. Je saute au sol, et prenant juste mon téléphone je décolle. Je referme la maison décidant de remettre mes devoirs à plus tard, beaucoup plus tard. De toute manière y'a toujours personne dans cette maison, je vie à moitié seul la moitié du temps et des comptes à rendre à personne. Enfin presque personne en temps normal... Parce que justement rejoignant Norah et Tim au skate parc en se met à chercher un endroit où s'arrêter pour se poser, et évidement de loin de reconnaît sa silhouette familière, tellement familière. J'avale ma salive en le voyant en présence de Gontran et un autre type, son air si sérieux même de loin pas la peine de réfléchir, je sais qu'il flanque la trouille même avec le vague sourire qu'il envoie à l'un des deux garçons. Je me tourne de l'autre côté, préférant ne pas risquer d'être vu dehors, il pourrait très bien foncé pour me renvoyer à la maison travailler... C'est trop ça. Je fixe l'heure et le temps qui sombre peu à peu, sans aucun doute sur la destination qu'il a trouvé pour la soirée. [...]
La porte se referme, et je salue avec adoration la solitude qui revient me tenir compagnie. Soupire. Bonjour télé, tu deviens ma seule amie qui peut permet de pas déprimé. Blasant, j'en viendrais même à préférer bosser. Je termine mon repas en finissant de débarrasser aussi le couvert de la matka qui vient de repartir bosser pour la nuit. Je verrouille la porte d'entrée par simple habitude avant de monter jusqu'à ma chambre. Volet clos, fenêtre entre ouverte, ma dissertation devient un autre monde, je perd le fil, je m'envole loin, je fais des rondes... Les heures passent, la nuit s'encrasse, devient noir et je finis par laisser tomber, je soupire en lâchant mon crayons, et allant m'étaler sur mon lit, je fixe mon écran d'ordinateur que je n'ai pas éteins. Les conversations facebook s'ouvrent, sans que je prenne la peine de me lever répondre ou éteindre... Mes yeux finissent par se fermer et rabattant juste les couvertures sur moi dans un élan de fraicheur. Et je sombre... Un truc finit cependant par troubler mon sommeil et j'ouvre les paupières, mon cœur s'emballant alors que je quitte le sommeil dans un soubresaut. L'obscurité me répond mais un souffle me fait réellement sursauter alors que je me redresse en me reculant d'un seul coup. A peine reculé que l'information glisse à ma tête... Ton' ?!! ma voix croisse légèrement par le sommeil quitté et la peur qui m'a agité. Un frisson me parcourt face à la distance si infime entre nous et qui était il y a quelques secondes encore plus fine. Mon coeur s'emballe, déraille. Qu'est-ce que tu fais ? J'essaye de me tirer du sommeil, essayant de savoir si j'hallucine tout bonnement pas.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 18:30 | |
| Welcome home. Il ressemblait tellement à une poupée dans cette position, comme si toute vie avait quitté son corps et qu'il ne restait plus que son corps qui ne vieillit jamais, rien qu'à cette idée, un frisson me parcourra le dos. Ainsi, je pourrais être libre de faire ce que je veux de lui. Pourquoi une telle pensée venait directement à mon esprit, je devrais être perplexe par le fait qu'il ne pourrait pas se réveiller, pas être euphorique parce que je pourrais faire ce que je veux. Une claque mentale vient secouer mon cerveau encore trop dans la brume à mon gout. Souvent je me demandais ce qu'il faisait, s'il allait bien en cours, avec qui il parlait, ce qu'il faisait. Je ne savais que trop qu'il se retrouvait souvent seul dans cette maison infernale. La mère Griffith travaillait tard et à chaque fois qu'il rentrait, elle était déjà partie. Je ne connaissais que trop ce sentiment de solitude qu'on ressent à chaque fois qu'il n'y a personne pour vous accueillir "à la maison". De toute façon, que je sois plus présent à la maison ou pas, cela ne changeait strictement rien. Peut-être que dans ce cas là, Camil ne serait plus obligé de venir me chercher à chaque fois que notre mère voulait me demander quelque chose. Cela l'empêcherait d'aller dans des soirées qu'il ne devrait pas fréquenter. C'est l'hôpital qui se fou de la charité n'est-ce pas ? Seulement il n'est pas comme moi, il ne peut pas y aller, il ne doit pas. Pas que j'ai des regrets quant à me présente situation, au contraire je trouve que je me suis pas mal débrouillé. Il n'en avait pas le droit, c'est tout. Il n'y avait pas de raison à chercher, dans ma tête c'était comme ça. J'vais pas le fliquer comme un chien non plus, j'uis pas sa mère après tout. C'est juste qu'il sait très bien qu'il le regrettera s'il fait une chose de ce genre.
Je restais là comme un con à le regarder dormir et à remplir mes poumons de son odeur enivrante. Ma main était toujours à quelques centimètres de sa main, en suspend, comme si un fil invisible la retenait de finir sa course bien mérité dans les cheveux bruns de Camil. Je pouvais même sentir quelques mèches venir me frôler les doigts, viles tentatrices. Elles me narguent de ne pas pouvoir passer mes doigts entre elles. La seule envie qui me traversent et de les prendre dans ma paume et de les serrer entre mes phalanges pour les faire taire. J'allais honteusement céder à ce désir lorsque le corps contre lequel j'étais assis se mouva brusquement. Je serrai ma mâchoire tellement fort que mes oreilles sifflèrent horriblement. Stupidement, je me dis que si je n'avais pas bougé, peut-être qu'il serait resté endormi. J'en avais presque oublié que mes gestes pourraient le sortir de son sommeil qu'il aurait surement préféré y rester. Me sortant de ma rêverie, je vois le visage de Camil apparaitre dans mon champ de vision, près, trop près. Mon souffle est bruyant dut au réveille plus que brusque que je viens de lui infliger. Ton' ?!! Je ferme mes yeux et un rictus vient s'afficher fièrement sur mes lèvres. Je reste près de lui, regardant distraitement sa gorge qui se contracte délicieusement pour que l'air puisse passer dans ses poumons. Gueule pas putain ! Ma voix est plus un grognement qu'un véritable son. Je jette un coup d'oeil à son visage et mon regard s'arrête brusquement sur cette vue. Ses yeux sont encore petits et je comprends qu'il n'est pas totalement sortit de son sommeil. Une vision de lui à dix ans, se réveillant me vint à l'esprit. Je secoue doucement ma tête, me disant que c'était du passé, que tout avait changé maintenant, ce qui était le cas d'ailleurs. Je le fixe, décrypte son visage, le gravant dans ma tête. Qu'est-ce que tu fais ? Une expression d'incompréhension s'affiche sur son visage, comme à chaque fois que je reviens ici défoncé, à croire qu'il n'a toujours pas compris mon état. Un sourire ironique et stupide s'affiche sur mon visage.Je viens voir mon cher petit frère.. Ma voix sonnait affreusement fausse et soudainement, ma main atteint son but, se refermant brusquement dans la chevelure de Camil, tenant sa tête droite en face de moi, restant à une distance convenable de la folie qui se reflétait dans mes yeux. Je lui faisais peut-être mal, mais ce détail n'arrivait pas jusqu'à mon cerveau, j'essayais tant bien que mal de me concentrer sur son souffle chaud qui tapait contre mon visage. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 19:13 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Le sommeil à peine quitter, y'a plus de songe il reste plus que les brumes bien incrustées. Plus que le silence de la réalité, à la douceur d'un monde lointain je retrouve le monde sans début du matin. Obscurité à peine trouée, sombre visage qui vient m'en arracher. Frisson de stupeur, j'devrais lui en vouloir à mon agresseur. Et pourtant... agresseur ou sauveur, tout s'embrouille c'est comme les songes mais en plus ça m'fout la trouille. Y'a l'odeur qui se mêle au reste, y'a la présence et sa vision qui s'accélère dans mon cœur. Ma gorge croisse bizarrement je sors du lit faut pas trop en demander. Sa proximité me monte peu à peu à la tête, sa présence et ma chambre comme décor ne semble en rien lui faire offense, ah non pas à lui c'est à moi que ça m'fait violence. C'est ma chambre, mon territoire, j'débarque pas comme ça en inconnu dans ses déboires. J'dis rien, le sommeil m'en empêche et sa grandeur et sa violence aussi. Et puis... il est là, il est là, là au dessus de moi, là devant moi, là avec moi. Non stop. J'sais même plus ce qui en sors, j'vois pas trop si j'suis réveillé ou si je me rendors... Gueule pas putain ! Ah non je suis réveillé, parce que même dans les fins fonds de ce qui n'est pas la réalité, rien rien ne reproduit ses grognement avec authenticité. Je me tais, j'dis rien, c'est la nuit il a raison il a bien raison parce que bon... c'est KaeL. C'est mon frère, j'y peux rien... Ses paroles ont amené avec elle une odeur ignoble d'alcool, de tabac et sans doutes autre chose. Je grimace. Il sent la clope, il sent la transpiration, il sent à pleins nez le genre de soirée où il est toujours à traîner " n'y va pas"... " casses-toi..." " j'veux pas de toi ici rentres à la maison"... toujours les mêmes paroles. Mais il a pas bien comprit qu'il a pas à gérer ma vie, qu'il veut pas de moi mais que j'ai le droit de faire ce que je veux?! Ton'... t'es bourré... Humrph, je crois qu'il doit être au courant, sans doute même mieux que moi parce qu'il sait au moins ce qu'il a consommer. Phrase qui sert à rien, j'devrais peut-être même mieux me taire pour pas allumer sa colère.... non ?!
J'essaye de reculer mais en faite dans cette position ça va être dur à calculer, coincé entre ma tête de lit et mon frère à ennuis, mon frère pour la vie... mon frère à envies. J'avale ma salive, essayant de me réveiller bien comme il faut. Ne cessant de me répéter qu'il est là, bien présent, il est là face à moi, il est là. Je respire, y'a des neurones qui semblent vraiment le dedans totalement frire. Je viens voir mon cher petit frère.. Cher petit frère ? Cher petit frère... cher... mais petit frère. Je me fixe la dessus m'y cramponnant avec acharnement. Petit frère. oui mais pourquoi ? Je demande encore pas totalement réveillé. Et puis c'est vrai il a rien à faire à venir me surveiller, rien à faire à venir me regarder. Je suis gênant, je suis chiant, je suis pas quoi lui tout simplement. D'un seul coup je sens sa main se refermer sur mes cheveux, trop fort, trop dure, je me crispe, mon cerveau se réveillant instantanément par la douleur, et surtout par son geste, son obligation à me garder comme ça. Ma tête fixée vers la sienne. Je gémis légèrement de douleur. Mon regard se fixe sur lui, j'comprend pas j'ai rien fait. Et son souffle sur moi me donne aussi une envie bien pire, et son visage me fait peur autant que me rassure comble de l'horreur. Ma main se crispe sur la sienne, os qui bougent et tendon qui se serrent essayant vainement de le faire lâcher prise. Aïe.. Ton'.. tu... tu m'fais mal...
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 20:12 | |
| Welcome home. Il semblait dans le flou total, peut-être il était en train de vivre éveillé, je n'étais peut-être que l'illusion de son esprit, de son rêve. Seulement le bourdonnement incessant de mes oreilles me faisait bien sentir ce que j'avais fait de ma soirée et de ce que j'étais en train de faire. Mes idées s'embrouillent, me paraissent claires, puis d'un coup je me dis que c'est stupide. C'est repartit pour un tour, mes envies et ma raison vont des tours et des tours, le carrousel de mes émotions vrillait mon coeur d'une douce musique enivrante. Ma folie me guette, je le crains fort. Tout l'environnement autour de moi reste en suspend, le vent qui souffle doucement contre la fenêtre, le bruit sourd et constant de l'ordinateur de Camil qui est resté allumé, nos deux souffles qui se mélangent magnifiquement. D'habitude je ne suis pas aussi brusque avec lui, peut-être que si, mais je préférais l'oublier, faire abstraction de ce genre de détail jusqu'à ce qu'il disparaisse de mes souvenirs. Souvent je restais dans sa chambre à le regarder dormir, comptant le nombre de secondes enter chaque respiration, mais ces moments-là c'était lorsque j'étais à peu près dans des états convenables, ce qui n'était malheureusement pas le cas ce soir. Je voyais bien que Camil se réveillait peu à peu à mes paroles et apparemment, il comprenait dans la situation dans laquelle je me trouvais. Cela ne l'étonnait pas, il n'y avait pas de quoi en même temps. Ton'... t'es bourré... Merci, je n'avais pas remarqué. Il ne semblait pas très content que je lui parle avec une haleine que je devinais parfaitement désagréable pour le nez. Je ne relevais pas la phrase totalement inutile qu'il venait de dire. J'étais bourré et alors ? J'étais défoncé aussi, mais cela il n'avait même pas besoin de le dire, il l'avait deviné tout seul. Il n'y avait pas besoin de don pour comprendre.
Je sens bien qu'il veut se défaire de ma présence, je savais très bien que je lui faisais peur de temps en temps, j'avais l'habitude de ce genre de réaction à mon égard, seulement j'avais du mal à m'y faire quand ce regard était dans celui de mon frère. Parfois même je me faisais peur moi-même, étonnant ? Par vraiment, c'est dans un moment de nostalgie que je demandais pourquoi j'étais si froid et distant avec tout le monde. Puis la conclusion ne vint à l'esprit bien vite, avant même que je m'étais posé la question, c'était naturel, point. Encore plus lorsque j'étais complètement drogué, mon entourage savait bien que dans ces instants, je pourrais céder à ma colère et il valait mieux ne pas être présent dans ces moments-là, sous peine de finir mal en point. Il me regarde les yeux froncés, encore des brumes de sommeil dans le regard légèrement voilé. oui mais pourquoi ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ?! Pourquoi il était toujours obligé de poser ces questions ! Il ne pouvait pas fermer sa gueule et rester dans ce silence qui apaisait un tant soit peu mon esprit. Je serre encore les dents en le regardant, sentant mon regard devenir de plus en plus noir, si c'était encore possible. Je regarde comme je peux son visage sous la lumière sombre de la nuit qui s'étend dans la pièce. Parce que j'en ai envie, tellement envie.. Ma voix n'est plus qu'un murmure bref et presque inaudible, un souffle qui se perd dans la chambre. J'arrête ma phrase, ne voulant pas continuer pour mon bien-être mental. Je serre toujours ses mèches dans ma main, je ne me rends pas compte de la force que j'ai apparemment ou alors je ne veux pas y faire attention. Je sens juste ma tête sous mon contrôle, je vois son visage se tordre dans une grimace de douleur. Aïe.. Ton'.. tu... tu m'fais mal... Oui.. Supplie-moi encore, continue.. Puis dans un éclair de lucidité, je relâche un peu la pression de ma main, mais la laisse dans sa tête. Je fais approcher sa tête vers moi, collant avec la douceur qu'il me reste, mes lèvres contre son oreille, comme si j'allais lui dire un secret mortel que personne d'autre ne devait entendre..Désolé.. Je suis désolé, je suis désolé.. Sans vraiment savoir pourquoi, je répétais sans cesse cette phrase comme une litanie sans fin et sans but. Ma bouche s'écarte de son oreille, descendant contre sa mâchoire, puis dans son cou, toujours en répétant ces paroles, faisant vibrer sa peau sous mon souffle. Mes lèvres sont en mouvements contre le creux de son cou, frôlant de mes lèvres sa peau laiteuse si tentatrice. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 21:08 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Ma phrase semble pas lui convenir, c'est comme ça avec lui. Y'a toujours un truc pour l'énerver et nous faire fuir, toujours peser nos mots et essayer de pas le pousser à la colère. Pas le pousser du tout. Je l'admire mon grand frère, je le vénère et je voudrais parfois tellement lui plaire, qu'il me regarde autrement. Que j'suis pas que ce gamin empotant, que j'suis plus le débile d'un autre temps, que j'ai changé, j'voudrais tellement qu'il arrête de m'ignorer... Prière entendu, réalisé mais pas vraiment comme voulut... J'ai du m'emmêler les pieds, mélanger les pinceaux faire un truc sans doute trop sot. Parce que je sais pas... y'a toujours quand il a la tête à l'enfer que je semble lui plaire. Non. Pas lui plaire, pardon j'ai jamais pensé ça. Jamais j'oserais songé à ça. Je voulais pas ce genre de référence, j'veux qu'il me regarde, qu'il me voit, que j'existe... Et lui à chaque fois il s'énerve, et le soir rentre mort et sévère. Son regard se durcit, non se noircit, je me repli légèrement sur moi pétrifié par l'approche d'une future colère. Son dernier coup, la dernière nuit mon bras s'en souvient encore des ses doigts si fort et de l'hématome qui ornait celui-ci durant plus d'une semaine. Il répond même pas, de toute manière on le sait tout les deux, il duperait personne avec son haleine et sa voix, son regard torve et tout le reste. Et puis c'est mon frère je sais ce qu'il est.... Avant je le connaissais même sans boisson, calme et doux... je le connaissais comme simple garçon... Mais avant c'était différent, avant il était pas si grand, si séduisant...
Pourquoi il est là ? La question semble l'énerver, il serre les dents et rien que ce détail je le vois, je le remarque. Grâce à la lumière qui filtre de mon ordinateur portable et qui vient se refléter sur la peau de sa joue. J'ai envie d'effacer la question, de la faire disparaître et qu'il ne se mette pas en colère mais j'ose pas reprendre la parole, tétanisé ? Non mon frère n'est pas en train de me tyrannisé, non il est seulement tellement... J'en sais rien... Parce que j'en ai envie, tellement envie.. Sa phrase se perd dans une voix qui finit par se taire... j'avale ma salive électrisé par ses mots, envouté par ses paroles qui semblent rien annoncer, rien expliquer. Envie de quoi ? Me voir ? Je dormais ? Envie de quoi ? De me parler ? D'être entre frère ? Je me perd , entre envie et illusion, j'y perd, j'y comprend plus rien c'est un enfer. Ses paroles et ces promesses qui s'amènent et s'envolent avec l'arriver de la douleur et de sa poigne sur mes cheveux. Je comprend plus, j'y comprend rien en fait c'est certain. Je gémis légèrement, d'habitude oui je me tais, mais mon sommeil m'empêche de me contenir, de rester fort face à lui... j'voudrais bien lui ressembler, être le type qu'il pourrait un p'tit peu admirer, mais non j'suis le petit frère qu'il vient torturer, réveiller pour je ne sais quelle raison car il est défoncé. Il relâche sa poigne et je me détends instantanément, vainement rassuré pour seulement une seconde de tranquillité. Il tire ma tête vers lui, incapable de résister je me retrouve trop proche beaucoup trop proche. Cette fois-ci c'est le malaise qui m'empêche de m'écarter, et non sa main qui pourtant elle aussi m'y maintient. Il bouge, et son souffle contre mon oreille me glace. .Désolé.. Je suis désolé, je suis désolé.. Ses lèvre s'écrasent contre mon oreilles, comme pour empêcher toute parole de s'échapper. Un frisson glacial court le long de ma colonne vertébrale. J'avale ma salive mon coeur s'accélérant beaucoup trop vite. Il s'écarte, et je le sens sur mon visage, mon souffle se coupe instantanément alors que mon ventre vrille douloureusement. Je.. c'est pas grave... je t'en veux pas Ton' ... je t'en veux pas... J'essaye d'articuler ma voix tremblant légèrement, de peur ? Où autre. De trouble ça c'est certain. Si c'est pour s'excuser de la douleur il peut arrêter c'est pas grave je lui en voudrais pas promis... Ses lèvres dans mon coup me font une nouvelle fois frissonner, mon ventre se tordant de plus en plus bas, ma respiration s'emmêlant les pinceaux. Ma main glisse sur le poignet de sa main qui tient mes cheveux, essayant de le tirer pour le faire lâcher prise, une force vaine j'ai même du mal à me croire moi-même dans mon geste qui manque de sureté... Je me tortille mal à l'aise, essayant de lui échapper... Ton' .. tu fais ... tu fais quoi?
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 22:14 | |
| Welcome home. Je me perds lentement dans ma douce et douloureuse folie, j'avais un comportement complètement paradoxal avec lui, autant dans mon esprit je voulais faire de lui une personne présente, toujours dans un coin de ma tête, une personne.. spéciale. Seulement dans mes gestes dans mon comportement, tout pourrait croire que je le déteste, que je ne vois en lui qu'un misérable insecte qui m'empêche de faire ma vie. Mais rien que sa présence me provoque des sentiments contradictoires. Je sombrais malgré moi dans un tourbillon noir d'émotion coloré. Sa peur me fait frissonner doucement, je ne sais pas pourquoi, mais j'étais heureux d'un sens de voir que j'avais le contrôle sur ses émotions, du moins lorsque j'étais là. De voir que j'étais celui qui lui faisait naitre ces sentiments. Parce que mon esprit est à chaque fois perturbé par sa présence lorsqu'il est dans la pièce. La lumière blanche faisait voir la silhouette de son visage lisse comme un vieux film en noir et blanc, malheureusement pas muet. Au contraire, toutes ces paroles résonnaient à chaque fois dans la chambre d'adolescent dans laquelle j'étais. Oubliant parfois que j'avais été un adolescent à mon tours, qui devait être l'homme de la maison, pour oublier le "père" que nous avons eu, je n'avait jamais eu vraiment le rôle de grand frère auprès de Camil, c'était peut-être l'origine de notre relation peu fraternel. Je sais que mes paroles sont pour lui une énigme complète, elles le sont pour moi aussi, je ne connaissais que trop la suite, mais ma gorge ne voulait pas les dire, comme si la dernière once de conscience dans mon corps refusaient que mes paroles sortent. C'était peut-être mieux comme cela, ne rien dire, laisser tout ça dans le flou pour être oublier à la fin. Même si je doutais que cela puisse possible.
Il se détend imperceptiblement lorsque ma poigne se fait plus douce envers lui, mais je sens qu'il n'est pas totalement rassuré et il a raison, je change de comportement, de geste envers lui d'un telle vitesse que je n'ai même pas le temps d'appréhender ce que je vais faire. Je ne veux pas le brusquer seulement j'y arrive d'une manière ou d'une autre, sans le vouloir. lorsque je le rapproche de moi, il se raidit une nouvelle fois, pourquoi est-il si inconfiant à mon propos.. Je pose la question alors que je sais déjà la réponse, pourtant cette réaction atteint directement mon cœur, même si je m'y refuse.Je sens un frisson lui parcourir le dos, par peur ? Par crainte ? Je ne saurais savoir pourquoi, mais je passe à côté. Je.. c'est pas grave... je t'en veux pas Ton' ... je t'en veux pas... Si seulement il pouvait m'en vouloir, malgré toutes les choses que je lui fais, je le repousse je rejette, l'insultes, mais à chaque fois il à l'air d'oublier tout et de faire comme si j'étais un grand frère formidable pour lui alors que nous savions tous deux que c'était complètement faux. Il avait l'air de se voiler la face complètement et délibérément. Oh si, tu vas m'en vouloir... tu vas tellement m'en vouloir.. Encore une fois ma gorge ne semblait plus vouloir faire d'effort pour être compréhensible, en plus de cela, ma bouche était collé contre sa peau, faisant écho dans son organisme, espérant qu'il ne comprenne pas mes paroles folles. Il essaye d'enlever ma main de ses cheveux, mais en vain. Mes gestes commencent à le perturber, je le sais, je le sens. Seulement je ne veux pas me résoudre à me défaire de lui. Ton' .. tu fais ... tu fais quoi? Ce sont toujours les mêmes questions stupides qui me vrillent violemment les oreilles et qui me glacent le cerveau. Je grogne contre lui et les lèvres bougent lentement, mais cette fois-ci, je commence réellement par embrasser sa peau nue. Posant mes lèvres entre ouvertes, aspirant sa peau fine entre ma bouche, adorant cette organe blanche comme une icône qu'on embrasse solennellement. Je t'embrasse... La réponse m'avait paru si logique et tellement spontané, je resserre ma prise dans ses cheveux pour ne pas l'enlever de moi, mais sans lui faire aussi mal que la dernière fois. Mes dents veulent être de la partie, faisant leur joueuses et prend délicatement la peau dans leur antres, la mordillant doucement. Je voulais le dévorer tout entier pour m'imprégner de lui. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 22:40 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
J'ai quitté le pays des rêves pour un monde à la réalité pourtant parallèle. J'comprend pas, même couleurs, mêmes objets, y'a les mêmes personnes et les mêmes odeurs, y'a tout de répliqué à la perfections, y'a même les vnies et les sons. Mais y'a les gestes qui clochent, y'a les mains qui dérangent, qui s’épanchent, sa présence qui détonne parmi ça. Depuis quand vient-il ici me parler de ça ? Parler ? Depuis quand aussi avec mon frère on appelle ça parler ? Kael ne sait pas dialoguer, Kael ne sait pas s'expliquer, argumenter ou même s'excuser. Kael a jamais eut le sens de la parole, ou si il l'a eut, il l'a perdu il y a des années et le reste j'en garde le flou. Kael aime pas ça, mais il aime pas grand chose non ? Mon frère je le comprend pas, mon frère je ne le connais pas. C'est pas mon frère... et pourtant...
Je me crispe, parce que ses lèvres qui me frôlent me font flipper, parce que son comportement ne sert pas à me rassurer. Défoncé, comme toujours quand la violence semble être son seul moyen de s'exprimer. Il un jour je me suis réveillé en pensant qu'il me voilait, n'est-ce pas inhumain d'aller penser ça de quelqu'un ? N'est-ce pas amoral de penser ça de son frère ? Je me suis fais vomir cette nuit là tellement j'étais mal... Et son souffle sur ma peau me rappelle cet épisode et rien n'arrange dans la course de mon coeur et du sang qu'il propulse à mille à l'heure. Oh si, tu vas m'en vouloir... tu vas tellement m'en vouloir.. Mon esprit s'emballent , commence à réellement prendre peur face à ses paroles portées au futur. Pourquoi je lui en voudrais ? Qu'est-ce qu'il a fait ? Qu'est-ce qu'il va faire ? Pourquoi, comment je pourrais lui en vouloir ? De quoi ? ... Mon souffle se perd, se bute j'ai du mal à respirer sur le coup... Je commence à être de moins en moins rassuré, j'essaye de me calmer. Parce que quand je panique ça l'énerve encore plus, je le sais parce qu'à une soirée alors que j'avais flippé pour je ne sais plus trop quelle situation, il m'avait giflé. Oui mon frère m'a déjà giflé, mais je lui ai jamais rapporté, je crois qu'il s'en souvient plus. Enfin le lendemain, il s'en souvenait plus d'après son silence... J'essaye de rester calme. Rester calme. Comment ça... qu'est-ce que tu as fait ? Je demande essayant de contrôle ma voix et de rester sagement immobile. Sagement ? Où est-ce son souffle qui m'électrise trop pour me permettre de bouger ? Non.
Je commence à m'inquiéter surtout que sa main semble en rien vouloir me laisser, pire, je le sens resserrer son étreinte dans mes cheveux, je grimace légèrement à la pression, rien de très douloureux c'est juste la symbolique qui reste très... Je l'entend grogner à mes paroles ce qui me rassure pas du tout, le noir autour de nous et la solitude dans la maison ne fait que renforcer cela. Je t'embrasse... Mon coeur rate un battement face à sa réponse. Et ses lèvres qui se posent... Je manque de m'étouffer, mon sang s'arrêtant j'en suis sur de tourner, ma peau s'incendie dangereusement, je me martèle à coup de pioche ces trois mots à l’infini. C'est mon frère, c'est mon frère, mon grand frère... Je suffoque en sentant alors ses dents venir sur ma peau, et son étreinte se durcir, ma main se crispe sur son poignet alors que je réagis enfin. Je devrais peut-être pas ? Je prend trop peur, mon autre main vient sur son ventre pour tenter de le repousser. Ma voix tremble trop... Je commence à me débattre... Non tu.. tu peux pas faire ça... Arrêtes Ton' ! Arrêtes s'il te plait arrêtes... j'suis ton frère arrêtes... Ma voix commence à réellement paniqué. Incapable de me calmer, son instance et sa force me font trop peur, dans le fait que je sais très bien que si il est décidé jamais je pourrais le repousser et l'empêcher de plus... Pourtant ses lèvres continue de m'incendier, ma peau se réveillant sous chaque centimètres qu'il embrasse. Ça devrait pas, ça devrait pas du tout. Non.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 23:27 | |
| Welcome home. Tout son corps se crispe au moindre de mes gestes, ce qui a le don de m'agacer fortement, pourquoi il ne pouvait pas se laisser faire comme une personne docile et bien sage, c'était trop demander de faire cela ? Apparemment oui. Je sais bien que lorsque je suis défoncé, je réagis assez violemment avec les personnes qui m'entourent, même avec lui, surtout avec lui à vrai dire. Je ne sais pas pourquoi j'agis comme cela avec lui, c'était incompréhensible et ça faisait longtemps que j'avais abandonné le fait de découvrir pourquoi. Je sentais son cœur s'emballer contre mon torse, c'était quoi cette habitude de paniquer à chaque fois que je m'approchais de lui. Sa présence me faisait tellement de bien et tellement de mal en même temps, peut-être que c'était pareil pour lui ? Non, je me faisais sans doute des idées, jamais il ne ressentirait ce genre de chose envers moi, c'était impossible et impensable surtout. Sa respiration se fait de plus en plus chaotique alors que la mienne au contraire se faisait plus calme grâce à son odeur qui avait l'air de m'apaiser. Je sentais qu'il essayait de rester calme face à mes gestes. Il savait très bien que je risquais de m'énerver si il disait quelque chose qui réveillait ma folie. Il essayait de ne pas céder à la panique, mais après tout il savait très bien que je n'allais pas lui faire du mal, si ? Peut-être, après tout je n'avais pas vraiment conscience de ce que je faisais. Ce n'était peut-être qu'une excuse de ma part, je savais bien que je n'avais pas été tendre avec lui quelques fois, mais je faisais comme si de rien n'était moi aussi. Chacun son tour, il n'avait pas l'air affecté alors je faisais comme si je ne l'étais pas non plus. C'était une sorte d'accord silencieux entre nous. Ça c'était passé, mais on en parlait pas, point. C'était un peu le même genre d'accord qu'on avait fait à propos de notre père, on en parlait pas, jamais et c'était surement mieux comme cela..
Je ne savais pas vraiment ce que je faisais cette fois-ci, je laissais mon corps me guider et ma tête semblait vouloir calmer un peu les choses, mais mon corps ne voulait pas lâcher prise. C'était une véritable guerre civile dans tout mon être, entre mon corps et ma tête, mon esprit et mon âme, ma folie et ma conscience. Dis comme cela, je pouvait paraitre comme une personne totalement folle et malade, amis je l'étais presque dans un sens, peut-être que je l'étais totalement qui sait ? Je savais bien que dans la tête de mon frère, tout ne semblait pas claire non plus. Je ne savais pas dans quel circonstance, tout ce que je savais c'était que apparemment, la folie était héréditaire. J'espérais seulement qu'il n'allait pas finir comme moi, peut qu'il l'étais déjà et que je ne le savais pas, pourtant j'en doute fortement. Comment ça... qu'est-ce que tu as fait ? C'était une question si simple dans sa bouche, qu'est-ce que j'avais fait, qu'est-ce que je fais, qu'est-ce que j'allais faire ? Pour l'instant tout restait dans le flou, je ne savais pas. Il grimace lentement face à la prise de ma main que j'avais resserré autour de ses cheveux. Tous mes gestes ne passent pas inaperçus, d'autant plus que mes lèvre sur sa peau ne semble pas lui convenir, tant pis. Ma réponse non plus ne semblait pas lui convenir, pourtant c'était logique comme réponse, d'une logique limpide. Je le sens doucement mais surement bouger pour se défaire de mon emprise, il savait bien pourtant qu'il n'y arriverait pas d'ici peu. Ma main tire sur mon poignet pour me faire lâcher prise, seulement sa force ne provoque rien chez moi, à part peut-être de l'énervement. Puis je me sens repousse par le venter, il tentait vainement de me repousser de son corps, chose qu'il ne fallait absolument pas faire. J'étais tellement bien, sa peau entre ma bouche, doucement, de façon aérienne, comme une douce caresse. Non tu.. tu peux pas faire ça... Arrêtes Ton' ! Arrêtes s'il te plait arrêtes... j'suis ton frère arrêtes... Il panique, ça s'entend dans sa voix, il se débat, la rage monte en moi rapidement, trop rapidement d'ailleurs. Il était obligé de tout venir casser comme ça ?! Jamais il n'arrêtait de me faire chier. Je décroche ma bouche de sa peau brusquement et à contre cœur, un froid vint contre mes lèvres. Je le regarde avec un rictus de colère et mes yeux voilés de rage. Tu peux pas juste fermer ta gueule une bonne fois pour toute ! C'est trop demander.. Je le bascule contre son lit, allongé et le coince entre le matelas et mon corps, les jambes font barrage et il n'a pas d'autre choix que de rester là. Je plonge mon visage dans son cou, retrouvant sa place bien mérité tandis que mes mains vont chercher les siennes. Croisant nos doigts dans une étreintes qui auraient pu être magnifique dans d'autre circonstances, je caresse lentement ses doigts et en même temps je les bloque contre le matelas, essayant de ma calmer das son cou, mon corps écrasant le sien. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Sam 5 Mai - 23:54 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Il s'en fiche de mes question, il se fiche de ma voix et de ma personne, il se fiche toujours de ce que je veux et ce que je vois. De ce que je suis et ce que je pense. C'est Kael, trop de chose à gérer, et je ne fais pas partit de ces choses. Moi je suis le chieur de trop, celui qui vient le chercher à sa planque, qui l'énerve quand Gontran se met à me chauffer, qui l'énerve quand je viens aux mêmes soirées... je suis que le chewing-gum sur sa chaussure, un truc sale et dérangeant, un truc dont on veut se débarrasser. Je le sais bien, je le sais trop bien. Il me le fait sentir à chaque fois, et je comprend encore moins ses accès comme celui-ci. Alors que je voudrais tellement qu'il soit plus doux, qu'il vienne juste le soir et qu'on se raconte la vie, je sais pas, j'aimerais bien oui parfois me blottir dans ses bras, savoir que je risque rien, j'aimerais bien me sentir en sécurité, parce qu'il y a peu de temps son parfum avait toujours se symbole d'invincibilité. Avant que sa violence commence, qu'il vienne à me toucher sans demander, non pire sans attendre la moindre chose, violence alors que je voudrais tant ces choses plus gentilllement... NON ! C'est mon frère, je peux pas. Et lui, lui il n'a pas le droit non plus.
Ses dents et ses lèvres finissent par me faire paniquer, mon coeur s'accélèrent et je finis oui par perdre le contrôle, je veux partir. Et j'essaye, bordel je veux vraiment glisser contre le lit et aller m'enfermer, dans la salle de bain peut-être... Je sais pas. Qu'il se passe un truc, qu'il arrête, il commence à me faire peur avec sa force là... Et d'un seul coup il s'éloigne de ma peau, un vent glacial se ré&pondant dans l'atmosphère alors que je me fige quand il se recule, son silence d'un seul coup et la froideur de son recule me faisant craindre la suite. Je vois pas bien son visage mais le sourire sur ses lèvres n'a rien d'un sourie d'excuse ou de joie, non pire... Tu peux pas juste fermer ta gueule une bonne fois pour toute ! C'est trop demander.. Sa voix me glace entièrement. Sans même pouvoir répondre je me sens tirer en avant et finalement je me retrouve plaqué sur le lit alors je le sens se hisser au dessus de moi. Non sur moi, son corps entrant en contact avec le mien me faisant légèrement frémir, pourtant la force qu'il emploie me terrifie assez pour effacer ce sentiment de trouble à le sentir contre moi. Son visage revenant dans mon cou, j'essaye de me redresser avec mes bras mais trop rapidement y'a comme un monstre géant qui me prend et me bloque au lit. Ses mains liant les miennes avec brutalité. Brisant ce qui devrait être un geste de douceur, je sens ses doigts glisser contre les miens sans me laisser le choix d'accepter. J'essaye de riposter de bouger, mon bassin ne faisant que bouger de quelques millimètre par le poids de son corps. Ma gorge se noue, alors que la peur m'empêche de sentir mon corps apprécier sa peau. Non trop terrifié , trop horrifié. Ton'.. Arrêtes... s'il te plait... arrêtes... Mes paroles semblent même pas l'atteindre alors que je sens son corps m’aplatir et me fixer au matelas, me laissant à sa merci la plus totale. Ma gorge s'incendie, mes yeux se trouble, alors que je suffoque. Bougeant le visage de droite à gauche tentant d'échapper à mon cou de ses lèvres.Je prend peur réellement alors que mon frère semble radicalement loin de vouloir s'arrêter. Kael... !! Arrêtes ! Tu m'fais peur, arrêtes... je t'en supplie Kael ! Ma voix mélangé entre peur et sanglot, j'essaye de riposter haïssant de ne pas être aussi grand et fort que lui.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Dim 6 Mai - 9:36 | |
| Welcome home. J'étais complètement dans ma bulle, dans mon univers, dans mon monde. Je pensais que rien ne pourrais me perturber à cet instant. C'est ce que je croyais du moins. Je pourrais très bien rester ici jusqu'à l'aube, mais apparemment mon cher petit frère n'était pas de cette avis. Je pensais qu'il avait compris que malgré mes actes, je ne voulais pas lui faire du mal. Je sais bien que je le montre d'une manière assez étrange et contradictoire. Seulement à chaque fois que je lui parle, une autre personne semble avoir pris le contrôle de mes paroles. J'avais l'impression de lui donner un gifle à chaque fois que j'ouvre la bouche. Finalement c'est peut-être moi qui devrait la fermer de temps en temps. Je voulais juste profiter de sa présence, de sa chaleur, de son.. corps ? Juste sentir sa présence contre moi, est-ce que c'était trop demandé, seulement j'étais toujours obligé de le faire, dans l'indélicatesse la plus total, ce qui gâchait à chaque fois tout, lui il panique et moi je m'énerve. Ça se passe toujours comme ça, c'est de ma faute en fait.. Pourquoi je ne montre pas mon affection lorsque j'uis pas défoncé ? Je sais pas, c'est comme ça, lorsque je suis comme ça, je laisse toujours mes envies guidés et à chaque fois, cela revient à Camil, sans raison particulière. Juste envie de le voir, de me rassurer. Lorsque je me suis éloigné, il pensait peut-être que j'allais partir pour de bon et bien non, je ne lâche pas le morceau aussi facilement. Je sais bien que ma voix lui glace le sang, ça pourrait le faire pour n'importe qui. J'étais tellement froid et distant que c'était . Il sentait la peur à plein nez, tout montrait qu'il avait peu, son souffle, ses yeux, son visage, tout exprimait la peur et la crainte, seulement j'étais inconscient de ce qu'il se passait autours de moi, j'étais concentré sur son corps, j'entendais ses paroles en fond sonore, dans un bruit étouffé.
Il essaye de se débattre lorsque la pression de mon corps se fait plus présent sur lui, n'importe qui aurait pu trouver la situation plus qu'étrange, mais j'étais tellement bien comme ça. C'était totalement inexplicable. Je le sens gigoter en dessous de moi, mais le poids de mon corps n'est pas comparable par rapport au mien, je le sens bouger, mais rien de bien gênant pour moi. Son bassin se met en mouvement pour me repousser, Dieu.. Il ne devrait pas faire ça, surtout pas. Je ne promet pas les réactions de mon corps si il continue à faire ça. Son odeur venait s'insinuer dans mes poumons, je respirais délicieusement son cou, caressant ses mains de mes doigts, un geste qui se voulait rassurant mais qui finalement ne l'était pas du tout. Ton'.. Arrêtes... s'il te plait... arrêtes... Son ton était suppliant et sa voix se fait de plus en plus cassé, je grogne dans son cou pour lui faire comprendre que de faire ça ne servait à rien. Je reste contre lui, mes lèvres frôlant sa peau et mon nez le chatouillant doucement, mes yeux se ferment, je pourrais facilement m'endormir contre lui. Camil ne semble pas de cette avis, il se met à se débattre encore plus brusquement et bouge sa tête de droite à gauche, gigotant dans tous les sens. Je fais encore plus pression sur son corps pour qu'il arrête de bouger, le plaquant contre le matelas, espérant que ça suffise à le calmer, mais apparemment je n'utilisais pas la bonne méthode. Kael... !! Arrêtes ! Tu m'fais peur, arrêtes... je t'en supplie Kael ! Ses paroles me fait brusquement ouvrir les yeux. Sa voix était désormais pleine de supplication. Mais ce qui me fait réagir c'est le fait qu'il m'appelle Kael, il était passé où le petit surnom dont il m'affublait tout le temps ? J'entends des sanglots dans sa voix, comme s'il allait se mettre à pleurer, je voulais tout sauf ça . Je me détache de lui, je me redresse légèrement pour le regarder dans les yeux. Dans ses petits yeux humides, mais qu'est-ce que je fais putain.. Mon visage se fait plus doux, du moins de plus que je le pouvais. Calme-toi Camil, je ne te ferais aucun mal.. Je veux juste.. T'inquiètes pas.. C'était facile à dire, je voulais juste qu'il se calme, il n'y avait pas de quoi paniquer, j'étais son grand frère après tout.. Pourquoi je ne finis jamais mes phrases, ce serait tellement plus simple. Je le fixe toujours dans les yeux à quelques centimètres, je passe sa main dans ses cheveux d'une manière qui se voulait délicate, mais ce n'était pas forcément réussi. Mon corps reste sur le sien, les lèvres vinrent se poser sur sa mâchoire. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Dim 6 Mai - 13:22 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Et pour une fois j'pourrais même pas crier, parce qu'il y a pas l'option que notre mère m'entende. Y'a pas l'option qui me fait horreur mais qui au moins est une option pour l'arrêter. Non, parce qu'elle travaille de nuit ce soir, parce qu'elle ne rentrera pas avant demain, parce qu'on est seul dans la maison. Parce que je suis censé ne rien risquer à l'intérieur et que je me retrouve piégé sous le corps de mon frère, attaché par ses mains qui ne semblent pas vouloir me lâcher, ses mains implacables qui ne veulent en rien me laisser. Mes ongles essayent de le griffer, de le faire lâcher prise, mais c'est Ton', il est défoncé, il ne sent rien. Rien du tout. Je suffoque, je perd pied, je perd toute foi en lui et en la réalité. Défoncé, bourré, loin de ce qui devrait être notre fraternité. Il commence vraiment à me faire peur, réellement, pas comme un frère trop violent, mais comme un danger omniprésent, comme un monstre tapit dans l'ombre depuis un temps, comme une menace depuis pas si longtemps...
Je finis par perdre le contrôle, ça fait fillette, ça fait bien pire que l'insulte de tapette. J'sais bien, ça pleure pas les mecs. Mais c'est mon frère, mon grand frère et j'ai peur, et ça me fait mal. Physiquement ses mains me font mal, son corps trop lourd pour m'empêcher de bouger m'étouffe, et à l'intérieur aussi ça me fait mal, ça me tue cette violence et sa présence, ses gestes sur moi qui ne me laisse aucun choix. Rien du tout. Rien. J'arrive à articuler. Et il se fige, il s'arrête et je peux reprendre un instant de l'air, il s'écarte, sans me laisser pourtant la place de filer, il me fixe et j'le vois malgré l'obscurité. Mon frère. Son visage qui me dévisage, moi. Ses yeux qui se fixent sur moi avec intérêt, avec inquiétude. J'arrive pas à calmer les tressautements de mon ventre, les sanglots qui sont né sans que je le veuille. Mais il s'arrête lui... Calme-toi Camil, je ne te ferais aucun mal.. Je veux juste.. T'inquiètes pas.. Y'a des paroles à doubles sens des paroles dont je devrais me méfier, combien de personne mal intentionnées les ont déjà prononcé ? Trop. Pourtant c'est mon frère, et je sais pas comment mais je sens que c'est vrai. C'est peut-être même pour ça que d'habitude même quand il est violent le lendemain si je le croise je dis rien, je me plains pas. Il voulait pas... c'est peut-être ça... D'instinct mon coeur se calme presque, je reprend mon souffle me calmant face à ses paroles... Le dévisageant entre ancienne tétanie et souvenir de la peur partit. Présente ? Encore. Trop là... Pourtant... Je sais pas. J'avale ma salive le fixant. Il a pas finit sa phrase... ça résonne en moi d'un seul coup... Il a pas terminé sa phrase... il veut juste quoi ? il veut quoi au juste ?! Je sens sa main dans mes cheveux, franche, directe, et pourtant sans violence. Il fait quoi ? Ses gestes me font peur, mes d'un seul c'est pas la panique de sa violence et de sa force, mais l'impacte du geste. Je frissonne à ses lèvres, me tortillant pour m'écarter sans y mettre une réelle volonté. Plié à ses envies ? J'avale ma salive avec difficulté, ses lèvres me brûlant et m'irradiant injustement, amoralement. Mon coeur cogne trop fort, mes mains se crispent sur ses poignets sans les tirer pour l'éloigner. Tu.. tu veux qu... quoi ? Ma voix encore trop secoué finit quand même pas réussir à parler...
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Dim 6 Mai - 14:47 | |
| Welcome home. Personne ne pourrait venir, notre mère n'était pas là et les voisins étaient trop longs pour qu'il puisse entendre quelque chose. C'était entre lui et moi, rien d'autre. Je n'avais aucune idée de comment ça allait se terminer, lui non plus d'ailleurs. J'espérais que cela finisse pas trop mal, comme d'habitude, de mon ennuie ou ma colère me fasse partir de cette chambre et me fasse oublier tout ce qu'il se passait. Bizarrement, je sentais que cela n'allait pas être comme d'habitude, j'étais partit trop loin cette fois, trop loin dans ma folie. Cela ne me faisais pas plaisir de faire sangloter mon frère et de lui faire peur, au contraire, idéalement, je voulais être le cliché idéal du genre frère, celui qui vous taquine mais finalement vous protège. Ou bien celui qui vous aide à draguer les filles. Malheureusement c'était trop tard pour avoir un rôle pareil auprès de lui, et cela ne servait à rien de commencer maintenant? C'était trop tard et nous le savions, si je changeais maintenant, il n'allait surement pas du tout comprendre pourquoi et serait encore plus méfiant à mon égard. Et ce serait parfaitement compréhensible. Mon corps arrêta de bouger, j'étais conter lui, mon torse se soulevait au même rythme que celui de Camil, sa respiration était mélangé à la mienne. Seul mes doigts bougeaient dans ses cheveux et ma bouche faisait de légère pression sur sa mâchoire, sans vraiment changer d'endroit, se sentant chez elle. C'était comme si ma bouche était faite pour embrasser sa peau, c'est difficile à expliquer comme sensation, mais j'étais déterminé à rester là. Je savais bien que lui, il essayait de rester au calme, de ne pas paniquer encore plus, ne sachant pas mes réactions si il le faisait, d'ailleurs je ne savais pas non plus ce que j'allais faire. Son souffle se faisait de plus en plus saccadé et son thorax se contractait, signe qu'il n'était pas loin des pleures et qu'il essayait tant bien que mal de se contrôlé. Je ne voulais pas qu'il pleure, ce serait au dessus de mes forces si cela arrive.
Encore une fois mes phrases n'avaient pas vraiment de sens pour lui, elles n'en avaient pour personne à vrai dire, je pouvais être le seul à les comprendre et encore.. ce n'était pas sur. Je ne sais pas trop si il supporte mon corps qui l'écrase, mais c'était pas vraiment mon centre d'intérêt pour l'instant. Je voulais qu'il se laisse aller, qu'il ne fasse rien, du moins rien de gênant. C'est moi qui parlait de gêne alors que moi, son grand frère, j'étais sur lui dans une position pas très recommandé pour des frères. Je n'avais aucune conscience de la situation dans laquelle on était, je n'en avais aucune idée. Je le sens se calmer peu à peu en reprenant son souffle, sa respiration se fait plus lente et ça me soulage un peu. La crise semblait être passé et je ne voulais pas que cela se reproduise, j'avais l'impression d'être une bête féroce qui est sur sa proie, du moins c'était ce que me renvoyait l'image du regard de Camil, il avait l'air terrifié comme si j'allais le tuer ou quelque chose dans le genre, pourtant il savait bien que je ne lui voulais aucun mal.. Il frissonne lorsque mes lèvres se posent sur lui, il frissonne pas dégout ou bien.. C'est frustrant je ne sais jamais ce qu'il pense, ce qu'il ressent, c'est toujours à moi que l'on pose ce genre de question, pourquoi tu fais ça, t'es sur que ça va, etc.. J'avais l'air désespéré ou quoi ? Il se tortille une nouvelle fois sous mon corps figé, seulement cette fois il semble moins déterminé, il a peut-être compris que c'était inutile désormais ? Que malgré tout ce qu'il pourra faire, il en fallait beaucoup pour me faire bouger de sur lui. Ses mains se glisse encore sur mes poignets pour que je lâche ses cheveux et que je me "reprenne", seulement je continue mes caresses, pas plus perturbé que ça. Tu.. tu veux qu... quoi ? Je me fige à nouveau face à cette question, qu'est-ce que je voulais exactement ? Je n'en étais pas sur, du moins je ne voulais peut-être pas lui dire.. C'était tellement complexe à expliquer et je n'arrivais même pas à trouver les mots dans ma tête. Je me détache de nouveau de son cou, regardant son visage au dessus de lui, collant son front contre le mien. Nos nez se frôlent comme la caresse d'une plume et nos souffles se mélangent encore une fois dans un air chaud et doux. Je.. Je sais pas.. Je veux.. Ma phrase n'arrivait décidément pas à sortir, pourtant ce n'était difficile, j'avais juste un mot à rajouter à cette phrase, un seul ! Je respire la bouche ouverte comme pour chercher mon air. Je le regarde dans les yeux, puis je me rapproche une nouvelle fois de son oreille pour être sur qu'il entende. Toi.. Juste toi. Mes yeux se ferment comme si ces simples mots étaient douloureux à prononcés. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Dim 6 Mai - 19:17 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Alors que mon coeur semble presque se calmer par les paroles de Ton', ma tête elle n'en fait rien, rien du tout même devrais-je dire. Elle s'embrouille et repart à mille à l'heure, ne m'aidant pas du tout à me calmer pour le reste. Trop de question, trop d'incompréhension. Mon frère c'est ça, agir sans qu'on le comprenne, sans prendre le temps de s'expliquer. Et moi je comprend pas, j'comprend rien parce que.. ou peut-être que je sais pas bien, peut-être que je suis ... j'en sais rien en faite. Mais pourquoi moi ? Y'a des tas de garçons autour de lui, y'a des tas de fille avec qui jouer, à torturer, à faire flipper ... Alors pourquoi moi ? J'essaye de me calmer, de ne pas m'emballer, de pas laisser la peur seule parler. Il se calme et ses mains se font moins méchantes, moins violentes, je sais pas qui croire ou comment réagir. Je ne sais pas comment rester près de lui sans avoir l'envie de fuir, de ne pas céder. D'oublier chaque fois ce doute et cette envie qui s'insinue dans mes pensées, cette manière de le regarder dont je sais pertinemment interdite.
Ma nouvelle question finit par le faire de nouveau se figé. Je commence à m'inquiéter, aurait-il pas aimé ? Pourrait de nouveau s'énerver ? Alors que je ne veux qu'une chose c'est le garder comme ça, garder sa pseudo douceur du moment , garder son regard quasiment apaiser, garder tout ce qui vient de changer avec mes anciennes paroles. Il s'arrête et je sais pas ce que cela signifie, si je dois fuir ou rester ? Son corps ne me laisse de toute manière pas le loisir d'en décider. Comme toujours.Son front se colle au mien, je sens son nez sur le mien, son souffle sur mes lèvres qui me fait perdre la totalité de mes pensées. Son haleine empestant l'alcool semble ne pas vraiment réussir à ôter la pensée qu'il est là... si près... trop près. Bien trop près. Je frémis légèrement essayant de m'enfoncer dans le matelas. Rien à faire je n'arrive pas à mettre de la distance entre nous, entre son visage et le miens, entre ses lèvres et mes pensées. Je.. Je sais pas.. Je veux.. J'attends, sa voix étant devenu beaucoup plus douce, beaucoup plus envoutante. Et elle me fait peur autant que m’hypnotise. Je voudrais m'en détacher, m'en éloigné mais rien à faire. Son odeur en plus ne m'aide a rien. Il se penche, revenant à mon oreille, je frissonne une énième fois. Pourtant dans la chambre il fait bon, il fait même beaucoup trop chaud, mais ma peau se réveille à chaque fois qu'il bouge et qu'il semble s'approcher d'autant. Toi.. Juste toi. Mon ventre se serre un instant mais d'une toute autre manière, d'une manière trop chaleureuse et même bien plus... J'avale ma salive arrêtant de me débattre totalement , mon lit se stabilisant arrêtant d'être marteler par mes pieds qui ne cessaient de bouger. La chambre est enfin plongé dans un réel silence, bercé juste par la respiration de Ton' qui est toujours dans mon cou et semble s'être immobilisé à cette position. Tu peux pas Ton'... tu peux pas... Je répond dans un murmure, mes pensées me rejetant cela d'une toute autre manière en me criant que c'est moi qui ne peut pas, pas songer à tout ça, pas l'imaginer à ce point, pas l'envier chaque fois, pas pensée à lui ... Je répond rien restant immobile sur lui, me rendant donc réellement de la situation. Ses jambes bloquant mon corps, son bassin collé au mien, ses bras encadrant ma tête et son ventre que je sens sur le mien... trop de proximité, vraiment trop.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Dim 6 Mai - 20:01 | |
| Welcome home. Un léger mal de crâne vient me tirer les tempes, c'était trop pour cette soirée, je savais que ce mal de tête allait s'ajouter à la gueule de bois que j'allais avoir le lendemain. Puis encore toutes ses questions, se demandant ce que j'avais fait pendant la soirée, me demandant où je suis, comment je suis arrivé là.. Puis tout reviendrais dans ma mémoire. C'est toujours la même chose, les même gestes, le même pensée, mais à chaque fois je recommence, à croire que je ne comprend jamais la leçon, je ne suis qu'un pauvre cancre dans l'école de la vie qui fait toujours les même erreurs et qui apparemment aime bien ça. Pourquoi je venais toujours le voir ? Pourquoi lui ? Pourquoi je ne restais pas avec les autres, dans une pauvre soirée minable où j'aurais surement finis par dormir par terre avec une jolie fille dans mes bras que je n'aurais pas eu de scrupule à la rejeter dès l'aube. Nous n'étions pas proches, alors pourquoi.. Trop de questions se bouscules dans ma tête, les miennes, les siennes.. Mon cerveau commence à rejeter toutes ses interrogations, n'ayant pas l'habitude d'être maltraité de la sorte. C'est trop complexe pour une tête dénué de sens et de morale. J'aurais voulu me téléporter dans un autre endroit, loin d'ici, ou oublier la maison, la direction de la maison pour que je m'empêche moi-même de venir le voir la nuit. Peut-être qu'oublier son existence serait plus radicale ? Cependant je ne pense pas que ce serait une meilleure méthode.. Je sais bien que si j'essaye de faire ça, un jour je pèterais un câble, je viendrais le voir et Dieu sait dans quel état et ce que je lui ferais. C'est maintenant que je me rend compte de l'importance qu'avait ces "visites" pour moi, c'était presque systématique de venir. Je suis sur que lui-même se poserait des questions si je m'absente pendant quelques jours. On voit, on se repousse. On ne se voit pas, on se cherche. C'est stupide n'est-ce pas ? A croire qu'on cherche vraiment la confrontation. Nous ne sommes de des masochistes, ce ne voit que cette raison là. A croire que je réfléchis plus lorsque je suis défoncé, c'est bien connu, on devient philosophe lorsqu'on est bourré.
Je savais bien qu'il attendait une réponse à sa question, mais je crains qu'elle me lui plaise pas, pas du tout même. Je ne savais pas comment il allait réagir.. Partir en courant.. ? Ou bien ne pas comprendre de quoi je parlais, mais j'en doute fortement. Peut-être faire semblant de ne pas comprendre. La seule issue possible était que je n'aurais pas du lui dire cela, c'était une erreur de ma part et je m'en rendais bien compte, je m'en suis rendus compte la seconde où ma gorge avait laissé échappé ces mots trop précieux et beaucoup trop dangereux pour ma santé mentale.. Il me regarde de ses yeux trop bleus, trop profonds, essayant de toucher le moins possible mon corps, je sens bien qu'il essaye de fuir du mieux qu'il peut et je ne peux pas lui reprocher. Il s'enfonce dans son matelas, mais en vain, celui-ci déjà écrasé par le poids de nos deux corps l'un au dessus de l'autre.. Il semble pendu à mes lèvres attendant cette réponse qui le fera vite déchanté, je ne sais pas quoi il s'attendait. Je n'avais pas penser à l'éventualité de lui mentir, c'était sortit instinctivement de ma bouche, une réponse totalement et malheureusement honnête que j'allais regretter amèrement. Il frémit, frissonne à chacun de mes mouvements, je ne sais toujours pas pourquoi il a de telles réactions et au fond je n'ai pas envie de savoir, de peur d'être déçu par la vérité. A quoi bon savoir qu'il a peur de moi, que je le dégoute ? Je le sais déjà, je le sais très bien trop bien.. Parce que je provoque ses même sentiments à moi-même. J'ai peur de ce que je pourrais faire, de ce que je pourrais dire. Je me dégoute de ce que je pense, de ce que je fais. D'ailleurs même maintenant, je ferais tout pour que mon cerveau reprenne le contrôle de mon corps et qu'il s'en aille maintenant, avant que mon désir personnelle ne prenne le contrôle pour de bon. Si cela arrive, je crains de ce qu'il pourrait arriver.. On dirait que je ne dirige plus mon corps, je le regarde de loin faire des choses et dire des choses que je ne veux pas. J'ai beau vouloir hurler d'arrêter, rien ne sort, je suis coincé à l'extérieur. Plus rien, il n'y a rien qu'un silence bruyant dans la chambre, seul nos souffle casse de silence désagréable, il a arrêté de se débattre après mes paroles, je ne sais pas quoi faire alors je reste dans son cou, attendant qu'il réagisse enfin. Tu peux pas Ton'... tu peux pas... Il aurait pu dire quoi d'autre, c'était vrai, je ne pouvais pas. Je ne pouvais pas. Quel rage de se sentir incapable de réaliser quelque chose que l'on veut si fort. Ma mâchoire se sert de douleur et mes yeux se ferment en même temps. Je suis en colère.. Encore, mais pas contre lui, contre moi-même.. Je sais, je sais, je sais. Je lui crache ses mots doucement, à croire que je n'arrive pas à articuler plus de deux mots dans une même phrase, la capacité de mon cerveau diminue.Je respire bruyamment et je l'écrase encore plus de mon corps, me laissant aller complètement sur lui, resserrant mes jambes autour de lui, juste pour le sentir, encore un peu. Mais.. Je veux tellement.. Tellement. Il ne semble pas comprendre, personne ne peut comprend, personne ne doit comprendre..J'espère ne pas lui faire peur encore une fois, mon torse se gonfle rapidement, essayant de me contrôler, de ne pas céder à mes pulsions dévastatrices. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Lun 7 Mai - 11:40 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Des fois je me demande. Des fois y'a des question qui se forment et s'imposent, je sais pas. J'sais plus. Ni comment ça à commencé ni de où ça a dérapé. C'est arrivé, lentement surement, ça à commencé à m'obnubiler. J'crois pas qu'ça date de Varsovie, j'crois pas que ça date d'un lointain passé dérangé. Non, je comprend pas trop c'est tout. Là-bas aussi il jouait au caïd, là-bas aussi y'avait son caractère et ses forte têtes de chaque jours. Mais y'avait aussi notre père et ça changeait tout, y'avait notre père et je voyais Kael comme un frère. J'arrivais encore à ne pas m'en dérangé et à seulement l'admirer. Seulement. Puis tout à dérapé, ça à commencé à bouger, la nouvelle ville, son temps désormais compté, ses activités, ses amis et encore moins de fraternité. Je m'en suis jamais plein, on peut pas dire qu'elle est vraiment un jour existé. Y'a jamais eut rien d'aussi fantastique que dans les livres, que dans les films. Y'a jamais rien eut du tout je crois. Ou pas comme on devrait. Pas comme on croirait. Y'a eut les nuits où je rêvais de mon frère, y'a eut les soirs où je voulais mon frère, les matins où je le désirais ce frère. Y'a eut la moralité, l'impossibilité, le dégout, l'incompréhension. L'illusion que peut-être pour beaucoup s'était pareil. C'est pas pareil, c'est pas comme ça, c'est pas normal. Alors je me suis mis à regarder de loin, à observer, à envier... Alors le soir quand lui il a le droit je me met à la détester de pouvoir me toucher, d'avoir le cran où la méchanceté d'oser, d'avoir comme excuse la drogue et de ne pas comprendre que pour moi ça compte et ça me ronge autant que ça me détruit. Il comprend pas. Non il ne sait même pas.
Le reste et bien je sais jamais, avec lui je n'arrive pas. Je sais pas comment prendre ses gestes, où sa cache la vérité et ses mensonges dans sa violence. Il devrait pas plutôt me protéger, quitte à m'oublier j'préférerais qu'il ne joue pas à me blesser... Ou pas. Il s'occupe de moi. Masochiste ? Peu importe je veux bien répondre à ce nom si cela permet de passer à autre chose. J'aime pas sa violence et sa force qui me laisse aucun choix, j'aime pas ses sourcils froncé et ses grognements dans sa voix. Et pourtant il me voit, il me touche, il me parle, dans ces moments là y'a étrangement que moi. Y'a personne entre lui et ça, y'a personne pour m'enlever ça. Y'a que lui. Y'a que nous, y'a que sa colère dirigée vers je ne sais quelle utilité, y'a que ma peur qu'il me fasse mal, qu'il aille trop loin, qu'il ne me voit pas tel que je veux, mais il me voit.... n'est-ce pas déjà ça ? Masochiste, oui je veux bien. Si c'est sous ses mains alors promis je ne fuirais pas, promis je resterais pas loin. Après tout moi qui me plains de son absence, qui ne veut que son regard et son attention, et là il est présent, souvent la nuit, mais si seulement ça s'arrêtait. Si un jour il trouvait , je ne sais pas moi, un autre jouet ? C'est Kael, je le sais, je sais qu'il m'abandonnerait sans regret. C'est normal non ? Après tout il est comme ça, on est important à ses yeux qu'un temps avec lui, non ?! Important ? Je sais même pas si ça l'est vraiment. Puérilement. Débilement. Je crains qu'on doive m'interner.
Je sens sa mâchoire dans mon cou se serrer, je le sens se crispé, j'attends la colère face à mes paroles murmurées, j'attends sa réponse avec appréhension et dureté. C'est Ton' , il a jamais su vraiment se contrôler, je l'admire dans toute son authenticité en faite. Il est de ceux qu'on admire et qu'on craint, même moi je suis là sous corps à sa merci, sans pouvoir rien faire. Même son frère le craint... non moi c'est pas lui c'est plus son abandon et son omniprésence mais bon... Je sais, je sais, je sais. Son souffle se bute brutalement à ma peau, à mon cou. Je le sens encore plus lourd contre moi, ses jambes se resserrent et cette impression d'effrois me reprend sans vraiment m'étouffer. Je le sens se coller à moi et mon coeur s'emballe encore une fois, trop près, beaucoup beaucoup trop près. Mais.. Je veux tellement.. Tellement. C'est trop flou, c'est dingue mais avec lui je me fais toujours passé pour un fou. Ou c'est lui, je sais même plus comme toujours. Mes bras toujours au dessus de ma tête parce que j'ai pas trop d'autre possibilité vu comment je ne peux bouger, je sais même plus comment agir. J'avale ma salive. Ton'... dis moi... pourquoi j'te comprend pas ? Ma voix sonne comme un enfant, question simplement posé, j'veux juste comprendre c'est même pas pour le repousser, j'veux savoir moi rien de plus. J'veux être proche pour une fois.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 10:01 | |
| Welcome home. Tout s'emballe dans ma tête, c'est trop, beaucoup trop. J'aimerais m'endormir doucement et me réveiller des années avant, faire que les choses changent, qu'elles changent pour voir ce qu'aurait donné ma vie et la sienne. Si nous n'avions pas eu ce connard de père, si il n'était pas né, si nous n'avions pas été frère.. ? Rien qu'à cette pensée, un frisson me parcourra la dos, comment je pouvais penser à des choses pareils. Je ne serait pas la même chose s'il n'était pas mon frère, mais.. est-ce qu'on se serait croisé dans notre vie, pas sur ! Mais maintenant je refuse de voir ma vie sans lui, je suis toujours là à le dégager comme de la merde, mais au fond, c'est impossible pour moi. Je suis toujours à cacher ce que je ressens envers lui. Y'a comme une petite voix qui me dit que c'est mal, que c'est dégoutant et que je ne devrais pas penser à des choses comme ça à propos de mon petit frère, mais je ne peux pas m'en empêcher, c'est plus fort que moi.. J'ai tellement envie de.. Arrrgh, de quoi au juste ? De le.. posséder ? Je me dit que ma pensée ressemble à celle d'un détraqué. Je le veux pour moi seul, je ne veux pas que d'autre personne ne l'approche. Il est trop précieux à mes yeux pour que je le laisse filer, j'ai comme une envie de l'enfermer et moi seul aurais la clé pour lui rendre visite. Un joyeux dans une belle cage dorée, dans ce cas, il serait à moi et rien qu'à moi. Je serais mon Camil, ma chose. Je crois que la folie commence à grignoter mon cerveau pour de bon. Je me fais peur à moi-même, comme si je pouvais enfermer mon petit frère, ça fait trop psychopathe à mon gout. Puis la patiente est un maitre mot, chose que je n'ai pas et tout le monde le sait. Ma colère me contrôle bien vite et malheureusement pour moi, j'ai bien du mal à m'arrêter. C'est fou comme en à peine un instant je peux passé de la colère à l'envie, je deviens complètement bipolaire, ça en devient presque effrayant.. Presque ? Oui, bon c'est carrément effrayant, je ne suis pas sur que Camil trouve ça rassurant dans cette instant précis, même si il a l'air de s'être calmé pour de bon. Pas étonnant avec ce que je viens de lui sortir, il sait parfaitement qu'il n'a rien à faire d'autre que de parler et que son corps et ses mouvements sont bloqués par moi. Mais c'est moi, je suis imprévisible et j'aime ça, j'aime voir les différentes réactions qui animent son visage en dessous du mien, j'ai le contrôle.
J'aurais du m'énerver de rage, le gifler ou bien je ne sais pas.. Mais à la place de ça, je reste cloitré conter lui, murmurant mes paroles dans son cou comme une personne pitoyable, je ne me reconnais plus. Ce n'est pas moi. Je suis Kael Griffith, on doit me craindre, me respecter, 'admirer, mais pas me prendre en pitié. Même si c'est mon frère, surtout si c'est mon frère à vrai dire. Je ne veux pas apparaitre faible devant lui, sous aucun prétexte, seulement c'est ce que je suis en train de faire maintenant. C'est lui qui me rend faible à vrai dire. La seule chose qui me faisait perdre tout mes moyens étaient sous mon corps, en train de se crispé lentement sous mon poids. Je sens son cœur qui s'emballe sur mon torse, il bat tellement vite que je ne sens même plus mes propres battement, comme si nos cœurs ne faisaient plus qu'un et qu'il battait la mesure ensemble. J'aimerais tellement me fondre en lui, lui montrer que je serais toujours là, avec lui, qu'il le veuille ou non.. Je veux sentir sa présence en permanence dans mon corps, sentir son odeur où que j'aille, sentir sa peau chaude sous mes doigts glacés. Ressentir touts ces choses qu'il fait que sa présence m'apaise, sans qu'il le sache. Il ne bouge plus, il ressemble à une poupée de chiffons, face à ce manque de mouvement, j'ai peur de l'écraser pour de bon, mais je ne peux pas m'empêcher de le garder sous moi, de l'envelopper de mon corps et de mon être. Ses mains sont restés au dessus de sa tête, comme immobiles, je regarde du coin de l'œil sa peau blanche qui reflète la lumière de l'ordinateur. Heureusement qu'il reste allumé pour que je puisse admirer tout son être et de ne pas être obligé d'imaginer la tête qu'il fait. C'est mieux après tout que la lumière reste, le noir nous aurait aveuglés, pour ce qu'on faisait, j'aurais pu dire que je ne l'avais pas fait exprès, que je n'avais "pas vu". Mais désormais, il n'y a pas d'excuse possible, c'est partit trop loin pour que ça puisse être oublier. Cette pensée me fait dire que je devrais peut-être m'en aller, j'allais me décider à me faire. Mais mon corps refusait à nouveau de bouger, un grognement passait encore dans ma gorge pour exprimer mon exaspération face à ce corps pas du tout compréhensif. Je ne réussi juste qu'à bouger légèrement sur lui, mais je reviens à chaque fois dans me position initiale. Ton'... dis moi... pourquoi j'te comprend pas ? Toujours ces mêmes questions auxquelles je ne sais pas quoi répondre, à chaque fois qu'il ouvre la bouche, il me pose une colle. Je me redresse légèrement pour le regarder en face, décollant doucement nos torses. Ma voix est rauque et basse comme si le fait d'hausser la voix allait me la faire casser, elle est chargé de désir et d'incompréhension. Je sais.. Je sais pas. Parce que tu peux pas comprendre, parce que tu sais pas.. Je te veux toi, je veux juste.. t'avoir. Je le sens bloqué sous moi, sa peau est chaude et insupportablement douce, ses cheveux ébouriffés brutalement par mes mains. Putain qu'il est beau comme ça, complètement à ma merci, je pourrais lui faire ce que je veux. Je glisse mes mains dans les siennes tendrement, pour la première fois de la soirée, de ma vie surtout.. Mon souffle est toujours aussi chaotique et à chaque respiration, ma tête se baisse lentement vers le sien, je le regarde toujours, n'ayant pas conscience de la distance qui se réduit entre nous. Puis mes lèvres frôlent les siennes lentement, trop lentement, je ferme les yeux et continue cette douce caresse qui fait battre mon cœur au point de me faire mal.. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 10:55 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Son visage illuminé d'une lumière bleuâtre m'apparaît de temps à autre, sinon ce sont ses cheveux et sa peau qui ne sont que ma seule vision, alors que son nez chatouille mon cou. Son souffle me perdre peu à peu la raison. J'aimerais bien moi aussi, oui c'est vrai j'aimerais. Faut pas croire qu'il n'y a personne qu'en a envie. J'aimerais oui, pouvoir faire comme lui. Perdre la raison, me drogue jusqu'à trouble de la vision, boire jusqu'à l’éradication. J'aimerais, oui. Pouvoir le toucher sans avoir à me justifier, pouvoir venir contre lui sans avoir cette boule au ventre de la non normalité. Mais chaque soir je me contrôle, chaque soir je me dis non. Et puis quoi ? Il serait trop ivre pour comprendre mon état, je crois bien qu'il n'en prendrait pas conscience et ne s'en inquiéterait pas. S'inquiéter, y'a bien longtemps que j'ai enlevé ça du langage de mon frère ainé. Il est possessif, il est en colère, je le fais chier quand je m'attire des ennuis. Bon je me stop à la réalité. Un jour j'aimerais lui montrer que j'suis plus ce gamin, que moi aussi j'peux dans son monde tout oublier, que moi aussi si je sors je peux être adulé. J'aimerais, mais chaque fois je me dis que si il rentre à la maison et que je suis pas là... ça n'ira pas, si je le loupe je ne le verrais pas... Je ne bois quasiment pas, je ne me drogue pas, je fume sans vraiment être accro. Je suis le pire fils prodige, dont personne ne le voit.
Je recommence à parler, à le question. Oui il aime pas ça, non je devrais en effet respecter cela. Mais j'y arrive pas, je veux comprendre. Je suis bête parce qu'il va rien me répondre. On peut pas dire et expliquer qu'on sait pas pourquoi. Il me dirait qu'après tout une fille ou moi, un mec inconnu ou pas il en a besoin c'est bien ça ?! Je sais que je vais bientôt me retrouver à suffoquer, qu'un jour à trop demander il va finir par craquer par sans doute m'avouer que je ne suis que sa simple poupée. Alors pourquoi même le savoir ne me fait pas m'enfuir et me barrer ? Pourquoi savoir ça ne me fait pas riposter ? C'est si mal que ça d'être sa poupée ? C'est si mal que ça de rester à l'écouter, rester face à son toucher ? Aucune idée, en faite depuis bien longtemps j'ai cesser de bien vraiment y penser. Ton'. Ton'. Ton' de toute manière son nom explique bien sa force et sa virilité, sa place et son autorité. "T'es le frère de Kael , toi ?!", " hé tu serais pas le p'tit frère de Kael, le mec tatoué et qui deal ?!" Toujours la même chose, le frère de, le frangin de... y'a semble t-il que Gontran dans son entourage qui m'a jamais vraiment rapproché à Ton'. Pourtant il arrive même pas à obstruer Ton' de mes pensées, et bien que chaque fois je me sens flatté, c'est la colère de Ton' qui me fait le plus m'animer. Il s'écarte de moi, mon coeur se serre, j'ai presque envie de le retenir, pars pas maintenant ! Alors que je voulais qu'il s'en aille et me laisse, que je faisais tout pour fuir son corps, dès qu'il s'éloigne j'en serais limite blessé à mort ? Pathétique, à ne pas savoir quoi vouloir à être trop partagé. Finalement il reste au dessus de moi, tout au dessus, son visage face à moi de nouveau éclairé. Le rendant encore plus terrifiant, encore plus attirant. Je sais.. Je sais pas. Parce que tu peux pas comprendre, parce que tu sais pas.. Je te veux toi, je veux juste.. t'avoir. S'ensuit un silence oppressant, alors que j'essaye de comprendre le moindre de ses mots, y trouver un sens cacher , essayer de capter ce qui semble vouloir être oublier. Je comprend pas, m'avoir dans quel sens... Un instant physiquement parlant ça glisse à mon cerveau, me faisant frissonner. Et si c'était à ça oui qu'il pensait... Et si... on sait jamais. Et si... non je veux pas ! Enfin je sais pas... T'es... mon grand frère Ton'... tu... tu m'as déjà ... comme petit frère. Alors que les mots franchissent mes lèvres je rêverais que d'une chose qu'il se remette en colère en me disant que c'est pas ça, qu'il n'en veut pas. Je reverrais de me faire vomir et d'oublier ce genre de penser, j'aimerais vraiment m'ouvrir le ventre et faire sortir ça de mes trips, mais t'es trop en moi , t'es on frère, t'es Kael, t'es toi, t'es en moi, j'y peux rien moi ! Je sens ses mains revenir sur moi, plus doucement contre les miennes. Sa douceur me stupéfait autant que m’électrocute, alors que je le fixe sans comprendre d'où vient d'instinct cette douceur et ce regard... Je frissonne face à son visage qui se rapproche, alors que j'ouvre la bouche pour essayer de lui dire de rien faire, lui interdire de s'approcher. Y'a aucun son qui sort, y'a rien qui veut le faire reculer. Y'a ses lèvres qui viennent me frôler, qui viennent m'embraser, me faire devenir fou. Ma respiration devient aléatoire, je sais plus quoi faire. Mes doigts se referment sur ses mains d'un seul coup. Devrais pas. Pas pouvoir. Devrait dormir. Pas être là. Je soupire avant de relever la tête vers lui pour plaquer mes lèvres sur les siennes. J'vais m'faire gifler, mais peu importe il a juste trop provoqué en moi, moi j'veux juste être dans ses bras, moi j'veux... je sais pas.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 13:10 | |
| Welcome home. J'aimerais tellement qu'on se ressemble, ce serait plus facile de se comprendre comme ca. Mais au fonde je me dis que jamais je ne pourrais aimer quelqu'un comme moi.. Putain aimer ? Non, je le désire, c'est tout. Oui, c'est tout.. Putain, c'est pas tout. Je ne sais pas du tout ce que je ressens pour lui, j'aimerais l'aimer comme un frère, comme tout le monde, que mes sentiments soient normaux, seulement ce n'est pas le cas et je ne sais pas quoi faire pour vire avec ça. Finalement je n'aimerais pas qu'il soit comme moi, il est trop différent, il est trop.. pur pour ça. Je sais que je l'idéalise certainement beaucoup trop, qu'il n'est pas parfait, mais il est plus parfait que moi, c'est tout ce que je vois.. J'ai toujours l'impression de faire les choses pour lui, pour qu'il me considère un peu, pour qu'il m'admire, qu'il me voit vraiment, mais il ne semble voir que le dealer froid et imbus de lui-même. Je sais bien que c'est l'image que j'envoie à tout le monde, mais je voudrais qu'il voit derrière, ce que je suis vraiment, ce qu'il provoque en moi. Je veux qu'il voit dans l'état que je suis maintenant, même si il sait que je ne suis pas dans mon état normale, je ne veux pas qu'il pense que c'est juste pour un soir que je suis bizarre avec lui, qu'il réalise que je suis comme ça tout le temps à l'intérieur de moi. Ce serait tellement plus simple si je pouvais lire dans ses pensées ou bien les contrôler.. C'est un peu étrange comme pensée, mais tout serait plus simple si il pensait la même chose que moi. Je ne sais pas comment il fait pour être aussi patient et compréhensif avec moi, si j'étais lui, je serais déjà partit en courant après lui avoir donné un bon coup de poing, mais seulement il n'est pas moi. Je ne sais vraiment pas comment il fait. J'ai de la chance de l'avoir auprès de moi et je ne m'en rend même pas compte, c'est pathétique n'est-ce pas ? Pourquoi il fait tout ça pour moi alors que je n'en fais même pas la moitié pour lui. Je ne le mérite pas tout simplement. Je ne mérite pas qu'il s'occupe de moi ou même qu'il se soucie de ma personne. Je ne sais pas comment il fait.
Il y a toujours un silence, on essaye de comprendre les paroles de l'autre, les pensées de l'autre. On est comme deux personnes qui ne parlent pas le même langage, ça en est troublant tellement c'est réaliste. J'ai peur qu'il ne comprenne pas ma phrase, qu'il ne comprenne pas ce que je veux dire.. Je le veux vraiment, pas juste comme une fille que je jette après avoir eu le plaisir dont j'avais besoin, je le veux comme une personne présente. Pourquoi c'est si dur de m'exprimer correctement. Pourquoi c'est si dur de le dire vraiment ce qu'il me fait ressentir.. J'espérais que si je lui montre au lieu de lui dire, ça marcherait, mais je ne m'y prend pas de la bonne manière, comme d'habitude.. Je suis violent avec lui, brutal, alors que je ne devrais pas l'être avec lui. Je devrais être tout le contraire, seulement je ne sais pas comment faire. J'ai l'impression de ne jamais faire ce qu'il faut avec lui, je ne sais pas comment me comporter... Et à chaque fois que je crois avoir trouver, il panique comme si j'allais faire quelque chose d'impardonnable, peut-être que c'était le cas après tout. Je n'y arrivais pas justement parce qu'il ne fallait pas le faire. C'était peut-être le destin qui faisait que je ne devait pas tout simplement lui faire comprendre. J'avais peur de ce qu'il pourrait dire, ce qu'il pourrait faire. Et si il décidait de ne plus m'adresser la parole et de m'oublier tout simplement ? Je crois que je deviendrais fou en moins de quelques jours. T'es... mon grand frère Ton'... tu... tu m'as déjà ... comme petit frère. Ahnn, nan pitié ne dis pas ça, s'il te plait, s'il te plait.. Je ferme les yeux douloureusement en pensant que j'ai tout foutu en l'air. Mais je ne peux pas m'empêcher de me rapprocher de lui, c'est inévitable. Mais c'est pas assez.. Putain, c'est pas assez pour moi. Encore des paroles incompréhensible, à croire que je devrais fermer ma gueule une bonne fois pour toute, ce serait peut-être mieux pour nous tous. Il me fixe pourtant sans rien dire, sans éprouver le moindre geste de colère ou de panique envers moi, ce qui me rassure dans un sens. Sa respiration se fait rapide et sa bouche est ouverte en dessous de la mienne. Puis lorsque je crois qu'il va me dire d'arrêter, de le laisser tranquille, de hurler pour que je le lâche, il serre ses mains autours des miennes, comme s'il voulait que je ne le lâche pas, ne t'inquiètes pas, il est hors de question que je parte dans un moment pareil. Mon visage s'immobilise un instant au dessus de lui, le regardant fixement.. Je caresse doucement le dos de sa main avec mes doigts, pour l'empêcher de s'en aller. Puis je sens mes lèvres me bruler, je réalise qu'il a poser sa bouche sur la mienne. Putain, qu'est-ce que je suis en train de faire.. Je devrais le repousser, le faire comprendre brutalement que ce n'est pas bien, mais c'est tellement bon de sentir enfin sa bouche sur le mienne. J'ai envie de la dévorer toute entière si c'était possible, je réponds avec délice à ce baiser plus qu'inconvenable, appuyant doucement sur ses lèvres, le faisait sentir contre moi, plaquant sa tête contre le matelas. Mon cœur fait des bonds et dans mon ventre volent un millier de papillons.Je m'arrive plus à me décrocher de ses lèvres. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 14:55 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Je devrais dormir, je devrais être endormit depuis des heures, perdu dans des rêves irréalisable, et impensable. Et non, je suis dans ma chambre, dans mon lit encore habillé par le fait de m'être trop tôt endormit. J'suis dans ma chambre sur mon, lit, j'suis dans ma chambre mais y'a lui. Y'a sa présence, y'a son corps au dessus du mien, y'a son odeur, ses mains et dans un total inconnu y'a de la douceur. J'suis pas endormit et pourtant il est là l'irréalisable, il les là l'impensable. Se liant à l'amoral et à l'interdit, se liant à l'incompréhension et mon envie. Peut-être que je dors encore, pourtant y'a le simple détail de sa violence, de la compréhension en son absence, y'a ses mains qui m'ont fait mal, il y a son corps qui m'écrase et ne me laisse aucun choix. Y'a la chaleur, la lumière, y'a la crainte et la peur. Non c'est pas un rêve je le sais bien c'est ce qui rend la chose si terrifiante. En rêve depuis longtemps j'aurais baissé les bras, depuis longtemps j'aurais laissé ses mains sur moi. Mais c'est la réalité, y'a pas vraiment de place pour ce genre de chose, y'a pas le droit à ça dans cette fraternité.
Mais c'est pas assez.. Putain, c'est pas assez pour moi. Encore une fois il dit quasiment rien. Quand est-ce qu'il se résoudra à parler pour être comprit, pour que je finisse par le suivre dans ces phrases. Quand pourrait-il un jour parler pour être entendu, pas de demi phrase et de demi sens caché et perdu ?! Mais ses lèvres m'empêche de répondre, de parler ou même de penser. Je crains même qu'il en ai clairement conscience et ne veuille en abuser. C'est mon frère, je ne sais pas vraiment ce qu'il fait et comment il le pense, je sais pas quand il est sincère ou quand il manigance. Avant j'avais un certain rang, avant j'étais pas aussi grand, avant je le comprenais, je connaissais ses actes et je savais qui il était. Même au fond ! Mais aujourd'hui y'a ce mur qui s'est construit, aujourd'hui y'a ses jeux, ses trafics, y'a ses rires et ses colères, y'a ses paroles et ses actes qui diffèrent. Y'a ce mur qui n'a cessé de grandir, pierre après pierre chaque substances, chaque soirées, chaque personnes lui en achetant, tout a été la pour le faire grimper plus vite, et un jour se réveiller sans réussir à voir de l'autre côté. Alors j'en sais rien, là de suite ses lèvres je sais pas quoi en penser. Mais tant pis, tant pis, il aura beau me gifler, grogner, râler, il peut même me frapper. Je pourrais que lui dire qu'il a commencer. Commencer et moi que j'ai juste continuer pour un baiser. Et mes lèvres se plaquent sur les siennes, dans un réel besoin, dans un but qui pour une fois contrairement à lui ne signifie rien d'autre que ce besoin, et pas de jeux. Plus de jeux.
Je le sens répliquer, je sens pas ses bras me repousser, ses mains restent liées aux miennes, je le sens même dans une lueur de folies que je dois in venté me crasser la peau. Si c'est un rêve pitié qu'il reste encore comme cela, qu'il reste le plus beau ! Sa bouche contre la mienne, je frissonne par son contacte, le sentant se coller plus à moi. Bordel non il devrait pas. Je devrais pas. J'aurais pas du, c'est pas bien. Et son corps contre le mien, et ses lèvres, et sa langue que je viens moi même chercher. Qu'est-ce que je fais ? Le drogué de nous deux c'est pas moi, j'ai pas d'excuse pour ce genre de geste déplacé... Geste déplacé qui ne m'empêche pas de continuer. Je reste pourtant immobile face au reste, mes mains contre les siennes restent liées aux siennes, ne pouvant pas bouger, n'osant même pas s'écarter pour venir le coller encore plus, non je dois pas. Je dois juste me décoller, arrêter ça, m'éloigner, le virer.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 16:05 | |
| Welcome home. Je savais que désormais, plus rien ne sera comme avant, c'était inévitable que tout allait changer, j'espérais que c'était en bien, mais malheureusement je n'en étais plus très sur d'un coup. C'était comme si ses lèvres avaient totalement fait partir mes intentions et mes pensées de mon cerveau, je commençais à croire qu'il m'avait ensorcelé. Je pense que ni lui ni moi ne savions ce qu'il se passait vraiment, parce que sinon il aurait fait quelque chose pour éviter ça, il m'aurait repousser violemment, m'aurait donner une claque, aurait hurler.. Mais je me rend compte pour la première fois que jamais Camil n'a eu un geste de ce genre envers moi, jamais il ne m'a giflé comme je l'ai fait ou bien juste s'énerver contre moi. Du moins, je ne m'en souviens pas, tous les cris qu'il poussait en ma présence, c'était pour me dire d'arrêter ce que j'étais en train de lui faire, par pur esprit de défense. Je ne l'avais jamais vu vraiment s'énerver contre moi sans raison apparente. Après tout, c'était ce que je voulais non, qu'il soit contre moi, que je le touche enfin de la manière dont je l'ai toujours voulu, alors pourquoi je n'étais pas totalement satisfait de ce qu'il se passait ? J'avais l'impression de.. la forcer peut-être ? Je n'étais pas totalement sur que c'était ce qu'il voulait, je l'écrasais littéralement alors comment il pouvait se manifester.. Je violais sa bouche de ma langue, essayant de lui montrer tout le désir que j'éprouvais pour lui. Jamais il n'aurait pu se débattre si il en avait eu envie, mais encore une fois, impossible de bouger. J'avais ce que je voulais, je n'allais pas arrêter maintenant, si ? Je me le refusais tout simplement. De toute façon, j'ai toujours été qu'un simple égoïste de première, toujours à penser à mon plaisir avant celui des autres, depuis que nous sommes arrivés ici, je n'ai fait que penser à moi. Jamais à ma mère ou même à lui. Il m'est impossible maintenant d'utiliser le terme "petit frère" avec ce que nous étions en train de faire. Des personnes auraient pu trouver ça normal de se faire un bisou lorsqu'on est petit, mais si ils nous voyaient je ne pense pas qu'il prendrait cela pour un simple bisou. C'était un baiser comme j'en avais souvent échangé avec d'autres personnes, puis en même temps, c'était tout à fait différent.. Tout d'abord parce que c'était lui, cela changeait absolument tout, lorsque mes lèvres chaudes s'étaient posés sur les siennes, tout mon corps s'était mis à s'embraser comme un feu d'artifice.
C'est tellement bon de le sentir contre moi, contre mon corps, sa bouche contre la mienne et son cœur conter le mien qui bat si fort. Doucement mais surement, j'explore sa bouche, découvrant tous les recoins que je ne connaissais pas et que je rêvais de connaitre. J'ai l'impression que la pièce se réchauffe de plus en plus, à croire que le radiateur est à fond, oui, mon radiateur est à fond et mon radiateur c'est lui. Ses mains sont bouillantes, je crois même qu'elles fondent à mon contact. Ma peau glacé fait un contraste parfait avec la sienne, on dit souvent que les gens qui ont la peau froide ne peuvent survivre que dans la chaleur d'un autre corps. Mais je me brule à son contact. Sa peau parait tellement lisse, blanche, propre comparé à la mienne qui est griffonné de tatouages qui recouvrent mon corps. Sa peau est si tentante que je l'envie pour ne pas se rendre compte de sa beauté. Au moment même ou sa peau avait touché la mienne, à l'instant où sa main avait encerclé mes doigts, j'ai été perdu. J'ai pris feu. Quand on se brûle à une trop forte chaleur, on a d'abord l'impression de toucher quelque chose de glacé, qu'un froid immense vous submerge.C'est ce que j'ai ressenti. J'ai ressenti la froideur de ma peau contre la chaleur de la sienne et en une seconde cela me consuma. Il n'y avait qu'un silence mort autour de nous, tout ce à quoi je pensais, c'était ma bouche, sa respiration et son corps qui me prodiguait une douce et horrible chaleur. Cela me rappelle le tatouage que j'ai au niveau de mon oreille, une étoile avec écrit "Love is a God", parce que son amour serait la plus belle chose qu'il puisse me donner, mais elle est comme Dieu, intouchable et imprenable. A chaque fois que je regarde ce tatouage, ça me fait penser à lui, une sorte de trace pour ne pas oublier ce qu'il représente. Personne ne m'a jamais demandé la signification de mes tatouages, heureusement. Je décolle ma bouche de la sienne à contre cœur, reprenant mon souffle à cause du baiser que nous venons d'échanger. Mes yeux sont noirs désormais, mais pas de colère ou de rage comme d'habitude, il y avait une lueur.. nouvelle, les yeux de Camil aussi étaient brillants, j'ose espérer que c'est grâce à moi. Putain.. Camil.. Rien d'autre n'ose sortir de ma gorge, de peur de dire une connerie qui pourrait être fatale, je le regarde attendant sa réaction face à ce baiser, à ce qu'il vient de se passer il y a quelques instants. Mon souffle butte contre ses lèvres gonflés et rougis à cause du traitement qu'elles viennent de subir, j'ai une irrésistible envie de les reprendre entre ma bouche, mais je me retiens. Doucement, ma bouche vient se poser sur le bord de ses lèvres, puis descend sur sa mâchoire et dans son cou, mais pas comme avant, avec une douceur certaine dont je ne connais pas l'origine. Mais comme si il fallait casser cette douceur, je mord la peau sous mes dents, mordillant la peau sans faire vraiment mal. J'attends qu'il réagisse, pour savoir s'il est d'accord ou pas.. Je veux qu'il ne se débatte pas, sinon je ne sais pas ce que je pourrais faire face à ce rejet. J'ai peur de lui faire du mal alors que je ne lui veux que du bien.. que du bien. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 16:49 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
J'ai du attendre tout ce temps pour découvrir ça ? Pour sentir ses lèvres se poser et m'incendier comme si je venais de boire un thé brûlant par temps de grand froid ? Pour sentir sa présence constante sur mon corps et son poids sans que cela ne fasse rien d'autre que me plaire ? Je perd pied. Quasiment littéralement. Si j'avais pas été allongé je crois que j'aurais eus réellement besoin de lui pour me soutenir. Parce que j'y comprend rien et que mon cerveau semble totalement disjoncter. Sous ses lèvres, sous son corps, ses mains contre les miennes, dans la miennes, emprisonnant mes mains par leur immensités. Ses mains qui semble tout autant irradier que le reste de son corps. Oui ok je pense que c'est aussi, beaucoup dû à ma tête qui pense cela et mon corps qui s'échauffe totalement face à sa présence et notre geste. Oui notre. Parce que cette fois-ci je ne peux réellement plus le blâmer, pire cela devient mois le plus taré. Mon frère est drogué, bourré et moi je viens seulement de me réveiller. Lequel pèse le plus lourd dans la réalité ? C'est bien mes gestes qui semble le plus réel et empreint de débilité. Je dois le repousser. Comment ? Pourquoi ? Les réponses veulent pas venir alors que je succombe à sa langue et son odeur, à ses lèvres et son corps. Bordel ça devrait pas être comme ça, ça devrait pas être si bon, si long, si con !
On est là, seul dans la maison, seul contre le reste de ces barrières. Je devrais être le premier à les remettre en place, le repousser, lui dire de s'arrêter. Alors pourquoi diable lorsqu'il se recule c'est avec un putain de sentiment d'abandon que je reprend mon souffle, ma respiration semblant s'être quasiment arrêté avec cet échange. Le souffle court mes yeux ne peuvent pas se détourner des siens. Pourtant puré j'aimerais m'y soustraire ne pas voir son regard semblant avoir encore envie, à moins que ce soit moi qui m'imagine tout ça... Je devrais détourner les yeux, regarder ailleurs, ne pas m'y arrêter. Mais non je me sens comme envouté. Et je ne peux que dévisager son visage, ses yeux qui ne se détournent pas, me fixant sans ce qui semble être de gêne. Ton' dans toute sa splendeur, agir et n'en avoir rien à faire des conséquence. Alors que damnit demain je sens que ça va être horrible, même si pour le moment j'arrive même pas à y songer. Un baiser ça va beaucoup trop changer... non ?! Putain.. Camil.. Un léger grognement sort de ma gorge , à la base ça devait être désolé mélangé à un chut... où je sais pas, un simple bruit de gorge qui signifie rien, un frisson qui se loge tout le long de ma colonne vertébrale. Il bouge pour venir reposer ses lèvres sur mon visage, alors que je ferme un instant les yeux en sentant ses lèvres glisser des miennes à ma mâchoire jusqu'à dans mon cou... Je frissonne me rendant compte de cette nouvelle douceur qui me fait frémir. Alors que mon corps en demande encore plus j'ouvre les yeux cette soudaine douceur me faisant réellement peur. Parce que ça va trop loin, beaucoup trop loin. Parce que sa violence me fait mal, mais que la sa douceur j'aime beaucoup trop ça. Arr...arrêtes.. Ton'... ça suffit... Je me reprend, ma voix brisant le silence, cassée, essoufflée. Mes doigts et mes mains glissent des siennes d'un seul coup alors que j'essaye de le repousser par les épaules. Je recommence à bouger essayant de faufiler mon bassin hors "du sien", hors de sa porté, virer de son poids.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 17:30 | |
| Welcome home. J'espèrais de tout mon être que je n'oublie pas cette soirée, je ne voulais pas oublié, je volais garder dans mon esprit l'image de Camil sous moi, ses lèvres gonflés par ma bouche, le regard perdu et à ma portée. Dieu que c'était bon de le voir dans cette état, jamais je n'aurais pensé qu'il puisse être ainsi à cause de moi. C'était tellement bon de tout contrôler.. Je pensais qu'il était d'accord à présent, il ne semblait pas me repousser lorsque j'avais décollé mes lèvres des siennes, un grognement divin était sortit de sa bouche, ceux que j'aimerais entendre plus souvent, rien à voir avec les miens remplies de rage.. Non, ceux là étaient un vrai orgasme auditif pour moi, mais jamais je ne l'avouerais.. Je n'arrivais pas à détacher mon regard de lui, on se regardais, sans rien dire, comme si cette fois on se comprenait, c'était ce geste, ce baiser qui cette fois avait fait qu'on se comprenne.. Si j'avais su ce que cela provoquerait en moi, je l'aurais fait plus tôt, beaucoup plus tôt.. Dans ma tête encore embrumé par l'alcool et par la drogue, le fait qu'il était mon petit frère, qu'il n'était qu'un adolescent ne rentrait pas en ligne de compte, c'était comme si j'avais oublié ces détails qui étaient maintenant insignifiant à mes yeux. Alors que c'était toutes ces choses qui faisaient que c'était mal ce qu'on faisait, je le sentais au fond de mon ventre que c'était mal, mais comment quelque chose d'aussi mal pouvait être aussi bon et me faisais sentir aussi bien ? C'était complètement insensé.. J'étais abonné aux choses que je ne devrais pas avoir, aux choses illégale et cette fois-ci j'entrainais Camil avec moi. C'était facile pour moi, les barrières de ma conscience étaient déjà partis depuis longtemps, depuis la première fois où j'ai pris de la drogue à vrai dire. Je voulais encore ses lèvres sur les miennes, elles étaient faite pour être contre ma bouche, elles leur étaient destinés, c'était mon point de vue.. Je voulais que personne d'autre n'embrasse ses lèvres comme je venais de le faire, à partir du moment où je les ai touchés, elles étaient à moi, elles ne pouvaient être touchés que par moi. Un tatouage invisible avec mon nom dessus.. C'est trop tard, je savais que si jamais je vais quelqu'un les embrasser un jour, je lui arracherais les yeux avec les dents. Camil savait très bien de quoi j'étais capable, il le savait alors il n'allait pas risquer que quelque chose de ce genre arrive.
Je pensais qu'il allait me repousse directement après que mes lèvres auraient touchés les siennes, même si c'était lui qui avait enlevé la distance enter nos bouches, mais il s'était laissé embrasser, c'est qu'il était d'accord non ? Dans mon esprit tout était claire, mais j'avais peur que celui de Camil soit malheureusement pas du même avis. Mais c'était différent, j'étais doux avec lui, parce qu'il le savait, parce que j'avais enfin cédé, j'avais réalisé ce que je voulais faire, l'embrasser. Je pensais que une fois que je l'aurais fait, cette sensation serait partit et que je n'en aurait plus envie du tout. Mais c'était faux, maintenant je voulais plus que tout l'embrasser, encore et encore, sans m'arrêter, même lorsque je n'aurais plus de souffle, je voulais avoir la sensation de ses lèvres sur moi tout le temps, même lorsqu'il ne m'embrasserait pas. C'était devenu ma drogue. Mon royaume pour les lèvres de Camil.. Je me doutais qu'il n'était pas aussi obsédé par moi que moi je l'étais par lui, je l'espérais pour lui en tout cas. C'est horrible d'être obsédé par une chose dont vous avez l'impression de ne jamais pouvoir atteindre. Toutes les choses que je voyais, tout me rappelait sa personne, un t-shirt bleu que je trouvais trop fade comparé à la couleur de ses yeux ou une vieille chanson qu'il chantait lorsqu'il était petit. J'avais toujours des images dans ma tête de lui, alors j'avais pensé que peut-être en me droguait, je l'oublierais pendant quelques instants, mais c'était encore pire. Je le voyais partout, encore plus, je ne pensais qu'à lui, je délirais sur le son de sa voix qui me suivait partout, me rendant fou. Puis après je n'étais dit que ce n'était mieux que rien,alors je continuais juste pour avoir ma dose de bonheur avec lui, même si ce n'était que dans ma tête, ça me suffisait. Maintenant que j'avais touché ses lèvres, je ne pouvais plus me suffire que de ça. Arr...arrêtes.. Ton'... ça suffit... Sa voix est cassé, tremblante, comme tout à l'heure.. Putain, mais.. Je croyais que c'était passé.. Je ferme les yeux de douleur, relevant mon visage sur lui, mes yeux se froncent d'incompréhension et avec un peu de peur. Je prend doucement ses mains de mes épaules qu'il utilise pour me repousser, je les serre doucement dans mes mains, essayant de reprendre cette chaleur. Je ne comprends plus rien, je croyais que.. qu'il était d'accord, qu'il n'avait plus peur.. Tu.. Tu m'as embrassé, c'est que t'es d'accord, non ? T'es d'accord hein.. Ma voix ressemblait à celle d'un enfant qui ne comprenais pas, elle était teinté d'une lueur d'espoir. Il était d'accord, il m'avait laissé l'embrasser.. Son bassin bouge sous le mien pour m'enlever, mais je n'y fait pas attention, je le regarde dans mes yeux, mon visage grimaçant d'incompréhension et de désespoir.. Je devais avoir l'air pathétique et pitoyable, c'était la première fois que j'étais comme ça devant lui. Sans armes, à nu émotionnellement. |
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M. Pièro Griffith
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 18:13 | |
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camil & kael
“ Parfois le plus dure est de faire semblant que tout vas bien pour le plaisir des autres alors qu'on a qu'une envie c'est de crever. ”
Je sais plus trop quoi penser de tous ça, et sa douceur d'un seul coup me fait légèrement peur. Pire elle me terrifie, cette douceur qui ne lui correspond pas, qui rend cela plus... trop intense. Je suffoque quasiment par cette vague de peur qui me prend au ventre, c'est pire que sa violence, que ses mains qui glissent parfois sous mon tee-shirt et me griffent, ses pires que les autres fois. Parce qu'il a eut mes lèvres, parce qu'on s'est embrassé. Pas lui. Nous ! Nous nous sommes embrassé, et c'était beaucoup trop bien, beaucoup trop fort et intense pour qu'en plus il y ait ça. Il ne peut pas, il a pas le droit. Sa violence me montrait encore à quel point ce n'est pas dirigé vers moi, que je suis qu'un corps entre ses mains. Ma sa douceur, je comprend plus. Je comprend pas. Est-il si doux avec toutes ces filles et tous ces mecs avec qui il couche ? Va-t-il ensuite m'abandonner quand je ne serais plus son jouet ? J'ai peur, trop peur et c'est cette peur et cet instinct de conservation contre la non-folie qui me pousse à le repousser, à tout arrêter. Ma voix beaucoup trop affolé, je repars dans la même crainte que tout à l'heure, pourtant lui il ne l'est plus. Il est doux, trop doux oui.
Il se redresse, et un instant je crains d'avoir une nouvelle fois fait appelle à sa colère. Et pourtant une part de moi aimerait, c'est tellement plus simple d'en avoir après sa colère, de me dire que c'est pas de notre faute, qu'il me touche par colère, qu'il fait ça par énervement, par besoin primitif, ça rend ça tellement plus... facile... que sa douceur et cette envie commune. Ses yeux reviennent sur les miens et j'avale ma salive stupéfait par son regard beaucoup trop différent... Mon ventre se serre d'un seul coup alors que je sens et je baisse les yeux sur ses mains qui éloignent les miennes de ses épaules avec douceur, je me laisse faire , trop troublé par sa douceur qui reste constante et qui semble même renforcé par ce doute dans ses yeux. Tu.. Tu m'as embrassé, c'est que t'es d'accord, non ? T'es d'accord hein.. J'avale ma salive face à ses paroles. Face à se retournement de situation, maintenant c'est moi qui l'est fait, c'est moi qui est commencé ce "jeu" sans fin. Non... non ... je suis pas... on peut pas... non je voulais pas... Je le vois grimacer alors que seules ses mains retiennent les miennes le reste me permettant totalement de m'éloigner. C'est même le moment idéal pour filer, m'extirper à son emprise. Fuir et avoir une chance avant que sa colère ne revienne le dominer. Pourtant son regard et son visage me fige, cette expression que je ne connais que sur mon visage ou celui de la matka. Jamais sur le sien. Pas sur celui du grands Kael, pas sur celui de mon grand Ton' intouchable. Je suffoque, mes doigts s'emmêlant de nouveau aux siens. On... on a pas le droit Ton'... Tu as bu... tu peux pas... j'ai... j'ai pas le droit de vouloir ça... on peut pas faire ça, non ? Ma dernière phrase sonne comme une question, comme si d'un seul coup je remettais ça en cause. Et si il me disait que oui on a le droit, si on remettait ça en arrière, si on arrêtait de penser à ça, à autres chose. Si il ne devenait qu'un mec, ce mec... Le mec. Mais pas mon frère, si j'avais la possibilité d'avoir le droit de vouloir me blottir dans ses bras, de le désiré, si il n'y avait ni la barrière de l'âge ni de la fraternité... Je le fixe incapable de bouger, ayant trop peur de l'avoir blessé. Alors que moi il le fait sans cesse, moi je ne supporterais pas de le faire une seule fois avec mon frère.
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Invité
| Sujet: Re: GRIFFITH'S BROTHERS ➜ ☆ Hope well, and have well. A guilty conscience needs no accuser. Mar 8 Mai - 19:05 | |
| Welcome home. C'est comme si il m'avait changé d'un coup, grâce à lui, ma colère s'était envolé et il ne restait plus que de la douceur en moi, jamais je n'aurais cru avoir un tel sentiment en moi. Pas que je sois une brute complètement, mais ce n'était pas dans mes habitude de se comporter avec autant de douceur. Même avec mes partenaires je n'étais pas aussi doux, au contraire, je voulais évacuer tout ce que j'avais en moi alors je n'avais pas le temps pour la tendresse et tous ces trucs là.. En revanche avec lui, ça change tout. Je VOULAIS être doux avec lui, je lui devais cette douceur, c'était tout ce que je pouvais lui donner. Mais il n'avait pas l'habitude,je comprends, jamais je ne m'étais jamais à agir comme ça avec lui alors il devait trouver ça troublant. A vrai dire, je trouvais ça troublant aussi, je ne me savais pas capable d'une telle douceur avec quelqu'un, mais tant mieux, il le méritait, je ne voulais pas m'énerver à nouveaux.. Seulement je savais que ça allait arriver un jour, je n'allais pas rester comme ça tout le temps, je n'allais pas changer d'un coup juste parce qu'on s'était embrassé. Juste ? Je sais que c'est déjà beaucoup pour moi, mais il en faut beaucoup pour me faire perdre mes habitudes. Il n'était pas mon objet, je le savais très bien, il n'étais pas comme tous les autres, je n'allais pas le traité de cette manière, parce que c'était impossible pour moi de faire ça.. Ce moment était trop intense, trop important pour moi pour que je gâche en le traitant comme un jouet. Il est un humain, c'est Camil, mais c'est MON Camil. C'est difficile à expliquer, mais c'était comme ça, il n'y avait pas à chercher plus loin, il était à moi. C'est pour ça que j'avais du mal quand il me repousser, il n'avait pas l'air retissant quand Gontran lui avait tourné autour, alors pourquoi c'était différent avec moi, pourquoi il ne voulait pas? parce que j'étais son frère ? Cela faisait longtemps que je ne l'étais plus, à partir du moment où je m'étais rendu compte que je le vouais vraiment, ce n'était plus mon frère dans ma tête. Mais.. S'il n'avait jamais eu les mêmes pensées que moi, il ne m'aurait pas laissé l'embrasser, exact ? Je n'en étais plus très sur.. Alors pourquoi il s'était laissé faire dans ce cas ? C'était évident, non ? Je n'étais plus sur de rien, plus sur de moi. Ah.. Il était bien loin le Kael si sur de lui, qui avait confiance en tous ces gestes et qui savait très bien ce qu'il faisait, il avait été écrasé en même temps que ma bouche sur celle de Camil, faisant place à un autre Kael.. moins sur de lui et plus vulnérable.
La pensée traversa mon esprit que comme cela, j'étais totalement sous l'emprise deCamil, il avait le contrôle sur moi désormais, la position était complètement changé, je n'avais plus le contrôle et ça me coutait de l'avouer.. Il pourrait très bien partir, je ne pourrait pas le retenir, il pourrait me détruire que je ne lui en voudrais pas. Il pourrait très bien se servir de tout ça contre moi et pourtant je ne faisais rien, c'était trop tard. Je n'allais pas me relever et lui crier "POISSON D'AVRIL", c'était trop tard pour ça malheureusement. Il a l'air étonné lorsqu'il voit mon visage, je le comprends, jamais il n'a vu ce visage sur moi, un visage remplie de désespoir et de douleur mentale. Je ne voulais même pas regarder mon reflet, de peur d'y voir mon visage et ce qu'il reflétait, j'aurais surement peu de ce que je verrais. Je ne me reconnaitrais surement pas du tout. Rien que le fait de savoir que j'étais pathétique me suffisait, je n'avais pas besoin d'avoir l'image en même temps. Il regarde lentement mes mains dans les siennes et il ne fait rien pour les reprendre en sa possession, dans cette position, il aurait pu très bien partir, puisque je n'avais plus mes mains pour faire pression sur son corps, mais il restait allongé à me regarder parler avec ma voix enfantine et pas sur d'elle. J'avais l'impression qu'une autre personne avait prit possession de mon corps et que je ne contrôlais plus rien cette fois-ci. En même temps, cela faisait tellement de bien d'être ainsi libéré, de pouvoir dire ce que l'on veut, sans avoir des regards qui vous juge, je pouvais laisser mes émotions partir, dire ce que je veux. Lui avouer tout ce que j'avais sur le cœur. Il semble choisir ses mots dans sa tête, ne sachant pas quoi me répondre, j'espère qu'il ne va pas me repousser encore une fois. Qu'il va dire qu'il est d'accord et m'embrasser comme il l'a fait précédemment. au fond de moi je savais bien qu'il n'allait pas faire ça, du moins, pas de cette manière là et je le regrettais amèrement. Non... non ... je suis pas... on peut pas... non je voulais pas...Je baisse la tête, grimaçant de douleur alors que je n'avais pas subi de blessure physique. Pourquoi il fait encore ça ? Il me parle comme à un enfant qui ne comprend pas tout et c'est vrai en partie, je comprend rien, mon cerveau est dans le flou après ce qu'on vient de faire. Cela avait provoqué un tourbillon dans mon cœur et ces paroles étaient en train d'emporter tout ce qu'il y avait dedans. On... on a pas le droit Ton'... Tu as bu... tu peux pas... j'ai... j'ai pas le droit de vouloir ça... on peut pas faire ça, non ? J'ai bu, j'ai bu.. C'est pas une raison. Il croit que j'agis avec lui de cette manière juste parce que je ne suis pas dans mon état normal, mais c'est totalement faux. J'aimerais lui expliquer que je le veux même sobre, mais je n'y arrive pas les mots ne veulent pas sortir. J'ai envie de lui expliquer qu'on peut, que ça ne tient qu'à nous de le faire, que personne ne saura rien, que ce serait notre petit secret, que je désire cela le plus au monde. Je n'arrive juste qu'à sortir quelques mots inutiles. Si.. Si, on peut. Je.. tu en as envie alors.. C'est pas grave.. On peut Camil, on peut. J'essaye de me convaincre en même temps, parce que je ne suis pas sur, mais je le veux tellement. Je serre ses doigts entre les miens, lui faisant sentir ma présence.. Lentement, je dépose un chaste baiser sur ses lèvres pour lui prouver que ce que je dis, c'est vrai. Je glisse ensuite une de mes mains sur son torse, à travers son tee-shirt, lui caressant sa peau. |
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