Syki Kumerlon
| Sujet: ADMIN - Le trafiquant à l'allure de chérubin baisé. - Eden - 100% Jeu 11 Nov - 20:27 | |
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Dernière édition par Eden Lauhs le Dim 14 Nov - 12:05, édité 2 fois |
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Syki Kumerlon
| Sujet: Re: ADMIN - Le trafiquant à l'allure de chérubin baisé. - Eden - 100% Ven 12 Nov - 20:36 | |
| All long the fucking life road. Papa maman, Dieu a osé. Il a fait de votre fils un infâme enculé. « Comment peux tu nous trahir à ce point Eden ! Nous t'avons pourtant bien éduqué. Apprit tous ce qu'il fallait pour être un bon chrétien ! Comment peux-tu nous faire ça ?! » « Eduqué est le mot juste. Vous ne m'avait jamais montré le moindre signe d'amour désintéressé ! Pour un câlin, littéralement, il me fallait prier ! » «Comment pourrais-t-on aimer une sale petite pédale ? » « Je suis ton fils ! » « Je n'ai plus de fils. Tu crèveras du sida immonde pêcheur ! » Je voit ma mère secouée de sanglot, une détresse tellement sincère sur son visage que ça me file la nausée. Mon père tremble d'une haine sans borne. La déception n'est même pas présente dans leurs regards, je n'y lit que le dégout. La maison est plongée dans un silence d'église et cette pensé me ferais presque éclater de rire. C'est pourtant une messe pas si différente de celle auxquelles je suis habitué qui se déroule ici. Des bougies jètent leurs insupportables lueurs tremblotantes sur les portraits de jésus et du pape. Sans majuscules s'il vous plait. L'odeur âcre de l'encens, qui me reste toujours des heures collée au fond des cloisons nasales, est bien présentes elle aussi. On s'épient tous les trois dans une grotesque cérémonie. Pastiche glacial où manque seulement le sermon de ce focu de pasteur et le chuchotis continuel de ses putain de fidèles. Aujourd'hui pourtant l'idée de tout leur avouer m'avais semblée bonne. Ce sont mes parents, ils doivent donc me comprendre. Erreur, les chrétiens ne comprennent pas. Ils croient.
Pêcheur Démoniaque. Ne méritant qu'une soupe à l'ammoniaque.Un alcool ambré comme un soleil liquéfié me glisse en une chaleureuse caresse au fond de la gorge. Je tiens si peu le cercle de verre contenant l'astre euphorisant que je me demande comment il fait pour ne pas finir en cristaux éclatés sur le parquet. Un glaçons flotte dans la mer, balloté par chacun de mes gestes saccadés, du certainement à de grands éclats de rire. Mais je ne saurait en jurer. Mon nom lui même semble s'être évaporé dans ma cervelle bourrée. Le canapé défonçait sur lequel je suis lamentable échoué ne ressemble plus qu'à une épave pitoyable, torturée de trous de cigarettes et divers joins. Ceux-ci d'ailleurs emplissent le reste de la pièce de volutes enfumantes. C'est un brouillard hallucinogène qui s'installe nonchalamment dans nos veines. Tout à coup mon esprit semble faire le point sur ma sombre réalité. Jusqu'à la garde un connard me défonce le cul. Ce que j'ai pris pour un rire était en fait des gémissements rauques et dégueulasses. Et ce sont ses mouvements de balancé qui me font à moitié renverser mon verre de whisky. Come back here darling. La panique entre et ressort de moi par brutaux à coups. Je comprend au paroxysme de mon horreur que le mec ne porte aucune capote. Tel un chien, à quatre pattes, je m'extirpe difficilement d'entre les bras puissant qui me broyer les hanches. Une plainte de plaisir m'échappe alors que dans nos gestes bordéliques il réussie à donner un dernier coup de reins. Mais le coeur lançait dans une course je le repousse aussi violemment que possible. Je finie cul-nue sur le sol. Lui me toise avec colère, vexé que je me soit tiré alors qu'il prenait son pieds. « Oh p'tit con y a deux s'condes tu beuglais de plaisir en tendant à qui mieux mieux ton petit cul, tu vas pas me faire le coup du je-v'lais-pas ?! » « Je... Je suis » « Une sale petite pouf... » « Séropositif ! ... Je viens d'avoir les résultats...» L'ahurissement du regard de mon vis à vis est vite chassé par une peur indicible. Il brandit son poing, et je ne cherche même pas à m'en protéger. Ce que je viens de faire est un acte monstrueux. Inconscient du danger, dévasté par l'annonce du médecin, j'ai agis comme le pire des égoïstes. Sonnait par le coup je ne me relève que de nombreuses minutes plus tard. Je cherche au milieu de la crasse ambiante mon jean, décidant d'abandonnant mon caleçon à son sort. J'atteins le trottoir à l'extérieur et l'aire frais me fait l'effet d'un train en pleine gueule. Les lumières nocturnes de Bristol me semble dangereuses, moqueuses. Alors que normalement elles me paraissent si maternelles et bienveillantes. L'arrivé jusqu'à l'appartement de mes parents se fait d'un pas chancelant, camé. Puis en cherchant mes clefs au fond de la doublure de ma veste en cuir, une pensé dans un murmure résigné passe mes lèvres." Papa avait raison, le sida me fera crevé. "
La fleur qui fane a-t-elle encore son âme ?Le diable dans son habit de moine est un bonimenteur. Il joue dans un spectacle de ciel avec le seigneur. Le second lui drapé dans sa poigne n'est rien qu'un lâcheur. Leurs auréoles d'or plaqué ne sont poser sur leur crâne d'alliés que pour nous faire peur. Je referme le livre d'un coup sec, un goût sur les lèvres bien amer. En travers de la gorge l'intolérance glacé des mères. Seul dans mon appartement je ne veux même pas regarder par la fenêtre. Une nausée m'a ce matin clouée au lit m'empêchant d'aller en cour. J'enrage en silence, hurlement aphone me retournant un peu plus l'estomac. Il manque du bruit ici, de la vie. La présence de ma pimbêche de petite soeur qui me sourit. Même si je sais que cela fait des mois qu'on ne se parle plus. Que le dialogue entre nous a été rompu. Je me lève lentement allant reposer le vieux roman sur mon étagère. De celle-ci à la place je retire un album photo chipé en catastrophe le jour où l'on m'a mit dehors. J'avais tous juste puis vider deux tiroirs de fringues dans un sac. Et d'attrapais ses souvenirs sur papier glacé avant de devoir m'en aller. Loin de chez moi. Mais cette maisons n'avait jamais été un foyer. Une prison doré tout au plus, un cloitre à la religion aseptisée. Je me rassois sur le canapé défoncé jetant un oeil nostalgique sur des photos d'enfance. Ma gorge se drape d'une saveur rance. Une musique retentit un peu plus loin, m'indiquant que mon portable est entrain de sonner. Je laisse l'album ouvert sur un après-midi de piscine et me dépêche d'attraper le mobile agité. La discussion qui suit est très fini. Je soupire sans envie. Pourtant quelques instant plus plus tard je sort, pilules et poudres poches. Le bonheur chimique pour lequel certain tuerai leurs proches. Ce qu'il faut faire aujourd'hui pour vivre, vraiment c'est moche. J'ai d' la révolte qui m'file entre les doigts... Je vais la laisser grandir, dévorer ce qu'elle veut... Et je ne bougerais pas. Jamais. J'ai promis. Quitte à m'en attacher les mains. Au fil barbelé, s'il le faut. Que je tires, pour m'en sortir, et que je sente les pointes me ramener vers la réalité. Je veux du silence à l'intérieur... Mais ça, tu vois ça ne s'invente pas, ça s'offre. |
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Invité
| Sujet: Re: ADMIN - Le trafiquant à l'allure de chérubin baisé. - Eden - 100% Lun 15 Nov - 19:28 | |
| J'aime toujours tout ce que tu écris, tu le sais ça ? |
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Dead Pixels
| Sujet: Re: ADMIN - Le trafiquant à l'allure de chérubin baisé. - Eden - 100% Sam 20 Nov - 9:32 | |
| Je suis scotché, comme d'habitude. Et je le resterais toujours, lorsque je lirais un de tes textes. Parce que tu les fluidifies, ils sont beaux et merveilleusement bien écrits. Y'a des mots que je connais pas, mais que je gobes parce qu'ils sont beaux. Y'a toute sortes d'images, qui accentue d'avantage les idées du garçon. Et ma Columbine, tu la traite de pimbêche. Et bah non, c'est un petit ange. Soucieuse pour son frère, qui va mal. Et elle le ressent. T'inquiète pas, leur lien vont se renouer. Ensemble, contre ces crétins de chrétiens voué à leur dieu, et qui est le diable dans ce cas-là ? Bref, je suis fan comme d'habitude. Et de plus, décidée à lire tous vos topics avec Matthew sur Chess Mess. Ainsi que tous les prochains que t'écrira. |
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| Sujet: Re: ADMIN - Le trafiquant à l'allure de chérubin baisé. - Eden - 100% | |
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