SCENARIO LIBRE ET TERMINEnom et célébrité au choix. personne active de préférence avec un bon niveau en orthographe.
merci à vous
Voici une anecdote, lorsqu'ils étaient partis sur un coup de tête en Corse, pour être enfin seuls loin de l'agitation de la ville anglaise.
LES VICES N'ONT QUE FAIRE, LA REALITE EST TRANCHANTE
Son regard se perdait sur la vue de l’appartement, sur la mer qui semblait si grande et vaste. Quasiment intouchable et pourtant si proche au contact. Le vide et le plein se confrontant dans l’océan. Ses longs cheveux noirs tombent sur sa peau délicate comme une fleur qui venait d’éclore, ses yeux bleus se perdaient entre le ciel et la mer. Elle tire sur sa clope sans vraiment réfléchir, ou peut-être en pensant trop. Une overdose de question s’alimentant dans sa tête. Elle est sur le balcon, immobile.
L’homme, qui était resté dans le lit, dans l’appartement qui offre cette vue, contemplait Viola avec une gêne mal-cachée, il ne se prive de rien.
« Viola, tu devrais sérieusement manger un peu. T’abuses à te la jouer tout le temps miss anorexique qui part dans les trips plus loin que tout le monde, tiens prend au moins ce jus d’orange. » Il montre du regard un verre posé sur une table, alors que tous les membres du corps de la jeune femme se contractent et s’enflamment, elle se retourne en lui adressant un regard froid et violent.
« Mêle toi de tes oignons monsieur velléitaire tu es mal placé pour me donner des conseils. » Elle ôte le grand tee-shirt qu’elle avait sur elle et enfile les vêtements qui jonchaient le sol, se remémorant avec hargne le passé d’hier. Elle n’était jamais tombée dans la déchéance de son propre corps, ceux des autres ne la gênaient en rien, l’envie de le garder secret et beau était la seule chose qui lui restait. Le jeune homme se lève et s’approche de la jeune femme, l’attrapant par la poignée, décidé à qu’elle ne fuit pas comme à ses habitudes.
« Putain de merde Viola, arrête ton jeu minable et réponds ! » La peur tressaille dans son être, dans son regard bleuté. La réalité se confronte avec un archange féroce. L’amour éprouvé envers Knox semble improbable, coupé et interrompu par trop de différents.
« Quoi t'es même pas capable de boire autre chose que ton fichu café ? » « Tu veux que je te le boive ton putain de jus ? » Enervé, la jeune femme attrape le verre et le boit d’une traite, comme si c’était un café ou encore de l'eau. Sa tête tourne et son équilibre frémit, elle s’assied et son regard se perd dans le vide.
Son intestin n’a pas goûté aux fruits depuis bien longtemps, ne se contentant que de petites choses, d’un bout de fromage, de quelques carrés de chocolat, du spéculos servit avec le café. Knox la pousse à bout depuis bien longtemps, leur envie de l’autre ne s’arrêtait pas seulement à la portée de leurs idées, c'était à qui irait le plus loin dans leur relation fusionnelle.
« Viola, écoute.. » Knox s’aperçoit de la faiblesse grandissante de Viola, son envie de plus en plus forte d’aller plus loin et de surpasser ses limites imposées par la loi humaine. Il ressent la même chose de son côté mais l’irrationalité de son être l’efface.
« Ecoute Knox, si on est parti en Corse ce n’est pas pour que tu m’ennuies avec ça, on s’est évadés de Bristol pour être seuls, ensemble, pas pour que tu me sermonnes comme si tu étais ma mère. » Leurs regards deviennent froids, sans vie.
« Ta mère est impuissante face à toi, et ton père devrait être en prison pour ce qu’il a fait. » Il arrête, sentant la hargne monter chez la brunette, puis reprend.
« Ce n’est pas moi qui doit le payer, je n’ai pas choisi d’avoir une gonzesse au bord de la folie, je veux juste m’occuper de toi bordel. » « Tu veux juste t’occuper de moi ? Est-ce que je suis là à t’embêter parce que tu as pris trop de MD, LSD ou n’importe quel truc qui gis dans tes poches ? Non ! Je viens pas te rabâcher d’arrêter de fumer tes joints à n’importe quelle heure ni d’arrêter de profiter des filles que tu te serres à longueur de temps. » La dispute, l’éloignement du rêve pour revenir sur la réalité des choses. La jeunesse n’est pas insouciante, elle oublie, elle possède ce pouvoir qui lui autorise d’effacer de sa mémoire un événement important pour lui laisser un peu de temps.
« Je ne les aime pas. » « Oui, mais tu leur offres ce qu’elles veulent, et moi non. »