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| Sujet: Sexyback •• Merle&Paris Dim 26 Déc - 20:40 | |
| La musique bat son plein, l'alcool coule à flot. Je suis parti m'isoler dans un coin de la boite, une nana me suivant à la trace. Putain, quand est ce qu'elle va comprendre que je suis homosexuel cette conne ? Que ce qui me botte, c'est les petits cul moulés dans un jean slim, les torses imberbes et surtout sans seins. Grande, blonde, des jambes à se damner, elle m'aurait plu avant … Quand je les choisissais comme un gosse fait son shopping de noël au rayon jouet. Mais ça c'était avant de rencontrer Winni-Fred, mon petit ange blanc, si mignon, si parfait, si … masculin ? La blondinette fini par me rattraper, laisse traîner son verre de vodka sur la table, et se penche vers moi, pour me donner vue sur sa poitrine. Gosh … Relève la tête mec. C'est vrai qu'ils ont une taille impressionnante ses deux ballons, surtout casés dans ce débardeur moulant. J'attrape le verre qui traîne pour le descendre cul sec, histoire de penser à autre chose. Mes yeux dévient une nouvelle fois vers ses seins et elle commence à poser ses lèvres dans mon cou. Elle est barge ? On saute pas sur les gens comme ça non ? Ses lèvres charnues remontent jusqu'à mon lobe qu'elle mordille entre ses dents blanches. Mon point sensible. Je ferme les yeux et ma main vient automatiquement caresser le bas de son dos. « Je savais que t'aimerai Paris. » Je rouvre les yeux, délogeant ma main pour la poser sur le haut de sa poitrine, histoire de calmer ses pulsions de tigresse. Elle me connait d'où ? [color=darksalmon]« Tu te souviens pas de moi ? » Ça à l'air de l'amuser mais non, en effet, je ne me souviens pas d'elle. « La soirée de Brendaly, dans le lit des parents. » Elle glousse, et repenche la tête vers mon oreille. Je l'arrête dans son élan et lui cale son verre vide dans les mains. Dans le lit des parents ? Elle devrait avoir honte ! J'étais pas là, c'est pas vrai. « Ecoutes, je sais pas d'où tu me connais, mais j'ai jamais couché avec toi. J'aime les hommes. » Ça sonne faux dit comme ça mais bon, je sais ce qu'il en est moi. Et blondie, elle semble pas vraiment apprécier ma déclaration soudaine. « Pff toi gay ? T'es quoi comme genre ? A coucher avec des nanas quand il y a rien de mieux ? » Elle commence sérieusement à m'énerver avec son air hautain. « Le genre à sucer des queues. ». Je lui tourne le dos et file dans le sens opposé à la boîte – sans oublier un détour par le bar -, dans l'espoir de retrouver Merle.
Je retrouve mon amie assise à une table, en tenue sexy, ses cheveux lâchés et encadrant son visage fin. Je l'avais toujours trouvé jolie, d'ailleurs c'est pour ça que j'avais fait sa connaissance ; ça aurait pas marché entre nous si elle avait fait une centaine de kilos. « Merle, babe, faut qu'on se sauve, j'ai une hystérique sur le dos. » Rien à battre qu'elle soit avec des potes ou son coup pour la soirée, les amis s'entre aide non ? Et j'ai la flemme de rentrer à la maison tout seul, surtout si c'est pour me faire exploser sur le chemin par une bande. C'est de plus en plus souvent qu'ils m'attendent maintenant que j'ai clamé au monde entier mon homosexualité. Et puis c'est pas dit qu'on rentre tout de suite, la boîte pu l'alcool et une fille vient de gerber en plein milieu. Allez, réponds Merle ! Je lui lance un regard de cocker totalement inutile. Si elle a décidé de pas bouger, elle lèvera pas ses fesses. J'pourrais très bien être en train de crever la bouche ouverte en plein milieu de la piste de danse, elle en aurait rien à battre si elle a quelque chose d'autre en tête.
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| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Dim 26 Déc - 22:28 | |
| Assez d’alcool dans le sang pour perdre l’équilibre, pas assez cependant pour perdre toute notion du monde qui m’entoure. Une plus grande propension à faire ce dont j’ai envie. Rien de plus. Mon cocktail en main, je m’amuse à y faire tourner le petit parasol en papier. Il est orange. J’aime bien le orange. Je touille le breuvage avec la paille. Y’a une cerise au fond, j’en ai bien envie. Le tube de plastique passe au travers mais ne la retient pas. Et si je prenais le reste cul-sec, pour avoir le fruit ? On m’observe. Je lève les yeux. Joue avec la paille, avec ma langue. Facile, trop facile. Fuck. You. Sourire. À côté de moi, Jake tangue sur sa chaise. Un peu trop bourré, d’après moi. J’le guette du coin de l’œil, pour éviter qu’il ne se casse la gueule du tabouret. Et je continue de siroter mon verre, en espérant atteindre la douce cerise. « Merle, babe, faut qu'on se sauve, j'ai une hystérique sur le dos. » Paris. J'appuie le menton sur la main, et je fais tourner la paille dans le verre. Il continue de me regarder. Je ne bougerai pas, Paris. Tu peux te sortir de ta merde comme un grand. Y'a pas de risque que tu crèves. Il me fait les yeux doux. De marbre, de marbre. J'ai pas envie de partir. Je finis par soupirer. Je vide mon verre, laisse glisser la cerise entre mes lèvres. « Laquelle ? » La bombasse blonde qui arrive ? Allez, j'te règle ça mon grand. Bourré comme il est, Jake doit mourir de chaud et/ou s'en foutre complètement. J'lui enlève sa chemise, il sera beaucoup mieux en t-shirt. « Enfile ça. Tu me dois une danse, mon cher. » Je l'aide à enfiler le haut, attache un ou deux boutons, puis le prend par la main pour l'entraîner entre un couple de danseurs, et entre les groupes qui se déhanchent sensuellement sur la piste. Je m'arrête deux secondes, lui ébouriffe les cheveux, au cas où la dite hystérique aurait remarqué comment il était coiffé. Je n'ai pas l'intention de partir, donc autant le cacher convenablement.
« C'est elle, la blonde avec qui t'as couché l'autre fois. » Oui, avant qu'il ne se déclare homosexuel, pour se conformer aux rumeurs. J'le connais mon petit Paris. Il est aussi homosexuel que je suis manchot. « Dans la chambre des maîtres, pendant un open house. T'étais complètement fait, j'ai du te porter sur le retour. » Elle devait être furax, la miss. Probablement habituée de les voir revenir, la queue entre les jambes, en espérant se la faire dans un coin. Ça me fait sourire. J'emmène Paris dans un coin bondé, où tous les danseurs sont collés les uns aux autres. J'entoure son cou de mes bras, et appuie légèrement vers le bas pour que son visage soit plus près du mien. Dans le noir, comme ça, elle risque moins de le voir. « Tu les rend toutes aussi folles ? » Ma bouche frôle son oreille. On s'entend à peine, ici, tellement la musique est forte. Les vibrations de la basse résonnent partout dans ma cage thoracique, mon coeur rate des battements. J'vais sortir d'ici sourde. Mais c'est bien. Je suis entourée. Paris devant moi, ses mains sur mes hanches. Des inconnus partout, qui s'accrochent les uns aux autres. Ça sent la merde, mais on s'y fait, suffit de respirer dans le cou de Paris. Son parfum, l'odeur de son shampooing, de sa peau chaude. C'est rassurant. J'me demande où est passée l'autre fille. J'espère qu'elle va laisser tomber. Si elle revient à la charge, Paris va me traîner dehors. « Gay, hein ? » Parle pas de malheur, Merle. Tu sais bien qu'il n'attend que ça pour accourir. Derrière Paris, elle s'insère dans notre espace. Hurle sa merde de sa voix stridente. Raté. Désolée Paris, j'ai essayé. Plan B ? |
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| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 27 Déc - 0:45 | |
| Fallait s'y attendre, Merle ne bouge pas, trop occuper à jouer avec la cerise au fond de son verre. Je pensais quoi ? Qu'elle allait ouvrir de grands yeux, attraper ma main et filer à l'anglaise par la back room de la boîte ? Vu comment il est fait son pote, elle allait pas pouvoir l'emmener jusqu'aux toilettes ou dans un coin sombre de la boîte. Je continue de la regarder avec cet air con, tournant parfois mes yeux paniqués vers la salle bondée, redoutant le moment où elle arriverait. Je pouvais jamais passer de soirée tranquille ? A boire deux ou trois verre, à me taper un rail de coke dans les toilettes, danser et repartir ? Fallait toujours que quelqu'un tape son scandale, parce que j'avais fais ci, parce qu'il avait entendu que j'avais fais ça … De mémoire, j'avais jamais passé de soirée sympa en boîte, et je m'évertuais à traîner Merle, chaque jeudi soir, au Paradise in. Je devais aimer ça, venir la voir en rampant, l'air paniqué, pour qu'elle me sorte de situations impossibles ; ouais, je devais aimer ça, me mettre dans la merde et me cacher derrière son dos, la faire débarquer tel wonder woman pour voir si elle allait m'aider. Et ça marche toujours. Malgré ses airs froids genre reine des glaces, Merle vient toujours à mon secours. Elle a vite fait de descendre le contenu de son verre avant de balayer la boite du regard. « Laquelle ? . » Blondie n'est pas dure à repérer, c'est la seule qui tourne la tête dans tous les sens, comme si elle avait une hallucination. « Enfile ça. Tu me dois une danse, mon cher.. » J'ai à peine le temps de tourner la tête que Merle dépouille Jake de sa chemise pour me la refiler. Je tord la bouche regardant les manches largement trop grande pour mon gabarie. « J'aurais préféré qu'tu te battes. » Ça m'aurait évité de me retrouver au milieu de la piste de danse avec cette chemise ridicule et cette coupe hérisson. Je pose ma main sur la hanche de Merle, commençant à bouger en rythme au son de la musique electro, beaucoup trop forte pour un si petit endroit. Franchement, Merle, t'as eu des meilleurs plans que celui là. Ça me donne limite envie de faire coucou à Blondie pour l'obliger à en trouver un autre sous le feu de l'action.
« C'est elle, la blonde avec qui t'as couché l'autre fois. Dans la chambre des maîtres, pendant un open house. T'étais complètement fait, j'ai du te porter sur le retour. » Pardon ? Merle s'y met aussi ? Je l'ai jamais touché cette nana, jamais vu. Elle m'avait sauté dessus dès mon premier verre. Et puis la semaine dernière, j'étais avec Winni non ? Ou dans mon pieu en train de penser à lui plutôt, il sortait pas beaucoup. Ce qui m'énervait le plus, c'est de ne pas me souvenir de cette putain de soirée, ni même de ce que j'avais pu faire à la place, je trouvais pas l'argument, la preuve à apporter pour leur montrer à toutes les deux que je n'étais pas à cette soirée, et que je ne couchais pas avec des blondes. Ni des brunes d'ailleurs. Je secoue la tête en signe de négation, murmurant un vague « c'est des conneries » du bout des lèvres. Le trou de mémoire, l'alcool, la blonde, la musique assourdissante, la proximité avec les autres commencent à sérieusement m'énerver. Non jamais, jamais de bonnes soirées. La bouche de Merle frôle une nouvelle fois mon oreille. « Tu les rend toutes aussi folles ? » J'esquisse un sourire crâneur. « Toutes. Sauf toi faut croire. ». Elle, j'avais jamais réussi à la mettre dans mon lit. Les seules fois où elle c'était collée à moi, c'était pour une danse, ou quand elle était trop bourrée pour tenir sur ses jambes. « Gay, hein ? » J'ai beau essayer de me cacher parmi les cheveux de Merle, épouser ses formes, revêtir un déguisement, faut croire que Blondie a l'œil. J'ai comme une sueur froide quand je croise son regard, et je rapproche mon visage de celui de Merle, pose mes lèvres sur les siennes, dans une tentative désespérée pour qu'elle nous prenne pour un couple lambda. « Tu crois vraiment que je t'ai pas reconnu ? » Je décroche mes lèvres de celle de mon amie. Blondie a les mains sur les hanches, les cheveux légèrement un bataille à force de courir à droite à gauche. « Non, c'est pas moi. ». J'lui lance un sourire d'abruti, gamin jusqu'au bout. Merle, attaque, bat toi ! Blondie bat de la tête, exaspérée par mon comportement. Je dois avoir fait redescendre sa libido à zéro avec ma course poursuite foireuse. « P'tite bite. » Ah non là, j'suis pas d'accord ! J'ouvre la bouche en o, sourcils hauts perchés. « T'étais bien heureuse la semaine dernière salope ! Barre toi. » Ouais, pour le coup, ça me revient. Elle tourne le dos, doigt d'honneur comme fin de phrase et dernière réponse à son attaque débile. Je me tourne vers Merle, toujours sous le choc. « On s'en va maintenant. Allez, on s'en va. » J'attrape le bras de mon amie pour la forcer à me suivre. « Elle est complétement folle. C'est faux, totalement faux. » Ça me met dans tous mes états qu'on puisse s'attaquer à ma virilité. J'attrape un verre à demi plein traînant sur une table, avalant son contenu d'un trait sans me préoccuper de ce que c'est ou de ce qu'il pourrait y avoir en plus dedans. Je continue de maugréer, plus pour moi que pour Merle. « De toute façon, c'était une mauvaise idée de venir, je l'avais dit. Et puis ça rime à rien, elle serait pas revenue me voir sinon. Bullshit. J'vais rentrer et dormir. Mieux, j'vais aller me faire un stick ou deux. » Regard apeuré. « Tu la crois pas hein ? »
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| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Mar 28 Déc - 3:53 | |
| Que je me batte ? Et puis quoi encore ? C’est déjà bien que je me sois levée de ma chaise pour l’aider. J’ai bien vu qu’il n’était pas très emballé par mon idée. Je m’en fiche un peu. S’il arrêtait de se mettre les pieds dans le plat, aussi… C’est une vraie machine à catastrophe. Il emmerde le monde un peu trop ouvertement, je crois. Et en plus, il ose me contredire. Qu’il s’enfouisse la tête dans le sable si ça lui chante, le déni ça plaît à certains. Son « c'est des conneries », murmuré, me fait seulement sourire. Bien sûr que c’est des conneries, Paris. Ta vie est un enchaînement de conneries. Ça te plaît, de faire le singe. De faire des acrobaties quand tu devrais rester immobile, et de faire d’affreuses grimaces aux vieilles dames, comme l’insupportable morveux que tu es. Il me fait son sourire frondeur, celui qui les fait tous et toutes craquer. Sauf moi, oui. J’ai refusé de finir sous ses draps, et je refuse toujours. De toute façon, il est gay, en ce moment. Après l’intervention de Blondie, j’sens sa bouche se presser contre la mienne. Duh. Tu parles d’un plan de merde. Il fait style elle s’est trompée de mec, et je lève les yeux au ciel. « P'tite bite. » Ouh. Méchant. Ça y est, il va sortir les griffes. Paris en mode salope : « T'étais bien heureuse la semaine dernière salope ! Barre toi. » Suivant Paris en mode salope, Paris en mode salope indignée et/ou prude choquée: il me prend le bras, et m'annonce qu'on s'en va. Un vrai spectacle, ce type. Je me contente de le suivre, à contrecoeur. J'étais bien moi. Enfin, il m'aurait fallu encore quelques verres, cachets, et un mec mignon -quoique la notion de beauté est relative lorsqu'on a un coup dans le nez. Bon, ça y est, il crise. Il descend un verre inconnu, et m'entraîne vers la sortie. Paris parle, parle, parle. Mauvaise idée, blablabla. Oui mon chou, oui. Écoute, c'est surtout pas à cause de toi qu'on est ici ce soir. C'est pas comme si tu m'y traînais à toutes les occasions possibles, hein.
« Tu la crois pas hein ? » Soupir. J'réponds rien. J'ai mal au crâne maintenant, c'est malin. Enfin, c'est pas comme si j'avais pas l'habitude. J'inverse la tendance et prends les devants: j'l'emmène dehors avant qu'il me pète une crise d'angoisse en plein milieu du dancefloor. Il en serait bien capable. Rendus à l'extérieur, je respire l'air frais, je m'éclaircis un peu les idées et constate à quel point j'suis devenue sourde. J'longe le côté de la boîte, pour m'éloigner un peu d'la porte, et lorsque je suis assez loin, j'me place face à lui. J'prends sa main et la plaque sur ses bijoux d'famille. « Ça a l'air petit, selon toi ? Tu veux que je vérifie, peut-être ? » J'lâche sa main et lui confie tout le soin de soupeser et analyser le tout si ça lui chante. « Franchement, t'as pas besoin de moi pour te défendre. Tu sais très bien rembarrer les salopes. » Et son regard paniqué ne le quitte toujours pas. « OUI PARIS. Ta queue est parfaitement proportionnée, arrête de psychoter ! » Non, c'est vrai quoi. Dire que j'aurais pu continuer mon verre tranquille, et en commander d'autres, et déguster plein de délicieuses cerises imbibées d'alcool. À la place, j'dois rassurer une fausse tapette sur la taille de ses attributs. Il a d'la chance que j'l'aime bien c'petit. « Tu m'dois une danse et au moins deux verres pour racheter ça. » The sooner the better. J'sors un paquet de cigarillos de mon soutif. Ben oui, y'a pas beaucoup de place dans la robe que je porte. J'en glisse un entre mes lèvres et l'allume en jetant un regard vaguement irrité à mon compagnon. Une odeur de pêches d'élève dans l'air, avec la fumée que j'expire. Je m'appuie sur le mur de briques du bâtiment derrière moi, fume un moment en silence. Juste pour lui faire sentir que c'était naze, cette histoire. Mais au fond, j'lui en veut pas vraiment. Il y aura d'autres soirs, d'autres nuits. « Quand j'pense que tu te prétends gay. Ce corps de rêve... J'aurais pas refusé, à ta place. » J'me moque. Ouais, j'ai pas besoin d'accommoder ses petits caprices de starlette emmerdeuse. S'il s'amuse à confirmer les on-dit, c'est son problème. Comme j'disais, il est aussi gay que j'suis manchot. Regardez mes deux jolis bras, pleins de jolis doigts... |
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| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Jeu 30 Déc - 20:56 | |
| De toute façon les filles c'est chiant, ça te lance des piques comme ça, des phrases vicieuses et ça se barre. Tu peux même pas leur en mettre une, c'est mal vu. Elles par contre, elles s'en privent pas. J'voulais voir Merle se transformer en petit soldat et l'étaler en plein milieu de la piste de danse. J'me serrai mis en mode groupie, pendant que je filmais avec mon portable, direct sur youtube, ou remède pour les jours de pluie, à me repasser en boucle le combat Merle/Machine. Ça m'aurait fait marré, mais non, faut toujours qu'elle reste stoïque, droite comme un i avec son visage fermé, genre il n'y a rien qui m'atteint. Si sa misère à elle la touche pas tant mieux, mais elle pourrait au moins se soucier de mon cas non ? J'peux pas avoir une copine sympa, genre harpie comme celle d'en face ? Quoi que la mienne au moins, c'est pas une salope, elle viendra pas se plaindre de la taille de mes attributs. J'encercle son bras et ne le lâche qu'une fois l'air frais retrouvé. Quoi que frais, c'est pas franchement le mot vu le nombre de fumeur qui se tasse devant la boîte. Faut que je parle, que j'extériorise, j'suis pas une pierre froide moi, j'suis un melting pot de sentiments. On marche quelques secondes, pendant lesquelles je continue de marmonner. Merle se place devant moi, attrape ma main et la place sur mon entre jambe. « Ça a l'air petit, selon toi ? Tu veux que je vérifie, peut-être ?. » J'sais pas, tu veux tâter ? « Franchement, t'as pas besoin de moi pour te défendre. Tu sais très bien rembarrer les salopes.. » En fait j'attends qu'elle me le dise, c'est le seul truc qui pourra me rassurer, même si bon acteur, j'hésite pas a en rajouter des couches dans mon regard paniqué. « OUI PARIS. Ta queue est parfaitement proportionnée, arrête de psychoter !. » Juste parfaitement proportionnée ? Je lui lance un regard satisfait, sourcil arqué et sourire en coin, avant de me sortir une clope et de la caler sur le coin de mes lèvres. De quoi satisfaire les dames. Et Winni. Merde, je l'ai jamais vu nu, ça m'a même jamais effleuré l'esprit de me foutre à poil devant lui. Faudra bien, on doit tous passer par là … enfin on a le temps, on va se la jouer gentil petit couple, et passer des mois à se regarder dans le blanc des yeux, autours d'un verre. J'irai pas chez lui, et il viendra pas chez moi. On a le temps. « Tu m'dois une danse et au moins deux verres pour racheter ça. . ». Je relève la tête en crachant la fumée. « Hum. Jeudi prochain. ». Elle a pas l'air d'apprécier cette sortie théâtrale. « J'peux te payer une bouteille si tu veux. Il doit bien y avoir des épiceries d'ouvertes. ». Merle se fixe à un mur, les sourcils froncés et me fait le coup de la muette. J'aurais préféré qu'elle parle un peu plus à la blonde de tout à l'heure. Ça me fait marrer, again. Dans cinq minutes c'est oublié, et si elle accepte de faire le tour de la ville pour chercher un bouteille, elle aura ses deux verres. Sa danse aussi. Et faut forcément que cette frigide aux sentiments me re fasse flipper. « Quand j'pense que tu te prétends gay. Ce corps de rêve... J'aurais pas refusé, à ta place. ». J'me tais quelques secondes, pour pas lui envoyer la réplique pourrie qui m'arrive sur le coup, et qui ferait rengaine de ma réplique à la blondasse. Ouais elle était bonne. « Ce qui t'fais chier c'est que je sois enfin tombé amoureux ? » Et si je me la jouais vraie tantouze, elle finira peut être par me croire ? Les autres ils sont pourtant pas dur à convaincre, alors pourquoi elle continue de me croire hétéro ? Je fais deux pas sur le côté, donnant un petit coup dans un cadavre de bière. « C'est pas comme si ma présence au pieu allait te manquer. »
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Sam 1 Jan - 19:33 | |
| Cette idée de m’payer une bouteille me plaît pas mal, sauf que… « J’veux pas de la piquette. » Tant qu’à me payer une bouteille, j’préférerais que ce soit quelque chose de relativement bon. Okay, quand t’es bourré, tu t’en fous, mais j’peux pas toujours le laisser s’en tirer facilement. Et puis les deux verres qu’tu prends en boîte, ils sont d’qualité. Tandis que c’que tu trouves à l’épicerie, c’pas toujours d’la bombe. Enfin bref. J’le regarde, et j’attends de voir c’qu’il va me sortir pour se défendre. « Ce qui t'fais chier c'est que je sois enfin tombé amoureux ? » Si ça avait été vrai, la réplique aurait fait mal. Pour l’instant, c’est pas le cas, ça m’fait plutôt sourire. J’ai comme un doute sur sa capacité à aimer vraiment quelqu’un d’autre que lui-même. Remarquez, c’est peut-être vrai. J’l’ai pas vu, son petit-copain. Il y aurait une possibilité qu’il soit passé par-dessus son narcissisme. Mais j’en doute. Ou alors, il est amoureux d’l’idée qu’on soit fou de lui. J’en sais rien. « C’est sûrement ça. » Il a l’air de me trouver chiante. Ben oui mon mignon, j’prends pas tout ce que tu me dis pour de l’argent comptant. « C'est pas comme si ma présence au pieu allait te manquer. » Hm. Non, c'est vrai. Ce qu'on n'a jamais eu ne peut pas nous manquer. Et de toute façon, c'est de ma faute. J'n'ai jamais voulu coucher avec Paris, pour la seule et unique raison qu'il avait envie. Si lui s'amuse à confirmer les rumeurs et emmerder le monde, moi je m'amuse à le contredire et faire le contraire de ce qu'il veut. Juste pour le faire chier, et lui apprendre c'que c'est que de pas avoir ce qu'on veut. Il est avec son mec parce qu'il a décidé que ce serait marrant d'être gay. Moi je sais qu'il ne l'est pas. Bisexuel peut-être, homosexuel pas du tout. « J'aurais pu changer d'idée... Enfin c'est trop tard maintenant. Si je me fie à ce que tu dis. » Le faire chier. Regretter. J'ai l'air prétentieuse comme ça, mais j'sais qu'même s'il a arrêté de tenter sa chance, il aimerait réussir à m'avoir. Parce que j'lui ai toujours dit non, et qu'ça lui plaît pas. J'laisse tomber les restes de mon cigarillo par terre, et j'décolle du mur. J'préfère venir me coller à lui, une main sur son ventre, la bouche frôlant son oreille. « Ça te fait rien, Paris ? T'es certain ? » J'déplace ma main, vers son dos, puis je la glisse dans la poche arrière de son jean. J'trouvais ça dommage d'lui dire non quand même. Dur de ne pouvoir que regarder son joli cul quand il marche. M'enfin, c'est son problème maintenant. Je presse légèrement ses fesses, son bassin se colle au mien et... j'sors son porte feuille de sa poche. « Je suppose que je vais devoir me contenter d'une bouteille, dans ce cas... » J'le repousse doucement et fouille dans son porte monnaie. Est-ce qu'il a les thunes au moins ? |
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Sam 1 Jan - 23:01 | |
| Ça me fait doucement chier le sale caractère de Merle. On peut pas dire qu'elle soit la nana la plus ouverte de la planète, dans son délire psychédélique entre le monde des morts et des vivants. Elle est même flippante parfois. Et j'ai surtout jamais vraiment compri pourquoi on était amis. C'était le jour et la nuit, le yang et le yang. Et encore, si on était les plateaux des deux côtés de la balance, on la faisait vaciller à chaque fois. Quand il y en a un qui flanche un peu, on le suit. Quand il remonte c'est à l'autre de l'embarquer avec lui. Nous deux, c'était bancale et je crois que le seul lien tangible c'était le sexe. L'attirance qui avait poussé à la rencontre et continuait à nous maintenir ensemble. Elle en a rien à faire de ma première remarque sur l'amour et enchaine directement en venant se coller à moi. Un jour, faudrait que j'essaye de lui dire que je me casse, pour de bon ; que je me suis acheté un billet pour la France et qu'on se reverra plus jamais... elle va hausser les épaules et me souhaiter bon voyage. Je le sent. Moi qui pensait que l'amour c'était l'truc ultime pour la faire réagir. Lui montrer que j'étais super heureux et qu'à partir de maintenant, je passerai plus de temps avec mon Winni qu'avec elle. Bye bye baby girl, j'ai trouvé mieux ailleurs. Non, s'en fout. Pire, elle en joue, elle me le fait regretter. « J'aurais pu changer d'idée... Enfin c'est trop tard maintenant. Si je me fie à ce que tu dis. Ça te fait rien, Paris ? T'es certain ? » Je sent ses formes venir épouser les miennes, son souffle dans ma nuque et sa voix de tigresse. J'évite son regard, le posant plutôt les briques du mur en face. La salope, elle sait très bien l'effet qu'elle a sur moi, et elle a toujours su se lover à son aise quand elle avait besoin. Elle place sa main dans mon dos, la fait glisser jusqu'à mes fesses, bassin collé au mien. J'déglutis difficilement en plissant les yeux. Mon copain il va te péter la gueule quand je vais lui dire ! Mon souffle me trahis, j'ai la respiration plus saccadée. La nana de tout à l'heure était bandante, mais jamais plus que Merle. Rajouter à ça le fait qu'elle ne m'ait jamais ouvert ses cuisses et le tableau était dressé. Might like you better if we slept together. « Rien du tout. » marmonné rapidement, regard toujours concentré sur le lointain. « Je suppose que je vais devoir me contenter d'une bouteille, dans ce cas... . ». Merle, salope jusqu'au bout, attrape mon porte feuille coincé dans ma poche arrière. En plus elle risque pas d'aller loin avec mes quinze dernieres livres. Sont pas radins dans ma famille d'accueil, mais j'avais tout claqué pour acheter de la dope ce matin. Fallait que j'aille la vendre dès demain sinon je serrai dans la merde pour la deuxième moitié de mois. « Vas y sert toi, c'est pas l'argent qui manque à la maison. » Sourcils froncés, j'me décale de Merle, qu'à la main déjà plongée dans mon porte monnaie, et je crache par terre. Elle a réussi à me mettre mal à l'aise, et de mauvaise humeur aussi. Nouvelle clope pour faire passer le tout, tant pis si je les enchaîne et que j'en aurais plus demain. Je me remet en marche, Merle à mes côtés, tête baissée et roulant des épaules. « On va à celle au fond d'la rue. Ferment jamais. » Trois pas de plus et je tourne la tête vers mon amie, toujours aussi stoïque de visage. Le jour et la nuit, encore. Le trop plein de sentiments, l'absence de sentiments. J'sais comment elle marche, elle sait comment je suis. Alors j'lui en veut jamais plus de deux minutes. « J'sais pas si t'as entendu parler des plans à trois. T'auras une idée de ce que t'as refusé tout c'temps. » Sourire en coin, et on continue comme ça le long de la rue. En effet, ils sont jamais fermé dans cette supérette. Un type barac avec un accent à couper au couteau. « Plutôt que de claquer mes thunes, tu pourrais pas aller lui montrer tes nibards, le temps que j'chope une bouteille ? »
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Sam 1 Jan - 23:52 | |
| J’suis une belle conne. J’me fous de ce qu’il me dit et j’le chauffe. Oups. Il a un copain et je l’allume. Oups. C’est que son petit-copain, j’ai l’impression qu’il fera pas long feu. Paris s’est déjà fait la blonde plantureuse de tout à l’heure, même s’il ne s’en souvient pas très bien. Ça va prendre combien de temps avant que les autres suivent ? Filles, garçons, ils vont passer même si Paris est officiellement en couple. Après un verre ou deux et une petite chauffe, il va craquer. Surtout s’il a décidé de prendre son temps avec sa douce moitié. C’est dommage pour le gamin, mais Paris est comme ça, c’est tout. Sa respiration accélère alors que j’me presse contre lui. J’aurais qu’à pousser un peu plus la provocation, et ce serait dans la poche. J’en ai presque envie. Envie de le laisser se glisser entre mes cuisses, puisqu’il le veut tellement. Maintenant qu’il est gay, je suis toute disponible. À lui de revoir ses choix. J’suis bel et bien une salope. Enfin pour ce que ça change. Le karma a déjà frappé, j’suis en plein dans les conséquences de mes actes passés. J’me repentis pas très bien. De toute façon, on peut pas sortir de l’enfer.
Juste au ton qu'il prend, j'sais que j'viens de viser juste et qu'il est pas content. Quinze livres ? Il a pas grand chose. Pas exactement la bonne somme pour une bouteille qui en vaille la peine, sérieusement. Mais ça, c'est son problème. Il m'a proposé une bouteille, faut qu'il s'arrange pour l'avoir. Il repart et j'le suis, vers la supérette au bout de la rue. On aurait aussi pu retourner en boîte, c'est pas ce qui manque à Bristol. Mais non, comme ça je peux le cuisiner encore. Je pourrais peut-être l'allumer sur la piste de danse, mais tout seuls ça va très bien aussi. C'est sûr que la musique et l'alcool aident mais... J'veux pas qu'il craque trop vite non plus. Faut qu'il se rende bien compte de ce qu'il fait. Salope, j'savais pas que ce côté d'ma personnalité était aussi développé. Paris fait ressortir la connasse en moi on dirait. « J'sais pas si t'as entendu parler des plans à trois. T'auras une idée de ce que t'as refusé tout c'temps. » Oui, mais encore... J'suis pas un mec, moi. Et je doute que son petit-ami soit d'accord, hein. Par contre, j'avoue, l'idée n'est pas tout à fait déplaisante. J'y songe. 'Faudrait que je le voit, le jeune homme. « Commence par baiser ta douce moitié, on en reparle après. » On continue vers la supérette, et il me propose de faire tout le boulot à sa place. C'est pas plutôt pour les voir, son plan ? Parce qu'il a qu'à me demander, j'vais les lui montrer. Ça, et autre chose. « J'ai une autre idée. Tu baisses le pantalon, moi je choisis ma bouteille. » |
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| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Jeu 6 Jan - 17:22 | |
| Merle, c'est un peu le chat et la souris. Et maintenant que le chat est devenu végétarien, la souris elle danse, elle en profite même cette salope. Je me doute qu'elle va recommencer à me chauffer, comme je me doute qu'elle sent l'effet qu'elle a sur moi ; j'aurais peut être dû la faire retourner en boite, elle aurait retrouvé son Jake laissé en plan, sûrement en train de vomir ses tripes dans un coin ou affalé sur une banquette. J'étais pas obligé d'être collé à elle tout le temps, fallait même mieux que je l'évite si je voulais être crédible dans mon jeu d'homo tout juste sortit du placard. « Commence par baiser ta douce moitié, on en reparle après. ». Elle a réponse à tout ? Je fronce les sourcils, mains dans les poches, trottinant doucement jusqu'à la supérette. Qu'est ce qu'elle en sait que je me le suis pas déjà fait ? Elle était pas avec moi la nuit dernière, j'aurai très bien pu passer par la fenêtre de ma chambre commune pour aller la retrouver ma douce moitié. Mieux vaut éviter de répliquer, encore, et de l'entendre me dire que j'ai l'air d'un jeune puceau trop coincé quand je parle de Winni.
Arrivé devant l'enseigne, je jette un coup d'œil par la vitre. Il est là, le grand molosse, tel le boxeur devant sa caisse. On vient pas souvent le chatouiller lui, et quand on a décidé de carotte quelque chose, avec mes deux colocataires de chambrée, on vient pas chez lui. Faut mieux aller dévaliser les boutiques tenues par des mamies, ou des nanas en général, elles courraient moins vite. Et si jamais on se faisait chopper, on prenait pas la dérouillée du siècle. Je pose doucement mon dos sur la vitrine, évitant de me coller à la surface transparente. Le seul truc qui l'arrêterait, ou qui le détournerait assez pour me laisser le temps de chopper une ou deux bouteilles, c'est que Merle aille le draguer. Les types du genre biker comme lui, ils se laissent vite avoir par un joli petit cul et des longs cheveux. Même pas besoin de parler, juste à bouger un peu son corps, soulever son tee shirt ou une manche qui tombe malencontreusement et laisse apparaître un bout de poitrine. Je lui demande pas la mer, elle est pas franchement pudique. « J'ai une autre idée. Tu baisses le pantalon, moi je choisis ma bouteille. ». Ça m'aurait étonné. Baisser mon pantalon devant monsieur-propre, c'était une idée, elle aurait sa bouteille mais moi j'aurai une côte cassée. « En fait, t'as envie que je souffre bitch ? ». J'suis sûr que ça va la faire marrer de me voir prendre une déculotté en plein Bristol. J'attrape une de ses mains, pour la faire entrer dans la magasin avec moi. Elle a peut être le dessus quand on s'envoie des vannes, mais physiquement, elle n'y arrivera jamais. Avec un grand sourire, j'la plante devant le type de la caisse, lui fait une bise sur la joue. « Elle vous trouve très beau. » et je m'en vais direction les bouteilles au fond de l'épicerie.
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Ven 7 Jan - 19:43 | |
| Il est appuyé sur la vitre, avant qu’on entre. J’vois pas pourquoi il tient absolument à c’qu’on vienne ici : l’idée a pas l’air de l’emballer plus que ça. « En fait, t'as envie que je souffre bitch ? » J’ai surtout pas envie qu’il me fasse payer sa dette. J’veux dire, c’est lui qui me doit une bouteille, et en plus il voudrait que j’m’occupe de tout. Faut pas pousser mémé dans les orties non plus. (quoique.) J’reste là, un moment, jusqu’à ce qu’il m’agrippe par la main pour me remorquer à l’intérieur. Apparemment, j’aurai pas le choix. Et maintenant, il va devoir rembourser la dette, plus les intérêts, même s’il le sait pas encore. Paris me plante devant la caisse en m’embrassant sur la joue, et en racontant –encore- des conneries. J’lève les yeux au ciel, choisis mon rôle et l’endosse. « Putain qu’il est con. » J’rejette mes cheveux vers l’arrière, et, à l’intention du gars derrière le comptoir : « Mon frère. » J’regarde le mur à la recherche de la marque de clopes que j’achète d’habitude, en me penchant bien comme il faut à côté de la caisse: vue directe sur ma poitrine. Et y'a pas mes clopes. « C’est tout ce que vous avez ? » Hochement de tête. J’me mords la lèvre. « Dommage… Enfin bon c’est pas grave. » J’me retourne et m’éloigne un peu du comptoir. Il soit bien y avoir des friandises pas loin… Ah si, juste là. J’attrape un paquet de gomme sans sucre, un autre de gomme à bulles, immense et rose, et une sucette à la fraise. Évidemment, en ondulant ostensiblement des hanches. Ça y est, j'sens son regard dans mon dos. J'espère que Paris va s'grouiller, parce que j'ai franchement mieux à faire que de draguer le proprio d'une supérette.
J'pose le tout sur le comptoir, sauf la sucette. J'enlève le papier et j'la mets dans ma bouche. J'arrive pas à croire qu'il tombe dans le panneau, quoi. Enfin bref. Je joue innocemment avec la sucrerie, pendant qu'il entre le prix de mes articles entre deux regards pervers. Il m'annonce le montant, et je sors -magie !- un billet de cinq de mon soutien-gorge. C'est fou la place qu'il y a dans ce truc, une fois le rembourrage enlevé... Du coin de l'oeil, je guette ma tarlouze adorée, qui sort du magasin alors que le gus me remet ma monnaie. Je le remercie, lui offre un sourire charmeur et un regard enflammé, puis sort rapidement de la supérette. Il me regarde toujours, par la vitre. Paris m'attend, bouteille en main. Je l'attrape par la chemise, l'attire à moi et prend possession de ses lèvres dans un baiser langoureux. Gus fronce les sourcils. Je prends la bouteille et l'agite pour qu'il la voit bien et lui fait un clin d'oeil. Haha. Tu. T'es. Fait. Baiser. Il sort de derrière le comptoir. Je regarde Paris. « Maintenant... on court ! » Ni une ni deux, j'prends mes jambes à mon cou. L'avantage de porter des souliers plats, au lieu de talons de six pouces... |
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Dim 9 Jan - 19:13 | |
| C'est salaud, de la laisser comme ça, en plan devant la caisse. Et le loubard, il y voyais que du feu quand je lui balance qu'elle le trouve à son goût. Non mais franchement, il croit franchement qu'une gamine encore au lycée fantasme sur ses bras poilus. Ca me fait doucement sourire pendant que j'avance entre les rayons de bouffe. Les bouteille c'est au fond … mais il y a ce paquet de bonbec qui me fait de l'oeil. Allez go, te laisse pas distraire, Merle va pas rester à se dandiner longtemps. Devant les bouteilles, c'est de nouveau l'indécision. J'aurais peut être dû lui demander ce qu'elle voulait … moi ça me dérangeait pas franchement, je buvais tout ce qui passait à portée de bouche. J'commençais à avoir l'habitude en fait ; quand on se fait trimbaler de ville en ville, faut se faire des nouveaux potes, et quoi de mieux que la fête ? Et puis il y avait aussi le fait qu'on dise de moi que j'étais un gros fêtard, fallait pas que je déçoive les on dit que, encore une fois. Je me retourne, lance un coup d'oeil amusé à Merle, les seins presque posés sur le comptoir et le type, les yeux rivés sur son décolleté. Tourne toi babe, qu'il puisse voir le reste de la marchandise. Merle commence à traverser les rayons, ondulant du bassin. J'suis comme le type de la caisse au final, je la matte en train de faire son jeu de séductrice. Je passe une main dans mes cheveux, reportant mes yeux sur les bouteilles d'alcool. Mes chéries ! Bon, j'attrape la première bouteille de vodka qui me tombe sous la main. Tout le monde aime la vodka, et une bouteille pour deux, on finira rapidement pompette. J'avais bien fait de garder la chemise trop grande de Jake, ça me permettait de planquer mon butin. Après un rapide coup d'oeil à Merle, je sort de l'épicerie. Tu parles, le type il était tellement le regard collé sur la poitrine de Merle, à essayer de contrôler sa respiration, que j'aurais pu la brandir tout le long des rayons ma bouteille.
Une fois dehors, je me pose au même endroit que tout à l'heure, posant la bouteille à côté de moi pour me débarrasser de cette chemise. Le carillon de l'entrée sonne de nouveau et ma brunette s'avance vers moi, avec son air de vainqueur. Je soulève légèrement la bouteille, prêt à lui sortir une phrase, du genre tu vois quand tu veux, ou c'est pour ça que wonder woman a toujours battu green lantern. Mais elle ne m'en laisse pas l'occasion, l'attrapant par le tee shirt pour m'attirer vers elle et me rouler un patin. Elle choppe la bouteille et la brandit en direction du loubard. Ahah. C'est comme un éléctrochoc de l'autre côté de la vitre, le vendeur pose les deux mains sur sa caisse pour s'élancer vers nous. « Maintenant... on court !. ». Merle détale sur le coup ; je reste deux secondes, à fixer le mec qui a presque atteint la porte de son épicerie, sourire narquois sur le visage, avant de m'élancer à mon tour. En quelques secondes, j'ai réussis à rattraper Merle ; ses cheveux volent dans tous les sens. J'attrape la bouteille qu'elle tient encore dans ses mains pour l'alléger d'un poids – je suis un ange - Il va pas nous avoir, on passe n'importe où, par les ruelles, et à force de traîner le soir, on connait la ville comme notre poche.
On est dans un rue plutôt éclairée, à continuer de courir comme des dératés, avec mon rire occasionnel en fond sonore. Je sais pas vous, mais quand je cours, j'ai toujours une musique qui me trotte dans la tête ; comme pour les scènes d'action dans les films. Là, j'ai pulp fiction, la partie guitare. Ça me donne l'impression que ce que je fais prends de l'ampleur, ça me donne des ailes, et je finis par dépasser Merle. On entend plus les cris de l'épicier, je pense qu'on l'a semé. Je m'engouffre dans une nouvelle ruelle, et j'attrape le bras de Merle, pour me poser contre le mur, main sur la taille de la brunette. Je baisse le regard deux secondes, pour reprendre mon souffle. « Avoue que c'est plus trippant qu'une banale soirée en boîte. ». Je serre le goulot de la bouteille, et je rapproche un peu Merle de moi, plantant mes yeux dans les siens. « Deux fois que tu m'embrasses en une soirée ? J'dois en conclure quoi ? »
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 10 Jan - 0:23 | |
| On court, de toutes nos forces, dans les rues de Bristol. On doit pas s’faire prendre, ce serait pas drôle. Et surtout, on aurait de gros problèmes. Enfin moi, je sais pas, mais Paris, certainement. Il se prendrait probablement une sacrée dérouillée. Et p’t’être que je m’amuse à l’allumer comme une salope, mais j’mettrais pas son intégrité physique en danger, j’suis pas si conne. On détale comme des lapins, Paris derrière moi ne tarde pas à me rattraper. Au moins, avec ma robe courte, j’ai une bonne liberté de mouvements. Qu’on me voit le cul, j’m’en balance, si ça me permet de l’semer, de laisser c’pervers derrière, avec la honte de s’être fait avoir par deux gamins. Il me prend la bouteille des mains, et on continue notre fuite dans le dédale de rues et ruelles, jusqu’à ce que les cris derrière nous s’amenuisent, puis arrêtent complètement. J’écarte les bras, et je ris. L’adrénaline me fait sentir forte, vivante. Comme quoi l’enfer comporte sa part de paradis. Je ris à gorge déployée. On l’a baisé, complètement ! Et on a de la vodka pour finir la soirée, dans un coin tranquille. Prise par la course, par cette sensation grisante de pouvoir, de liberté, je continue de courir. Pourquoi j’arrêterais ? Je cours, jusqu’à ce que Paris bifurque dans une ruelle et qu’il ne m’arrête. « Avoue que c'est plus trippant qu'une banale soirée en boîte.» C’est comme ça avec Paris. Une explosion de vie. Faut juste lui donner une poussée de départ, et il déboule la pente en m’attirant dans la chute. Il s’appuie au mur, une main sur ma taille, et me tient contre lui. « Deux fois que tu m'embrasses en une soirée ? J'dois en conclure quoi ? »
J’soutiens son regard. « La première fois, c’était toi. » J’dégage les cheveux dans mon cou, en les posant sur une épaule. L’un contre l’autre, le souffle court, on tente de retrouver notre respiration. J’aime bien dire ma phrase au complet, sans d’voir respirer à tous les mots, en fait. « Tu veux en conclure quoi ? » J’souris. Mutin, moqueur. Je pose une main sur son ventre, et caresse doucement son abdomen. Mon regard se dirige vers la bouteille, que j’ouvre de l’autre main. « T’as pas assez bu pour envisager de telles options. T’es gay, remember ? » J’pousse sur le fond de la bouteille. Ça, ça veut dire « bois » mon petit Paris. Il boit, directement à la bouteille, et j’me vois déjà l’embrasser dans le cou, en prenant bien mon temps… J’sais pas, je pense que j’aime bien jouer avec lui, sans lui faire de mal. M’amuser à l’contrarier, à défaire ses plans. En ce moment, le ramener du bon côté de la sexualité remplis ce but. Mais y’a plus que ça. Depuis l’premier jour où j’l’ai vu, il m’attirait déjà. J’l’ai assez fait poireauter j’crois. Enfin si jamais, j’peux toujours continuer mais… « T’as vu sa tête ? » À mon tour de prendre la bouteille. Manque de chance, je rigole, et j’en renverse.
Dernière édition par Merle J. Nielsen le Lun 10 Jan - 1:07, édité 1 fois |
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 10 Jan - 0:59 | |
| Je pose le dos de mon crane contre le mur, bouche entre ouverte pour essayer de prendre le plus d'air possible. Le sport, ça a jamais été mon truc ; en cours d'éducation sportive, je fais plus partit de ces branleurs, qui font des petites foulées autours du stade, pour se faire une pause de dix minutes une fois que le prof a tourné le dos. Pour me faire courir, faut vraiment qu'il y ait une bonne raison, et le gros loubard derrière nous, s'en est une excellente. Primo parce que s'il nous choppe par le col, c'est pas simplement une petite leçon qu'il va nous sortir entre deux froncement de sourcils, et deuxio, parce que s'il appelait les flic, j'étais dans la merde avec ma famille d'accueil, et j'avais pas franchement envie d'en changer, pour me retrouver une nouvelle fois à l'autre bout du pays. Thanks for that. Ils étaient sympa avec moi, mais il y avait des limites. Des règles surtout, que je pouvais pas m'empêcher d'enfreindre. Voler l'épicier pour les beaux yeux de Merle par exemple. Je laisse ma main sur sa hanche, sans vraiment ressentir d'la gêne. Elle a pas franchement la tête ni l'attitude des nanas qu'on peut câliner comme des peluches, ni même à qui on peut tenir la main, mais j'aime bien la toucher, passer ma main par dessus ses épaules, ou entourer ses hanche d'un de mes bras quand on marche. Je l'ai jamais vu aller se foutre dans les bras de tous les autres mecs du lycée ; pourtant faut dire qu'elle a du succès la Nielsen. Non, non, pas câline. Mais moi j'avais le droit de temps en temps – ou je prenais ce droit - ... en tout cas, elle s'en est jamais plaint. « La première fois, c’était toi. » On va dire que ça compte pas, j'étais pris de panique. « Tu m'as pas repoussé. D'ailleurs il était bien timide par rapport au tiens. » Je marque une pause, sans la lâcher su regard, sourire en coin avant qu'elle n'enchaîne. « Tu veux en conclure quoi ? » Elle sourit, son fameux sourire triomphant un brin moqueur qui a le don de m'énerver , et je sent sa main courir sur mon abdomen. Come on. Voilà où je veux en venir, t'es raide dingue de moi, il y a pas d'autres options. J'ai un sourcil arqué, un sourire en coin, et tout ce que j'attends, c'est qu'elle réponde d'elle même à la question, sans que je la pousse sur une piste vaseuse. « T’as pas assez bu pour envisager de telles options. T’es gay, remember ? » Et encore, comme à chaque fois que je commence à m'aventurer sur les sujets culs ou « sentiments » - même si c'est un très grand mot -, faut qu'elle trouve la phrase pour me faire chier. Merle fait chier, voilà. Et ce petit coup sur la bouteille, c'est pour me faire comprendre quel message ? Va noyer ta défaite dans l'alcool ? J'me fais pas prier, et porte le goulot de bouteille à mes lèvres, m'envoyant deux rasades de vodka. Je la passe à Merle, essuyant mes lèvres d'un revers de main. J'ai plus envie de parler, je suis vexé – encore -. « T’as vu sa tête ?. » Merle éclate de rire, envoyant valser du liquide dans les airs, et sur mon tee shirt. Je me décale en râlant, regardant les tâches apparaître. « Mais bordel, tu pouvais pas faire attention ? T'es chiante comme fille. » Je lui lance un regard noir, comme si j'espérais la fusiller sur place, et m'avance vers elle, attrapant la bouteille au passage. « Quand on sait pas boire, on rend la bouteille à ceux qui ont de l'expérience. » Ah ! Et de nouveau le sourire, accompagné d'une nouvelle gorgée d'alcool, venant remplacer l'air renfrogner. Ça dure jamais longtemps mes piques de colère, vraiment jamais. « Ça valait bien la peine que je me casse le cul à te chopper cette bouteille. »
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 10 Jan - 1:40 | |
| Il se renfrogne. Et moi, j’observe avec intérêt. Il change tellement vite, Paris… Joie, colère, tristesse, panique… tout peut passer sur son visage en quelques minutes. Une vraie boule d’émotions, sentiments, sensations éphémères. Rien ne reste, tout change, si vite qu’il en est parfois étourdissant. Ça me fascine. Alors, quand je renverse de la vodka et qu’il gueule, je sais qu’j’ai pas à m’en faire. J’peux pas être en colère contre lui, et vice-versa. Et de toute façon, il peut dire ce qu’il veut, moi j’sais très bien que je lui fais faire ce que je veux… Il me prend la bouteille des mains, et je réponds à sa saute d’humeur par un sourire. Il est comme ça, Paris. C’est tout. « Quand on sait pas boire, on rend la bouteille à ceux qui ont de l'expérience. » Le soleil après la pluie. Qu’est-ce que j’avais dit ? « Quand on doit une bouteille à sa pote, on se l’enfile pas au complet comme un salaud. » Je la reprends, et je laisse glisser le liquide clair entre mes lèvres. Longuement, je bois au goulot. Il va pas me siffler ma bouteille, c’est pas vrai ! J’finis ma –très longue- gorgée, et reporte les yeux sur Paris. Purée. J’devrais pas boire autant, j’ai du mal à me contrôler, après. Faut dire, je fais pas beaucoup d’effort. Désolé, petit-ami que je ne connais pas, mais je doute que Paris soit fidèle très longtemps… enfin je dis ça je dis rien. Je m’appuie sur mon ami, le goulot de la bouteille entre deux doigts, son ventre rond se balançant doucement au rythme que je lui impose. De l’autre main, je fais mine d’essuyer une tache sur son t-shirt, là où j’ai envoyé de l’alcool. « Y’en a pas tant que ça, fais pas ta meuf… En plus, j'ai fait tout le boulot. » Et j'me rends compte que le sac avec le chewing-gum et le reste, j'l'ai balancé par terre en sortant de l'épicerie. Oups. Bon on s'en fout, c'était pas mon pognon, et on s'est fait une bouteille de vodka. « Mais, puisque j'suis pas une salope complète... » J'prends le col de son t-shirt, et je tire, le regard planté dans le sien. Mes lèvres à quelques millimètres des siennes, je souffle un « merci ». |
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 10 Jan - 2:06 | |
| « Quand on doit une bouteille à sa pote, on se l’enfile pas au complet comme un salaud. » Je devrais lui vider la bouteille sur son tee shirt tiens. Elle en a rien à foutre que je pus l'alcool jusqu'à ce qu'on rentre. Et à la base, c'était elle qui avait décrété que je lui devais un verre, puis deux, et une danse ensuite, puis une autre. Alors je lui donnais la bouteille, et je lui aurais bien donné la piste de danse tant que j'y étais. Parce que ouais, si je pouvais dire n'importe quoi, me mettre dans n'importe quel état d'humeur, elle, elle obtenait toujours ce qu'elle voulait. Et hop, la bouteille change une nouvelle fois de main, et elle prend bien son temps pour se descendre ses rasades. « Doucement babe, il parait que ça fait tourner la tête. ». Je passe une main dans mes cheveux, sourire au lèvre, en attendant qu'elle finisse de boire, où qu'elle se noie dedans. C'est pas parce que j'ai dis que tu savais pas boire Merle, que t'es obligée de me faire un coma éthylique sous les yeux. Ça serait con que notre soirée, qu'est déjà bien entamée, finisse aussi rapidement. Merle retire ses lèvres du goulot, me balance un regard du genre t'as vu, c'est ma bouteille, et je sais boire, et reviens se planter vers moi, s'appuyant nonchalamment sur mon épaule. Elle tend la main, et la passe sa main sur la tâche. J'préfère quand c'est pour me caresser le ventre. « Y’en a pas tant que ça, fais pas ta meuf… En plus, j'ai fait tout le boulot. » Mon cul, t'aurais pas dit la même chose si ça avait été ta robe que j'avais inondé de vodka. Et tout le boulot, t'avais juste montré tes seins ingrate. Si jamais l'épicier m'avait vu avec la bouteille à la main, il aurait directement foncé à l'arrière du magasin, et Merle aurait pu se tirer tranquillement. « Mais, puisque j'suis pas une salope complète.... » Elle me lâche, se retourne, et m'attrape par le col, plantant son visage à quelques millimètres du miens. J'peux même sentir son souffle chaud, et je baisse les yeux sur ses lèvres fines. « Merci. » Cette soirée, elle commence à devenir bizarre. Enfin pas forcément dans le sens étrange, parce qu'elle sont toutes étranges à leur manière. D'ailleurs si on regarde bien, il nous ait rien arrivé de phénoménal ce soir, plus la routine de la boite, et de l'après boite foireux, à se retrouver tous les deux dans Bristol. Mais là, j'sais pas. Elle me chauffe depuis le début, à toujours tout rapporter sur mon couple tout frais, et là … là elle reste devant moi, comme si elle attendait que je craque. Et putain, ouais j'en ai envie. Et Winni à l'heure actuelle, il est loin, mais alors loin dans mon esprit. Out Winni. Ça, c'est exactement le genre de situation qui me paniquent ; parce que je sais pas comment agir, et qu'il faut que la décision se prenne dans la seconde. Je pose ma main sur la sienne, pour faire glisser la bouteille. « Arrêtes un peu. ». Mais j'suis trop prêt, et parce que ça fait des mois qu'elle me fait poiroter, avec sa bouche en cœur et ses décolletés. Je rompt les derniers centimètres, pour poser mes lèvres sur les siennes, fermant les yeux quelques secondes avant de me décaler. Non, non, encore une fois, c'était trop. Je bois une gorgée de l'alcool, pour faire passer le dernier baiser et je hausse les épaules, lui débalant l'air le plus con de mon répertoir. « Jamais deux sans trois hein ? » Putain je suis mal à l'aise. j'suis mal à l'aise parce qu'elle me fait de l'effet, qu'elle m'en a toujours fait, et qu'malgré tout ce que je peux penser de Winni, ou plutôt ce que je raconte sur notre couple, il y a rien, nada, même pas le moindre petit fantasme ou désir. Et plutôt que d'entamer un long monologue sur ma sexualité, lui dire qu'en fait non, pas du tout, j'suis pas pédé, et qu'elle a raison, je raconte de la merde. C'est plus simple comme ça, la fuite.
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 10 Jan - 2:47 | |
| J’attends. J’sais être patiente, parfois. Pas souvent, mais parfois. Et j’suis consciente que c’n’est qu’une question de minutes avant qu’il craque. Et j’en ai envie, putain que j’en ai envie. Mais Paris, c’est une vraie tête de mule. Quand il s’obstine, c’est pas des blagues. Il s’aveugle lui-même, à un point réellement hallucinant. Il se persuade, se convainc. « Arrêtes un peu. » Toi, arrête. T’es pas gay Paris, merde. Arrête de t’la jouer j’emmerde le monde, on sait tous les deux qu’une jupe courte et un débardeur moulant ça t’excite plus qu’un jean baggy et une poitrine inexistante. Preuve : ses lèvres se posent sur les miennes. J’ferme les yeux. J’me rapproche du but, on dirait… Mais il recule. Gosh. Il est vraiment, vraiment borné. Il s’enfile une gorgée de vodka. S’il voulait faire style « je m’en fous », eh bah c’est complètement raté. « Jamais deux sans trois hein ? » « Paris… » Je penche légèrement la tête sur le côté. « On sait tous les deux que toi, être gay, c’est pas possible. Le monde entier peut bien tomber dans l’panneau, j’suis pas aussi conne. » Il peut arrêter son cinéma tout de suite, j’achète pas. Et là, tout de suite, j’ai très envie de le lui prouver. J’lui enlève tranquillement la bouteille des mains, et la dépose par terre. Je l’accule au mur, en poussant sur ses hanches. Tu t’échapperas pas, cette fois, mon petit bonhomme.
Je glisse les mains sous son t-shirt, pour aller caresser sa peau chaude. Je sens ses muscles se contracter sous mes doigts. Essaie de résister, sale gamin, tu vas voir… Je plonge le nez dans son cou, en effleurant sa jugulaire du bout des lèvres. Puis je reviens vers le bas, et remonte en traçant une ligne de baisers. Quand je disais que je me voyais déjà l’embrasser dans le cou, lentement… Ben voilà. Faut pas croire, j’aime la tendresse aussi… Et peu importe ce que je dis ou ce que je fais, j’y tiens, à mon petit Paris. J’arrive juste sous la mâchoire, et lui mordille délicatement l’oreille. Mine de rien, je le connais. Je me love contre lui, sans cesser de parcourir son ventre du bout des doigts. « J’ai envie de toi… » Je murmure, au creux de son oreille. Un souffle, un souffle de vérité pour une fois. Je le veux. Tout de suite. Je veux sa peau contre la mienne, je veux être emprisonnée dans ses bras, je veux l’entendre dire mon nom. Une de mes mains glisse dans ses cheveux, alors que je presse mes lèvres contre les siennes. C’est doux. C’est bon. C’est… ben, c’est Paris, quoi. |
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Lun 10 Jan - 11:51 | |
| Ouais, j'suis clairement mal à l'aise devant cette situation, et à chaque fois, deux possibilités s'offrent à moi : raconter de la merde ou aller trouver du secours auprès de Merle. Ce soir, la solution était toute cuite. J'ai quoi ? Trois enjambées d'écart avec elle, la tête de vainqueur collée sur le visage, en suspension à ma dernière remarque qui n'a pas l'air de l'amuser tant que ça. Ça sent la défaite, ouais, pour une des premières fois dans ma vie, je sent la défaite m'arriver en plein nez. « On sait tous les deux que toi, être gay, c’est pas possible. Le monde entier peut bien tomber dans l’panneau, j’suis pas aussi conne.. » Je perd mon sourire. J'peux toujours continuer à nier en bloc, d'ailleurs c'est ce que je pensais faire avant qu'elle ne vienne me reprendre la bouteille et me pousse contre le mur. Comme tout à l'heure, je sent ses mains caresser mon ventre, passer sous mon tee shirt. Je réprime un frisson, lève les yeux vers le mur derrière moi, dans la bonne vieille technique pour canaliser mes pensée. Elle va finir par s'arrêter, elle me chauffe, et elle s'en va. C'est comme ça que ça marche right ? Et pour accompagner ses mains, je sent ses lèvres frôler mon cou, venir mordiller mon lobe. Je ferme les yeux, ne cherchant même plus à la repousser. « J’ai envie de toi. » C'est quoi ? Un jeu ? Encore un putain de jeu ? Et quand je vais poser mes mains sur tes hanches, tu vas te décaler en souriant, pour me dire que tu avais raison ? Que ouais, ouais je suis pas gay, que Winni, je m'en balance, et qu'moi aussi, j'ai tourné ma vie en jeu. Un truc qui m'faisais bien marré au début, quand c'était moi qui gagnait, et que j'arrivais à les baiser en leur montrant qui avait raison.
Et tout se passe vite, trop vite pour que j'ai le temps de me remettre en question. Je pose ma main sur sa nuque, attirant ses lèvres contre les miennes, et inverse la tendance, la plaquant avec une douce violence contre le mur. Moi aussi j'ai envie d'elle, moi aussi j'ai envie de la sentir contre moi, et pas dans ces putains de câlins à la con qu'on pouvait se donner pendant les inter classes. Je passe ma main dans son dos, pour descendre jusqu'à ses cuisses, ramenant une de ses jambes contre mes hanches. J'étais pas franchement un novice en la matière, mais là c'était … spécial. C'était pas comme tirer son coup à l'arrière d'une boîte, avec une nana lambda pour son propre plaisir. Merle c'était comme ce truc que tu veux te payer depuis des mois, mais que t'es obligé de trimer pour amasser assez de blé. Ouais, la comparaison est loin d'être classe mais c'était ça. Merle, je la désirais plus que la plus bandante des filles de Bristol. […] Je reste quelques secondes le visage niché dans son cou, la respiration haletante, le cœur battant à tout rompre, avant de me décaler. Je regrafe mon jean, et pose mon dos contre le mur, me sortant clope que je me met à fumer, sans rien dire. Weird. Aussi gênant qu'avant en fait, parce que c'est ma pote, celle à laquelle je touche pas même si j'en rêve le soir et là … Je tourne les yeux vers elle, la regardant replacer ses cheveux remettre sa robe en place, et lui adresse un sourire en coin. «Pas mal. » Allez, vas y, te prive pas ma belle c'est gratuit, et tu sais que demain, j'te rapelle quand même.
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| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Mer 12 Jan - 2:20 | |
| Paris, c’est peut-être un des seuls mecs qui me veut et qui échappe à mon mépris. Il est différent, sans que j’sache pourquoi. J’le vois pas de la même façon. On est potes, forcément ça joue. Mais y’a autre chose. Jouer avec lui, c’est pas comme jouer avec un type au hasard, en boîte. C’est mieux. Il oppose une bonne résistance, même s’il finit toujours par craquer. Et lui, il essaie pas à tout prix d’me plaire, parce qu’il sait qu’il en a pas besoin. Il sait qu’il me plaît. C’est le seul qui a le droit de passer son bras autour de mes épaules ou de ma taille, ou de me faire un câlin. Il est tactile. Chaleureux. Y’a quelque chose qui fait que j’ai envie de me blottir contre lui pour sentir son cœur. Il vit, il vit à cent à l’heure, s’arrête pas pour se poser des questions. Il joue, et il gagne, alors je joue avec lui pour lui donner un défi. Pour qu’il perde. Mais une défaite reste une victoire, parce qu’à la fin du jeu, je lui cède aussi. Ça n’a jamais été qu’un jeu, pour l’emmerder un peu. Pour faire durer le plaisir. La première partie est terminée, mais ça se poursuit. Il me plaque sur le mur, caresse mon dos, mes cuisses. Et je le laisse faire. Je suis le mouvement. Je me plie à ses caresses et ses baisers. J’aurais pas pensé me faire Paris dans une ruelle de Bristol, alors qu’on peut se faire prendre. Mais puisqu’on y est, tant pis. À choisir entre lui dans la ruelle, ou n’importe quel autre dans un lit, le choix est vite fait. […] Il se retire, s’arrange et me regarde replacer mes vêtements. Dos au mur, il fume. Et moi, je l’observe. J’examine son expression, les émotions qui se bousculent dans ses yeux. J’adore ça. J’pourrais passer une journée à le suivre, juste pour le voir passer par toute la gamme possible d’états d’âme. « Pas mal. » Pas mal ? Eh bah. Mon sourire mime le sien. Sourire en coin, un pas, puis deux, et je pose la main sur son cœur qui bat à un rythme affolé. « C'est moi qui te fait cet effet ? » Je le lâche, et reprends la bouteille de vodka qui a miraculeusement échappé à un coup de pied. De l’autre main, je prends la sienne, entrelace nos doigts. « Si on allait finir ça au chaud ? » Chez lui, chez moi, je m’en fous. J’commence à marcher, en le traînant derrière moi. J’ai envie d’me blottir et de picoler tranquille.
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Invité
| Sujet: Re: Sexyback •• Merle&Paris Jeu 13 Jan - 14:32 | |
| La clope d'après baise, c'est toujours la meilleure. Mieux que celle du matin ou celle que tu fume après manger. Et ça détend il paraît, donc j'me met à tirer un peu plus fort dessus pour calmer les battements de mon cœur même si rien n'y fait. Quand t'étudie bien la télé et tous les films ou séries débiles qui passent en boucle les après midi de semaine, c'est souvent le schéma qui me tourne dans la tête en ce moment même : la pote, voire meilleure amie, qui fini par coucher avec le mec qui la tanne depuis le début et qui déborde d'affection. Ils se cherchent, se laissent poiroter la moitié du film, et arrivé au trois quart, ils baisent et là, couché l'un contre l'autre sur le lit à baldaquin, c'est l'moment tant attendu où ils se déclarent leur amour fou. J'veux pas de ça, et j'crois que la télé m'a un peu trop bouffé le cerveau parce que sa façon de s'approcher avec un sourire me fait flipper. Je fais quoi moi si elle me dit je t'aime ? « C'est moi qui te fait cet effet ? » Je laisse échapper un rire à la frontière de la nervosité et de l'abruti fini. Melting pot de sentiments, et idées préconçues qui tombent en cascade à chaque secondes. Je sais pas où je vais chercher tout ça, avec une rapidité extrême, mais parfois c'est franchement chiant. Merle et moi, c'était clair depuis le débuts : on est des potes. C'est pas la nana qu'est censée être troublée quand elle couche avec un ami ? Merle se penche, attrape la bouteille de vodka, et mêle ses doigts aux miens. « Si on allait finir ça au chaud ? » Je hoche la tête en commençant à avancer. « On va chez toi. Même si j'persiste à penser que tu sais pas boire. » Ouais, chez elle, c'est sans doute mieux que chez ma famille d'accueil. On sera plus tranquille en tout cas. Je tiens pas à ce que les deux mecs qui partagent ma chambre viennent nous emmerder ou nous boire notre picole. Et comme cette sensation, de toujours devoir rajouter quelque chose plutôt que de me taire et de marcher en silence. « D'main matin, tu veux venir boire un café ? Je te présenterai Winni. » Tout ça dit sur le ton le plus naturel, comme si la dernière demie heure, on l'avait passé à se regarder les mains dans les poches. UC
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