PLEASE, I NEED YOU. TELL ME MORE

« Tu t'ennuierai horriblement déjà. Des gens tout le temps trop gentils ça fait chier. Et puis tu aimes ma compagnie mens pas. »

Je roule un peu pour venir me lover dans un de ses bras. Retraçant des dessins imaginaire sur son torse je souffle aussi dessus de temps en temps, juste comme ça. S'il bouge de là. Je le tue y'aura pas à tortiller se sera comme ça.

M'ennuyer ? Jamais, bon ok pas comme avec lui mais quand même. Je le vois bouger, et se blottir près de moi. Limite j'ose plus respirer...

Je m'ennuie jamais...et comme tu l'as dit l'autre jour je suis pas assez constant pour rester stable un instant et que je tombe amoureux toute les trente secondes... ce qui est totalement faux d'ailleurs. Tomber amoureux en trente secondes c'est impossible, tu n'as pas le temps d'en savoir sur la personne, ni sur sa gentillesse, ni sur ses manies, ou juste la son de sa voix, son regard... je parle trop je crois

oui l'herbe a aussi cet effet sur moi. Je me perd à le contempler.

Les yeux fermer je ne me concentre que sur le sens de l'ouï et du toucher. M'enfin qu'est c'qu'il raconte ce teubé ? On peux tomber amoureux en 30 seconde, ça s'appel un coup de foudre. Et d'ailleur le concerné est rarement au courant quand ça lui tombe dessus. C'est après que tu te trouves souven bien déçue... Bref je m'égare, moi qui suis jamais tomber amoureux j'peux bien parler.

« Putain ouai tu causes trop Ange, arrêtes la beuh si ça te transforme en piplette et non en violeur. C'est vachement moins intéressant pour moi. »

Moi, venir lui faire tout un tas de petit baisés sur le torse ? Non jamais ! Bien que, je me contente seulement de profiter.

Je l'entend parlé et rie doucement. Tiens tiens tiens...

ba faut savoir je veux te violer...tu veux pas, quand je me calme tu ronchonne... Toi non plus t'es vraiment pas constant Lise.

Je rie en venant avec mon doigt enrouler un de ses mèches à mon index, doucement. Ce mec est juste bandant.

Moi je suis pas instable dans mes je t'aime, je suis instable dans mes envies. Disons qu'elles partent et reviennent comme ça leur chante à mes jolies. Mais je les aime quand même, surtout qu'elle dirigie pas mal ma vie. Je relève le nez vers lui, plongeant mes yeux dans les siens je lui souris.

« Viole mouuuua »

Son mon visage, un air angélique est inscrit. Je crois que j'ai tout dis.

Je le regarde un instant, pas vraiment surprit de cette réponse. Je crois que ce mec tourne pas rond en faite.

T'es baré Lise.

Juste le mot de la fin parce que je n'attends pas. D'un simple mouvement je l'attire contre moi volant ses lèvres, prenant la place qu'il y a quelque minutes il occupait. Le dessus.

C'est pas raisonnable, pas raisonnable du tout de le laisser à nouveau m'embrasser. Mais rien n'y fait, l'envie est trop forte je suis pieds et poings liés. Alors je lis mes bras autours de son cou et remonte une jambe à sa taille répondant allègrement au baisé. Je murmure un " encore ", mordillant ses lèvres pour mieux revenir les honorer. Vais-je être capable comme je l'avais prévu il y a encore deux secondes de m'arrêter. De dire stop une nouvelle fois histoire de totalement le frustrer. Mon corps écoutera-t-il encore ma tête ou a-t-il dès lors sombré ?

C'est juste pas possible, comme toujours envie impossible, dans le sens pas contrôlable, non pas dans le sens pas réalisable. Bref je me perds.
Ses lèvres sur les miennes, sa jambe contre moi, nan je perds pied, comme quand je souhaite pas vraiment me contrôler. Mes mains glisse sur son corps découvrant chaque millimètre de sa peau, descendent le long de son dos, entre le matelas et lui, revienne sur son torse, envie saccadé presque à plus savoir ce que je veux. Sa peau ? Ses lèvres ? Perdu légèrement, je dévie vers son cou, bassin collé, mon ventre et mon envie en ébullition, jolies petit papillon.
Je descend mes baisers, refaisant de tout à l'heure mon chemin tracé.

Je me cambre pour mieux lui laisser accès à mon dos. Je ne ressent plus que ça, ses mains sur ma peau. Je perd la tête et oublie tout ce qi m'embête. Agrippais à ses épaules je pense le geste de l'éloigner mais ne fais qu'un peu plus le rapprocher. Pourtant j'essai, j'arrive à peine à parler. Pour ne pas déjà gémir devant l'instant, l'envie et son intensité.

« s...sto... »

Je me mord la lèvre captant que ma voix est plus gémissante qu'impératrice. Les hormones, quelles délicieuses dictatrices.

sa voix m'interromps légèrement, relevant les yeux vers lui, je le vois même pas finir son mot. Et bien serait-ce que c'est déjà si bon ? Mon indexe attrape l'élastique du boxer, le tirant vers le bas, tandis que j'arrive à son nombril, son boxer se trouve déjà bien bas, encore plus bas...
Tandis que je le descend toujours, mon autre mains ne cesse de toucher sa peau, ses cuisses, ma langue descend sur son intimité. Dis tu aime jouer n'est-ce pas ? Ça te dirait de jouer au supplier ? Ma langue frôle son sexe sans s'y attarder...

Je me mord la lèvre pour ne rien réclamer, mon corps se tortillant en tout sens son son supplice que je jurerai prémédité. Il l'avait n'est-ce pas, de me bloquer ainsi bruler d'un désir semblant illimité. C'est seulement son prénom, d'une voix rauque et basse que j'accepte de chuchoter. Mes crisper sur les draps me sentant dangereusement perdre pied.

Je l'entend murmurer, moi je ne fais que le provoquer. Pourquoi ? Vengeance prévu ? Non même pas, je descend mes baisers sur ses cuisses, le voyant se cambrer légèrement, respiration saccadée. Je remonte de nouveau revenant vers son intimité, mes lèvres frôlant avec provocation, ma langue suivant le mouvement avec amusement. J'ai beau avoir un prénom qui reflète peut-être certaines de mes actions, mais je ne suis pas un saint non plus...

Il me fruste il a même pas idée. Alors je décide tout bonnement d'inverser. Profitant qu'il remonte suffisamment je l'attire jusqu'à mes lèvres et enclenche le mouvement de le renverser. Situation opposée me revoilà au dessus à la dominé. Bien que là j'avoue que je m'en fiche un peu ce que je veux surtout c'est le déshabiller. Chose que je m'empresse de faire, son jean bien vite débouter et ma main à l'intérieur qui a glissé.

je le sens basculer et sans comprendre je quitte son corps et c'est lui qui reprend le dessus. C'est pas possible faut toujours qu'il est le dessus, dans tout les sens du terme.

Putain Lise tu abu...

abuse ? Ça reste coincé entre mes lèvres qui se referment sur les siennes dissimulant un soupire. Sa main dans mon boxer, le chieur. Mes mains toujours sur son corps, je retrouve avec une main son sexe que mes lèvres ont lâché, non mais tu veux pas t'en sortir avec autant de facilité ? Occupe ma bouche comme tu veux, je sais me servir de mes mains.

Sourire et moue de plaisir mêlé, je répond sans détour à son baisé. Continuant de le mettre à nu, de jouer avec son intimité. Finalement une fois tout deux en tenu d'Adam je le fais repasser au dessus de moi avant de chuchoter.

« Une critique peut-être ? On peu aussi arrêter... »

Je fait mine de me glisser hors de ses bras, de m'éloigner.

On en revient au point de départ. Moi au dessus, je sourie, il s'éloigne pour parler, je le bloque en serrant mes genoux contre ses cuisses.

ta gueule oui

alors que je reprend ses lèvres en ma possession nos bassins ne cessent de se frôler, frissons de plaisir, vague d'envie. Soudain une idée disons assez... Je dévie mes baisers sur son oreille.

dis...t'a p'tite-amie elle aurait pas du lubrifiant ?

Petit hippi qui prend du lurbi' ? Oui ok c'est peut-être plus éloigner du gitan dans le vent, mais sérieux j'veux pas choper je ne sais quoi moi, lubrifiant capote, généralement y'en a toujours a la caravane.

Si sa première réfléxion m'amène seulement à sourire, amusé. La seconde me fait tiquer. Voir vais réussir grandement à me vexer. Je pose la main à plat sur son torse pour le tenir éloigner. Un air mauvais sur le visage je le regard de biais.

« Pourquoi absolument là t'as peur que j'sois plein de merdes parce que je vis dehors ?! »

Passablement énervé je le repousse totalement réussissant à me remettre sur mes pieds. Je cherche des yeux mon boxe, bah oui la lumière n'étant pas allumer. J'enfile finalement directement mon pantalon soupirant en me disant que j'irais bien fumer.

« T'as tout gâché fuck, t'es chiant Ange. »

Je lui tourne le dos sans le regarder. Bon sang mais où j'ai mis ce paquet ?!

Sa main sur mon torse me fait froncer un sourcil, le fait qu'il me repousse aussi. Quoi ? Il l'a mal prit ? Sa réflexion m'apprend que oui, et aussi le fait qu'en une seconde je me retrouve à poil sur le ventre, seul. Fait chier !
Je le regarde renfiler son pantalon, me tournant le dos. Quoi ? Il est vexé parce que je veux du lubrifiant et des capot' ? Euh désolé si je vis avec mon temps; mais je ne me vois pas m'en passer !

Pas plus toi qu'un autre... m'en fou que tu vives dehors... juste que tu couches tout le temps.

le voyant chercher quelque chose je vois sur le lit un paquet de clope, il cherche ça, j'en prend une, l'allume et reste allongé sur le ventre. Ayant parlé avec calme, oui c'est le problème avec moi, je le perd rarement...

allez quoi soit pas vexé. Même si t'avais jamais couché j'en aurais voulut. C'est pas parce que je vis dans une caravane que je fais pas attention. Lise viens...

je soupire en levant les pieds, allongé sur le ventre appuyé sur mes coude, j'approche le cendrier.putain fait chier !

Mais attendez il vient de me traiter de trainée ou je rêve ? N'appréciant pas du tout la fin de ses deux phrases, me sentant sifflé comme un chien. Et un chien qui apparemment d'après lui tend son cul un peu partout... Je me tourne continuant de chercher mes clopes. Surprise c'est Ange qui l'a, en portant même une embrasé à sa bouche. Je vais jusqu'à lui récupérant pestement le reste du paquet. Je m'appuie sur le bureau juste à côté du lit.

« De une je ne suis pas une pute ok ?!! Et ne consommes pas MES clopes. »

Ceci brillamment dit je m'en allume une puis le dévisageant en chien de faïence, bras croisé.

Son regard jeté sur moi m'apprend que ça ne l'a vraiment pas dévexé. Ce mec est.... pire qu'un gosse, pire que moi ? Peut-être oui. Je soupire, et il m'arrache son paquet des mains. Ba vas-y en plus.

[color=steelblue] Je t'ai pas traité de pute. Je couche avec un peu n'importe qui aussi ...parfois. Mais tu vas me tirer la gueule parce que je veux qu'on prenne une p*tain de capote ?

Je souffle le tabac hors de mes poumons, sans chercher à bouger. Faudrait déjà que je trouve où est mon boxer.

T'es vexé juste pour ça ?

question innocente je relève les yeux vers lui.

Je fronce le nez, j'attend des excuse en réalité. Mais n'obtenant aucune je ne cesse pas de bouder. J'continue donc de fumer, avisant de son boxer jeter sur le bois je lui lance avant d'ajouter :

« Je ne suis pas vexé, j'aime pas être insulté ni traité de trainée qui couche partout. T'es vraiment chiant Ange. »

Mon ton purement enfantin, digne du pire de garnement. C'est lui que je dois gaver avec mes aires de sale môme jamais content. S'il pouvait comprendre que ça veux dire qu'il me plait... Je suis tordu ouai, je sais. D'un côté s'il faisait un peu gaffe il remarquerait des détails qui me trahisses.

Je plisse le nez, suivant son regard j'aperçois mon boxer qui j'enfile en coinçant la clope entre mes lèvres, puis je renfile ce pull qui gratte mais que j'aime j'aime j'aime. Sa voix, je relève les yeux. Il me plait point, mais pour lui je tombe amoureux trop souvent.

Je voulais pas dire ça Lise !

Je m'assois en tailleurs sur le lit.

si tu l'as comprit dans le mauvais sens je m'en excuse.

« Hnmf... 'Kay... T'es pardonné... »

Je lache ça comme si j'étais encore méfiant. M'attendant à une nouvelle réfléxion, un mot de sa part qu'il ne penserait pas mèchant. Parce que ouai je sais qu'il ne disait pas ça méchamment. Mais j'y peux trop rien mon orgueil prend toujours les devants. Ceci dit j'avise d'une boite arc-en-ciel et fouille dedans. Je sais ce que je veux et en ressort un paquet de capotes et lubrifiant.

« Si jamais on a besoin, plus tard... »

Oui, non parce que je doute qu'il veuille continué notre activité de tout à l'heure pour l'instant.

J'suis pardonné ? Vraiment ? Je sourie doucement en le regardant; et bien franchement... Le voyant chercher quelque chose je l'observe en tailleurs, prenant le cendrier près de moi. Il revient et je regarde la boite de capote et de lubrifiant, un sourire amusé.

Plus tard ?

Comment ça plus tard ? Je bouge doucement, me mettant à genou sur le matelas, le tirant vers moi par le boxer. Tiens pour une fois j'suis plus petite que lui d'un ou deux centimètre, lui debout devant le matelas moi à genou. Tant pis. J'fais attention de pas le brûler, croisant mes mains derrière son cou.

tu veux même plus maintenant?

moue enfantine.

Il m'attire par le pantalon plaçant ses bras autours de moi. J'ai une grosse envie d'un join et de, lui en moi. Ajouté à sa moue d'enfant, contraste étonnant avec mon envie du moment. J'éclate de rire l'étouffant dans son cou pour ne pas être trop bruyant. Suite des évènements ? Je profite de ma position pour recommencer à lui embrasser le cou. Le poussant un peu pour moi aussi glisser sur le lit à genoux.

« J'hésite... Tu en as vraiment envie toi... Maintenant ? »

Chuchotement à son oreille, totalement indécent. Mes doigts qui le long de son dos jusqu'à ses fesses descendent lentement.