PLEASE, I NEED YOU. TELL ME MORE

♦ Chambre de Tess, prêtée par la miss pendant son internement.
♦ Ange & Lise
♦ Après une seconde rencontre mouvementé mais finie dans le calme, un mois s'écoule pendant lequel les deux jeunes après à se connaitrent. Un soir où ils se retrouvent pour trainer, il fait très froid et décide d'aller squatter chez Tess.

J'attrape la clef qu'elle m'a donnée et la glisse dans le vérrous de la porte fenêtre. Très pratique ce truc, comme ça j'ai accès à la chambre de Tess sans avoir à passé par la maison. Bah oui officiellement ses parents ne sont pas au courant, et ne seraient surement pas d'accord. Frissonnant dans le vente glacial je fait passer mon sac à l'intérieur avant de rentrer à mon tour.

- Ferme derrière toi, pas trop de bruit son père dort peut-être. Putain je gèle moi !

Vite je jarte mes chaussures et mes chaussettes que je commencent à faire sécher sur le radiateur. Je m'allume une clope en laissant mon regard trainer sur la silouhette, alléchante, d'ange.

J'ai bien fait de penser à enfiler double paire de chaussette et de pull. Parce que dehors on dirait qu'on qu'on va mourir avec le crépuscule. Je suis derrière Lise, pourquoi est-ce qu'on est pas aller dans ma caravane ? Y'a Winni' pardi' et Lise ne l'aime vraiment pas. Tant pis je suis sympa moi, alors je fais des efforts je lâche mon amoureuse, je la laisse dans son panier pour venir le voir. Parce que... parce que oui il me donne des petits papillons dans le ventre, parce qu'avec lui ses galère ça accroche et ça donne envie de sourire, parce que c'est juste bien. Parce que j'ai trouvé un ami vagabond aussi, peut-être aussi plus que moi grognon. Je rentre derrière et referme en frottant mes mains l'une contre l'autre.

Quoi ? Il est pas au courant ?

Je chuchote interloqué, regardant la porte de la chambre avec le nez plissé.

« Techniquement non. Mais Tess, une amie qui est en euh, vacance, ma passé les clefs de sa chambre si j'avais envie de dormir de temps en temps dans un lieu et pas sur du carton. »

Sourire à son adresse, je relâche un peu de fumée et enfile une nouvelle couche de vêtement. Plus que jean et débardeur j'attrape un cendrier qui traine avant de ma glisser sous la couette. Un bras et la tête qui dépasse j'ajoute, détendu.

« La maison est hyper grande, si on fait pas trop de bruit y'a aucun risque qu'on se fasse choper par le paternel. So no panic' chéri. »

Partie en vacance ? Pourquoi je le sens pas ce truc ? Je le vois prendre ses aises comme si il était habitué. Pardon il l'est, habitué ! Je plisse le nez en le regardant.

Tu peux crécher chez moi au lieux de le faire dans l'illégalité !

Je sors une clope de mon paquet, enlève mon bonnet et le poste , pareil pour les chaussure que j'abandonne près de la porte, sinon j'enlève rien, je regarde la chambre mine de rien. Non en faite j'explore doucement, allumant une clope, je regarde les dessins, les photos, les objets entassé. Découvrant un univers étranger.

Avec toi y'a jamais de panic en effet...

ironie je ne saurais le dire. J'ai répondu cela d'une voix lointaine, observant les objets qui m'entoure.

Je lève les yeux au ciel. Foutu gamin t'arrête oui de me briser les ailes ? Enfin j'veux dire... Merde non oublié j'vais plutôt rire. Ouai voilà j'éclate intérieurement de rire et continue de l'observer découvrir.

« Chez toi, pas avec ton monstre, idiot. »

Je le vois poser ses affaires comme s'il risquer de briser le parquet. Ça va quoi, il peu un peu se détendre, ici au moins on va s'réchauffer ! Et en prime je risquerai pas de me faire manger. Sa curiosité d'enfant me sourire alors que je l'observe détailler l'univers qui l'entoure. Moi je balance sans détour.

« J'ai toujours eu envie de baiser dans une maison pas à moi, et où j'ai pas vraiment le droit d'être. »

Pensif je tire sur ma clope avant de taper les cendres. Sa présence à tendance à me faire embarquer sur des montagnes russes, monter descendre. Je sais pas trop où donner de la tête. Il me fait me sentir bête. D'où ça vient ? Bonne question tient.

Mon monstre ? Ma pauvre Winnie-fred, heureusement que tu n'es pas là pour entendre cela. Je tourne la tête vers lui la bouche ouverte. Non rien à répondre, je tire la langue. Puéril ? on me l'a déjà dit, puéril, crédule, pas crédible, enfantin... trop de qualificatif pas très malin. Je ne dis rien. Il reparle je continue de regarder les objets, sur le bureau il semblerait qu'il y ai aussi quelques affaires à Lise... Baiser dans la maison d'un inconnu ? Il est vraiment pas tordu ce mec, je me mords la lèvre, retenant des pensées qui divague doucement.

[color=steelblue] j'ai toujours rêvé d'me paxer pour délirer...chacun son tripe ..intouchable..

je le regarde avec provocation avant de retourner à un cadre.

c'est tellement banale ton truc...t'es jamais rentré chez quelqu'un pour coucher derrière le dos de ses parents ?

Ba quoi moi au moins mon truc il est moins banal, mais bon il est moins faisable aussi. Alors que lui...et puis si il y a que ça j'veux bien l'aider à le faire son truc ..

« J'te rappel que j'ai jamais eu de maison, et jamais fréquenté d'établissement scolaire. Du coup ce genre d'escapade, je connais pas. Puis t'façons si c'est chez officiellement chez l'une des deux personnes, c'moins drôle. »

Terminant ma clope je m'allonge carrément et disparait totalement sous la couette. Immobile retenant même ma respiration, j'attend de voir la suite des évènements. Se paxer ? Silencieusement je réfléchi à l'idée et franchement ça me fait pas envie. j'crois que je tiens beaucoup trop à ma liberté. Hunm ceci dit, j'me tripoterais bien dans les draps, pour totalement me réchauffer. Dommage que je sois seul. T'façon avec lui j'ai abandonné l'idée, trois " non merci on se connait pas assez " m'on seuvré. Et sinon Ange tu t'active à faire un truc là, parce que je commence à manquer d'air moi. J'suis pas bien sure que Tess apprécierai que je m'étouffe sous son toit.

Je lève les yeux au ciel, justement être dans les rues on connait plein de monde, non ? Moi j'ai pas fait l'école, jamais. Ma mère voulait pas ? J'sais pas, et puis il y a d'autre chose à apprendre. Alors j'sais pas lire. Désolé c'est la vie. Mais je pratique des choses encore mieux, quand on a pas de temps à perdre à l'école, on devient un peu précoce dans tout.
Lui il a disparut sous la couette. Moi mes yeux se sont arrêté sur une boîte toute innocente. Je l'ouvre, trouvant un truc joliment roulé? C'est quoi au juste ? Bon question faut tester non ? Et puis ...sil elle est en vacances elle n'en a pas besoin, non ?

Je reviens vers le lit, passant par le bout, je me glisse sous la couette avec ses pieds remontant en me tortillant pour arriver jusqu'à lui, mais j'entends pas sa respiration, je sors mon briquet relevant assez la couette pour pas l'enflammer, je l'allume; trouvant son visage. Je montre ma découverte.

Et ce fumer un bédo inconnu, sous un toit quasi inconnu ou tu as pas le droit d'être ça te tente ? C'est d'jà un bon début nan ?

Sourire amusé j'attends une réponse éteignant de nouveau mon briquet. En faisant gaffe la petite lumière de la table, fait un travers de légère ombre sur son profil.

À oui effectivement son idée me plait. Il vient de se glisser sous la couette et m'éclaire à l'aide de son briquet. Plongé dans ses drôle d'obscurité où l'air est rarifié, je me sens à mon aise. J'attrape la bédot et le cale entre mes lèvres sortant mon propre briquet pour allumer. Tout en rejetant un peu de fumée je lui demande :

« aquarium ? »

non mais parce que pour commence ça peut-être sympa. Et puis après on s'installera sur la tapis pour regarder les étoiles de traviole en faisant un remake de requiem for a dream pour vagabons pas amoureux. Ou juste un peu.

J'aime bien son sourire, oui sourire qui s'entend. Ne me traitez pas dément, il a expiré en souriant ça s'entend. Une lumière jaillit de nouveau et un bout flambe incandescent. Je l'observe avec ce si peu de lumière. Aquarium ? Pourquoi pas d'habitude je le fais un surface plus grande, disons qu'on est plusieurs dans ma caravanes et avec plus de substance mais espace réduit amène plus... j'enlève ses pensées.

D'accord. Mais parfois je deviens bizarre et intenable ... j'te préviens juste.

Quoi c'est bien vrai tout ça. Je me met sur le ventre, accoudé sur le matelas, la couette posé sur ma tête, je lui pique le bédo aspirant doucement. Je me mordille la lèvre en lui rendant.

Alors qu'il se fout sur le ventre moi je m'installe sur la côté. Un coude contre le matelas et le menton au creux de la main. Il me rend le buze après avoir tiré. Bizarre, tu crois que ça va me faire peur comme à un gamin ? Je souris un peu plus en aspirant un longue bouffée.

« ça m'angoisse terriblement »

Je le déshabille du regard, sans une once de honte.

Je le regarde amusé, heureusement la pénombre camoufle au moins nos traits trop détailler de visage et donc aussi sans doute le fait que je le détaille un peu trop. Je ris de sa réponse.

Tu devrais. Imagines j'ai déjà violer, défiguré, torturé et tuer quelqu'un ?

Je souris innocemment le lui reprenant et tirant dessus doucement, coincé entre mes doigt j'observe le papier finement roulé.

Je me retiens d'éclater trop bruyamment de rire. Non vraiment lui entrain de faire volontairement du mal c'est incrédible au possible. J'ai jamais connu un mec aussi peace & love. Surtout love d'ailleurs. J'vous jure ce mec tombe amoureux d'un truc toute les 5 secondes. Passez je sais pas, un aprem à trainer avec lui. Vous l'entendrez faire des déclaration d'amour à une caissière sympa, un serveur au jolie sourire. Voir même à palmier du coin de la rue ! Bon j'exagère à peine. Mais dès fois, j'ai la sale impression d'être jaloux. Et, je me demande franchement pourquoi.

« Cherche pas, ton prénom et tout en toi colle plus au saint-bernard qu'au rottweiler. »

Récupération du join, on le descend drôlement vite dit donc, va falloir s'en trouver un autre ou de quoi en faire un. J'compte pas dormir moi, pas avant que n'arrive le matin.

Je le vois rire, je fais la moue bien que je savais très bien que c'était risible.

Normal' c'est moi qui l'est choisit mon prénom... mais j'te dis je peux vraiment devenir taré. Après t'auras pas à te plaindre, si le petit mec bougon s'fait violer, voila tout d'abord.

je termine en chantonnant mes paroles, je le regarde aspirer, je lui pique des lèvres avec amusement. Vrai qu'il descend vite.

Et toi ? C'est quoi le truc le plus dingue que t'a fais étant défoncé ?

bon ok moi c'était faux, mais j'suis curieux quand même.

Je glisse alongé sur le dos, lui abandonnant temporairement le join. Excellente question tient. Hunm, la chose la plus dingue ? Y'en à déjà pas mal franchement. Des tas de souvenirs m'envahissent mais je capte une chose très important. Dans la plupart de mes souvenirs, mes défonces elles étaient seul à seul avec moi-même. Finalement j'crois que, j'suis un putain de solitaire. Je m'en étant pas totalement rendu compte avant. C'est un peu déprimant. Je me retourne vers lui, récupèrant vite cette "cigarette qui fait rire". Parce que là j'en est besoin.

« Baiser un chien. »

Chose totalement inexacte certes, mais je crois que j'ai pas avant de lui expliquer que le truc le plus dingue c'était d'essayer de me noyer dans un lac artificiel à Londres en pleine nuit. Et d'être sauver par un chien errant. Dit comme ça c'est un peu trop pitoyable. Je tire une deuxième taffe sans lui avoir rendu. La drogue efface peu à peu la morosité qui m'avais rendu visite.

Je le regarde allongé sur le dos, retraçant mentalement le dessins de son visage, le contourne de son profil. Je m'égare. Il a fait quoi ? Je le regarde stupéfait... il a ...vraiment... si j'étais dans mon état normal je quoi que je pourrais même vomir de dégout, trop sensible et trop pur peut-être.

Je ne te laisserais jamais approcher Winni-fred maintenant... tu es un p*tain de malade toi.

Je ris amusé en lui repiquant le cône avant qu'il fume tout. L'idée est tellement...impossible à penser, oui il est taré ce mec.

J'suis content finalement de pas avoir baisé avec toi... ça évite que je me sente comparé..à un chien.

je ris amusé, et légèrement dégouté, je m'étire doucement contre le matelas.

« tu m'as cru ? T'es con Ange. »

Je crève de chaud. Du coup je jarte la couette au dessus de nous pour aller comme je l'avais penser tout à l'heure, m'installer sur le tapis. Lui ayant piquer le join au passage je m'octroi deux longue taffe à la suite. Puis lui agite le truc dans sa direction, lui signifiant qu'il ferait mieux de se ramener par ici s'il veux avoir une ou deux lattes avant qu'il soit fini.

« Y'en avait d'autre ? Parce que j'ai des trucs sur moi, mais il me semble que tu touches pas à ça. »

Je le fixe en grimaçant le détestant sur l'instant. Pfff quel charlatant ce mec, et dire que je devrais le savoir qu'il faut se méfier des étranger. Mais...mais non j'y arrive jamais.

T'es nul Lise ! Et puis... rien que d'y penser t'es ignoble; je penserais jamais à ce genre de truc. Pauvre bête!

Bol d'air quand il soulève la couette, je respire le grand air, je retire ma veste car j'ai trop chaud. Je me lève et le rejoins, je m'assois en tailleurs, accoudé en arrière. D'autre truc ? Non désolé je prend que du naturel, le reste ça m'intéresse pas de me ruiner les neurones avec ça.

Ca dépend ce que tu as...mais je touche qu'au naturel... il doit bien lui en rester quand même à ta petite amie...

je sourie en me relevant pour chercher la boîte, au pire j'en ai; mais la sienne est de bonne qualité aussi quoi...

« L'héro ça à une base naturelle, certain hallucinogène aussi... M'enfin du moment que t'as de quoi fumer, j'vais rien t'obliger. »

Il se relève pour fouiller dans la boite, moi je le regarde faire. J'ai une grosse envie de lui tirer son pantalon en bas des chevilles. Sa mine boudeuse d'il y a une minute face à ma blague toute nul à fini de me faire oublier mon début de cafard. Franchement moi j'me serait bien fait un rail ou deux... Sinon s'il à de l'herbe j'lui demande de rouler moi-même, et je rajoute du crake. Quoi que... Ouai bon c'est risqué avec la père de Tess dans les parages. Abandon capitaine, on restera des vache à fumer de l'herbe.

« J'ai une furieuse avant de te baisser le froc ange, rassis toi vite ou je te fait tomber le futal. Clabard comprit, histoire de voir ce qui risque donc de me violer. »

Regard par en dessous, moi toujours alongé. À se demander où out ça va nous mener.

Je répond rien, moi je préfère m'en tenir à l'herbe. J'suis pas un drogué, se faire un rail ça ne me tente vraiment pas. Je regarde les autres boîtes du bureau, c'est fou comme une fille peut avoir du bordel. Enfin, découverte d'objets c'est plutôt drôle. Les paroles de Lise me font tourner la tête vers lui un instant je le fixe; god ce que j'en aurais envie. Je retourne à mes recherche, avant de retomber sur le tapis, nouvelle boîte en main, c'est là qu'elle cachait sa réserve. Flemme de rouler, y'en a déjà de préparé.

Oh non tu baisseras rien du tout...imagines j'suis une fille ? Qui 'est transformé en homme ?

Je réplique avec un sourire, mais très sérieux, tandis que clopinette pas nette, en bouche je l'enflamme.

Je roule sur le ventre, les pieds qui battent dans l'aire et la tête posée sur mes bras croisés. J'aime pas qu'il soit debout à côté de moi. Je me sens dépasser. J'aime pas qu'on me regarde de haut t'façons, déjà qu'il est un pet plus grand que moi normalement...

« Bah déjà, il te manque les seins. Et puis si c'est ça, c'est moi qui te viole. »

Je lui offre un beau sourire carnassier.

Bon d'accord j'avoue j'ai pas de sein, j'en suis nullement touché voyez-vous ! Il me répond et je le regarde un moment avant de me pencher pour lui tendre cette "clope" allumé.

Ah tant mieux j'veux pas de seins. Hors de question, si tu m'violes je... je refais plus ça...

Je me tords en avant et lui vole un baiser avant de me remettre bien.

Récupérant le nouveau join, j'en prend tranquillement une taffe. Je lui rend mais c'est alors que... Il vient de m'embrasser ?! Oh la fourbasse ! Sa phrase cependant me fait sourire un peu plus et bien vite mon air de grande dame indigné sonne, presque, faux. Je me met en position assision, genoux repliés contre moi et visage levé légèrement faire le haut. Oui je sais, j'adore me donner des air de marquise. Je ne répond rien, yeux clos, je boude. J'ignore ce malappris qui a cru que mes lèvres étaient en libre service.

Il se relève, le nez , le menton. Qu'il paraît con. Mais si mignon aussi. Je récupère encore le joint, ça fait l'alternance entre nos lèvres et nos mains. Je me penche encore, face à lui. Tu sais que t'es canon. Oui tu le sais et c'est pour ça que je ne le dirais. J'veux pas passer pour un c**, énième amoureux de son harem.

Ba vas-y en plus fait ton air désiré.

Je rie lui en volant un autre, puis tirant sur le bout incandescent qui rougeoie.

Va y rigole. Va recommence pauvre mongol ! Je m'en fiche, je ne répondrai pas. Je ne répondrai plus car celui qui me rejette depuis des semaines, c'est toi. Alors plein d'orgueil j'ouvre un oeil, sourcil froncé. Je lui jette un regard noir mais pas bien méchant, se voulant inquiétant. Mais alors juste, se voulant. Moue de gosse sur les lèvres je lui tire un peu la langue en fronçant le nez.

« J'suis pas un putain de libre service tu sais ?! »