La porte qui grince, douce sonorité, j'y retrouve ma solitude proclamée. Un soupire m'échappe avec difficulté, je retrouve mes sombre pensées. Je lâche mon sac de voyage, j'ôte mon manteau volage. Odeur de renfermée, odeur de condamné. J'abdique vers ma baie vitrée, serait-ce moi où le temps à changé ? Au passage j'appuie sur le répondeur, il bip, il crache et il s'énerve. Trop de message entassés, trop de messages à jeter. Matt', c'est Léa on se voit demain ? Léa, je l'avais oublié. Je sors m'aérer, je sors pour fumer, assis sur la terrasse à peine rentré je me sens étranger. Des voix de filles des voix de mecs, qu'en ai-je à faire de toutes ces fêtes ? Passées, terminées, oubliées. Matthew tu commences à nous faire flipper, six jours qu'on sait pas où t'es passé ? Tu réponds pas, tu ne sors plus... Enfin ton appart' semble vide. théo, je le reconnais, je m'en veut de pas l'avoir tenu au courant. Je laisse passé, je regarde la fumée s'égarer. Matthew sérieusement rappelles ! On doit faire quoi ? c'est pas ton genre de snober ? Tu sembles mêmes plus être à Bristol... enfin j'espère qu'il ne t'ai rien arrivé. Anyway Titi organisé un parté demain soir... Et les messages défile, deux semaines, puis trois qui s'écoulent avec les voix paniquées de mes amis. Puis bientôt la voix de Théo apaisé, ça c'était après mon coup de fil éclaire. Le voila rassuré, il a du au moins rassurer la bande, mais il semblerait que la rumeur est fait le tour Matthew Wolden à quitté le pays. Hé oui envolé votre cher junky.
Je serre les dents je m'étire. Envolé hors de cette ville de martyre. Mes souvenirs ? La soirée d'halloween... Comment pourrais-je oublié ? Je soupire mes yeux descendent sur mon poignet plâtré. 'te déconseille d'essayer d'enlever ton plâtre si tu veux pouvoir un jour te ré-appuyer sur ton bras pour baiser une princesse camée. Sa voix fluette me revient en pensée, connard si seulement c'est pas toi qui me l'avait conseillé. Non j'ai ai fait qu'à ma tête, une fois à la maison la scie dans une main j'me suis bien débrouillé, mon avec une petite coupure de rien du tout j'avais retrouvé ma mobilité. Oui, jusqu'à l'aéroport Charles De Gaulles, jusqu'à la secousse contre une valise, jusqu'à ce que mon poignet se rebrise. Jusqu'à l'hôpital où je parlais pas un mot français, jusqu'à ce que ma tante me récupère, qu'on m'opère. Plâtré, pour de bon ! J'ai du m'y accommodé. Dans la capital du romantisme j'me suis baladé le bras écharpé. Les soirées alcoolisé, les défiles, les fêtes organisé, les p*tes sophistiqué, ma tante ma entièrement relooké. Finit le look anglais sagement punkisé, bonjour les pantalons cintré, les veste et jeans ciglé. Trois semaines de repos, de débauche et de bédo. Trois semaines à ruminer, cette maudite soirée et son absence idolatrée.

Je reviens à moi. Matthew, tu reviens quand ? Ce soir y'a une p*tain de soirée organisé par Betty, rejoins nous... enfin j'crois que t'es pas arrivé... anyway à plus. Message enregistré ce matin à onze quarante cinq. Je tourne la tête. Il semblerait que ce soir c'est la fête. J'écrase ma clôpe. Je rentre doucement, j'ôte mes bottes, j'enlève mon pull et je finis sous la douche, le bras gauche en l'air pour pas tremper mon plâtre tout neuf. Oui tout neuf d'il y a deux jours, on me l'a allégé aujourd'hui il est presque léger. Mes doigts peuvent bouger, je me sens presque libéré. Je me sèche, je me rase pour une fois, et j'ôte mes lunettes que j'ai enfin accepté de porté de temps à autre. P*tain j'me suis rangé ? Faut vraiment que je repense à sortir. J'enfile un tee-shirt de coton mauve, le col s'ouvrant légèrement par des boutons que je ferme pas sur mon torse, je retrousse les manche pour que les ourlets blanc ressortent. Je m'ennuie déjà rien qu'en me préparant. Je sors une bouteille de whisky, j'inaugure son ouverture seul. j'enfile un jeans abimé, j'enfile mes bottines usagés, j'allume un bédo bien mérité. Une main dans mes cheveux pas coiffé, je soupire. Il est minuit passé, comme toujorus en soirée j'suis le plus désiré. Sauf que surprise ici personne s'attend à me voir passé. Hého vous avez oublié qu'avec moi faut toujours se méfier ? J'prend le métro, j'peux plus conduire et ainsi j'peux finir mon bédo. Je marche remettant bien mon perfecto sur mon dos, il fait pas froid il fait pas chaud. La musique on l'entend à des mètres. Je suis le rythme qui commence à me prendre. Je lâche insolament ma "clope" au pied du monsieur de l'entrée, il me regarde étonné. Il me reconnait, et déjà autour mon nom est presque murmuré. C'est moi où mon absence m'a propulsé au rang de légende ? Ironie mesquine, je retrouve bon gout avec un peu d'amphétamine. Je rentre facilement je pique une bière des mains d'un mec en passant. Regardes... mon dieu c'est Matthew Wolden. Je marche sans m'y attarder. Oh mon dieu il a changé... Mais il est encore plus canon... il parait qu'il a été hospitalisé.. Mais non... il était en cure de désintox... regardez son bras... Je me fou de ce qu'on raconte, un pote à moi m'interpèle et sa voix criant mon nom finit de répandre mon arrivé. Je sourie, fier de moi, sur de moi, fidèle à moi. Les gars, je vous ai tant manqué... j'espère que vous en avez profité pour vous les faire .. pour une fois que je vous laisse champs libre Regard mesquin, je retrouve mes amis à coups de claque dans le dos et de bises claqué. Retour à mon Bristol adulé...

Après la surprise c'est l'excitation, voila comment faire monter la pression. Les filles rappliques, les potes répliquent. "Mais où t'était passé ?" ça fuse de partout, j'étais à Rome, j'étais en désintox, j'ai essayé de me suicidé, j'ai été me faire des p*te en Suède, j'en passe et des plus belle. Je croise le regard de Théo hilare. Je le soupçonne d'avoir répandu plusieurs rumeur bien fausses. Salop. Il me tend une vodka, il est pardonné. L'ambiance survolté, le centre d'intérêt c'est moi. Comment aviez vous pu oublié que sans Wolden c'est pas pareil ? Je souris intouchable, imprenable, lointain et hautain. J'embrasse une p*te, à non pardon c'est une ex. C'est pareil. Je descend un verre et un nouveau se retrouve dans ma main, j'avais oublié c'est ambiance déchainé. Bras gauche le long du corps pour pas trop blesser, je regarde les gens m'observer.

C'est comme si j'avais pas vraiment déserté, enfin si c'est comme si j'avais seulement progressé, les peurs des gens de me croire disparut. Je les regarde me saluer, soupirer ,m'envier. Nan, j'étais sur Paris... Je répond à Candice qui plaque une main sur sa bouche presque choquée. Je l'entend craché un OMG, je la regard un sourcil levé, avant de lâcher que ça change pas d'ici y'a que des p*te bonne à ba*ser. Mon langage les ramène à la réalité. Matthew n'a pas changé , Matthew est toujours un enc*lé. Candice s'éloigne sans trouver quoi me répliquer pour revenir dans mes bonnes grâces, non désolé ce soir je veux finir la soirée avec quelqu'un en beauté. Quelqu'un passe à côté de moi, je le sens parce que mon bras gauche frôle quelqu'un et je le déplace pour pas me taper dedans. Je passe mon regard sur Théo, puis un regard me fait tourner le regard. Évidement, je pouvais pas passer ma soirée de retour sans tomber sur la seule personne que je peux pas saquer. Tu vois pas que tu bouches le passages ?! Jartes duc** La voix de Théo adressé à Eden je le dévisage de haut en bas. Et ba quand je dis qu'il y a des cadavres à Bristol je ne pensais pas en trouver un de connus à mon retour. Dégages Lauhs ! Bon allez cadeau de retrouvailles t'a le droit à du correcte. La réalité c'est que je trouve rien à balancer. Je m'en détourne avoir l'avoir toisé du regard. J'dois pisser, j'dois me trouver aussi un dealer pour la soirée. Je contourne l'autre taré avec soin, je fais signe à Théo en pars vers le bar, je le lâche là, en lui demandant de me servir une tournée de vodka. C'est comme si j'étais pas partit et en même temps c'est comme si je me sentais étourdit. J'pousse la porte des WC, surpris je regarde le peu d'agitation qui y règne. Ba merde en trois semaine ils sont passé où ? Un mec comprenant mon allusion m'explique qu'ils squattent plus toute la soirée et fond des rondes pour pas se faire choper. Je soupire, c'est devenu des tapette les dealer aujourd'hui. Je soupire et me dirige vers les toilettes baissant ma braguette. Je laisse ma main gauche tranquille, de toute manière trois semaines que je m'en sers quasiment plus, blasant... Et pas que ça pour un début de soirée...

L'alcool monte doucement, je le sens à ma tête qui oscille lascivement, sensation de bonheur, qui arrive doucement. Bonheur ? Je l'aurais que quand j'aurais trouvé des amphèt ou de la coke, j'en sais rien je sais même pas ce que je veux, j'veux juste repartir du bon pied, quoi que le début de la soirée semble bien le prouver. Je termine de me soulager et remonte ma braguette avec agilité. Je ferme les yeux un moment, même ici il fait chaud, j'aurais du laisser mon cuir à l'entrée, je me sens pourtant pas le courage d'y retourner, tant pis je le ficherais au bar... Je me retourne pour le laver les mains, pardon la main droite et les doigts de la gauche. Parfois j'ai bien envie de reprendre ma scie, mais l'opération et la douleur qui a suivit à Paris m'en dissuade presque. Je m'avance vers les lavabo, un mec squelettique de dos torse nu, p*tain les gens de nos jours... Ok je suis vraiment pas assez bourré, d'habitude j'm'en fou royalement. Je le regard un instant et reconnais rapidement la chevelure. Me-rde ! Qu'est-ce qu'il fou là ? Pourquoi j'dois toujours l'avoir près de moi ? Il le fait exprès ? Il me flic, me suit ce débile profond ?

Serre les dents, sans pour autant retenir mon venin, évidement un Matthew qui n'est pas injustement chiant c'est plus le mec investissement. P*tain Lauhs, t'as pas finit de me suivre comme une groupie ?! Cynique, froid et méchant, je balance ça en ouvrant le robinet avec mon index gauche, fixant l'eau plutôt que le blond qui est à côté et qui, il y a trois semaine, m'a totalement retourné. Pas dans le sens propre, je vous rassure !

Je fixe le mur d'en face, rinçant ma main doucement, sa présence me gêne, m'énerve, me trouble. Je croyais avoir laissé ça aux enfers, je pensais que maintenant c'était derrière. Pauvre c**, jamais ce mec sera passé en arrière. Je serre les dents, je l'envoie chier, c'est pour ça que je suis doué, tout le monde ne cesse de le clamer. Je ne suis pas une groupie arrête de prendre tes fantasmes pour des réalités.... Bon retour à Bristol Matty. Mes fantasmes ? Un rire moqueur sort de mes lèvres, des mes fantasmes il n'a aucune idée. Si je les réalisais depuis longtemps il serait plus là pour me parler. Un truc glacer me fait sursauter et je recule d'un coup comprenant son geste d'enc*lé. Mais pour qui se prend-il ? Et ce sourire assuré à qui l'a-t-il volé ? Piqué, énervé, je lui laisse pas le temps de passer la porte, je l'attrape par le bras le virant contre le mur. J'ai beau n'avoir qu'un bras je sais encore m'en servir.
Profitant de ma rapidité et du fait que je le surprit par derrière, je passe mon plâtre cotre ses clavicules, proche de sa gorge pour le garder contre le mur, entre quatre yeux. Enfin surtout les miens et là ils sont noirs. Laush je te préviens... j'ai beau ne pas avoir été là un temps... n'essaye même pas de jouer à plus c** que tu l'as été ! Je me rapproche pour le fixer, serrant les dents par tout ce qu'il évoque. Par nos baisers passé, par mes trips débiles oubliés. Je le fixe avec rage. Te prend pas pour n'importe qui, tu es insignifiant, et ici... c'est moi le gagnant. Alors gardes tes distances , je le redirais pas ! Pourquoi je m'énerve si vite ? Pour garder mon image ou parce que son ton orgueilleux m'énerve à me renvoyer en pleine face mon habitude chiante et méchante d'être comme ça en pire. Non mais il me soule, trois semaine à me taper des p*te, trois semaines à être hors de sa vue, et en une soirée il recommence à me blaser...

Je le regarde grimacé, je rêve où il se fiche de moi ? Je serre les dents, pourquoi j'suis venu ? Non pire pourquoi je lui ai parlé. Pourquoi je me suis pas cassé ? C'est débile j'avais trouvé la bonne solution, j'ai trouvé la meilleur idée pour ne pas l'avoir dans les pieds, me casser, y'a trois semaine c'était une p*tain de bonne idée. Et là je saute sur lui sans y penser. Je déteste son visage, ses yeux défoncé, son sourire retord. Oh arrête, t'es mouillé comme un gamine le jour de sa première fois et du coup tu te virilise à fond en me menaçant ? Et puis d'ailleurs, c'est quoi ton problème ? Pourquoi tu crois systématiquement que je te suis ? C'est toi qui calcule toujours ma présence, je savais même pas que tu pisais dude ok ? Et puis... Je serre les dents, je me virilise ? Je suis quoi ? Il se fiche de moi ? Il se rapproche, et je le fixe avec attention, qu'il n'essaye même pas de me toucher sinon je lui refais le portrait. C'est toi, encore, qui me retient et t'approche si près de mon visage. T'es chiant à jamais savoir c'que tu veux, un vrais môme de 5 ans. Finalement, malgré le vernis signé Galliano que tu te colle recement dessus, tu as pas changer. J'peux y aller ? Je le regarde soufflé qu'il me répond ça. Il se fiche de moi ? Il veut quoi ?! Je me rapproche de son visage ? Alors que c'est lui qui semble réduire la distance. Et son ton désinvolte et sa manière de me parler, je ne suis pas un gosse Eden, ici c'est toi la poupée. Mon poing par sans que j'y prenne gare, je relâche mon autre bras et le regard glisser au sol. La porte des toilettes s'ouvre et je me retourne hargneux. C'est occupé dégages ! Le ton de ma voix semble en effet l'en dissuader. Je me retourne vers Eden et le saisissant à la gorge par ma main gauche je le relève. Ne t'imagines pas , une seule seconde, que tu as un quelconque impact sur moi ! Dois-je te rappeler qui est la cause des nombreuses heures que j'ai passé à l'hôpital pour mon bras ?! C'est toi et tes conneries à me pourri la vie. Depuis tout petit tu me fais chier... et me dis pas que tu me suis pas tu veux que je te rechauffe la mémoire " Matty s'il te plait je peux venir avec toi ? , " dis Matty pourquoi tu veux pas de moi ?" , " pour quoi t'es comme ça ? pourquoi t'es si méchant avec moi ?" blablablabla... Je lui rebalance à la figure toute les répliques qu'il me disait quand il était haut comme trop pomme, quand il était encore sous l'influence de papa et maman et qu'il était c**... oui il a grandit mais non il a pas changé. Je sais pas ce que je veux ?! Peut-être mais il y a une chose de certaine ... je voudrais que tu changes de pays et pas voir ta gueule à chaque coin de rue !!! J'appuie sur sa gorge avec mon plâtre puis je le lâche et m'écarte. Maintenant j'dois aller boire et oublier. J'avance vers la porte et me retourne. tu vends toujours ?, je demande d'un coup sans que ma colère m'ait quitté. Ok après les menaces c'est nul mais ma dope j'me fou de l'acheter à ce déchet, j'en veux j'en ai besoin, encore plus maintenant.

Déjà vu la tête de ton plâtre pour sûr que tu a dut te l'enlever tout seul et finir à l'hosto, je me suis suffisamment excusé pour ça alors arrête de jouer les gamines malmenée. J'te fait chier ?! Quand j'était gosse ok, mais j'ai grandit espèce d'idiot, j'ai plus 6 ans alors arrête de prendre t'es grands airs avec moi. Tu t'es vu un instant ? Tu passes ton temps à te balader avec un air de conquérant alors qu'au mieux t'es emmerdeur parfaitement détestable qui baise tes pouffiasses particulièrement in-intéressante. Pire, tu détestes c'est nanas ! J'comprend pas pourquoi tu t'entête comme ça à pas chercher une personne qui te plait vraiment. Je sais pas, une fille ou un mec, mais quelqu'un avec qui tu t'entend plutôt que quelqu'un qui te fais chier ?! Et puis tu as pas besoin de me frapper parce que t'es pas capable de rester calme face à moi. J'y peux rien si je te fait tellement d'effet que tu t'énerves en 5 secondes dès que je t'approches ? La rage, l'emportement, la moindres réaction de ce type montre, sans parler du coup, que je ne te suis pas indifférent. Et écoute moi bien, de la came pour toi, à moins que tu accepte de me sucer c'est non. Alors... Intéressé ? Je l'écoute sans l'interrompre, arborant un sentiment de gêne, et de malaise face à ses paroles. Ses paroles se déferlant je fixe le mur plus loin sans ciller, sans parler. Il termine. Il pense que je peux vraiment le sucer pour ça ?! Je tourne le regard vers lui, gardant la même expression que depuis tout à l'heure. Mais pourtant, si sérieusement il pense m'atteindre réellement. Je finis par brisé mon masque en riant largement. Je le regard et feint un air surprit. Laush t'y crois une secondes à ton discours ?! Comme quoi de nous deux c'est moi qui suis intéressé ? Non t'es sérieux. Ce que t'es risible. T'as beau être devenu pédé et puis suivre tes parents à la laisse t'es toujours le même gosse au fond, crois moi. Je passe une main dans mes cheveux. En riant, non en me moquant. Parce que oui jouer le double jeu ça m'éclate tellement, jouer au chieur c'est tellement mieux. Mais vu qu'on est là à se balancer nos quatre vérités je vais te dire un truc Lauhs... tu t'es jamais dis que j'étais réellement comme ça ? Un connard de chieur qui n'en a rien a foutre des autres et qui aime baiser des p*tains ? tu crois pas que justement ça me plait d'être un emmerdeur que personne ne supporte ? Non parce que si on fait le compte j'ai beaucoup plus de pote que toi, alors à quoi ça sert de se faire aimer ? C'est ta religion qui t'a dit d'aimer ton prochain, moi j'vais te dire un truc... on finit toujours par t'enc*ler sur certains point, l'homme est un loup pour l'homme, Aristote beau blond réveilles toi. Le monde est pas beau, mais c'est la vie et rien ne sera mieux... Je reprend ma respiration avec un sourire justement de conquérant. Parce que oui peut-être que je suis qu'un emmerdeur mais tant que je n'aurais pas décidé que je suis vaincu je l'aurais toujours ce sourire de vainqueur. Tu veux que je me trouve quelqu'un qui qui ? qui m'aime ? Mais qu'est-ce que j'en ai a foutre qu'on m'aime, chaque soir j'ai une catin différente dans mon lit ! Tu crois que si je réfléchissais à ceux qui m'aime je penserais à toi et je me dirais tiens il fut un temps Eden Lauhs me léchais les bottes ?! Justement laisse moi tranquille et vis ta vie, t'en a rien à foutre de ma gueule d'insolent ? Et bien alors pourquoi tu me propose de chercher quelqu'un de bien hein ? Et je t'en supplie arrêtes d'essayer d'analyser mes gestes, j'ai frapper mon grand frère, j'ai frapper mes potes, tu vas finir par me dire que je suis gay ? Réveilles toi je te frappe car tu m'emmerde avec ton air de je sais tout... Je m'étais rapproché pour lui expliquer cela, enfin rapproché disons que j'avais juste fais un ou deux pas. Je le regard avant de rire en soupirant. Ouai bien sur j'en rêve de te sucer... si t'en ai rendu là pour avoir quelqu'un à tes pieds tant pis, j'suis surement pas peiné. j'm'en trouverais ailleurs. Vas-y dégages donc va retrouver ton univers de p*tain décoloré, tes airs de petit blond qui vend de la drogue mais sinon est un mec bien. Allez laisses moi respirer. Je m'écarte de la porte pour le laisser dégager. Je soupire de lassitude pourquoi je dois commencer une soirée comme ça ? Je me redirige vers les lavabo, regardant un instant le miroir, je baisse la tête vers l'eau, l'ouvrant pour foutre de l'eau sur mes doigts malmenés. Je le plâtre frottant contre mes doigts et le fait que je me serve de mes mains pour l'avoir tenu ça irrite la peau et ça pique. D'accord problème de merde...

Tu sais, je parler juste du fait qu'on aurait pus être amis, parce que j'ai toujours eu l'impression qu'on s'entendait bien... Même si... Rien t'as raison, j'doit avoir tord, et puis t'embrasser c'était vraiment nul. Je ris près à rétorquer que je ne veux pas être son ami mais il continue sur sa lancé alors je dis rien. Je reste stoïque. De toute manière c'est ce que je sais faire de mieux, non ? Un léger bruit à mes côté me fais froncé les sourcils, c'est lui qui vient de le jeter. Amuse toi bien... Je le fixe dans le miroire sans baisser les yeux. Je le vois sortir et au bout de quelques secondes je baisse le regard vers ce qu'il vient de me lancer, blanc, et de la poudre. Il m'a filé de la coke comme ça ? Sans cillé, sans payer ? Surprit je le regarde et le prenant je l'ouvre légèrement, inodore pour mon nez, je fronce les sourcils le refermant. Hors de question que j'accepte de la coke qu'il me file gratuitement, que ce soit en plus de la pitié il peut crever. Je l'enfonce dans ma poche sans y toucher. A d'autre j'aurais accepté mais lui j'peux pas m'y résigner... et puis pour me conforter dans mon idée j'peux me dire qu'il a pu la mélanger a un truc mauvais. Ok là c'est débile. Je m'essuie les doigts de la main gauche, et je sors libérant l'accès aux toilettes j'imagine.
J'arrive à hauteur de Théo, qui me demande où j'étais passé. J'me branlais la réponse semble néanmoins lui convenir en le faisant sourire il me file ma vodka que je termine d'un seul coup. Il sachet de cachet attire mon attention, et je tend la main vers lui alors qu'il me le file. J'aime mes amis. Maintenant je dois me trouver une catin pour qu'elle me fasse office d'amusement pour la soirée. Mes yeux tombe sur une fille, je connais pas son nom, je l'ai déjà vu. Je crois. Elle se ressemble toutes. Elle accroche mon regard, approche. Le tour est joué j'en finis subjugué...

On traverse le parking du mieux qu'on peu, riant s'embrassant, un moment je la porte puis je la repose et elle trottine en me tirant, je la suis en tirant sur sa main pour la faire suer. J'en oublie mon malheur, j'en oublie cet aigreur. Ses cheveux blond en cascade, sa robe qui vole autour de ses cuisses. Je ne connais pas son nom. Elle ressemble pas à une catin, en fait je l'ai jamais vu ici. Je me dis que c'est dommage elle pourrait être bien mieux lotie avec un autre mec. Ma foi je ne vais pas la virer. On prend l'ascenseur ?! C'est pas une question je crois, elle appuie sur le boutons et les portes se referme à peine que nos lèvres se consument déjà l'une contre l'autre. Mes doigts agrippent sa voix, et la plaquant contre le mur nos corps se rencontrent doucement. Sans attendre je remonte sa robe sans pudeur. Les portes s'ouvrent, hilare, on sort dans le couloirs, je fais glisser son string, je le récupére dans une mains, tandis que de l'autre je la soutiens contre moi, elle glisse ses jambes autour de ma taille. J'avance en dévorant ses lèvre,s j'ai la tête pleine, j'ai le nez plein de coke, je crois. J'en sais rien je me sens bien, une poignée cède sous ma main, on s'enfonce dans la porte mon jeans à moitié baissé le boxer avec. Désolé mais on a pas apprit à patienter. Wolden, pour ceux qui peuvent seulement se payer les putes, c'est derrières la discothèque. Heu... On s'arrête tournant la tête vers l'autre couple qui nous a volé notre place. Quentin... Mais enfin c'est vrais pas contre, qu'est c'tu fous là Matt ?! A cette voix je bugue littéralement, mon regard glisse sur lui tandis que je le fixe un moment. Puis le "merde" de ma blonde me fait revenir à la réalité. Ah tu connais mon nom ? Moi j'te connais pas ! Mais Quentin, vu que ça doit être ton nom, c'est marrant je pensais que derrière la discothèque c'était réservé pour vous les gigolos Je balance avec provocation et froideur. Je glisse ma main contre ma blonde lui redescendant sa robe, elle descend d'autour de ma taille, je remonte rapidement mon jean qui n'était pas descendu de beaucoup, et mon boxer qui était resté au moins pour ne pas me retrouver dans une situation gênante. Je vois le Quentin se placer devant Eden, quoi il a peur que je frappe son jouet ?Il ouvre la bouche avec un air de dédain à faire grincer des dents C'est bien minette, rhabille le j'suis pas sûr qu'il sache le faire tout seul. Et Matt, ta réputation de poney te précède pas besoin de te demander ton nom. J'suppose que tu allais encore te faire monter ? Maintenant tu vires de cette chambre sous merde ton haleine m'est très désagréable rien qu'à cette distance. Je le regarde un instant, alors là totalement scier. Attendez c'est qui se débile mental qui ose me parler comme ça ? Pardon ? Je répond calmement, et la blonde semble comprendre que c'est pas bon. C'est rien viens on se casse. Je m'écarte-elle calmement bouclant ma ceinture. Je connais ce mec ni d'Ève ni d'Adam et il me parle comme ça ? Non mais c'est quoi cette merde ? Non, en fait je m'en fou il peut me dire ce qu'il veut j'en ai rien à crier, des mecs qui me crachent ça, j'en vois par millier. Non c'est pas ça, c'est qu'en plus il semblerait que monsieur soit le chevalier servant de l'autre blond. Bon alors écoutes duc**, je te connais pas toi et ta vie insignifiante. Mais faut te calmer, le côté névrosé ça te va pas... ta mère t'aime pas assez, j'sais pas ou alors ton père ta violé et tu te venges sur les autres, parce que t'es devenu pédé ? C'est ton problème. Mais sérieusement ralentit sur l'agressivité ça te va pas... tu vas faire fuir l'autre... Lauhs. J'ai rien contre toi, ton problème d'Eudipe je m'en balance.. Je lui explique par a+b que c'est qu'une merde, calmement, en m'éloignant de ma blonde qui prononce mon prénom semblant comprendre que rien ne semble aller vers du positif. Je me rapproche de lui, il fait un pas vers moi et je le repousse brutalement en arrière. Ok je crois que t'as pas compris enc*lé. Ici t'a beau faire ton fière j'crois pas que tu saisis vraiment. Moi j'me tape pas mon dealer que veux-tu... Alors tes réflexions tu te les gardes pauvre c** et dégages d'ici ! Je serre les doigts, la mâchoire, qu'il se casse cet enc*lé. Non mais quoi il est bien habillé, il a le poil lustré, et il se prend pour le grand justicier, il se prend pour qui ? A venir empiéter sur mon espace de jeu...

STOP ! Putain vous avez besoin de vous comportez comme des Lions qui rugisse pour un territoire ?!! Maintenant Matt s'il te plait on était là avant alors casse t... Eden se place entre nous deux, non mais quoi encore. Lauhs c'est pas... La voix de l'autre débile se fait entendre en même temps que la mienne. Oh Wolden, niveau parents faut dire que toi avec ta fratrie de timbrés et des parents qui t'ont réellement seulement jamais désirés, tu crois pas que tu t'en traine des tares ? T'a vérifier au moins que c'était pas pour ça que tu sauter toute les salopes qui passent ? Va voir un spy gamin et laisse les adultes s'aimer tranquilles ok ? Ses paroles m'arrivent en pleine gueule et son geste d'attirer Eden à lui me glace aussi. Quoi ? Ils sont réellement ensemble ? laisse les adultes s'aimer tranquilles mon ventre se serre mais ses autres paroles me reviennent s'accumulant à la colère que son geste à provoqué. Ma famille ? Ne lui a-t-on pas apprit que dans ce monde on en me parle jamais de ma famille ?! Durant quelques secondes j'arrive même pas à bouger tellement je tremble de rage. Non mais c'est qui cet enc*lé comment il en connait autant ? Comment il ose le toucher ? Comment il ose me parler ? Comment... Je vire contre lui prenant son bras qui tiens Eden. Lâches le ! La torsion que je lui inflige néanmoins le force à obtempéré tandis que je lui tombe dessus , enfin que mon poing lui tombe dessus. Je me recule même mais, je lui saute à la gorge , on rencontre le mur, puis le sol. Un coup me coupe le souffle, tandis qu'une douleur incendie mon ventre, puis mon visage. Je rétorque d'un coup de platre dans ses côtés, tandis que je roule sur le côté pour reprendre le dessus. Tu reparles plus... jamais de ma famille pauvre c*... tu touches plus jamais à ma vie ! Tu touches plus à... tu dégages d'ici enculé ! Tandis que ma main repart contre sa joue, une énième fois, sous un cris de la blonde qui me demande d'arrêter. Dégages, t'es pas connes toi, t'es plus bandant et intelligente que les autres, me force pas à te traiter comme de la merde et à assister à mes problèmes. Un coup dans mon nez fait apparaitre des étoiles dans mon champs de vision tandis que mon front vient rencontré son propre nez. avec encore plus de force.

J'entends vaguement cette fille me parler, un moment d'inattention et je me prend un coup dans l'entre jambe, et je me dis que si ça continue j'aurais jamais de gosse. Elle finit par fiche le camps et dans un sens je la comprend, pourtant elle avait tout d'une fille bien pour une fois. J'y crois pas, nan faut m'expliquer je saisi pas. Ce mec il a quoi contre moi ? Mais bien vite un truc tire sur ce Quentin qui se remet de bout, en me remettant aussi debout, je me reprend un coup. Puis une présence étrangère se glisse entre nous et le poing que je m'apprêtait à recevoir semble s'enfoncer sur Eden. Ça suffit !! Vous êtes ridicules tout les deux ! Quentin sort d'ici je t'appel ok ? SORT ! S'il te plait... Ce Quentin le fixe tandis que je le regarde froidement... C'est toi qui l'a frappé et on me traite de connard ... Il me foudroie du regard mais je vois que dalle. La porte claque, je soupire en passant une main dans mes cheveux. Génial j'ai même pas ba*sé, et j'ai le nez explosé. Je fais un pas vers la sortie mais je vois dans ma vision qui pourtant n'ai pas nette, Eden entre moi et la porte, je jure à voix haute, faisant demi tour, gardant la tête en l'air pour que mon nez arrête de saigner. Si il me l'a pêté ce mec il a signé son arrêt de mort. Un rire étrange me fait tourner de nouveau la tête vers le blond qui semble pourtant blasé. Ah oui au moins j'suis pas le seul à pas pouvoir baiser. C'était quoi cette crise de jalousie ? Je le regarde estomaqué, je lève les sourcils et une douleur foudroyante me prend au nez, je lâche un juron mettant la tête en arrière. Jalousie ? Non mais il délire ? Le coup sur sa joue ça l'a rendu complètement dingo ?! Je refuse de réfléchir à la cause de pourquoi je me suis emporté. Ah ba faut pas me le demander à moi... c'était pas moi qui semblait jaloux... alors comme ça même si je te prend pour le dernier des bouffon ce mec est jaloux ?! Et ba y'a des gens qui sont pas bien dans leur tête...

Je me pince le nez doucement essayant de ne pas me faire mal. Mais qu'est-ce qui m'a prit de le frapper ? J'suis sur je vais être défiguré, et il a du abimé mon visage. Mais merde, il avait pas à parler de ma famille comme ça... Je l'entend rire l'autre albinos blanc comme mes fesses, je serre les dents sans rien dire, pour le moment le sang que je sang couler sur ma bouche me donne plus envie de vomir. Je déteste le sang. Pas toi qui semblait jaloux ? Enfin tu lui a quand même crier de me lâcher, et de plus m'approcher. Ça te pose un soucis qu'un mec me touche Matty-folie ? Et puis arrête de jurer comme un gosse, prend ce mouchoir s'il te plait parce qu'entre la coke et les coups on dirait que tu as un hémorragie. Tu voudrais pas carrément de la glace ? Je lui arrache le mouchoire d'un main avec mauvaise foi et m'assois sur le lit tête en arrière, essuyant mon visage. Quoi ? Pardon j'ai mal compris ?! Et puis si je lui ai dis de la lâcher c'est parce que j'avais pas envie de risquer ma santé, quoi vu comment j'ai explosé ce Quentin, on se serait mis tout les trois à saigner et bonjour le sida partagé, non merci ! J'voulais pas risquer d'me faire contaminer duc** ! ... quoi j'ai dis de pas t'approcher ?!..; Non non non sérieux t'a trop consommer mec, j'ai jamais dis ça prend pas tes rêves pour la réalité. Me donnes pas d'ordre, allez dégages va voir ailleurs j'vais me démerder. Je finis par lui dire de dégager avec lassitude et énervement. Je me laisse tomber sur le dos sur le lit, me disant que j'étais censé être allongé mais avec Barbie, non avec mouchoirs bordeaux de mon sang. Me pinçant le nez en empêchant de saigner, je respire par la bouche, fermant les yeux pour essayer de faire le compte. Mal au ventre, mal au dos, mal au doigt, mal au nez et à la tête... oh p*tain mal aux cou*lles ! Pourquoi faut que je recommence ma vie à Bristol par ce genre de soirée en présence de ce taré ?!

Oh arrête un peu d'attaquer aussi bas, ça devient lassant ce soir que tu me rabaisses dès que j'ouvre la bouche. Un merci d'avoir prit le coup à ta place je sais que c'est trop te demander, mais peut-être pourrais tu au moins me parler avec courtoisie ? Merde quoi tu me plantes mon coup avec Quentin, tu fait une espèce de crise de possessivité bizarre et en plus c'est moi qui suis taré ? Pffff... Bordel ce que tu es agaçant. Je suis agaçant ? Mais qu'il se casse merde alors, qu'il me laisse tranquille, tout seul. Je lui ai jamais rien demander, depuis tout petit j'ai jamais rien demandé, j'ai pas demandé à ce qu'il me suive. J'm'en sortais très bien tout seul d'ailleurs. Crise de possessivité ? Attends c'est vous qui m'avait fait fuir... la blonde. Et en plus c'est ton mec qui a commencé sur mes parents qu'il... MAIS C'EST TOI QUI LUI A PARLE DE ÇA ?! Je m'écris d'un coup, néanmoins la douleur de mon nez me dissuade d'aller plus loin, je grimace. Y'a qu'Eden qui connait ça, y'a que lui qui a plus jeune vu à quel point la famille Wolden était unit. Y'a que lui... Alors pourquoi il lui en a parlé ? Pourquoi parle-t-il de moi à un inconnu ? Je sens de nouveau sa présence, je le maudis intérieurement. Puis sa main qui s'approche de mon visage j'hésite une seconde et bouge légèrement ma main pour le laisser poser les glaçons, je grimace et serre les dents. Je doute que se soit cassé, c'est la dope qui doit te faire autant saigner, tu as pas pris la miennes pour avoir une réaction de merde comme ça. Tu as eu peur de quoi, que je t'empoisonne ? Je le regarde un moment. Je te signal qu'avec n'importe quel dope ça m'aurait fait ça monsieur l'expert... Je reste allongé sur le dos, et me tortille pour enfoncé ma main valide, valid eet amochée, dans mon jeans j'en sors son petit sachet. Je le fais tourner entre mes doigt le regardant avant de le lui tendre. J'suis pas une œuvre de charité Lauhs ! J'veux pas de dope gratos de ta part !

Plus la dope est frelatée plus tu saigne du nez, novice. Et puis c'était un peu un cadeau d'excuse pour t'avoir péter le poignet. T'es sûr d'ailleurs que tu aurais assuré avec la blonde malgré le plâtre ? Humour hein, me déboite pas la mâchoire. Et puis.... J'lui en est un peu parlé certes, mais c'est pas très dure de deviner vu tes frères et soeurs que votre famille est disloquée... Désolé quand même, j'aurai pas cru qu'il t'attaque sur ça... Je le regarde sans rien dire, j'ai trop mal à la tête pour me battre sur qui est le plus novice de nous deux. Néanmoins je meurs d'envie de lui rétorquer que tu saignes du nez souvent que lorsque tu te fais frapper. Mais il reprend sans que j'ai eus le temps de rétorquer quoi que ce soit qui me passe par la tête. Il détourne le regard et je le vois d'un coup culpabiliser, ba oui j'espère bien qu'il s'en veut c'est à cause de son copain que maintenant je suis comme ça. Puis... j'ai pas envie de partir, tu le sais, alors pourquoi tu fais exprès de, de dire ce genre de truc ?... Oubli la dernière partie ok ?. Je le regarde scotché, furieux de ses paroles, furieux contre lui. Je prend moi même le poche de glace et j'effleure ses doigts, je m'en veux mais ce contact que je romps aussitôt me calme. Je dis rien, je me met à fixer le plafond. Non j'oublie rien, j'oublie pas grand chose c'est certain. Et demain j'aurais pas oublié, demain je lui ferais payer. Oui demain, la j'ai trop mal... partout. Je regarde le plafond sans ciller. J'aurais assuré... comme avec toute, elle en aurait redemandé... un plâte ne m'empêche en rien de baiser. Je parle de la pluie et du beau temps en faite quasiment. Le même ton, le même interêt débile, je passe au dessus de sa phrase, pour le moment, tant qu'il reste loin. Non... non on peut pas savoir qui est vraiment ma famille... personne peut savoir. Et c'est bien mieux. Je me parle presque à moi même, le coup dans le nez je crois que c'était le coup de grâce pour me mettre k.o un bon nombre de minutes, je le déteste. Je le détester de m'avoir fait me sentir si mal quand je les ai vu, je le déteste qu'il est une connaissance capable de me frapper, je le déteste d'être de retour dans ma vie, je le déteste depuis toujours je crois, je le déteste et tellement plus encore...