Dernier tout pas là, dernier regard dans ces couloirs la. Je sourit un peu regrettant de pas pouvoir finir mes études mais content finalement de plus me lever tout les matins pour trainer ici-bas. La chaleur d'il y a trois semaines chez Matt n'a fait qu'empirer, et rien qu'avec un jean et un débardeur je me sens dégouliner. Une main qui passe dans la nuque, j'envoi mes cheveux en arrière allant au toilette trouver un lavabo pour pas bruler. Une fois dedans je me fout la tête sous l'eau, j'ai eu l'impression que cette signature de dernier papier ça n'en finirai jamais. Une seconde une pensée m'emmène vers ma soeur et je grince des dents. J'me sens mal depuis l'autre soir, depuis que j'ai exagéré contre l'autre petite con et que j'en culpabilise énormément. Ne parlons même pas de l'impression d'abandons alors qu'en se moment je trainasse seul dans l'appartement. Pas de nouvelle, bonne nouvelle ? C'est ça et comme connerie ils ont pas plus belle ?! Passant la main dans ma poche de jean à la place de mon portable je tombe d'abord sur un sachet. Une pilule à l'intérieur me sourire dans son enveloppe colorée. C'est un ami qui me l'a filé, une nouvelle drogue de synthèse, on en ignore les effets au complets. Parait que ça excite à mort, que ça fait tourner la tête comme quand on est entrain de s'envoyer en l'air. Ça me tente et puis après tout j'ai rien de mieux à faire. Alors parce que là nuit va tomber sur Bristol, que je compte sortir plutôt que d'aller chez moi ruminer. J'avale le tout, ferme les yeux et attend avant de partir que ça fasse doucement effet.

Je peux me sentir de plus en plus brulant, comme si sur mon épiderme il y avait de la lave vaporisé. Gouttelettes de luxure cristallisées, le sang qui pulse et la tête qui se met à tourner. Je m'appuie un peu plus contre le lavabo, les yeux fermer. Un coup, lenteur de cette nouvelle rapidité, j'ignore si mon coeur s'emballe ou s'il s'endort par un trop plein de pulsassions. Les jambes comme du coton je me refous la tête sous l'eau, la respiration saccadé. Les lignes autours de moi se distordent, petite couleurs deviennent loupiotes fluorés. J'adore ça. J'avoue que cette sensation inconnue me plait, me plait tellement que j'oublie où je suis et pourquoi. Je souris dans le vide, la bouche en feu et les lèvres mordiller. Je pourrais embraser la première personne qui entrerai. Je me tourne pour voir si par miracle quelqu'un serai entrain d'arriver. Pas de conséquence t'façon d'ici j'vais me tirer. Plus accessible pour être puni chéri. Je suis intouchable mon joli. Professeur je t'emmerde toi et tes idées tordus pour torturés les élèves pas assez sérieux. Tu voudrais bien pour te venger d'eux, l'aide d'un ou deux dieux. J'éclate de rire, mes pensées s'embrouillent sa devient bélliqueux. Ou obséquieux... C'est quoi déjà le mot pour dire pervers ? Au secourt je ne sais plus ce que je suis entrain de faire. Ça tourne à l'envers. Paradis ou enfer ? Quelqu'un entre, j'avance plus rapide que l'éclair. Je l'embrasse et waoh, cette sensation c'est trop bon bordel, quelle misère ! L'odeur me revient au narines et tout à coup... Liaison faite, je me recule, je le regarde me demandant si je suis fou. M-Ma...Matt... ?!! Incertain je lui effleure l'épaule, le coeur lancer à vive allure et la main ne cessant de trembler. Il est vrais ou je le désire si fort que je me met à l'halluciner ?!

Ohla ça tangue, c'est marrant tout et rien ne se ressemble. On joue à ni oui, ni non. On aurait l'air mignon. Viens voir par là que ça nous rassemble. J'ai les cerveau qui fonctionne au ralenti, j'arrive pas à savoir quoi dire. Pourquoi déjà j'ai commencé à avoir peur comme y'a pas pire ? Mais oui Matty... Euh Matty il est jolie, mais pourquoi j'aurai peur de lui ? Je me passe la langue sur les lèvres, plissant les yeux pour essayer de faire le points. J'arrive pas comme si actuellement c'était impossible de faire une mise au point. Non Matt' il est derrière moi, chut faut pas qu'il nous entende ! J'éclate de rire attrapant son doigt qui s'enfonçait dans ma joue. On doit avoir l'air un peu fou. Drôle de jeux qui s'enclenche entre nous, dit on s'envoi en l'air après être tombé à genoux ? Je lies ma main à la sienne, le tirant contre moi. Viens vite, colle toi avant qu'on est froid. Frisson étrange, entre répugnance et désir je sais plus ce que tout ça veux dire. Ses lèvres contre un empire. J'peux faire ça alors, ça nous fera taire il pourra pas nous retrouver... Soufflant contre sur sa bouche je lui souris avec séduction. J'étouffe un peu je crois. Je respire mal, difficilement un air brulant et délicieux à la fois. Pourquoi ? Parce que son odeur s'y mélange. Parce que en moi je sens que plus que la drogue c'est lui qui provoque un truc étrange.

Il y a l'instant où tout s'arrête et ou le reste se mélange. L'instant où tout s'arrange. Concordance dans l'univers, les actions ne sont plus la plus petite importance. Sais-tu se que ça veux dire, dépasser la ligne avec l'esprit en partance ? Saute la putain. J'vient on va s'aimer, même un peu, même pas jusqu'à demain. T'façons c'est jamais simple de se réveiller dans d'autres bras le matin. Mieux vaut, crois moi, câline son coussin. Et pourtant. Parce que l'homme est inconscient et ce de tout temps. On répond, on s'y engouffre en s'embrassant. Embrasement. Si la température ne cesse pas rapidement de grimper, mon sang va commencer à bouillir. On va mourir. Mourir de rire, de désir, mourir de ce qu'on ne sait pas dire. Et j'ai mal, quelque par oui je me sens si faible, si sale. Un être immonde qu'on cache dans l'ombre, bien au fond des salles. oui t'as raison... parce qu'il se fâche tout le temps alors faut pas qu'il nous trouve ! Qui se fâche ? Qui est si lâche ? On peut pas faire pause, mais le temps d'une seconde pas besoin d'attend la ménopause. Pas besoin de.... Je touche soudain les cieux. Je baise les dieux pour ce qu'il m'offre comme on soufflerai un adieux. Bouche à bouche. Mes sensation, mes perceptions, rien de plus louches. Cependant... Je plonge la tête la première, je me glisse avec délice dedans. Oh mon joli comprimé, tes couleurs ont rendus le monde brillant, si fluorés. On pourrait croire que la lumière joue un rôle mais c'est bien de l'intérieur que tout semble briller. Je m'accroche. Parce que si je fais pas ça, je tombe par terre et se serait bien moche. Je m'aggrippe. Tes lèvres vont vibrer en moi une fière plus forte qu'une grippe. Je fond, de sucre et de sentiments voilà la poupée que se retrouve bien con. On avait trop envie à force de tourner en rond. Et j'ai peur, j'ai la trouille tu sais. J'ai des griffes qui me raclent l'estomac. Une sorte d'euphorique extatique qui embrouille tout autours de moi. Je me recule, m'arrache à ses bras en jetant mon débardeur loin. J'ai trop chaud c'est pas supportable tant de plaisir et de chagrin. Et s'il arrive ?! J'veux pas me faire taper ? S'il revient.... Je jète d'abord des regard panique de tout côtés. J'ignore qui je crains autant mais ma voix ça pas simulée de trembler. Et, stop. Mon regard se fige dans le sien... Embrasse moi.

Non il frappe que quand ... il sait pas quoi répondre... faut pas faire de bruit et pas le contrarier... C'est vrais ? C'est vrais ?! Vrais de vrais de vrais de vrais ?! Vraiment vrais ? Je sais... Je sais pas... Tu as raison je crois... J'arrête pas d'hésiter. Si t'es pas Matty c'est quoi ton nom ? T'es qui toi qui exacerbe tellement mes sensations ?!! Il me faut un nom ! Et je parle avoir parlé. Je pense que les mots je les ai prononcés. Mon comme un décomposition, je suis déjà entrain de l'embrasser que le reste est juste perçu. AH ça oui, je suis perdu. Bon dieu j'ai chaud à m'en foutre tout nu. Le lieux ? C'est pas un lieux ici, j'vous ai dit que je toucher les yeux. Ça doit être ça. Je m'approche trop du soleil et ça me cramera. Nos langues batailles comme pour apprendre à se parler. Moi je veux bien avec, une nouvelle langue l'inventer, l'imaginer. Chaque parcelle de peau comme un mot, je glisse mes mains sur ça peau. Ça éclate en un millier de bulles colorées. Ça me fait frissonner de le toucher. C'est si beau. Mon corps se retrouve bloqué entre lui et un lavabo. Nos actes n'ont plus sens, nos paroles ont perdues toutes réellement substances. Mais alors pourquoi je me sens si bien ? Pourquoi je continue de caresser son torse sans une once de gène en oubliant qu'ily a une minute je pensais à demain matin. Obscurité. Les lumières viennent de nous oublier. ALors j'en profite pour à son oreille murmurer : touche moi... Sensualité décuplée dans la voix. Woah.

Sur le coup je me demande si j'ai un raison de dire ça. Peut-être que j'aurai dut me taire avant de finir par m'enfoncer trop bas. Vaguement conscient que les mots se sont bousculés contres mes lèvres avec une imprudence sans nom. Les couleurs se mélange bizarrement, elle tournoient comme des lutins sautillant tout en rond. Mais à l'instant où je sens la panique prendre la place de mon excitation, il m'embrasse et je fond. Insoutenable chaleur, je bous de l'intérieur. Mais rien n'y fera, il me touche et je me retrouve en apesanteur. Il descend le long de mon corps. Au secours les battements de mon coeur sont trop sonore. Je me mord la lèvres alors que ma tête part en arrière. Il embrasse mes clavicules et dieu, tu as tord j'adore l'enfer. J'y resterai bien jusqu'à demain, jusqu'à ne plus savoir qu'y faire. Mais pour l'instant j'ai des idées à revendre. Alors j'attrape son tee-shirt profitant d'une seconde où sa bouche quitte mon épiderme pour lui retirer. J'inverse nos positions imitant contre son cou les délices qu'il y a un instant il m'imposer. Le corps électrifié je fais glisser ma langue sur la courbe de son épaule, sa saveur étant entrain de me faire délirer. La drogue rendrait-elle mes sensations si exacerbées ? Je rigole un peu, manque de tomber mais me raccroche à lui venant passionnément l'embrasser. J'ai les jambes en coton mais tu sais tellement bon.... Chuchotement emplie de sensualité, à son oreille que je m'amuse à mordiller.

J'crois que tout ça fait un peu flipper Tu crois ? Moi pas ! J'aime ça... Quoique.... Tu as aussi chaud que moi ? Chacun de mes mots se ponctuent de baiser et de petit coup de langues taquins. Et c'est dans son dos que jouent, glissent et caressent mes mains. Une peu de sensualité, l'esprit aliéné et soudain on dit vive la chimie. Notre alchimie. Un mamelon que je suçote comme un bonbon. Une odeur trop délicieuse, un truc à rendre n'importe quel homme bien con. Puis j'attend son ventre, la ligne de poil qui disparait dans son jean avec une putain d'indécence. Mes mains suivent le mouvement. Je relève les yeux vers lui et son visage n'exprime rien qui tendrai à m'arrêter. Tu as l'esprit qui dégénère. Les pensées qui s'effondrent par terre. J'ai besoin de te gouter. Et une fois que ton pantalon est tombé, je peux m'y atteler. Ça disparait. Ça réapparait. Je commence soudain à paniquer. Une peur sans nommer qui sans raison apparait. Je perd pied. Je me recule pour respirer. Je me retrouve sur les carrelages le souffle si court que je me croirai décéder. Les couleurs deviennent froides, glacées. Comme des piques agressifs je me sens attaquer, je commence à trembler. Un bad-trip s'il vous plait ?

La tête en vrac et l'estomac qui se rebelle j'apperçois Matt lui aussi bien mal en point. Mais j'ai pas franchement le temps de m'en préoccuper, je me sens vraiment pas bien. Noir et blanc, flash de couleurs et une douleur dans mon cerveau comme des pointes en diamant. Je me courbe pris de nausée violentes alors je me sens perdre un peu conscience. Alors je me bas contre, j'essai de me relever alors que la douleur se fait de plus en plus intense. Comme si des bestioles me grimpaient dessus je me met sérieusement à paniquer. J'ouvre la bouche, je veux hurler. Mais avec que le bruit son puissent sortirent je me sens sombrer. Black out. Je me sens mal, le cerveau qui menace de couler par les oreilles. Et encore heureusement qu'il n'y a aucune lumière. Je suis où exactement ? Réussissant à devenir des formes à travers l'obscurité je capte que ce sont les toilettes du lycée. Puis je me souviens. Bordel de merde je me souviens... M-Matt tu es là ? Et à peine les mots sont proposés je rêve qu'il ne me réponde pas. J'ai peur, terriblement peur qu'il puisse être toujours là...

Le lycée est fermé, ils ont pas vérifié si il y avait encore du monde. La voix vient d'en haut, la voix vient du ciel ? Matt s'est trouvé des ailes ? Je me redresse, la tête tournant un peu mais réussissant à tenir sur mes jambes. Il est bien là, mais simplement assis sur la tablette du lavabo. Il me fixe avec son air de pure salop. Mon coeur fait quelque raté, on dirait qu'il veux me tuer. On est enfermer ? Ça c'est un problème, un vrais. Inutile de demander s'il il se souvient de tout. Ça tête parle pour lui, il se rappel de ces instant où l'on a dit nous. Je me tais d'abord, j'assimile l'idée. Le rêve vient de filer. Fini la douceur de ses baisers, bonjour froideur de Matthew Wolden qui s'est senti menacé. J'ouvre un robinet, me fous un peu d'eau sur le visage, toujours incapable de parler. J'en avale aussi quelque gorgée, me sentant perdue, malade et fatigué. Je m'appui dos à la tablette, regardant le sol comme si j'en était subjugué. Tu... Je suppose que tu rêve que de te tirer... Que tu as très envie de me frapper et que je doit oublier absolument tout c'qui c'est passé ? Ayant enfin réussi à parler je tourne mon regard vers lui attendant qu'il réponde, angoissé. Au fait tu sais quelle heure il est ?

Il ne s'est rien passé. On était défoncé à a triper sans que rien se passe ! Rien du tout !... Vingt deux heures vingt. Nan mais franchement, à quoi tu t'attendais ? Qu'est c'que tu espérais ? Il va pas te sourire, il va pas te dire que ça va aller. Non ce serait plutôt un va crever. Va crever, gueule ouverte s'il te plait. J'vais pouvoir tellement, tellement en rigoler. Et ça fait mal, vous savez. Oh non vous savez pas, vous pouvez même pas supposer. Avoir l'impression que son silence vous lacère et son regard va vous achever. Je serre les doigts autours de l'email ne pouvant soutenir son regard plus longtemps. Les phalanges blanchies par le ressentiments. Petit garnement, petit soldat au coeur criblé de plomb. Quand diras-tu à ton être qu'il trouve vraiment en rond ? Quand admettras-tu que votre histoire est pire qu'un champ à l'abandon ? Les herbes folles y poussent et vous empoisonnent. Il suffit de jeter un regard alentour pour voir que le gagnant ne sera personne. Mais j'ai vraiment envie de... Et merde pourquoi je suivrai c'est règle du jeu ?! Impulsion de rage, des nerfs qui n'en peuvent plus, je m'approche rapidement pour lui foutre sa canette en plein visage. Du soda plein la face et l'allu plié contre le nez je l'attrape par la chemise pour l'embrasser. Puis je le repousse contre le mur avant de me reculer. Arrête de me parler comme-ci j'était ton chien ou à tes ordres, pourquoi je cacherai le fait que t'a adorer quand je te touchais ? Et sans attendre sa réponse c'est dans une cabinet, fermée à clef, que je vais m'installer.

et tu dirais quoi ? Pauvre débile j'étais défoncé, tu m'aurais jamais touché sinon... arrêtes de me traité comme un connard, tu vaut pas mieux Lauhs. Tu m'emmerdes " j'te traite comme un chien " ? Alors arrêtes de me coller aux bask pour voir un peu ! T'a gueule un peu pour voir ! Je me masse les tempes une migraine affreuse m'empêchant de bien penser. Mais alors que j'était entrain de détacher mon pantalon pour pisser le voilà qui réussi à ouvrir le porte que j'avais verrouillée. Mais comment ce con a fait ?! La porte claque, j'essai de raccrocher rapidement mon pantalon et voilà qu'il en profite pour continuer de parler. Putain je voulais qu'il la ferme, non vraiment qu'il me laisse quelques minutes pour me calmer. Pitié épargnes moi ton numéro de "je m'enferme tout seul" ... c'est bon quoi j't'envoies chier et après ? En quoi ça t'énerve hein ?! Je fait volte-face pour le regarder. Les yeux enragés je me retiens de la frapper. T'as besoin de te l'entendre rien hein ? Tu as besoin de savoir que quelqu'un t'aime vraiment mais ça t'empêche pas de m'envoyer chier. Tu le sais pourquoi, tu sais pourquoi j'te court après, pourquoi j'arrive à t'embrasser bien que tu me dises non. La drogue n'a fait que lever tes inibitions. J'peux pisser maintenant ? Je le repousse d'une main sur l'épaule, qu'il sorte, voir ailleurs si j'y suis. Puisqu'il avouera jamais rien autant le rejetter pour rester en vie.

On est un duo bien atypique. Tu crois qu'un jour on sera capable de se parler sans touches ironiques ? Délicieuse acidité qui se glisse toujours dans nos propos. L'amertume dont on se nourris n'équivaut pas celle de n'importe quel salop. Oh non, nous sommes des joueurs plus que pro. Tu trouves vraiment que quelque part cela nous rend plus beaux ? Dos à lui j'ai tout le loisir de réfléchir. De me demander comment à ton réussi à ce point à toucher au pire. Je suis responsable de t'aimer à ce point et donc d'insister ? Espérer quand je vois que tu ne peux pas résister à l'envie de m'embrasser. C'est vraiment dure de savoir quoi penser. Quand tu te comportes avec un paradoxe si constant moi je ne sais plus sur quel pied danser. La drogue et ta mauvaise foi sur ce coup-là c'est une lâcheté sans nom. Un p*tain de sale abandon. Tu trouvais pas que mes lèvres sur ta peau c'était drôlement bon ? Tu penses pas qu'on avait l'air bien, les respiration saccadées à l'unisson ?

Étant donné que d'après tes dires la dernière fois où l'on s'est vu... j'suis aimé de personne et je suis le dernier crétin, avec des frères et sœurs qui tournent tous mal... c'est pas ça que tu m'as balancé ?! Ça je m'y attendais pas je dois avouer. C'est bon j'ai suffisamment culpabilisé ok ?! Oui je m'en suis voulu d'avoir dis ça. J'ai compris de moi même que je n'aurais jamais du pousser ma rancoeur jusque là. Cependant pas de chance mon coeur, après ton mensonge je suis de mauvaise humeur. J'ai envie de te montrer que moi aussi je n'ai pas peur. Je peux mentir tu vois, j'en est l'ardeur. Ouai ouai plains toi ailleurs s'il te plait. Je lui fais un grand sourire focu suivi d'un fuck loin d'être ingénu. Et rien à faire finalement d'avoir les fesses nues. Si tu veux rien voir chéri tu n'as qu'à te tirer. Tu n'as qu'à me laisser en paix. Bon d'accord je sais que la taille de la tienne te frustre mais pas la peine de rester pour admirer. Le provoquer ? Me foutre de sa gueule ouai ! Aller quoi Matt si tu refuse de m'embrasser je peux bien un peu me venger ?

Sérieusement notre complicité remonte à ... jamais ? N'y a-t-il jamais eus d'instant parfait ? De rire vrai ? Cela remonte il à l’inexistence ? En toute mauvaise foi je répondrais que oui, il s'est toujours contenter de me suivre, de me parler, de m'admirer. De m’idolâtrer et de m'aimer. Y a jamais vraiment eut de complicité, je le gitais, je me barrais. Mais c'est grandement faux, au fond lorsque je venais le faire sortir de sa chambre le soir pour qu'il vienne traîner dehors, découvrir le monde que je côtoyais, ça c'était vraiment non vrai ? Je sais que non, c'était réel, cette complicité, le fait que de sa famille il se sente pas à sa place et que moi je n'y ai jamais eu la mienne. Alors oui on s'entendait bien, on avait pas cette notion que qui réussira à le mieux garder la face.

Ouai ouai plains toi ailleurs s'il te plait. J'attends une réponse Et elle ne tarde pas à arriver, accompagnée d'un doigt plutôt bien placé si je n'étais pas le destinataire. Je me renfrogne. Tu sais que pour une fois il t'aurais suffit de me répondre, d'être sincère comme avant et j'aurais sans doute bien arrêté de jouer au c**. Essayer peut-être, mais essayer tout de même. Mais à trop jouer au connard, toi aussi t'as finit par te faire tâcher, à trop t'amener jeune dans la cours des enc*lé t'as finit par bien apprendre à l'être un enfoiré. Je serre les dents. Bon d'accord je sais que la taille de la tienne te frustre mais pas la peine de rester pour admirer. Outch mais c'est qu'en plus d'être vexé quotidiennement contre moi, il en vient même à venir me clacher. Je le regarde froidement. Granid sun peu Lauhs, peut-être qu'un enculé voudra de toi ! Je lance ça sur un ton dégouté, comme si rien que de lui dire ça m'horrifiait. Je le foudroie du regard avant de sortir de sa cabine. Touché ? Pas par sa dernière phrase c'est puéril, débile et même moi j'ai plus de répartie que cet enfant qui maintenant se dit dealer. Je ne regarde même pas le reflet dans le miroir, je marche le long des autres cabines, toutes vides à cette heure-ci surtout que nous sommes les seuls à être enfermé dans ce foutu lycée. Comme si je n'avais pas assez en horreur ces lieux et la proximité de ce mec. Que je ne vois plus au lycée d'ailleurs. Allant jusqu'à la dernière cabine, je l'ouvre avant de m'y introduire, laissant la pote se refermer seule sans la verrouiller. En fait c'est sa notre vie habituée, c'était ça pendant des années. Longues distance pour pas se croiser. Pourquoi d'un coup ça à changé ? Pourquoi tout à foiré ? J'arrivais à léviter, à ne pas le croiser, le snober, vivre ma vie sans y penser. Je cherche le moyen, le moment où ça a merde. Un souvenir flou, une soirée, et moi ivre mort, ses lèvres... j'ai jamais su si j'avais halluciné ou pas, mais avec le temps j'ai deviné que non. Il en a profiter, ouai voila c'est là que ça a commencé. Après nos chemins n'ont fait que se croisé, nous, se provoquer... Je soupire, baissant la cuvette, je m'assois de côté, m'appuyant le dos contre le mur, les pieds remonter sur la cuvette, le bras accoudé sur le dos des toilettes, je pose ma tête en arrière. Une nuit entière seule dans le même bâtiment que lui, je risque vite de mourir. Alors qu'avant... ça ne serait jamais arrivé.

Ressembler à un désastre est-ce une fin en soi ? Après tant de ratés, d'espérer en a t-on seulement le droit ? Je me demande parfois... Je me pose milles questions alors que je me sens comme dos au mur. Il y a des chose comme ça qui ne devraient jamais dépasser le stade du murmure. Tout au fond des nuits sans lune, sans but et sans rêves, au confins des insominies sans trèves, il y a toujours ce marche ou crève. Idée délicieusement banale est pourtant encore si usitée. Concept humain délavé de toute originalité. C'est la dure loi de la vie. On peux peut la fuir, en rire mais jamais on y survie. Est-ce par manque d'envie ? Regardes toi, regardes ce chemin sinueux qui ne nous mènes qu'à plus de souffrance. On en tire quoi à agir comme des salops qui s'en balance ? Rien. Rien n'apparait ou ne disparait, on reste les même encore jusqu'à demain matin. Je t'aime mais... Non ça n'en faut pas la peine, ça n'en vaut pas cette haine exacerbée. Je suis tanné.

Grandis un peu Lauhs, peut-être qu'un enculé voudra de toi ! Ou peut-être pas ? Plus grand enculé que toi je n'connais pas. Ou alors apprend moi. Apprend moi à t'aimer mieux, à t'aimer sans froisser ton orgueil de pseudo-dieu. Apprend moi bordel, comment on fait pour éviter un désir si vrais et si scabreux. Mais la porte claque et je suis seul. La cabine si vide qui se referme autours de moi tel un linceul. Pêché d'orgueil. Les épaules basse je termine mon affaire avant de correctement me rhabiller. Je ne sais plus si je suis lasse ou énervé. Je suis perdu sans être pour autant capable de m'éloigner. Aimanté. L'erreur fut de nous rapprocher ? Rester éloignés était sûrement une meilleur option. Pourtant j'y peux rien si à ton approche mes joues virent toujours au vermillon. Se sentir tellement con... Je me laisse glisser dos contre une parois de plastique bleutée. Je laisse mon corps se replier tout entier. Matt... Matt... Matt je t'aime... La voix cassée la faute est avouée. Mais est-elle vraiment, même à demi pardonnée ? Je ferme les yeux, je n'aime plus la réalité. Y perdre pied.